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Le pianiste Laurent Cabasso, lauréat de grands concours
internationaux( Prix Geza Anda de Zurich en 1982, Tokyo en 1983,
finaliste du concours Clara Haskil à Vevey en 1987) a une
discographie largement récompensé : Schumann:
Choc du Monde de la Musique; Prokofiev: Grand
Prix du disque de lAcadémie du disque français;
Shostakovitch / Prokofiev avec Sonia Wieder-Atherton: Joker
de Crescendo; Beethoven: sélectionné dans Le Monde
parmi les meilleurs disques de lannée;
Diapason dOr pour son enregistrement consacré à
Liszt avec lorganiste Olivier Vernet; Choc du
Monde de la Musique et Diapason dOr de lannée
pour sa participation au Carnaval des Animaux de Saint-Saëns.
Passionné de musique de chambre, il vient d'enregistrer des
oeuvres moins connues du compositeur français Gabriel Pierné
avec la violoniste Gaëtane Prouvost, qui a été
l'élève de Zino Francescatti, lun des grands
violonistes du siècle et unique héritier de la technique
de Paganini...cliquez
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L'exploration de la musique française dans son époque
post-romantique tient particulièrement à cur
au pianiste David Bismuth et après avoir associé Franck
et Fauré dans son premier disque pour le label "AmeSon"
c'est naturellement qu'il poursuit l'approfondissement de cette
musique en réunissant deux autres compositeurs français
qui, outre le fait que leurs noms ont aussi la même initiale
Dukas(1865-1935) et Debussy(1862-1918), ont été très
liés dans la vie et par la musique. Les deux compositeurs
s'étaient rencontrés au conservatoire de Paris et
avaient l'un pour l'autre une très grande estime, chacun
appréciant chez l'autre l'originalité de son langage
musical :" La musique de M. Debussy est (...) très
mélodique, très rythmique et d'une conception harmonique
aussi neuve que hardie" écrira Dukas et Debussy
écrira quant à lui : " Aussi n'avons nous
guère pour représenter notre époque qu'une
grande sonate : celle de Paul Dukas. Par la grandeur de sa conception,
elle prend immédiatement place après les sonates de
Beethoven"....cliquez
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Si l'anglais est souvent nécessaire pour suivre la musique
jazz, connaître le langage italien aide bien souvent à
se repérer dans la musique classique. Ainsi Rémi Jacobs,
auteur du livret qui accompagne le nouveau disque du pianiste Bruno
Fontaine paru chez le label Transart live, explique que le mot Partita
à pour étymologie le mot " partager" et
en l'occurence pour ce qui concerne la musique il s'agit de décomposer
en sections différenciées les éléments
d'une même composition, autrement dit, varier un thème.
Cependant comme cela serait trop simple le sens du mot Partita a
évolué pour qualifier une suite de danses ou de pièces
diverses, et c'est ainsi que Jean-Sébastien Bach l'utilisa.
Quant à la Toccata, dont l'origine du mot est Toccare ( toucher),
elle permettait à l'origine aux musiciens de prendre contact
avec un instrument à clavier, son sens a aussi dévié
pour correspondre au fruit d'une improvisation...cliquez
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Ce cinquième, et dernier, disque de la collection "Standard
visit" produite par le label Minium, est assurément
marqué par le chiffre cinq puisque Stephan Oliva y invite
cinq musiciens qui lui sont proches à jouer cinq compositions
de musiciens appartenant à la culture noire et cinq compositions
de musiciens blanc. A ce chiffre 5 sans doute le chiffre 2, qui
en est le reflet, est-il tout aussi important puisque le pianiste
joue en duo avec chaque invité deux morceaux. Si toutes ces
considérations numériques ne vous ont pas mis la tête
à l'envers vous pouvez poursuivre la lecture...cliquez
ici ...sinon recommencez pour la remettre à l'endroit.
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Pour mieux comprendre le contenu de ce disque "futuriste"
car basé sur des technologies de réalité virtuelle,
un retour sur le passé semble d'abord nécessaire :
au début du XXe siècle le piano pneumatique fut un
instrument de musique automatique en usage, il fonctionnait par
la pression de l'air, au moyen de rouleaux de papier perforés
qui actionnaient les mécanismes des marteaux. Le modèle
le plus hautement perfectionné dans ce genre fut le piano
dit reproducteur ou encore appelé en anglais "piano
player", habituellement un piano à queue, dont les rouleaux
pouvaient reproduire l'interprétation d'un pianiste en reproduisant
exactement les nuances et les changements de tempo, l'« Ampico
» (American Piano Company) fût un de ces pianos.
Pascal Marcelin, réalisateur de ce disque, avait le rêve
de reconstituer dans une spacialisation virtuelle de proximité,
les interprétations des grands pianistes de cette période
en recréant la sensation même de leurs doigts sur les
touches, leurs effets de pédale, ceux des étouffoirs
et leur résonance....cliquez
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A l'origine le "prélude" était un morceau
d'improvisation introduisant une suite de danses ou pièce
de caractère libre indissociable de la fugue, Chopin en a
fait une pièce à part entière et a conçu
chacun d'entre eux comme un commentaire saisissant de ses états
d'âmes et de ses aspirations. Nombre de ces préludes
ont été influencés par l'atmosphère
fièvreuse et l'angoisse qui s'empara de lui alors qu'il séjournait
à Majorque avec George Sand, lors d'un voyage aux nombreuses
péripéties, pendant l'hiver 1838-1839 . Celle-ci en
a d'ailleurs commenté ces préludes ainsi : "Certains
sont mélancoliques et suaves, d'autres sont d'une tristesse
morne et, en vous charmant l'oreille, vous navrent le coeur"...cliquez
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A lire le premier titre de cet album où Giovanni
Mirabassi se propose de faire chanter le piano, il est possible
que l'entrée en matière laisse a priori perplexe quelques
uns , mais en fait la chanson " Il venait d'avoir 18 ans"de
Dalida... montre à quelle haut challenge le pianiste s'attèle
et honnètement c'est en pure poésie que Giovanni Mirabassi
transforme cette chanson vers laquelle les amateurs de jazz n'iraient
sans doute pas tendre l'oreille spontanément . Il est vrai
que Giovanni Mirabassi a déjà dans ses enregistrements
précédents fait largement preuve de son talent de
poète....cliquez
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Le pianiste Bertrand Chamayou, qui a obtenu en début d'année
2006 une Victoire de la musique "Révélation soliste
instrumental" , avait depuis un certain temps déjà
l'envie d'enregistrer "Les Etudes d'exécution transcendante"
de Franz Liszt, pour l'avoir commencé à jouer depuis
2003 et donné en concert plus d'une quarantaine de fois depuis
et c'est précisément lors d'un de ses récents
concerts, à Lyon, que cet enregistrement a pu être
réalisé.
Si ce disque lui semble, selon ses propos reportés dans le
livret, "l'issue naturelle" de ce travail, il ne le considère
pas comme un aboutissement mais une "étape ou point
d'orgue" selon ses propos rapportés dans le livret,
et il n'exclut pas d'y revenir...
Franz Liszt aussi n'a pas considéré sa première
édition des études comme un aboutissement puisqu'il
est revenu plusieurs fois à l'ouvrage pour arriver à
la version finale de ses études : il lui aura en effet fallu
plus d'un quart de siècle pour en donner cette version finale....cliquez
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Mer et ciel sombres pour illustrer ce disque à l'atmosphère
de la même couleur et dont la musique inspirée par
l'univers particulier du cinéaste russe Andreï Tarkovsky(1932-1986)
ne se veut elle non pas illustratrice d'un film(il parait d'ailleurs
que le cinéaste en mettait fort peu dans ses fillms) , mais
simplement évocatrice des émotions que ceux-ci peuvent
faire naître. Le livret qui l'accompagne comporte aussi des
images, issus de films de Tarkovsky, portraits très évocateurs,
d'humains ou d'objets tourmentés voire écorchés
qui contribuent à faire de ce "chant pour Tarkovsky"
une pure émotion, et pas seulement musicale...cliquez
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De Liszt à Chopin il n'y a qu'un pas que le pianiste Romain
Hervé choisit de suivre après un premier disque consacré
à des oeuvres de Franz Liszt, poursuivant son chemin dans
le répertoire romantique, qu'il affectionne particulièrement,
par un récital d'oeuvres choisies parmi les mazurkas et les
polonaises, seules danses que Chopin emploie et qui rappellent les
origines nationales du compositeur....cliquez
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Après avoir pu voir Keith Jarrett dans un très beau
concert live à Tokyo, enregistrement paru en DVD en mai 2005,
c'est un nouvel album de deux CD , enregistrés cette fois
lors d'un concert aux Etats-Unis, dans la célèbre
salle Carnegie Hall, qui témoigne à nouveau des performances
publiques de ce grand improvisateur.
Pour les francophones Keith Jarrett porte bien son nom puisque récemment
il a déclaré qu'il s'accordait désormais la
liberté d'interrompre et de ne donner à chaque idée
musicale que l'espace dont elle a réellement besoin pour
se développer spontanément et exprimer son potentiel...cliquez
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Cet album est un voyage poétique d'improvisations autour
de belles pages pour clavier de Jean-Sébastien Bach, sélectionnées
par la pianiste vénézuélienne Gabriela Montero.
La jeune pianiste cumule en effet les talents d'improvisatrice à
ceux d'interprète classique, son précédent
disque enregistré également par le label EMI comportait
des uvres de Chopin, Falla, Granados, Ginastera, Liszt, Rachmaninov,
Scriabin...un vaste répertoire mais encore trop étroit
pour Gabriela Montero qui depuis son plus jeune âge improvise
au gré de ses inspirations, nées de la musique classique...cliquez
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Dans le précédent disque du label Mirare du festival
international de piano La Roque d'Anthéron un extrait de
son enregistrement de la Sonate 38 de Haydn avait permis de découvrir
le talentueux pianiste Israelien Iddo Bar Shaï, invité
à ce festival. C'est ici le programme complet de quatre sonates
et l'andante et variations en fa majeur qui permet d'apprécier
plus pleinement la qualité de son jeu.Les deux premières
sonates qu'Iddo Bar Shaï a choisies, si elles ne font pas partie
des premières compositions de Haydn sont issues de la toute
première édition imprimée de ses oeuvres, voulue
et supervisée par lui en 1774....cliquez
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Pour son premier enregistrement de concertos de Mozart
avec la Philharmonique de Vienne sans chef d'orchestre, Maurizio
Pollini a choisi les concertos n°17 et 21, composés entre
1784 et 1785. Le concerto n°17 est d'une extraordinaire poésie
et d'un caractère théâtral. Les lettres de Mozart
sont riches de renseignements, tout comme les livrets qui accompagnent
les disques , ainsi dans celui de ce disque on apprend que Mozart
indiqua dans une lettre à son père qu'il avait écrit
ce concerto pour son élève Barbara Ployer, ce qui
explique peut-être le peu de virtuosité du piano. Dans
cette oeuvre au ton essentiellement intimiste, tous les timbres
de l'orchestre sont magistralement mis en valeur et créent
un univers alternant entre la serénité et le mystère.
A l'inverse, la partie de piano du concerto n°21 exige une grande
virtuosité...cliquez
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Avec Philippe Ghielmetti, directeur du label Minium Music, les
musiciens doivent s'attendre à réaliser tout challenge,
et parfois des plus paradoxales : ainsi le montre ce nouveau disque
de la série "Standard visit" débutée
il ya quelques mois. S'il avait soumis à Bill Carrothers
et Marc Copland l'idée qu'il n'y ait qu'un seul pianiste
sous leurs quatre mains, ici Bruno Angelini doit en quelque sorte
faire un "remake" de ce que deux musiciens : le pianiste
Ran Blake et la chanteuse Jeanne Lee avait réalisé
à deux : le disque "The newest sound around" dont
les morceaux sont des standards du jazz. Le titre de cet album "
Never alone" laisse deviner que Bruno Angelini a répondu
à deux à cette invitation : le musicien et l'homme....cliquez
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Ludwig van Beethoven
Sonates pour piano, opus 13, 49 N°1 et opus 106
François-Frédéric Guy
Ce nouveau disque est construit autour de la sonate dite "Hammerklavier"
que François-Frédéric Guy avait déjà
enregistrée en 1998. L'interprétation qu'il en donne
aujourd'hui après l'avoir jouée plus d'une soixantaine
de fois, ainsi que celle des deux autres sonates qu'il a choisies
pour cet enregistrement est simplement splendide : la clarté
de son jeu et la pureté du timbre sont éblouissantes.Ses
réflexions sur les raisons de son choix aident à comprendre
une telle réussite : "Beethoven m'accompagne
quotidiennement non seulement dans la préparation de mes
concerts mais surtout dans ma quête personnelle, difficilement
explicable avec des mots, d'un objectif virtuel de réalisation
de soi....cliquez
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L'idée de constituer un recueil d'instantanés musicaux
et de laisser l'auditeur le parcourir comme un album photo est à
l'origine de ce second album solo du pianiste Franck Avitabile.
Si prendre un cliché de vacances est chose simple , il en
est bien autrement pour un photographie d'art et c'est assurément
dans cette deuxième catégorie qu'il convient de classer
les dix-huit enregistrements que Franck Avitabile a soigneusement
sélectionnés pour offrir cet album....cliquez
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Trio Saxiana
Nachtgesang
Concept original , reproduisant le schéma traditionnnel
du trio romantique avec piano, le Trio Saxiana est formé
de trois jeunes musiciens, tous trois premiers prix du conservatoire
national supérieur de musique de Paris : Laurent Wagschal
au piano, Laure Lecapelain au saxophone soprano, Nicolas Prost aux
saxophones alto et ténor.
Ce nouvel enregistrement du Trio Saxiana, tourné vers un
programme de transcriptions d'oeuvres du 20ème siècle,
explore les répertoires de trios avec piano à travers
différents courants de musique de chambre tonale, développant
chacune sa propre expression poétique...cliquez
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