Archives de l'article le plus récent au moins récent
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A lire le commentaire du livret de ce double album, sur la virtuosité
instrumentale, rédigé par le musicologue Alexandre
Dratwicki, il pourrait paraître regrettable que le support
de cet enregistrement ne soit pas un DVD : "Il est parfaitement
indéniable que la virtuosité vocale ou instrumentale
constitue une prouesse- sinon un exploit - née de l'effort
et communiquée au public visuellement grâce à
une mise en scène physique de l'interprète. Ainsi
la Leggieresa(2ème des trois études de concert de
Liszt) est-elle d'abord un spectacle pour l'il",
pourtant c'est bien sûr avant tout le plaisir auditif plus
que visuel qui prime et le musicologue relève d'ailleurs
que si Chopin se laissait aller à des postures démonstratives
c'était pour se moquer élégamment de ses contemporains...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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"Les fleurs sont les larmes des étoiles"...Par
cette citation du poète japonais Kakuzô(Le livre du
thé) le pianiste/compositeur Jean-Marie Machado donne la
tonalité d'un double hommage, rencontre rêvée
entre deux femmes merveilleuses : Amalia Rodrigues(1920-1999) et
Billie Holiday(1915-1959), dont les voix chantent la nostalgie :
pour l'une la "Saudade", pour l'autre, le "Blues"..."Comme
un écho lointain d'instants perdus, de moments heureux, fragiles
et émouvants, elles portent le souvenir d'une intensité
de vie. Peut-être peut-on percevoir dans ces mélodies
l'espérance qui sommeille. Elles nous apprennent la patience,
afin de retrouver la joie sur notre chemin"explique Jean-Marie
Machado.... Pour en juger par vous-même, écoutez
les deux vidéos (plus bas dans la page sur l'album) d'une
sélection qui se veut la plus signifiante... un petit préalable
avant d'entrer dans le double album de Jean-Marie Machado...cliquez
ici pour lire l'article
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A une période où sortent diverses "intégrales"
Chopin, enregistrer des uvres de ce compositeur peut sembler
un défi d'interprète mais à l'inverse c'est
avant tout un simple désir de partager sa vision de Chopin,
en l'occurrence c'est ici à une rencontre avec Chopin, tel
un rendez-vous qui aurait pu avoir lieu dans son salon, que Roger
Muraro invite l'auditeur. Il ne s'agit pas pour le pianiste d'en
montrer des caractéristiques qui sortiraient de l'ordinaire,
tant de choses ont été écrites sur Chopin...mais
de valoriser celles qui lui importent le plus. A l'image du sombre
sous-bois où une lumière vient doucement miroiter
dans l'eau, illustrant le livret, le programme conçu par
Roger Muraro met en lumière les origines polonaises du compositeur
et l'influence du Bel canto italien qu'il aimait tant, et est essentiellement
articulé autour de la poésie sombre, voire funèbre
du compositeur, qui se traduit dans "l'exaltation des forces
intérieures, la déchirure des apparences, l'incendie
allumé au cur de la forêt des sentiments mis
à nu", ainsi dans le fiévreux nocturne n°1
opus27 débutant ce programme, dans lequel règnent
l'interrogation et l'inquiétude.....cliquez
ici pour lire la suite de l'article
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Parmi les nombreux projets annoncés par le pianiste Bruno
Angelini, ce disque concrétise l'un d'eux, débuté
en 2004. C'est en fait dès 1998 que Bruno Angelini a rencontré
Thierry Péala et travaillé avec lui le répertoire
de Kenny Wheeler pour enregistrer le disque "Inner traces"
alors accompagnés de Steve Argüelles (Batterie) et Riccardo
Del Fra (contrebasse)...."Cette fois-ci j'ai écrit de
la musique en pensant à une instrumentation originale ( chant-saxophone
-piano), ce qui nous a permis de prendre beaucoup de risques (rythmiques,
harmoniques) et donne naturellement de l'air, de l'espace à
la musique."expliquait récemment Bruno Angelini, poursuivant
"Thierry a pensé à Sylvain Beuf comme soliste
. Nous avons incorporé des compositions de Sylvain, arrangé
" comment te dire adieu " et " Humpty Dumpty. Jill
Gladstone, poétesse anglaise, a mis des textes sur certaines
de nos compositions ; d'autres sont restées volontairement
sans paroles. "....après ces explications très
précises qu'ajouter ?!!!...cliquez
ici pour le savoir
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Unis en musique comme à la ville, les deux jeunes musiciens,
Sandra Moubarak au piano et Anthony Leroy au violoncelle, offrent
ici l'interprétation des deux seules sonates pour violoncelle
et piano composées par Johannes Brahms(1833-1897), unies
quant à elles par un lien qui reste mystérieux pour
les musicologues : le mouvement "adagio affectuoso"
. Il semble en effet que Brahms l'aurait retiré de la première
sonate, qu'il composa en 1865, pour le déplacer, après
quelques remaniements, dans la seconde sonate, écrite plus
de vingt années plus tard. Le musicologue Claude Rostang,
souligne dans son ouvrage sur Johannes Brahms que le thème
principal de cet Adagio Affectuoso n'a aucun lien avec la
seconde sonate opus 99, tandis qu'il est nettement apparenté
avec le thème initial de la première sonate opus 38
.Le Label Zig zag Territoires, éditeur de ce disque, a bien
voulu autoriser la diffusion dans cette page, de ce splendide mouvement
dont Sandra Moubarak et Anthony Leroy donnent une interprétation
particulièrement mélancolique et émouvante....cliquez
ici pour lire la suite et écoutez cet extrait
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Zamazu, c'est pour le pianiste cubain Roberto Fonseca un assemblage
de sons qu'il utilise pour faire croire à l'une de ses
nièces qu'il parle une langue étrangère,
et si Zamazu est aujourd'hui le titre de son album sans doute
est-ce parce que son langage est en fait sa musique, un langage
qu'il souhaite partager et faire aimer. Ainsi, évoquant
sa jeunesse et ses premières compositions, inspiré
du jazz afro-cubain, Roberto Fonseca exprime son bonheur d'avoir
alors découvert de pouvoir faire passer ses sentiments
par la musique. Né en 1975 à la Havane dans une
famille de musiciens, malgré les multiples marques de reconnaissance
qui lui ont été adressées : "le talent
le plus prometteur de sa génération" ,
Roberto Fonseca n'a jamais oublié son premier souhait :
"Je veux que ma musique touche les gens qui ne me connaissent
pas, et je rêve qu'un jour je puisse devenir une référence
pour mon public"... un rêve ambitieux mais bien
prêt de se réaliser avec ce nouvel album....cliquez
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Lorsqu'ils enregistrent Ravel(1875-1937), la plupart des pianistes
choisissent d'en interpréter l'intégralité,
et cela se comprend tout à fait, car il est vrai que Ravel,
pourtant pianiste, n'a pas écrit beaucoup d'uvres pour
cet instrument, la dernière de celles-ci "Le Tombeau
de Couperin" ayant été terminée 20
ans avant son décès, mais sans doute la véritable
raison en est la particularité de l'univers qui s'ouvre avec
ce compositeur et dont personne ne souhaite s'en évader.
Certains musiciens font même le choix de tout jouer lors d'un
concert, ce qui est délicat car parfois les applaudissements
troublent cet univers. Dans cet enregistrement de Georges Pludermacher
capté lors du festival de Flâneries musicales de Reims
en 2003 ce n'est fort heureusement que très rarement le cas.
Georges Pludermacher a voulu rendre un hommage à Jacques
Février qui fût son professeur et dont, selon ses propos,
il a eu la chance de l'entendre répéter et interpréter,
puis lui-même étudier sous ses conseils les principales
uvres de Ravel, bénéficiant ainsi de quelques
précieux conseils que Jacques Février tenait quant
à lui du compositeur lui-même...cliquez
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Dans un cadre verdoyant, dans la petite commune de Hauterives
(Drôme)s'élève un drôle de bâtiment,
classé monument historique, symbole de l'architecture naïve
: Le Palais idéal du Facteur Cheval. Construit par le facteur
Ferdinand Cheval(1836-1924) qui consacra, à partir de 1879,
trente-trois années de sa vie à modeler, nuit après
nuit, un monument "d'obstination", après avoir
buté, au retour de sa tournée quotidienne, sur une
pierre si bizarre qu'elle lui rappelle son rêve qui sombrait
peu à peu dans l'oubli : un palais féerique dépassant
l'imagination....
L'imagination ne manque pas aux musiciens de jazz et chaque année,
dans ce lieu féerique, se déroule un festival jazz
: "Jazz au Palais". En 2004, le pianiste Édouard
Bineau y a composé un morceau dédié à
l'uvre du Facteur Ferdinand Cheval : Ideal Circus...titre
de son précédent album en trio, avec le batteur Arnaud
Lechantre et le bassiste Gildas Boclé, et première
pierre du cheminement discographique vers cet album" L'obsessioniste"
qui parait aux éditions "Le Chant du monde", cette
fois en duo avec le clarinettiste Sébastien Texier....cliquez
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Pour un(e) interprète, jouer les uvres d'un compositeur
ce n'est pas seulement lire entre les lignes et notes d'une partition,
c'est aussi un travail d'historien et aller à la rencontre
de son âme pour recréer, ainsi Shani Diluka, qui a
choisi d'enregistrer douze des soixante-six Pièces Lyriques
d' Edvard Grieg à la lueur d'une bougie sur son propre piano,
conservé au Musée de Trodhaulgen, confie dans le texte
du livret avoir eu par cette démarche "l'étrange
sensation, d'être invitée dans son univers, jouer sur
son piano, jouer avec lui" et trouver ainsi "une
émotion profonde et commune, le sens du temps et de l'espace."...
Une émotion partagée par l'auditeur dès la
première pièce de ce "voyage" : "Arietta"
que Shani Diluka offre dans une interprétation d'une grande
délicatesse et sobriété exaltant la pureté
sonore au plus haut point, sensation qui se poursuit tout au long
des onze pièces suivantes, appelées par certains "miniatures",
qui auraient bien mérité d'être écrites
en aussi gros caractères sur la pochette que le "Concerto
pour piano" qui suit....cliquez
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Guillaume de Chassy, était ingénieur chimiste avant
de se consacrer à la musique, où il a de très
nombreuses références : ainsi Schubert et Prokofiev
pour ce qui concerne le classique, Paul Bley, Louis Armstrong et
Cole Porter pour le jazz, et par ailleurs Charles Trénet,
Marc Perrone et les Pink Floyd. Un mélange pour le moins
hétérogène dont Guillaume de Chassy a extrait
avec talent les plus belles molécules musicales pour en offrir
un merveilleux assemblage concentré de quarante minutes d'une
beauté exquise, où une tendre poésie émane
dans un univers sonore splendide, intimiste, qui donne à
chaque note une intensité magique...cliquez
ici pour en savoir plus
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A la demande de Mikhaïl Pletnev, le pianiste inclassable
Francesco Tristano Schlimé avait terminé son précédent
disque, édité par le label Pentatone, par trois de
ses propres improvisations à la suite des oeuvres d'un répertoire
classique (concerto en sol de Ravel et cinquième concerto
de Prokofiev). Il revient aujourd'hui avec un enregistrement qui
dévoile des compositions originales, écrites à
deux, ou à quatre mains (avec Rami Khalifé ou Raimundo
Penaforte). et sous un autre label "a priori électronique"
car fondé par Agoria, nouvelle star de la techno française
: "InFiné", dont c'est la première production,
pour le moins très réussie....cliquez
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Si la Fantaisie opus 17 de Schumann, enregistrée avec autres
premières uvres sur ce disque, se voulait un hommage
du compositeur à Beethoven, la jeune pianiste Edna Stern,
a quant à elle pensé ce disque comme un hommage à
Schumann, avec lequel elle a toujours ressenti des affinités
particulières.
Afin d'ajouter une dimension supplémentaire à son
programme elle a choisi d'associer une uvre de Mendelssohn(prélude
et fugue opus35) dont un commentaire rédigé par Schumann
lui-même est fourni dans le livret selon les vux d'Edna
Stern afin de contribuer par ce bel album, édité par
le label Zig Zag Territoires, à une meilleure compréhension
de la musique de Schumann par ces propres écrits sur la musique.
Le texte et la musique, permettent ainsi une approche multiple de
son univers...multiple....cliquez
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Dans son précédent disque "Sonates", riche
en émotions, Jean-Marc Luisada avait choisi des oeuvres
de compositeurs romantiques aussi Beethoven en était donc
exclu, bien qu'ayant composé 32 sonates. Aujourd'hui le pianiste
, lauréat du concours Chopin de Varsovie en 1995, prend un
tournant avec ce disque exclusivement consacré à Beethoven,
regroupant un concerto et deux sonates révélatrices
de l'évolution du compositeur. Jean-Marc Luisada a choisi
le concerto numéro 4 qui , il est vrai, présente dans
son premier mouvement l'originalité, souvent réutilisée
ensuite par les Romantiques, d'exposer le premier thème directement
par le piano et ceci avec un son très feutré avant
de le reprendre par l'orchestre. L'andante qui suit est un sublime
moment d'atmosphère romantique offrant un dialogue entre
le piano et l'orchestre de toute tendresse. Dans le troisième
mouvement le piano prend la main sur l'orchestre et Jean-Marc Luisada
offre un Rondo Vivace des plus enlevés et splendide !...cliquez
ici pour lire la suite
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Pour son troisième enregistrement la pianiste Lise de la
Salle a choisi trois premiers concertos de compositeurs qui selon
ses propos : "s'amusent avec génie".
Ainsi le premier concerto, que Liszt composa en 1849 seulement,
et revisa en 1853 et 1856, a la forme non conventionnelle en quatre(et
non trois) mouvements joués sans interruption, et une atmosphère
changeante. Alors qu'il débute par un motif mélodramatique
d'essence très romantique, Liszt poursuit dans un style souvent
proche de l'improvisation avec beaucoup de changements de tempo.
L'effervescence du troisième mouvement est particulièrement
originale et espiègle....cliquez
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Pour ses vux de l'an 2007, le groupe BALAS a l'excellente
idée de produire et d'envoyer à ses clients ce disque
dédié à Mozart, ce qui a le mérite d'être
moins nocif pour le foie que le chocolat et surtout de contribuer
à la vie musicale...un "autre Mozart" loin des
bonbons de Vienne qui, parait-il, ont connu en 2006 des ventes exceptionnelles,
et loin de "l'image populaire d'un enfant fantasque, prodige
musical à cinq ans mais Mozart franc-maçon et incarnant
l'idéal auquel aspiraient les Lumières : l'esprit
de l'adulte pleinement responsable de la vie et de l'uvre
qu'il construit " comme l'explique, dans un intéressant
texte du livret, l'historien/essayiste Tzvetan Todorov, auteur notamment
de l'ouvrage "L'esprit des Lumières".
Le pianiste Irakly Avaliani considère pour sa part que la
musique de Mozart "n'hésite pas à affronter
les plus profonds abîmes de l'âme humaine"
et effectivement dès le Rondo en la mineur Irakly Avaliani
, par une interprétation d'une grande sobriété,
et un son d'une beauté dont il a le secret sans doute par
ses années d'apprentissage selon la méthode Marie
Jaell, conduit l'auditeur au rythme d'une valse très lente,
d'une immense nostalgie, dans ces profondeurs....cliquez
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Cet album du label Mirare est le disque officiel de la 13 ème
édition de la Folle Journée de Nantes qui sous le
thème "Harmonies des peuples" se consacre aux écoles
nationales de musique d'Europe de la période 1830-1880. La
Russie de Glinka, du Groupe des Cinq (Balakirev, Cui, Rimski-Korsakov,
Borodine, Moussorgsky) et de Tchaïkovski étant la première
à s'élever au niveau des grandes nations musicales,
c'est à ces compositeurs russes que Brigitte Engerer attache
ses "Souvenirs d'enfance" . Elle élargit le répertoire
de cet enregistrement à des compositeurs plus récents
comme Scriabine, Chostakovitch... Brigitte Engerer a donné
son premier concert à l'âge de six ans, a suivi quelques
années plus tard, pendant cinq ans, des cours au conservatoire
de Moscou , et est notamment lauréate du Concours Tchaïkovski
et invite donc ici à feuilleter les pages d'un album qui
est le sien à part entière....cliquez
ici pour lire la suite
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En 2004, le pianiste Stefano Bollani avait déjà
fait une démonstration de ses improvisations en piano solo
dans l'album de l'éditeur français Label bleu, au
curieux titre "Smat smat" ("Petit petit" en
Danois), comportant des reprises de Lennon, Prokofiev,Monk, Zappa...
Ce nouveau disque "Piano solo", le premier qu'il
enregistre pour le label ECM, est un nouveau témoignage
de la passion de Stefano Bollani pour les standards et les vieilles
chansons pop. " Don't talk " des Beach Boys, magnifique
chanson enregistrée à la fin des années 60
sur le mythique album " Pet Sounds " est le titre le plus
récent joué dans ce disque si l'on excepte la pièce
d'ouverture " Antonia " composée en 1998
par le chanteur italien Antonio Sambrini...cliquez
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Si elle a constitué un duo de piano avec sa sur Sanja
depuis 2002, la pianiste Lidija Bizjak(aussi écrit Lydia
Biziak), premier prix de piano au Conservatoire national supérieur
de musique de Paris(classe de Jacques Rouvier) , lauréate
du concours international de piano de Dublin en 2000 et du programme
Déclic 2006 Cultures France/Radio France, mène également
un parcours solo bien rempli. Ainsi ce récent disque, paru
chez le label Lyrinx, permet de la découvrir seule dans l'interprétation
de deux sonates de compositeurs romantiques, dont la "première"
grande sonate de Franz Schubert en la mineur qui dure près
de 40 minutes...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait.
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Quiconque a eu l'occasion de contempler régulièrement
l'horizon maritime, sait combien les couleurs de la mer et du ciel
sont innombrables, et ne se limitent pas à la palette des
multiples "bleu", mais puisent dans une gamme infinie
de tons du gris au vert, et de l'ocre au noir, reflets de la nature
environnante et des conditions météorologiques. Les
peintres, mais aussi les compositeurs ont souvent cherché
à reproduire ou évoquer ces multiples horizons, changeants
et sans cesse en mouvement. A son tour, le pianiste Leif Ove Andsnes,
pour avoir vécu sur les côtes nordiques, et avoir ressenti
l'influence de cet environnement particulier sur ce qu'il est en
tant que personne et musicien, a choisi le titre "Horizons"
pour ce disque regroupant plus d'une vingtaine de pièces
qui ont particulièrement contribué à sa formation
ou découverte de la musique qu'il aime....cliquez
ici pour lire la suite
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Le compositeur belge, naturalisé français, César
Franck(1822-1890) ne s'est réconcilié avec le piano
que sur la fin de sa vie : par opposition à son père
qui l'avait poussé à le travailler à trop hautes
doses dans sa jeunesse, il s'était plus intéressé
à l'orgue ; cependant des musiciens n'ont pas manqué
par la suite de transcrire pour le piano certaines uvres,
même tardives, qu'il avait écrites à l'origine
pour cet autre instrument . Ainsi Blanche Selva(1884-1942), "pianiste
redoutable qui plaçait le bon César au côté
de Bach et de Beethoven dans son panthéon personnel"
explique encore Jérôme Bastanielli, auteur du livret
du disque enregistré pour le label Lyrinx par le jeune pianiste
Sodi Braide. Ce dernier qui cumule les prix et récompenses,
est soutenu pour cette publication par la Fondation d'entreprise
Groupe Banque Populaire dont il est lauréat. Sodi Braide
a notamment choisi de jouer lors de cet enregistrement deux émouvants
chorals pour orgue transcrits par Blanche Selva, dont il donne une
interprétation à la fois d'une ample résonance
externe et d'une grande intériorité....cliquez
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Avec un costume qui pourrait être pris dans la malle des
acteurs du célèbre Road movie "Les raisins de
la colère", le pianiste/compositeur Antoine Hervé
nous invite à voyager cette fois à l'intérieur
de son parcours artistique, un enregistrement "best of"
réalisé à partir de ses créations des
dix dernières années, un travail de de transcriptions
et d'adaptations ayant été nécessaire. Voyage
musical avec un périple en mer du nord, et multiples escales
aux couleurs latino, parisienne, américaine, bretonne etc...que
bien des réalisateurs cinématographiques de tous pays
et régions pourraient lui envier pour sa variété
et originalité de lumières et caractères :
mystère, nostalgie, fête....cliquez
ici pour lire la suite
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Dans la suite non logique, numérologiquement parlant, de
son précédent disque des concertos deux et trois de
Rachmaninov, ce nouvel enregistrement du pianiste russe Boris Berezovsky
complète l'intégrale des oeuvres pour piano et orchestre
de Rachmaninov. Il est vrai que chronologiquement parlant cet ordre
est en fait très logique : Rachmaninov revisa son premier
concerto en 1917 , après avoir composé les second
et troisième concertos....quant au quatrième concerto,
ses premières esquisses sont certes antérieures à
la révision du concerto n°1 mais Rachmaninov le corrigea
à deux reprises, le réduisant de 114 mesures en 1928
et de 78 mesures en 1941. Ce sont les versions finales que Boris
Berezovsky a choisi d'interpréter avec l'Orchestre Philharmonique
de l'Oural sous la direction de Dmitri Liss....cliquez
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