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Marie-Josèphe Jude et Jean-François Heisser jouent
ensemble depuis longtemps, et ont déjà enregistré
des oeuvres pour quatre mains de Brahms, un des compositeurs de
prédilection de Marie-Josèphe Jude dont le répertoire
s'est essentiellement porté sur la musique romantique allemande
et qui poursuit ainsi son intégrale Brahms, puisque 5 volumes
sont déjà parus ainsi que les Sonates pour piano
et alto, (associées aux Marchenbilder op. 113 de Schumann)
avec la complicité de Youri Gandelsmann. C'est également
un compositeur dont le pianiste Jean-François Heisser a
aussi eu l'occasion de jouer nombreuses oeuvres. Les deux pianistes
ont de nouveau réuni leurs talents, cette fois en face
à face sur deux pianos pour offrir ce nouveau disque, paru
chez le label Lyrinx, qui réunit deux chefs duvre
de Brahms : la Sonate pour 2 pianos, qui est en fait la transcription
du Quintette pour deux violons, alto et violoncelle, et les Variations
sur un thème de Haydn qui a l'inverse fut composée
avant une version orchestrale... "L'intérêt
de réunir ces deux uvres est de montrer le travail
d'un compositeur qui transcrit lui-même sa musique dans
tous les sens : du piano vers l'orchestre (ou formation de cordes)
et vice-versa." explique Jean-François Heisser
qui a bien voulu se joindre à Marie-Josèphe Jude
pour répondre à quelques questions au sujet de ce
disque....cliquez
ici pour lire la suite
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Quatre ans après le précédent "BLOC"
, ce nouveau disque "BILL" du Jérémie
Ternoy Trio permet de découvrir l'évolution de la
musique de ce groupe récompensé lors du concours
de jazz à la défense en 2003 et qui a remporté
le Rezzo Jazz à Vienne en 2006, sélection en 2008
dans le programme jazz migration de l'Afijma, formation qui ne
joue pas aussi souvent sur les scènes de jazz que laisserait
l'espérer de telles récompenses , en partie parce
que le pianiste Jérémie Ternoy participe à
de nombreux projets d'esthétiques différentes.
C'est une musique également d'une esthétique assez
différente de celle du précédent disque qui
est ici offerte : "une musique plus suggestive chargée
d'espaces et de respirations traversés par un jeu musical
fin et poétique"... musique dont "chaque
morceau est construit sur un motif répétitif qui
tourne en rond", explique le pianiste qui a bien voulu
répondre à nombreuses questions sur son parcours
et au sujet de cet album. Jérémie Ternoy confie
également qu'il a pour habitude de composer très
tôt le matin, il n'est pas impossible que cette heure de
tranquillité ne soit pas étrangère au calme
de nombreuses d'entre elles...cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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La pianiste italienne Beatrice Rana est la plus jeune lauréate
du prestigieux Concours Musical International de Montréal
dont elle a remporté en 2011, à l'âge de 18
ans seulement, le Premier Prix ainsi que tous les prix spéciaux...
ce qui confie-t-elle à l'occasion d'un petit entretien
exclusif en anglais (voir ci-dessous sa traduction) a été
pour elle un "grand choc" qui a changé
sa vie. Effectivement on peut constater que depuis la jeune fille
timide que l'on pouvait voir déclarer dans sa vidéo
de présentation à ce concours en 2012 qu'elle attendrait
la fin du monde mais en espérant que la prédilection
maya soit fausse et en profitant de la musique... a grandement
mûri, éblouissant le jury du concours et la presse
canadienne lors des épreuves puis depuis grâce à
ce prix qui lui a permis aussi de donner nombreux concerts qui
lui ont aussi valu nombreux éloges, dont certains en France.
De même avec ce disque qui parait sous le label canadien
Atma, l'une des autres récompenses de ce concours qui nous
permet de découvrir la sensibilité de cette pianiste
qui a bien l'intention de nous faire partager sa passion pour
la musique encore de longues années : son agenda de concerts
de 2013 est déjà bien rempli alors qu'elle continuera
en parallèle de se perfectionner à la Hochschuhle
de Hanovre ! Beatrice Rana a choisi d'enregistrer les Préludes
de Chopin et la 2e Sonate de Scriabine, regroupement original
mais qui s'explique par le fait que Scriabine est un compositeur
dont les premières oeuvres découlent directement
de celles de Chopin... cliquez
ici pour lire la suite dont un entretien avec la pianiste
et écouter un extrait
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Il est surprenant de constater que les éditeurs ont souvent
tendance à considérer les DVD qui accompagnent les
disques comme de simple "Bonus" alors qu'ils
sont souvent essentiels à la compréhension de la
musique enregistrée sur le disque qu'ils accompagnent...
En l'occurrence celui de cet album de la seule musique pour piano
publiée par Maurice Emmanuel (car il déchira nombre
de compositions les jugeant pas assez originales et seules sont
restées ces six sonatines) s'avère indispensable
pour mieux comprendre la musique du compositeur Maurice Emmanuel,
interprétée par le pianiste Laurent Wagschal qui
une fois encore nous permet de découvrir l'oeuvre pour
piano d'un compositeur français injustement méconnu.
Un double album qui mériterait toutes les récompenses
pour tout ce qu'il apporte tant par la musique que les propos
et images ! Film indispensable en effet d'autant plus que l'une
des causes possibles à la méconnaissance de l'oeuvre
de ce musicien plus que complet ( musicologue, helléniste
, pédagogue, compositeur...) est probablement son érudition...
cliquez ici
pour lire la suite dont un entretien avec Laurent Wagschal, écouter
un extrait et voir une vidéo
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Née en Arménie et vivant en France depuis lâge
de vingt ans, Varduhi Yeritsyan par sa double culture héritée
de grands maîtres comme Brigitte Engerer, Vladimir Krainev,
Msitslav Rostropovitch, Denis Pascal ou Claire Désert ,
est l'une des spécialistes du répertoire russe sans
pour autant négliger d'autres répertoires et ce
jeudi 29 novembre 2012 et le lendemain elle jouera au TNB de Rennes
avec l'Orchestre de Bretagne dans le cadre d'Orchestre en fête
le bassoniste virtuose et chef d'orchestre Pascal Gallois qui
a construit un programme France/Hongrie a demandé à
la pianiste de se joindre à lui et lOrchestre pour
un programme Liszt, Sains-Saens, Bartok. Son disque sorti chez
le label Maestria Records en mai 2012 grâce au soutien de
la fondation Jean-Luc Lagardère dont elle a été
lauréate en 2010 est consacré par contre à
un compositeur russe : Prokofiev, compositeur dont la musique,
confie la pianiste à l'occasion d'un entretien, est "
une sorte de langue maternelle" pour elle...cliquez
ici pour lire la suite et écouter nombreux extraits
!
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Didier Castell-Jacomin donnera un concert ce samedi 24 novembre
à la Fondation Dosne-Thiers, Paris 9ème, un concert
de lancement officiel à Paris de son CD "Regards"
. Par ce disque le pianiste a voulu donner son Regard sur des
"femmes d'exception avec tout le "Respect"
que je leur porte, qu'elles n'ont pas forcément eu a leurs
époques respectives." explique-t-il à l'occasion
d'un nouvel entretien à lire ci-dessous. Coïncidence
ce concert a aussi lieu, deux jours après la Sainte Cécile
et l'auteur du livret de ce disque, Eric Journel, constate : "Le
fait que Cécile, décapitée en 232, soit devenue
la « Sainte patronne » des musiciens, compositeurs
ou interprètes, n'a pas pour autant favorisé la
reconnaissance universelle d'un savoir-faire créateur et
musical féminin. Très longtemps, les musiciennes
occidentales vont souffrir d'un obscurantisme certain, résumé
par cette sentence sans appel prononcée par le père
de l'un de nos plus grands talents français, Cécile
Chaminade : "Dans la bourgeoisie, les filles sont destinées
à être épouses et mères » ; sous-entendu
: pas musiciennes."... Autre coïncidence : le lendemain
de ce concert, a lieu la Journée Internationale pour l'élimination
de la violence à l'égard des femmes...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Il n'est pas impossible que les musiciens soient actuellement
particulièrement sensibles à la nature, ou que les
arbres se prêtent bien à l'illustration de la musique
car voici un autre disque avec un très beau livret de près
d'une trentaine de pages ne comprenant que des illustrations d'arbres,
de très beaux arbres imaginés par Emmanuel Guibert
qui, hormis des arbres ensanglantés de rouge ont le plus
souvent, des feuilles de couleur noire, vert, ou ...bleue et se
dressent dans un ciel bleu ou au bord d'un eau bleue ! Une couleur
et un univers qui sied particulièrement à l'univers
poétique du pianiste Stephan Oliva et du clarinettiste
Jean-Marc Foltz, duo que l'on avait pu découvrir lors d'un
précédent enregistrement : "Pandore"
paru en 2008, ces deux musiciens jouent ensemble depuis plus d'une
dizaine d'années et l'on peut aussi les trouver dans différents
enregistrements de formations plus nombreuses. Ce nouveau projet
résulte d'une remarque qui a souvent été
faite à leur duo confie Stephan Oliva à l'occasion
d'un nouvel entretien à lire ci-dessous : "on nous
a toujours fait remarquer, dans nos concert, que notre duo sonnait
comme de la musique de chambre. C'est donc tout naturellement
que nous en sommes venu à inclure des pièces écrites
et à jouer sans sonorisation, sur le mode du " récital
" ....cliquez
ici pour lire la suite et voir une vidéo
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Depuis qu'il a remporté le troisième prix du concours
Long Thibaud en 2009, le pianiste Guillaume Vincent a été
nommé "Révélation classique" par
l'Adami en 2010 et a obtenu le prix "Fondation Safran"
en 2012 et est désormais régulièrement invité
par de nombreux festivals en France et dans le monde entier pour
se produire en solo et avec orchestre. Et ce disque ( un double
disque en fait ) qui parait chez le label Naïve est son premier
album. Il a choisi d'enregistrer l'intégrale des préludes
de Rachmaninov, un compositeur qui confirme -t-il à l'occasion
d'un nouvel entretien a "une place privilégiée
dans son coeur", un compositeur dont la musique dit-il
aussi lui correspond le mieux....cliquez
ici pour lire la suite, écouter un extrait et voir
une vidéo
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Si l'actualité musicale de ses derniers mois montre que
la musique d'Amérique latine semble connaître actuellement
un regain d'intérêt, que ce soit dans le domaine
de la variété du classique ou du jazz, le pianiste
catalan Jean-Pierre Mas a toujours eu l'âme latine, pas
seulement "juste avant", pendant ou "juste après"
son disque "(H)ombre" paru il y a quelques années,
mais depuis son enfance, et il avait déjà choisi
ce titre "pour affirmer cette latinité"
déclare-t-il dans l'entretien à lire ci-dessous,
une latinité proche de celle du musicien Claude Nougaro
passionné de sonorités brésiliennes qui déclarait
à son sujet "Dans le clavier miroitant de Jean-Pierre
Mas, je reconnais mes reflets". Le pianiste y partageait
un très beau duo nostalgique : "Solamente dos veces"
avec le bandéoniste argentin Juan José Mosalini
dont la participation à ce nouveau disque "Latinalma
" ... "lui a paru évidente"
. Dans "Latinalma" il partage notamment deux
nouveaux duos avec ce musicien qui n'ont rien à envier
au précédent : " Si te vas" et
"A la sombra de la luna", dédié
à Youn Sun Nah. Une chanteuse qui n'est pas présente
sur cette enregistrement, par contre deux chanteuses d'Amérique
latine y participent dans des chansons distinctes : pour les chants
en espagnol Elvita Delgado, chanteuse vénézuélienne
ayant fait ses classes dans des revues musicales et , pour les
chants en portugais, Sheyla Costa brésilienne revendiquant
comme influences Caetono Veloso( l'un des plus populaires musiciens
brésiliens) et....Janis Joplin . Chacune a écrit
les textes qu'elles interprètent sur une musique originale
de Jean-Pierre Mas, Elvita Delgado interprète également
la triste et célèbre chanson "Alfonsina
y el mar" composée par Ariel Ramirez (paroles
de Felix Luna)....cliquez
ici pour lire la suite, écouter un extrait et voir
une vidéo
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Lorsque l'on écoute un pianiste d'une certaine maturité
(pour ne pas dire d'un certain âge et pourtant les deux
ne sont pas forcément liés) tel Aldo Ciccolini qui
a 87 ans, et qu'un label vous autorise à en diffuser un
extrait il est fréquent qu'un des mouvements lents emporte
la préférence, car on y mesure la sagesse acquise
par l'interprète au fil des ans et souvent parce qu'ils
nous émeuvent au plus haut point. Certes pour ce qui concerne
Aldo Ciccolini l'émotion est très souvent, pour
ne pas dire toujours, au rendez-vous mais pour ce qui concerne
ce second disque Mozart, comme le premier paru l'année
dernière chez le même label Dolce Volta, la comparaison
de cet enregistrement avec ceux d'autres "jeunes talents"
révèle assez curieusement que c'est dans les mouvements
les plus rapides que le pianiste ébahit plus que ces jeunes
confrères tel par exemple François Dumont qui a
enregistré l'intégrale des sonates et dont l'on
ne peut que recommander encore d'écouter par exemple l'adagio
de la sonate KV332. Oui Aldo Ciccolini ébahit, c'est le
mot ou stupéfie comme vous voulez, ou laisse les autres
sur place dans les mouvements plus rapides... comme si magiquement
ses doigts lui donnaient une liberté de mouvement et une
puissance expressive que nul autre ne possède. Ainsi vous
pourrez écouter plus bas dans cette page non pas le bel
adagio de la sonate KV 332 mais l'allegro. A l'occasion de son
précédent disque Mozart , Aldo Ciccolini déclarait
" Mozart me fait du bien !" ...Effectivement
on veut bien le croire, que de rebondissements et quelle vitalité
dans ce mouvement rapide, comme d'autres d'ailleurs qui auraient
tout aussi bien pu être sélectionnés, des
mouvements rapides dans lesquels il ne choisit pas de jouer plus
vite que d'autres interprètes mais privilégie la
clarté et la logique les offrant dans une puissance expressive
absolument éblouissante ! Cette fois Aldo Ciccolini a choisi
d'incorporer entre trois oeuvres de Mozart une sonate de Clémenti...cliquez
ici pour lire la suite et écouter l'extrait
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Voilà un nouveau livre disque publié par les éditions
Didier Jeunesse et destiné aux très jeunes enfants
qui devrait plaire tout autant à leurs parents et grand-parents
qui ont connu dans leur jeunesse l'histoire de Babar car celle-ci
paraît pour la première fois dans son édition
originale complète et en grand format, accompagnée
de la musique au piano que composa Francis Poulenc en 1940 pour
sa nièce âgée de 4 ans qui trouvant ennuyeux
ce qu'il jouait lui demanda de jouer son album de Babar... Ce
qu'il fit en improvisant au gré des images et des aventures.
Le texte de Jean de Brunhoff est ici repris dans son intégralité
pour la première fois, Francis Poulenc avait annoté
sur sa partition quelques aménagements et inversions. Ceux-ci
sont respectés sur le disque par contre Natalie Dessay
lit également l'épisode du grand magasin que Poulenc
n'avait pas retenu, magasin où l'auditeur suit aussi volontiers
l'enthousiaste chanteuse lyrique plus connue pour ses interprétations
dans les plus grands opéras et qui a déjà
utilisé ses talents d'interprètes pour raconter
des contes musicaux. Enthousiasme mais aussi douceur car l'histoire,
tout comme la musique très évocatrice, interprétée
au piano par Shani Diluka, exigent ses qualités et bien
d'autres au fil de l'histoire attendrissante, émouvante,
joyeuse et poétique....cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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Ce lundi 22 octobre 2012 à 20h, le pianiste Guillaume
Coppola, donnera un concert au Théâtre de l'Athénée
à Paris. Il s'agit du premier concert de la Saison "Les
Pianissimes" qui a choisi d'accompagner la sortie du nouveau
disque de Guillaume Coppola consacré, après un disque
Liszt, à un compositeur qui lui tient aussi particulièrement
à coeur depuis longtemps puisque dès son premier
entretien pour piano bleu (en 2006) il déclarait son envie
d'explorer la musique espagnole et plus particulièrement
celle d'Enrique Granados qu'il trouve enivrante. C'est donc désormais
chose faite, cette exploration l'a conduit à Barcelone
où il a pu recueillir nombreux témoignages et consulter
des manuscrits et éditions annotés du compositeur
catalan , une exploration si passionnante qu'il en a bien failli
rater son avion de retour ainsi le confie-t-il à l'occasion
d'un nouvel entretien...cliquez
ici pour lire la suite et voir deux vidéos
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Dans la famille de Thomas Enhco on est depuis nombreuses générations
très artistes et peut-être ne le savez-vous pas mais
cette semaine est la semaine... "bleue" ( semaine nationale
des personnes âgées et retraitées) dont c'est
Gisèle Casadesus, l'arrière-grand-mère du
pianiste / violoniste /compositeur , doyenne des comédiennes
françaises qui en est la marraine, celle-ci a déclaré
:" En me demandant d'être marraine de l'édition
2012 de la Semaine Bleue, vous m'avez beaucoup touchée
et j'ai accepté avec plaisir. J'ai bientôt 98 ans
et la chance d'être en bonne santé, de pouvoir encore
exercer mon métier et d'être très entourée
par mes enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants."
... nul doute qu'elle doit être aussi beaucoup touchée
par cet album très personnel de son arrière petit
fils Thomas Enhco qui sort précisément cette semaine.
Un album dont le musicien signe toutes les compositions (sauf
une de Robert Schumann issu des "Scènes d'enfants"
: "Traumereï") . Autre coïncidence ... il
a choisi, pour être entièrement libre, de co-produire
cet enregistrement sous le... "Label Bleu" ! Un label
connu pour fait qu'il soutient les jeunes artistes depuis 1986
avant même que Thomas Enhco ne soit né. C'est un
disque riche en mélodies, comme il les aime depuis toujours,
dans lequel il a mis son âme d'enfant, et plus encore qu'il
offre... ainsi déclare-t-il à l'occasion d'un nouvel
entretien pour la sortie de ce disque à lire entièrement
en... cliquant ici
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La pianiste japonaise Etsuko Hirose qui vit en France depuis
l'âge de quinze ans, est désormais bien connue du
public de la Folle journée de Nantes où elle a joué
souvent et c'est dans le cadre de celle-ci que ce nouveau disque
qui parait chez le label Mirare a été enregistré.
Une Folle journée qui en 2012 avait pour thème "Le
sacre russe de Rimsky Korsakov à Chostakovitch"...
Le compositeur Mily Balakirev (1837-1910) est le fondateur et
l'animateur "aussi efficace et dévoué que
dictatorial " du Groupe des Cinq, et dont précisément
faisait parti Rimsky Korsakov mais Balakirev assez curieusement
est aujourd'hui oublié.[...] La vie créatrice de
Balakirev fut intense dans ses années de jeunesse pour
connaître une éclipse totale dans les années
1870, puis un retour progressif à la créativité
après 1880. Ses compositions sont essentiellement centrées
sur quelques tonalités de prédilection ainsi celle
en si bémol majeur qu'il utilisa dans sa sonate, une sonate
qu'il remania plusieurs fois de 1850 à 1905 et d'inspirations
multiples explique Etsuko Hirose qui a bien voulu répondre
également à quelques questions au sujet de son disque....cliquez
ici pour lire l'article complet et écouter un extrait
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Mathieu Dupouy est un musicien qui se distingue à la
fois par sa passion pour le clavecin, le clavicorde, et le pianoforte
et par son répertoire sur ces instruments puisqu'il joue
indifféremment de la musique baroque, classique mais aussi
contemporaine. Ce disque est son troisième disque à
paraître chez le label Hérisson dont il est co-producteur.
Alors que nombreux pianistes ont enregistré des sonates
de Haydn sur piano moderne, c'est sur un pianoforte (Jacob Weinesde
1807) qu'il a logiquement choisi de réaliser son enregistrement
des dernières sonates de Haydn, un choix d'instrument viennois
qui pourrait cependant surprendre puisque le compositeur réalisa
ces sonates lors de sa période dîte "Londonienne"
mais le claveciniste/ pianofortiste/clavicordiste qui est aussi
l'auteur du livret de son disque explique dans celui-ci que l'on
prétend à tord que Haydn, impressionné par
la qualité des pianos anglais( qui sont toujours considéré
implicitement supérieurs aux instruments viennois puisque
leur mécanique est l'ancêtre de notre piano moderne)
aurait écrit ses dernières sonates dans un nouveau
style typique des ces instruments, le plus significatif étant
que Haydn n'utilise pas l'étendue des pianos anglais :
Haydn reste à une exception près limité aux
5 octave FA-Fa3 du piano Viennois... Certes tout cela peut sembler
bien technique, par contre Mathieu Dupouy qui a bien voulu répondre
à quelques questions sur son disque ne remet pas en cause
le fait que ces sonates soient différentes des précédédentes...cliquez
ici pour lire la suite, écouter un extrait et voir
une vidéo
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Bien que largement improvisé, c'est un disque piano solo
très pensé que le pianiste Edouard Ferlet sort ce
mois-ci chez son label Mélisse ainsi le titre de son projet,
qui a donné lieu à nombreux concerts en début
d'année, était initialement nommé "Upside
Bach" (voir vidéo en fin de page) mais le pianiste
qui aime les jeux de mots trouvant ce premier " jeu de
mot un peu trop tiré par les cheveux" a revu ce
titre avec l'aide du pianiste/compositeur anglais Arden Day, ainsi
l'explique-t-il à l'occasion d'un nouvel entretien à
lire ci-dessous, et c'est donc désormais ce titre mûrement
repensé à deux "Think Bach" que
porte son projet. Avant lui d'autres musiciens ont déjà
réalisé des enregistrements remarquables autour
de la musique de Bach[...]Edouard Ferlet quant à lui se
distingue en faisant entrer Bach dans ses propres (re)compositions
dans un jeu aux règles multiples selon l'oeuvre qu'il explore
mais dont il reste toujours maître. Ainsi le pianiste, pousse
le jeu très loin non pas en jouant "du"
Bach à sa façon mais en jouant "avec"
Bach... "Avec" , préposition qui nuance
effectivement fortement l'implication du compositeur/improvisateur
... Et de fait Ferlet est nullement un interprète de Bach,
même s'il a du apprendre avant par coeur tous les pièces
isnpiratrices de ce disque, mais fait entrer la musique de Bach
dans ses propres compositions... ce qui demande, vous l'imaginez,
de bien penser ce disque en amont (même si la part de composition
n'est que de 20 pour cent pour 80 pour cent d'improvisation selon
le pianiste)...cliquez
ici pour lire la suite, écouter des extraits et voir une
vidéo
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Depuis qu'il a remporté le premier prix du concours Tchaïkovsky
à Moscou en 2011 le pianiste Daniil Trifonov a eu nombreuses
occasions de jouer de nouveau le concerto n°1 de Tchaïkovsky
qu'il avait interprété magistralement lors de la
finale avec ce même orchestre et sous la direction de Valery
Gergiev. Ce disque enregistré quelques mois plus tard en
est la suite logique mais certes pas la conclusion puisque Daniil
Trifonov a un agenda toujours très chargé et continuera
encore de partager cette oeuvre dans nombreux lieux et parfois
avec d'autres orchestres et chef d'orchestre ainsi sachez qu'il
jouera Salle Pleyel à Paris ce Concerto no1 de Tchaïkovski
( écrit aussi Tchaïkovsky ) avec l'Orchestre Philharmonique
de Radio France sous la Direction de Nikolaj Znaider le 19 octobre
2012. Leonid Gakkel auteur du livret (en quatre langues dont le
français) indique que ce concerto de Tchaïkovski est
le morceau de musique symphonique le plus connu en Russie, et
en donne pour raison principale le génie du lyrisme de
Tchaïkovski (1840-1893), ses compositions étant souvent
empreintes d'une beauté et d'une expressivité irrésistibles,
et il précise que l'ampleur remarquable du flux mélodique
dans sa musique montre l'inspiration russe de Tchaïkovski
même si il est incontestable que sa musique pour piano doit
beaucoup à Schumann et Liszt. Un concerto qui ne conquit
pas le compositeur russe contemporain de Tchaïkovki Anton
Rubinstein à la première écoute mais des
qualités qui ont conquis Daniil Trifonov, particulièrement
dans l'écoute de son interprétation par le pianiste
Van Cliburn, ainsi le confie-t-il dans l'entretien exclusif ci-dessous...
cliquez ici pour
lire la suite, écouter un extrait et voir une vidéo
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"Debussy lui-même disait : " N'écoutez
les conseils de personne, sinon du vent qui passe et vous raconte
l'histoire du monde ". Tout est là, je crois. Il faut
regarder et écouter la mer, le vent, les nuages
..
Il faut s'ouvrir et être à l'écoute de la
poésie et de la beauté qui sont en toutes choses
en ce monde, et entrer en résonance avec elles, en essayant
d'en approcher le mystère, sans jamais espérer parvenir
à le résoudre. C'est exactement ce que fait la musique
de Debussy. "... Tout est dit ( ou en fait presque rien...
) dans cette nouvelle déclaration du pianiste Philippe
Bianconi à l'occasion de la sortie de ce disque, un événement
pianistique de la rentrée, certes pas une surprise car
l'interprète ne pouvait bien sûr pas manquer de célébrer
le cent cinquantième anniversaire de la naissance d'un
de ses compositeurs de prédilection, d'ailleurs la carte
musicale de nouvel an de piano bleu pour cette année 2012
était illustrée par un de ses enregistrements....cliquez
ici pour lire la suite, écouter un extrait et
voir une vidéo !
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Ce nouvel album de Baptiste Trotignon qui sortira dans quelques
jours chez le label Naïve est l'un des événements
de la rentrée car le pianiste qui, en dix ans, a déjà
enregistré une dizaine de disques dont la majorité
en piano solo ou en trio chez ce label ainsi qu'une compilation
de ceux-ci, qui a obtenu le Grand prix du jazz de la SACEM l'année
dernière, crée la surprise en ayant choisi cette
fois de s'entourer de belles voix d'aujourd'hui pour cet enregistrement
dont les titres sont aussi variés que les artistes qui
l'accompagnent. Certes l'on avait déjà pu découvrir
Baptiste Trotignon aux côtés de Jean Fauque, admirer
aussi sa splendide reprise de la chanson "Julia"
des Beatles dans son disque "Solo 2" et son récent
album "Suite..." se terminait par une reprise
d'une chanson américaine du répertoire de Broadway
mais le pianiste va plus loin dans ce disque qui marque une nouvelle
étape dans son parcours. Baptiste Trotignon a effectivement
toujours défendu l'aspect chantant du piano par contre
le répertoire de chansons françaises connues qu'il
joue au piano seul ("Ne me quitte pas/la javanaise",
"ma plus belle histoire d'amour") ou avec d'autres
instruments("une petite fille"), et les chansons
originales (avec voix) dont il signe toutes les musiques, le confirme
encore plus ouvertement comme talentueux mélodiste à
l'écriture musicale riche en harmonies issues de multiples
styles ainsi outre les chansons françaises : musique afro-américaine
, sud-américaine, pop anglaise, musique classique européenne...
cliquez ici pour lire la suite dont un nouvel entretien
avec le pianiste et écouter des extraits, voir une vidéo
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Si le mois de mai 2012 a été riche en pianistes
jazz à découvrir, le mois de juin l'est aussi, outre
les nouvelles sorties de pianistes déjà présents,
et voici donc pour clore une série de cinq pianistes découverts
au cours de ces deux mois, le pianiste italien compositeur et
improvisateur, Alessandro Candini. Un pianiste que l'on peut voir
sur youtube interpréter des oeuvres de musique classique
car il est diplômé du Conservatoire de Musique Arrigo
Boito de Parme et apprécie toujours de jouer également
des oeuvres du répertoire classique. La musique l'a conduit
à Paris puisque après quelques années de
concerts, ayant découvert la création musicale contemporaine
et l'univers du jazz français, il décide de s'installer
à Paris... Un parcours finalement pas si différent
des quatre autres pianistes présentés pour la première
fois en mai ou juin 2012 puisque presque tous (quatre ) ont quitté
leur pays d'origine ! De là à penser que l'exil
ou le voyage sont les meilleures sources d'inspiration des musiciens,
il pourrait n'y avoir qu'un pas et pourtant pour ce qui concerne
Alessandro Candini ce n'est pas le cas... enfin pas tout à
fait. Ainsi vous constaterez dans l'entretien ci-dessous que c'est
en fait dans la littérature anglaise , l'art et le cinéma
que le pianiste, compositeur et improvisateur, a puisé
son inspiration pour improviser les 12 morceaux de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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On le sait depuis la sortie de son premier disque jazz "Détours"
le Japon est un pays particulier pour le pianiste Dominique
Fillon parce que cest celui de sa belle famille, et sa relation
à ce territoire sest construite petit à petit,
nouant toujours plus et toujours plus en avant. En 2009 il y a
réalisé une tournée aidée par lInstitut
Français. Le coup de foudre a été immédiat
et Dominique Fillon savait quil sy passerait beaucoup
de choses. Si son précédent disque sorti chez le
label Cristal Records nous a conduit à travers les "Americas"
celui-ci a connu un grand succès aussi au Japon ce qui
lui a permis dy refaire une nouvelle tournée de plus
de deux semaines. Le public de Tokyo, Yokohama, Shizuoka, Fukuoka,
Sapporo ou Osaka, était au rendez-vous et le coup de foudre
devient alors une belle évidence. Evidence qui va se traduire
par une proposition du label japonais Atelier Sawano, pour un
album en trio, cet album paru l'année dernière là-bas
arrive aujourd'hui en France[...]On le sait aussi depuis la sortie
de son premier disque jazz "Détours" pour
le pianiste Dominique Fillon "La musique doit toujours
raconter une histoire", et celle-ci "se nourrit
des autres, les rencontres, les émotions qui s'en dégagent,
la nature, les éléments, les souvenirs."...
aussi sans doute ne faut-il pas s'étonner, même si
cela le surprend lui-même, que pour répondre à
cette proposition du label japonais Dominique Fillon constate
que "cela se passait très bien" et "la
musique venait si vite" ainsi le confie-t-il dans une
de ses réponses à nombreuses nouvelles questions
à l'occasion de la parution en France de ce disque......cliquez
ici pour lire la suite, écouter trois extraits et voir
une vidéo
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Ce disque "The diving" est le second du pianiste
Benjamin Faugloire en trio, qui après avoir donné
une "Première nouvelle" dans un précédent
album paru en 2008 avec les deux mêmes musiciens a cette
fois demandé à Denis Frangulian d'échanger
sa basse électrique contre une contrebasse plus en adéquation
avec sa musique. Une excellente idée car les notes de cet
instrument ont une plus belle résonance et surtout une
meilleure vibration, et quand on sait, et constate par les compositions
originales de ce disque, que la quête du pianiste également
compositeur de l'ensemble des neuf morceaux est ... l'émotion,
nul doute que cet instrument contribue mieux à toucher
l'âme, le trio a acquis ici tous les ingrédients
pour offrir une couleur musicale à la hauteur de cette
quête !...cliquez
ici pour lire la suite, dont un entretien avec le pianiste
et écouter des extraits
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Si le Trio Wanderer a choisi de fêter ses 25 ans avec
l'enregistrement de ce coffret de quatre disques consacré
à l'intégrale des trios pour piano de Beethoven
qu'ils jouent depuis nombreuses années, quasiment le début
de leur carrière , Beethoven qui avait déjà
acquis une certaine réputation comme pianiste virtuose
et improvisateur lui avait choisi de s'imposer comme compositeur
par la publication de trois trios alors qu'il avait aussi 25 ans.
Ainsi dans une lettre du 18 juin 1794 , Beethoven, âgé
de 24 ans, écrivait à Nikaulaus Simrock, éditeur
musical, en ces termes où l'on voit que ce choix est mûrement
réfléchi et on mesure déjà sa forte
personnalité :"[...]Le fait est que je n'avais
aucun désir de publier actuellement des Variations, voulant
attendre que des oeuvres de moi plus importantes, et qui doivent
paraître sous peu, fussent données au public avant
les variations"... en l'occurrence il s'agissait des
trois premiers trios pour piano portant donc le numéro
d'opus 1 qui furent publiées peu après ...cliquez
ici pour lire l'article complet et écouter un extrait
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Puisque c'est la fête des mères ce week-end en
France, il semble fort à propos de dire en premier lieu
pour présenter ce disque que le pianiste Gabriel Zufferey
qui a obtenu le prix du meilleur espoir au Concours
international de Piano Jazz Martial Solal (SACEM, Ville de Paris)
à l'âge de du Jury au "concours de Piano
Solo du Montreux Jazz Festival" a eu beaucoup de chance d'avoir
une maman, professeur de piano, qui a su user d'ingéniosité
pour amener l'enfant qui désirait devenir clown ... derrière
un piano : "Elle m'a fait découvrir des clowns
tels que Grock ou Dimitri, jouant tous deux de la musique. Je
souhaitais apprendre la musique pour être clown, et maintenant
je suis musicien ... faisant parfois le pitre à mon instrument
!"
Certes à voir le titre et la pochette de son disque
( le premier qu'il enregistre seul après deux disques avec
d'autres musiciens) un joli paysage de montagne brumeux encadré
d'un bleu ciel couleur réputée pour son caractère
apaisant, il est difficile d'imaginer un pianiste aimant faire
le "pitre" quoique peut-être proche de Erik Satie,
compositeur réputé pour son humour et son ironie,
dont il offre un arrangement de la "Gnossienne 3"
au caractère mystique, ingénieusement couplée
avec "Nardis" de Miles Davis. Le pianiste montre
rapidement que, outre de belles plages de "contemplation
" ainsi dès le premier titre dans le morceau éponyme
composé par McCoy Tyner, ce disque contiendra quelques
surprises réjouissantes et inattendues...cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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Les trois musiciens du Trio
Chausson ont choisi ce nom lors de sa création en 2001
en référence au compositeur Ernest Chausson, grande
figure de la musique française de la fin du 19ème
siècle et personnalité qui a beaucoup aidé
les jeunes talents, et pour ce nouveau disque ils ont en quelque
sorte choisi de revenir à leur origine en construisant
le programme de celui-ci autour de trois compositeurs français
en référence au nom de leur trio. Les trois musiciens
sont cependant partis à la découverte d'un répertoire
qu'il ne connaissait pas puisque "oublié"
et après avoir déchiffré une quinzaine de
trios de différents compositeurs rarement interprétés
leur choix s'est unanimement porté sur un trio de Cécile
Cheminade et un trio de René Lenormand en complément
de celui de Claude Debussy compositeur français dont on
entendra certes beaucoup d'oeuvres cette année, année
de célébration des sa naissance en 1862, mais dont
le trio, une oeuvre de jeunesse composée en 1880 est beaucoup
moins connue.Un travail passionnant mais pas toujours simple pour
le trio Chausson qui partait donc en "terre inconnue "
malgré tout puisque l'un des compositeurs : René
Lenormand est quasiment inconnu, ainsi l'explique Boris de Larochelambert,
pianiste du trio Chausson, à l'occasion d'un nouvel entretien...cliquez
ici pour lire la suite
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Le pianiste Or Solomon, originaire de Tel aviv, et installé
à Paris depuis l'âge de vingt-deux ans, a rompu depuis
l'âge de 17 ans avec la musique classique pour se tourner
vers le jazz, pourtant les douze morceaux de son disque piano
solo pourraient aussi faire penser par leur esprit à des
préludes que ce soit de Bach un des rares compositeurs
qu'il joue encore parfois pour lui et dont il partage l'art du
contrepoint ou de Chopin dans son esprit de révèler
un état d'esprit intérieur, ceux de Debussy portant
parfois à la rêverie, ceux de Szymanowski pour leur
caractère parfois expressionniste ou de Chostakovitch dont
il partage parfois l'humour. D'une durée souvent très
courte (d'une cinquantaine de secondes à 4 minutes) ses
improvisations mériteraient tout autant le nom de préludes
parce qu'il les a conçues tels des points de départ
à des échanges avec des musiciens et sa musique
variée porte en elle des interrogations, sensations, regard
sur la nature etc, les titres parlent d'eux mêmes, en fait
son champ d'investigation est vaste puisque ouvert sur le monde...
cliquez ici
pour lire la suite, écouter les extraits et voir les vidéos
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Le pianiste François-Frédéric
Guy a donné à l'arsenal de Metz fin avril 2012 les
derniers concerts d'enregistrement de son intégrale des
sonates de Beethoven pour le label Zig Zag Territoires mais ce
n'est là nullement une fin pour l'interprète passionné
par ces sonates qui confirme une fois encore dans un nouvel entretien
à l'occasion de la sortie de ce disque (voir ci-dessous)
qu'il est toujours prêt à recommencer. Ce nouveau
coffret "Volume 2" contient les enregistrements réalisés
lors des concerts de décembre 2010 et avril 2011, le dernier
volume devant paraître à la fin de l'année.
Les douze sonates qu'il contient ont été composées
entre 1795 et 1817 et sont de forme différentes de la simple
sonatine à la puissante grande sonate innovatrice. Comme
vous pouvez le voir dans la liste ci-dessus certaines ont reçu
des titres et elles furent souvent les plus appréciées
du public ou du moins les plus connues et les plus souvent jouées.
Une intégrale est l'occasion pour les auditeurs de (re)découvrir
celles parfois négligées à tort, c'est surtout
aussi ici l'occasion de poursuivre ce partage auditif de concerts
live aux programmes impressionnants. Un coffret à déguster
au choix disque par disque ou dans son intégralité
pour les amateurs de fortes émotions : passion, tempête,
adieux... certes mais sans doute les propos d'un compte rendu
paru dans l'Allgemeine musikalishe Zeitung du 1er octobre 1817
au sujet de la sonate opus 101, rapportés par Beate Angelika
Kraus, auteur du livret, pourrait s'appliquer pour partie de façon
plus générale à ses sonates...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Pour son premier disque en solo le pianiste Jérôme
Granjon, membre du Trio Hoboken, qui a notamment pu être
remarqué en soliste à Tokyo en 2011 dans son interprétation
de l'intégrale des Préludes de Debussy accompagnée
d'une conférence, a choisi de réunir le second livre
des préludes fini de composer par Debussy il y a exactement
un siècle avec plusieurs oeuvres d'autres compositeurs
qu'ils aiment aussi particulièrement et dont il a remarqué
en les travaillant qu'elles avaient une "affinité
secrète" avec ce livre et constaté par
la suite qu'elles étaient presque de la même année
(autour de 1910-1914).Ainsi l'oeuvre "Dans les brouillards",
aussi appelée parfois "Dans les brumes "
- mais comme il s'agit de la traduction d'un titre donné
par le compositeur tchèque Leos Janacek, admirateur de
l'oeuvre de Debussy, on ne chipotera pas pour cette différence
même si les scientifiques et marins eux font la différence
- dont les pièces très lyriques qui portent toutes
un chant en elle qu'il soit suspendu, rêveur, enfantin ou
inspiré du folklore morave, et écrites dans une
période désespoir."Dans les brouillards"
n'a rien à voir avec un phénomène météorologique
mais plutôt un errement de douleur...n'est pas si éloignée
dans son esprit de "Brouillards" titre français
sans contestation possible donné au premier prélude
de ce second livre de Debussy comme l'explique le pianiste Jérôme
Granjon : "Quand j'interroge ces oeuvres là j'ai
l'impression qu'au delà de la description d'un phénomène
météorologique il y a là une manière
d'interroger l'avenir, de regarder devant soi sans trop savoir
où on va"....cliquez
ici pour lire la suite, écouter un extraits
et voir deux vidéos
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Le mois de mai 2012 se promet d'être très très
riche en excellents disques de pianistes jazz à découvrir,
en fait nombreux méritent d'être "disques du
moment" ... est-ce ce que, le fait que, en novembre 2011,
le lundi 30 avril a été proclamé « Journée
Internationale du Jazz » par l'Unesco contribue
à cet essor ? Probablement non car comme le déclarait
Irina Bokova, Directrice Générale de l'Unesco «
Tout au long de son histoire, le jazz a été un
moteur de transformations sociales et positives et l'est encore
aujourd'hui. C'est pourquoi l'Unesco a créé la Journée
Internationale du Jazz. Depuis ses origines enracinées
dans l'esclavage, cette musique a fait entendre sa voix passionnée
contre toutes les formes d'oppression. Elle est une langue de
liberté qui parle au cur de toutes les cultures.
» ... cette journée n'est donc que juste reconnaissance
mais force est de constater l'exceptionnelle qualité de
disques de nouveaux pianistes jazz en ce mois de mai... signe
d'une époque de renouvellement ? En fait Romain Collin,
pianiste né à Cannes mais qui a choisi de vivre
à New York depuis une dizaine d'années, n'est pas
vraiment ce que l'on peut appeler un "nouveau" pianiste
puisqu'il signe ici son second disque, en trio, enregistré
à New York....cliquez
ici pour lire la suite
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Après un disque en duo, avec le batteur Sylvain Ghio,
sous une pochette jaune, puis un premier disque en trio sous une
pochette bleue, voici (enfin !) quatre ans plus tard un nouveau
disque du pianiste Marc Perrenoud fidèle à son trio
avec lequel il a donné depuis nombreux concerts dans le
monde entier . Sous une pochette rouge, toujours peinte par sa
tante Mariken Oltheten, la musique de ce disque n'a pas vraiment
de couleur dominante si ce n'est que cette fois Marc Perrenoud
a "opté pour quelque chose de plus abrasif, plus
énergique" explique-t-il à l'occasion d'un
nouvel entretien au sujet de ce disque. D'origine suisse et néerlandaise
le pianiste Marc Perrenoud revendique un jazz européen
fortement influencé par la musique classique et le rock
sans renier bien sûr le courant musical américain
ce qui donne pour cet enregistrement, qu'il a souhaité
différent d'un concert live, huit titres très variés
et effectivement plus rythmés que précédemment....cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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L' illustration antique qui illustre ce disque pourrait laisser
à penser que les oeuvres enregistrées sur celui-ci
sont anciennes, en fait le compositeur serbe Svetislav Bozic vit
toujours et cette illustration est le choix délibéré
de la pianiste, également serbe, Jasmina Kulaglich , ainsi
explique-t-elle notamment dans l'entretien ci-dessous en complément
à celui sur son parcours : "Cette image présente
parfaitement mon engagement à plusieurs niveaux : mon retour
aux sources, mais aussi mon credo intérieur quant à
l'avenir de l'humanité." Il est vrai aussi que
si ce disque comportent des oeuvres d'un compositeur actuel celles-ci
sont librement inspirées par la musique byzantine, orientale
et traditionnelle de Serbie et Svetislav Bozic relie donc en fait
l'ancien avec le présent ainsi que l'Orient et l'Occident
ainsi est présenté "Mosaique Byzantine"
(titre en français puisque l'éditeur Naxos l'a publié
en anglais sur la pochette) enregistrée en première
mondiale : "De langage post-impressionniste, influencée
par les chants byzantins, des soufis et des moines orthodoxes,
elle assemble les musiques d'orient et d'occident. Neuf monastères,
situés en Serbie, Macédoine et Grèce, inscrits
au patrimoine mondial de l'UNESCO, donnent les titres des pièces
de ce cycle. " A chaque titre de pièce est ajouté
un commentaire qui donne des précisions quant à
son caractère...cliquez
ici pour lire la suite, écouter de courts extraits
et voir une vidéo
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Dans son précédent disque en trio le pianiste
Vincent Bourgeyx rencontrait deux musiciens américains,
pour ce nouvel enregistrement , qui parait encore chez le label
freshsound records, son trio réuni trois musiciens du sud
de la France : un bordelais (lui-même), un albigeois (le
contrebassiste Pierre Boussaguet) et un niçois (le batteur
André Ceccarelli). Outre d'être du sud de la France
ces deux musiciens qui l'accompagnent sont également très
réputés, comme l'indique d'ailleurs Vincent Bessières
qui a écrit le livret du disque :" Deux musiciens
que l'on ne présente plus : Pierre Boussaguet , et sa contrebasse
tout autant vigoureuse et lyrique, maître adoubé
par Ray Brown ; André Ceccarelli et sa batterie des plus
attentives, perspicace et caressante , autant que dynamique"...
Effectivement de talentueux musiciens pour ce nouveau disque qui
comporte pour moitié les propres compositions de Vincent
Bourgeyx, que l'on ne présente plus non plus ! ( enfin
cliquez sur son nom en bleu au début de l'article pour
en savoir plus si vous ne le connaissez pas déjà
car c'est un pianiste qui reste très (trop) discret)...
et pour l'autre des standards du jazz que le trio dépoussière
fort bien - tel le geste soigné du pianiste nettoyant son
piano dans la vidéo de présentation plus bas dans
cette page - dépoussière... et ensoleille d'une
couleur chaude très actuelle, non pas de celle du soleil
de midi mais celle d'un coucher de soleil car la musique de Vincent
Bourgeyx a un rythme animé à bon escient, sans feu
excessif, et porte toujours en elle de très belles mélodies
nostalgiques, celles d'un musicien d'une sensibilité sincère
(splendides "Françoise", "Renaissance"
et "Blue Forest" ) et qui sait aussi s'amuser
ainsi dans le remarquable "Shoes now" en oubliant
l'angoisse du tourmenté "Kafka's nightmare"
suivi d''un très beau, et court, piano solo "Zig-Zag"...cliquez
ici pour lire la suite et voir une vidéo
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Peut-être vous souvenez-vous du projet de la pianiste
Emmanuelle Swiercz et du compositeur Alain Bonardi de réaliser
un disque en forme dhommage à Liszt à loccasion
du bicentenaire de ce compositeur. Au-delà de la commémoration,
leur volonté était de sinspirer des pratiques
de réécriture de Liszt en extrapolant à partir
de certaines de ses uvres des prolongements électroniques
où s'entremêlent les sonorités originelles
et des variations contemporaines. Les internautes étaient
appelés à souscrire à ce projet par le site
kisskissbankbank. Plus d'une cinquantaine y a souscrit permettant
au projet de réussir et ce disque qui vient tout juste
de sortir chez le label Intrada après un enregistrement
réalisé à l'IRCAM en décembre 2010
est l'heureux aboutissement de ce projet qui a évolué
depuis son origine. Aboutissement... Pas tout à fait car
une suite est prévue [...]... Patience donc mais ce disque
est une étape importante de ce projet ! Le nouveau titre
"Liszt voyageur" correspond donc mieux au programme
de ce disque puisque Alain Bonardi explique de plus dans le livret
que lensemble des uvres de Liszt et de ces pièces
sinscrit dans le thème du voyage : voyage dans lespace
géographique à travers toute lEurope ; voyage
dans le temps, des formes anciennes réactualisées
par Liszt aux inspirations contemporaines suscitées par
sa musique ; voyage dans lacoustique du piano et conception
de la composition comme déplacement dans lespace
du clavier....cliquez
ici pour lire la suite et écouter deux extraits.
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Il sort cette semaine simultanément un DVD et un disque
du pianiste Jean Muller. Le DVD enregistré lors d'un concert
le 5 octobre 2009 à la Philharmonie de Luxembourg, dont
on avait pu découvrir deux extraits ( voir la page sur
Jean Muller) permet de voir le pianiste dans un programme de très
grande intensité du début à la fin car il
comporte des oeuvres majeures de Bach (Variations Goldberg), Beethoven
(sonate n°30) et Liszt (Sonate en si mineur) ... un programme
très impressionnant pour un seul concert , qualifié
à juste titre de "titanesque" , exigeant
une grande forme physique et surtout une très grande concentration
ainsi peut-on d'ailleurs le voir sur le visage du pianiste, le
film offrant multiples prises de vues éloignées
et rapprochées sur les mains et le visage comme on ne peut
jamais les voir en concert . Les deux sonates sont d'une extrème
complexité... [...]Si les "Variations Goldberg
", composé d'une aria et diverses variations ont été
écrites "Pour la récréation de l'âme
des amateurs ", cette musique qui s'adresse à
l'âme la calme et la repose voire la distrait par la richesse
de son contenu mais il ne peut être non plus question de
repos pour l'interprète, en l'occurence le pianiste Jean
Muller qui d'ailleurs en témoigne dans une des questions
auxquelles il a bien voulu répondre et dont à le
voir sur cet enregistrement l'esprit semble entièrement
possédé par la musique qu'il joue et cela d'autant
plus qu'il la possède lui-même pleinement jouant
toutes ces oeuvres gigantesques sans partition ! ... Oui vraiment
très impressionnant et passionnant ! Bravo ! Jean Muller
qui a déjà joué en concert et enregistré
l'intégralité des sonates de Beethoven à
paraître bientôt et consacré un disque à
Liszt montre ici combien il maîtrise les oeuvres de ces
compositeurs fondamentaux de son répertoire . A ces compositeurs
de prédilection s'ajoute Chopin qui a toujours tenu une
place de choix dans son répertoire et le disque est quant
à lui entièrement consacré à celui-ci
avec également à son programme des oeuvres essentielles
et intenses...cliquez
ici pour lire l'article complet suite, écouter un extrait
et voir deux vidéos
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Hasard de dates de sortie ...après un précédent
disque du moment avec un duo piano voix, à découvrir
ce disque d'un duo piano / piano qui sort chez le label Saphir
Productions, et qui est le premier du duo formé par les
pianistes Ludmila Berlinskaia et Arthur Ancelle, duo musical et
couple marié depuis peu de temps. Ludmila Berlinskaia,
fille du violoniste Valentin Berlinsky, fondateur du Quatuor Borodine,
a fait ses études musicales à linstitut Gnessine
puis au Conservatoire de Moscou et a eu la très grande
chance de travailler avec Sviatoslav Richter, celui-ci a été
un guide attentif à la liberté artistique et à
laffirmation de la personnalité de Ludmila Berlinskaia,
elle a joué avec lui à quatre mains, et été
une pianiste privilégiée des productions quil
dirigeait. A la chute de l'URSS elle a choisi de s'installer en
France, où ses qualités de chambristes sont vite
reconnues. Outre son activité de concertiste, elle est
enseignante, Arthur Ancelle a obtenu précisément
son diplôme de concertiste dans la classe de... Ludmila
Berlinskaia, dont lenseignement a été pour
lui une révélation, tant il correspond par son intelligence,
son universalité, sa créativité, à
ce quArthur Ancelle recherchait depuis des années.
Celle-ci a trouvé en lui un étudiant absolument
ouvert à ce quelle avait à transmettre, leur
travail commun a nécessairement pris des proportions dépassant
largement le cadre strict dun simple cours de piano... Cest
ainsi quest créé ce duo de pianos, peu avant
quils ne deviennent mari et femme... cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait et voir
trois vidéos
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Le pianiste Pascal Pistone seul et avec Clémence Savelli
PIANO VOIX
Compositeur, directeur d'orchestre, enseignant et musicologue,
Pascal Pistone a une double actualité puisque sort sous
son label Arte Viva deux disques permettant de découvrir
ce musicien sous deux de ses activités : la composition
avec ce disque piano : "D'Est en Ouest" (son premier
disque seul où il récite également deux textes)
et pianiste accompagnateur ainsi que directeur artistique de la
chanteuse Clémence Savelli qui a déjà
réalisé plusieurs enregistrements avec lui. Deux
enregistrements tout à fait en correspondance avec son
activité d'enseignant aussi puisque Pascal Pistone est
d'une part professeur au CEFEDEM de Bordeaux-Aquitaine où
il donne des cours d'Improvisation instrumentale, Analyse musicale,
Histoire de la Musique du XXe siècle, Théâtre
Musical, Arrangement de Chansons et d'autre part Professeur à
l'IREM de Bordeaux (Institut Régional d'Expressions musicales)
où il donne des cours de Composition et Arrangement de
Chansons. Parmi ses multiples activités l'accompagnement
de films muets a aussi une grande place et vous pourrez voir plus
bas dans cette page un court-métrage de Pascal Pistone
et Clémence Savelli THE LITTLE PIANIST (l'histoire d'un
bébé prodige) à partir d'improvisations sur
les "Etudes" de Chopin réalisé en 2011.
Pour le disque "D'Est en Ouest " Pascal Pistone
a pris le parti d'utiliser ses propres compositions écrites
vers la fin des années 90 pour tenter de tisser un lien
subtil entre deux compositeurs dont l'un est célèbre
et né de parents russes mais à vécu aux Etats-Unis
: George Gershwin et un compositeur qui tient à rester
plus que discret : "mystérieux"...cliquez
ici pour lire la suite dont un entretien avec le pianiste
Pascal Pistone, écouter des extraits et voir deux vidéos
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Toujours dans le cadre de la Folle journée de Nantes
consacrée cette année aux compositeurs russes le
label Mirare a choisi de faire enregistrer par le pianiste Abdel
Rahman el Bacha des pages pour piano composées par Prokofiev
entre 1912 et 1917.
Réputé pour avoir joué plusieurs fois l'intégrale
des oeuvres de Chopin en concert, Abdel Rahman el Bacha a également
reçu dès 1983 le prix de l'académie Charles
Cros pour ses premiers enregistrements d'oeuvres de ce compositeur,
Prokofiev est aussi déjà très présent
dans sa discographie ainsi il a aussi enregistré ses dernières
années l'intégrale des concertos de ce compositeur.
Le programme réunit des oeuvres qui encadrent d'ailleurs
un de ses plus grands chefs d'oeuvres : le second concerto opus
16 explique Frans C.Lemaire auteur du livret précisant
que celui-ci a été composé en 1913 mais ne
nous est connu que par la restitution faite en 1923, la partition
originale ayant été perdue... Pour ce qui concerne
plus précisément les oeuvres réunies ici
qui correspondent donc à ce que l'on appelle parfois la
première période russe de Prokofiev, le compositeur
ayant quitté momentanément son pays à partir
du 7 mai 1918 pour un séjour en occident, une période
considérée comme la plus créative du compositeur....cliquez
ici pour lire la suite dont un nouvel entretien avec
Abdel Rahman el Bacha et écouter un extrait
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Le pianiste Edouard Bineau avoue avoir un peu hésité
à donner à son disque ce titre accrocheur "Sex
toy" et c'est vrai que ce titre que l'on imaginerait
plus volontiers attribué à de la musique techno
répétitive peut d'autant plus interrogé dque
l'auteur de son service presse indique : " Dans un monde
où se banalisent les satisfactions immédiates et
solitaires ; quand le désir nest plus que la ligne
droite qui relie trop vite un point à un autre point et
que le plaisir vient séchouer sur des rivages de
sensualité désertés, cinq musiciens se retrouvent
et prennent en main leurs instruments : « Wared »
se réunit à nouveau pour un second album : «
sex toy ». Des compositions originales dEdouard Bineau
mais aussi de Daniel Erdmann et de Gildas Boclé, un vieux
blues traditionnel, une chanson de Georges Brassens et de Félix-Hubert
Thiéfaine revisités par le quartet et sur lesquels
Edouard Bineau nous surprendra parfois avec quelques notes dharmonica.
Plaisir immédiat ? Ou désir renouvelé dun
album qui se dévoile et se délivre un peu plus à
chaque écoute ? Quand le jeu cesse dêtre un
objet mort pour devenir un album sensuel, enivrant et terriblement
humain !"... Avec l'excellent saxophoniste Sébastien
Texier qui se joint à la formation précédente,
sans doute cet album aurait-il pu mériter aussi le titre
"Sax boy" à caractère plus humain,
car la présence de ce musicien apporte beaucoup à
la couleur chaleureuse de ce bel album.
Mais ce titre serait il est vrai trop limitatif car c'est sans
hésitation l'album le plus réussi du pianiste Edouard
Bineau qui a chaque nouvel opus progresse de façon absolument
remarquable, ainsi la nouvelle splendide version du titre "Frédérique"
est-elle à son apogée... ce renouvellement est en
tout cas un des trésors de ce disque qui en recelle nombreux
autres : l'extraordinaire "No way back" ; "Homo
Erectus" ou bien sûr le titre éponyme "Sex
toy" en fait le deuxième titre de cet album précédé
d'un court piano solo "X 1938" avant que le quintet
ne prenne place pour les douze autres titres dont vous pouvez
découvrir quelques extraits dans la vidéo ci-dessous.
Un album où la rythmique originale a aussi une très
grande importance aussi ne faut-il pas oublier de citer outre
l'autre excellent saxophoniste Daniel Erdmann , Gildas Boclé
contrebasse et Arnaud Le Chantre le batteur auxquels ce disque
doit aussi un rythme fort enthousiasmant et plus encore notamment
leurs propres compositions. Reste à savoir si les musiciens
seront six pour le prochain opus ..."Six boys"
?... Quoi qu'il en soit et en attendant il vous restera donc à
découvrir les trésors cachés à chaque
nouvelle écoute de celui-ci car si c'est le "disque
du moment" sur pianobleu.com, comme tous ainsi sélectionnés,
il mérite que l'on y revienne souvent. Le pianiste Edouard
Bineau a bien voulu répondre à quelques questions
au sujet de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et voir la vidéo
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Le pianiste Jonas Vitaud donnera un récital Brahms le
11 février 2012 à Paris au grand foyer du Théâtre
du Châtelet à 20h30 , une excellente occasion de
présenter son disque sorti en novembre 2011.
Certes l'on aurait pu s'attendre à ce que Jonas Vitaud
qui a travaillé avec nombreux compositeurs contemporains
consacre son premier disque en solo à ces compositeurs
actuels cependant il aime aussi particulièrement Brahms
pour multiples raisons et il doit ses premières émotions
musicales à ce compositeur ainsi l'explique-t-il dans l'entretien
plus bas dans cette page.[...]Un programme aux multiples couleurs
qui permet à son interprète de se révéler
dans chacune d'elle, le pianiste Jonas Vitaud qui a notamment
été à très bonne école en matière
de lyrisme, il accompagnait dans son enfance son premier professeur
Andrew Sherwood également contreténor, montre ainsi
un jeu très chantant ainsi dans la partie médiane
de la Romance de l'opus 118 que vous pourrez écouter plus
bas dans cette page, et vous pourrez également apprécier
la légèretéde son jeu dans le troisième
intermezzo de l'opus 119, toujours lyrique mais demandant en outre
une légèreté , bien sûr les professeurs
qu'il a ensuite eu ont aussi contribué à la qualité
de son jeu et toucher : Brigitte Engerer, Pierre-Laurent Aimard
, Christian Ivaldi et bien d'autres : Jean-Claude Raynaud
, Thierry Escaich ... et Aldo Ciccolini avec lequel il
a eu la chance et l'honneur d'interpréter la Fantaisie
en fa mineur de Schubert lors d'un concert. Jonas Vitaud
a bien voulu répondre à nombreuses questions au
sujet de son disque en complément à celle sur son
parcours...cliquez
ici pour lire l'article complet et écouter deux extraits
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La pianiste Claire-Marie Le Guay, déjà présente
l'année dernière à la Folle Journée
de Nantes en tant qu'interprète de Liszt, un de ses compositeurs
favoris auxquels elle a consacré plusieurs enregistrements
, est également cette année une des "ambassadrices"
de la musique russe pour le piano lors de la Folle Journée
de Nantes, dont faut-il le rappeler le thème est en 2012
"Le sacre de la musique russe", et parallèlement
sort ce disque, son premier disque pour le label Mirare, qui comme
son titre l'indique invite à un voyage en Russie, un beau
voyage musical qui à travers l'oeuvre des compositeurs
du 19ème siècle nous conduit de Saint Pétersbourg
à Moscou où ils ont vécu. La Russie où
précisément indique l'auteur du livret Rodolphe
Bruneau-Boulmier : " Le piano est l'instrument des rois,
surtout au 19è siècle ; Rachmaninov, on le
sait par le disque, était sans doute le plus grand de tous
: virtuose et inspiré, visionnaire et poète. Scriabine,
avant de s'abîmer la main droite(d'où le prélude
op.9 pour la main gauche), avait prévu d'embrasser la carrière.
Seuls Rimski-Korsakov, Borodine et Tchaïkovsky demeurent
de bons amateurs au piano, mais n'abandonnent pas, loin de là,
la composition pour l'instrument". Effectivement pour
ce qui concerne ce dernier compositeur, le récent livre
de Jérôme Bastianelli actuellement "Livre du
moment" permet de mieux le mesurer, et Claire-Marie Le Guay
a choisi pour ce qui le concerne une valse et deux chants sans
paroles, c'est l'un d'eux " Chant sans parole en la mineur
opus 40 n°6" que vous pourrez écouter plus
bas dans cette page. Quant à Rachmaninov et Scriabine,
il n'est pas étonnant qu'ils aient dans cette compilation
les deux places d'honneur...cliquez
ici pour lire la suite dont un entretien avec la pianiste
et écouter un extrait
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A loccasion de la sortie de leur dernier CD, "créations",
paru chez le label Saphir Productions fin 2011, le Trio Saxiana,
formation originale avec Anne Lecapelain et Nicolas Prost aux
saxophones soprano, alto, ténor et baryton et Laurent
Wagschal au piano, propose un récital exceptionnel
de musiques daujourdhui, par des compositeurs de renommée
tels que Philippe Hersant, Thierry Pécou, Nicolas Bacri,
Guillaume Connesson.... Ce disque de trois musiciens au service
de la musique de chambre originale est à découvrir
absolument. Il offre une musique énergique, brillante et
mélancolique. Actuellement le trio Saxiana compte
une trentaine de créations dédicacées à
son catalogue, donner naisance à de nouvelles oeuvres spécifiquement
dédiées à leur formation est en effet ce
qui tient le plus à coeur aux musiciens du Trio Saxiana.
C'est d'abord en réalisant des transcriptions que le trio
s'est consitué un répertoire dans des oeuvres essentiellement
du 20ème siècle, les rencontres inattendues avec
les compositeurs d'aujourd'hui de générations et
d'horizons très variés (néotonalité,
minimalisme, musiques populaires et traditionelles, jazz ...)
remplacent donc peu à peu les transcriptions dans leurs
programmes de concert ainsi la commande et la création
de la première oeuvre de ce disque "Nanouk"
trio de Thierry Pécou , une oeuvre en trois mouvements,
ont eu lieu à l'occasion d'une tournée de concerts
en 2007 aux Etats-Unis et reprend les éléments d'une
musique commandée par le musée du Louvre pour accompagner
le filmmuet "Nanouk l'esquimau" de Robert Flaherty.
Une jolie pièce où se rejoigne humour et tendresse.
Depuis l'écriture de cette partition , Thierry Pécou
a composé diverses pièces pour le saxophone ainsi
"Perroquets dazur" qui n'est
par contre que pour Saxophone seul, dédicacée à
Nicolas Prost. De même le compositeur Nicolas Bacri a écrit
ses premières notes pour le saxophone grâce au trio
Saxiana...cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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Le pianiste américain Ivan Ilic que l'on avait pu découvrir
à l'occasion de la sortie d'un disque de Préludes
de Debussy paru fin 2008 chez le label français Paraty
revient avec un nouveau disque édité par ce même
label consacré à des oeuvres d'un compositeur beaucoup
moins connu, d'ailleurs absent de nombreux dictionnaires musicaux
de référence : Leopold Godowsky dont vous pouvez
découvrir une biographie rédigée par Ivan
Ilic lui-même dans une autre page, biographie que la presse
américaine a publiée et est ici traduite en français.
De son vivant, Godowsky fut plus célèbre qu'il ne
le fut après sa mort : Arthur Rubinstein déclara
qu'il lui aurait fallu 500 ans pour maitriser la technique
de Godowsky. Sans doute cette difficulté a-t-elle nuit
par la suite à la célébrité du compositeur
au sujet duquel le compositeur Rachmaninov écrivit qu'il
est le seul musicien de leur époque à avoir autant
offert une contributon durable au développement du piano...
Si ces dernières années Marc-André Hamelin
et Boris Berezovsky ont contribués à faire ressortir
de l'ombre ce compositeur, peu de pianistes se risquent à
le jouer. Ivan Ilic est donc le dernier en date à relever
ce défi : son album se concentre sur les 22 études
pour la main gauche seule, pièces considérées
comme les plus difficiles jamais écrites pour le piano.
Comme vous pourrez le constater à la lecture (plus bas
dans cette page) des réponses que le pianiste Ivan Ilic
a bien voulu donner pour présenter son disque (une partie
est la reprise du texte de présentation inclu dans le livret
du disque qu'il a aussi rédigé ), dire que Ivan
Ilic est passionné par l'oeuvre de ce compositeur est un
faible mot, depuis son disque Debussy il a consacré beaucoup
de son temps à Leopold Godowsky et plus particulièrement
ses 22 études qui lui ont demandé certes un certes
un travail immense qui lui a permis de progresser mais aussi procurer
beaucoup de plaisir puisque selon ses mots "Cette expérience
me rapprocha comme jamais, du sentiment d'extase. [..]Il
est rare en effet de trouver le répertoire qui offre ce
type de plaisir à la fois viscéral et cérébral.
"...cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits,
voir les vidéos
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Voici le premier disque d'un jeune pianiste Florian Noack,
qui aura vingt et un ans dans deux jours mais qui a eu le temps
de cumuler nombreux prix de concours internationaux et il ne pense
pas s'arrêter là ! Il a commencé très
jeune à jouer du piano : à quatre ans, sous les
conseils de ses parents flûtistes qui ont choisi d'orienter
leurs trois enfants vers le piano ! Une excellente idée
pour ce qui le concerne puisque le pianiste d'origine belge est
entré dès l'âge de 11 ans à la Chapelle
Musicale Reine Elisabeth dans le cycle préparatoire pour
jeunes talents exceptionnels et poursuit actuellement ses études
en Allemagne, il a déjà donné nombreux concerts
dont plusieurs en France... Florian Noack ne se contente pas d'être
interprète : il est également l'auteur de plusieurs
transcriptions (d'après Tchaïkovsky, Rachmaninov,
Rimsky-Korsakov, Strauss etc.), remarquées notamment par
Dmitri Bashkirov et Boris Berezovsky, et il présente d'ailleurs
dans ce disque conçu comme une "carte de visite"
deux transcriptions, qu'il a lui même écrites et
qui ont récemment été ajoutées au
catalogue des éditions Filimbi....cliquez
ici pour lire la suite, écouter deux extraits et voir
une vidéo
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Voici un disque "Silences" particulièrement
bienvenu pour aider à aborder la nouvelle année
sereinement.
Certes il vous faudra attendre le 24 février 2012 pour
vous le procurer mais découvrez dès à présent
quelques extraits de ce prochain disque avec le pianiste Guillaume
de Chassy à paraître chez le label Beejazz.
Après un précédent disque solo Guillaume
de Chassy est cette fois accompagné de deux musiciens,
Thomas Savy, multi intrumentiste ici clarinettiste, et le contrebassiste
Arnault Cuisinier, qui tous deux partagent la culture de la musique
classique et le souci du beau son avec Guillaume de Chassy. Cet
album "Silences" a été enregistré
en octobre dernier dans un lieu particulièrement adapté
à une recherche sonore. Un lieu très paisible et
aussi propice à une musique sereine : L'abbaye de Noirlac.
Celle-ci est considérée comme "l'une des
plus belles abbaye cistercienne d'Europe" et "est le
reflet de lascétisme monacal ", un lieu
dont on ne compte plus les années mais les siècles
puisque cette abbaye date du douzième siècle. Aujourd'hui
c'est un "Centre culturel de rencontre, qui ambitionne
de lier la richesse patrimoniale du monument à une actualité
artistique dense et éclectique". Les trois musiciens,
qui se disent "mécréants convaincus",
ont choisi ce lieu pour le recueillement qui s'y impose et pour
la chance unique qu'il leur offrait d'atteindre là un idéal
poétique et humaniste. Bref un lieu idyllique pour réaliser
une musique collective lente et apaisée, telle la souhaitaient-ils
en réponse à notre époque qui semble celle
"de la vitesse à tout prix" et qui interroge
aussi par sa glorification de la "performance individuelle",
et son "monde cerné par le tumulte et le chaos"
....cliquez ici
pour lire la suite et écouter plusieurs extraits
|
Suite des autres disques du moment présentés auparavant...10,9,8,7,6,5,4,3
,2,1
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- Agnès Jourdain
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