Les disques du moment
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Comme l'indique le titre du disque, Yaron Herman
présente ici son concept des " Thèmes et Variations
". Le pianiste a choisi trois thèmes qui sont repris
ensuite en variations, pour la plupart il s'agit de compositions
originales de Yaron Herman mais aussi d'autres morceaux dont on
s'amuse effectivement à retrouver la parenté avec
le premier thème .
Ainsi par exemple, le premier thème choisi, un standard du
jazz : "Summertime" de George Gershwin est suivi de deux
variations composées par Yaron Herman : "Blossom",
à caractère plus tendre que la seconde "Facing
Him" et la variation la plus nostalgique est sans conteste
la dernière : "Jerusalem of Gold " écrite
par N. Schemer où l'on retrouve effectivement le thème
de "Summertime". Choix ou arrangement subtile du pianiste
!
...cliquez ici
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Fredrika Stahl cumule les talents d'auteur et compositeur, son
premier disque est donc à écouter avec une double
attention, d'autant plus que la jeune suédoise semble bien
décider à rester en France, il ne s'agit donc pas
d'ignorer ses talents, bien au contraire !
Les amateurs de piano s'intéresseront aussi plus particulièrement
au pianiste et arrangeur : Tom Mc Lung....cliquez
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Le parcours du pianiste/compositeur Nik Bärtsch est original
: né à zurich en 1971, il a d'abord étudié
le piano sous l'angle de la musique jazz, dès l'âge
de 7 ans, avant de commencer des études classique à
partir de 16 ans. Après l'obtention de son diplôme
à la Musikhochschule de Zürich, il se lance dans des
études de philosophie, de linguistique et de musicologie
à l'Université de Zurïch, jouant simplement en
free lance dans divers orchestres, "expérimentant
tous les styles, de la fusion au free funk en passant par toutes
les formes de jazz extraverties".
Dans le même temps son intérêt pour la composition
et la musique contemporaine ne cesse de grandir, ses goûts
le portant plus spécialement vers l'univers de John Cage
et Morton Feldman. "J'étais complètement fasciné
par la façon qu' avait Cage de philosopher sur la réduction
des contenus musicaux, par les pensées de Feldman a propos
de la lumlere et j'aimais beaucoup également ce que Steve
Reich disait dans ses écrits à propos des différentes
façons qu' a la matière de créer sa propre
forme. J'ai beaucoup réfléchi à tout ça."...cliquez
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En se reportant à la petite biographie de Scriabine sur
le site piano bleu, les deux extrémités de la vie
d' Alexandre Scriabine expliquent à eux seuls une bonne part
de l'oeuvre de ce compositeur : il est né le 6 janvier
1872 à Moscou, son père était diplomate et
sa mère pianiste. Celle-ci étant morte un an après
sa naissance, il fut élevé par sa grand-mère.
C'est sa tante qui lui fît découvrir le piano et la
musique. [...]Alexandre Scriabine est mort brutalement le 27 avril
1915 (d'une septicémie provoquée par une piqûre
de mouche charbonneuse à la lèvre). Il avait alors
le projet de créer un " Mystère " qu'il
ne réalisa jamais, et que sa fille, Marina, décrit
ainsi : " Une oeuvre d'art total où s'entrelaceraient,
dans une trame serrée, contrapuntique, musique, paroles,
lumières, gestes, parfums, et même goûts et contacts".
Sans doute faut-il écouter ce nouvel album enregistré
par Pascal Amoyel, en ayant ces éléments en tête,
car assurément l'oeuvre pour piano de Scriabine, n'est pas
a priori très accessible et tient déjà du mystère...On
ne perdra pas de vue non plus que "Intéressé
par la philosophie, et en perpétuelle recherche d'un sens
à la vie en général, il découvrit la
théosophie (Scriabine croyait à la réincarnation)
et chercha à donner une dimension spirituelle et métaphysique
à son oeuvre." . Compositeur pour le moins tourmenté...
et qu'il faut rapprocher de Schumann tant dans l'esprit que dans
l'oeuvre....cliquez
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Ce disque n'est ni un disque de musique classique ni de jazz,
mais serait à classer, puisque classement il faut... en "musique
du monde" et plus précisément en musique celtique.
Il s'agit, de plus en plus plus précisément, de musique
Irlandaise, musique où le piano n'est habituellement pas
très utilisé, il est vrai, mais Caoimhin Vallely fait
une très belle démonstration que celui-ci peut tout
à fait "s'accomoder"de cette musique pourvu que
le musicien ait les doigts très très lestes ! Et c'est
le cas...
Si vous avez apprécié la musique des danses nocturnes
du film "Titanic", ce disque devrait vous plaire ! Vous
y retrouverez le même rythme effréné qui donne
envie de taper du pied et plus...suivre la danse ! A penser que
les doigts de Caoimhin suivent eux ce rythme fou, il y a assurément
de quoi être impressionné(e)...cliquez
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Les pièces qui composent le cylcle "Les saisons"
écrit par Tchaïkovski, étaient destinées
à paraître chaque mois de l'année 1876 dans
la revue Peterbourgeoise Le Nouvelliste.
En 130 ans, les moyens techniques ont bien changé et ce n'est
pas la partition d'Avril mais un fichier real player à écouter
que vous êtes invités à découvrir.
Il s'agit d'un enregistrement paru très récemment
sur un disque édité par le label Lyrinx.
L'interprète : la pianiste Katia Skanavi, ne raffolant
ni du systématisme des intégrales, ni du manque de
spontanéité du studio, a tenu à réaliser
son disque en présence d'un public restreint mais très
attentif....cliquez
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Le boogie woogie est un style musical apprécié par
un assez large public pour la gaieté de son rythme et l'envie
immédiate de danser ou au minimum de se balancer, qu'il donne
à son auditeur(faites le test vous verrez !), bref c'est
la musique idéale pour mettre un rayon de soleil dans une
journée pluvieuse du mois de mars par exemple et ce disque
tombe fort à propos !
Pourtant il est de moins en moins courant de rencontrer des pianistes
français qui sont aujourd'hui spécialisés dans
cette musique. Sans doute parce qu'elle est un peu entachée
par une image de musique de piano bar mais aussi probablement en
raison des réticences des producteurs pour investir dans
cette musique, du moins en Europe....
Ayant étudié la musique classique, le pianiste Philippe
LeJeune a fait sa "révolution" en 1968 en se convertissant
au jazz, après avoir entendu avec l'un des derniers représentants
légendaires du piano blues et boogie : Memphis Slim. Douze
ans plus tard, il a réalisé un enregistrement avec
lui....cliquez ici
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Pour se faire connaître, tout jeune pianiste doit souvent,
et encore plus aujourd'hui qu'autrefois, réaliser un véritable
parcours du combattant. Ce parcours le jeune pianiste de 19 ans
Jean-Frédéric Neuburger l'a commencé avec succès
tout jeune, et poursuivi comme un jeu, en se présentant à
nombreux concours dont il a emporté de très nombreux
prix : 3ème Grand Prix, Prix du Public, Prix de la Sacem
et de l'Orchestre Philharmonique de Radio France au Concours International
Long-Thibaud 2004, 2ème Prix et Prix Beethoven au Concours
International José Iturbi de Valence (Espagne), 1er Prix
et Prix de l'European Union of Competitions for Youth du Concours
d'Ettlingen (Allemagne), 2ème Prix au London International
Piano Competition 2005...et récemment, en décembre
2005 s'est ajouté : le premier prix de Young Concert Artists
à New-York. Un parcours impressionnant auquel s'est ajoutée
la chance de pouvoir enregistrer, dès l'âge de seize
ans, une intégrale des études de Chopin. Celle-ci
a été très largement saluée par la presse.
Il récidive aujourd'hui avec un nouvel enregistrement d'uvres
de Chopin auquel s'ajoute en "bonus" un très beau
récital enregistré en mai 2005 au Festival D'Auvers
sur Oise, qui produit ce second disque sous le label Discauvers.
A vrai dire le mot "bonus" semble à la fois adapté
et dérisoire... car c'est à lui seul un disque "
bon" certes et même d'une valeur assez similaire au CD
Chopin, d'autant plus qu'il est parfois considéré
par les pianistes comme plus difficile d'être pris en direct
et donc en une seule fois. ....cliquez
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Lauréat du Concours international de piano jazz Martial
Solal 1998, le pianiste et compositeur Benjamin Moussay invite à
prendre un bain entièrement instrumental par ce nouveau CD,
après un autre récent CD enregistré avec la
chanteuse Claudia Solal, et les mélodies n'en demeurent pas
moins très présentes. Il s'est entouré de musiciens
qui lui sont compagnons de longue date, Eric Echampard(batteur)
et Arnault Cuisinier(bassiste), prêts à plonger avec
lui pour réaliser une douzaine de longueurs à base
de musique jazz mais aussi s'essayer à de nouvelles musiques
d'inspiration plus rock, pop et soul, et musiques électroniques,
dans cette eau fluide aux reflets changeants...cliquez
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Olivier Greif(1950-2000) est un compositeur qui, semble-t-il,
a très peu donné lieu à littérature,
il est ainsi très surprenant de ne pas le trouver dans l'imposant
dictionnaire de la musique Larousse alors que d'autres compositeurs
contemporains y figurent pourtant, et l'on peut se demander pourquoi
car en 2005, le cinquième "anniversaire" de sa
disparition a donné lieu à multiples concerts tous
fort bien accueillis par la presse.
Fort heureusement le livret qui accompagne ce disque, et Internet(voir
plus bas les liens donnés en référence), permettent
d'en savoir un peu plus . Sans doute est-ce finalement le prix de
la liberté qu'il a toujours voulu avoir...car ainsi que le
témoigne Brigitte François-Sappey qui donne quelques
repères sur Olivier Greif dans ce livret : " Olivier
Greif s'est toujours voulu libre, au dessus de la mêlée.
Issue d'une famille juive d'origine polonaise établie à
Paris, lui-même épris de la langue anglo-américaine,et
attiré par les enseignements de l'Inde millénaire,
il se sentait citoyen du monde. Ce monde, qu'il a toujours continuer
de fréquenter et sillonner, il s'en est retiré musicalement
parlant plus de dix ans(1981-1993) au profit d'une qu^ete spirituelle
étirée,elle, sur quelque vingt ans(1978-1998) durant
lesquels il prit le prénom d'Haridas, serviteur de Dieu en
sanscrit...". Pour ce qui concerne sa formation en musique
classique, il est entré à 10 ans au conservatoire
de Paris, a obtenu un premier prix de composition à 17 ans
avec une sonate pour piano et violon. Il a poursuivi par un cycle
de perfectionnement en musique de chambre et deux ans aux Etats-Unis
dont plusieurs mois auprès de Luciano Bério à
la Juilliard School de New-York. On retiendra également parmi
les autres repères donnés par Brigitte François-Sappey
: "Pianiste prodigieux, déchiffreur "surnaturel",
il pétrit son clavier à longueur de journée,
même s'il ne le travaille jamais. Mais pour chanter une élégie
sans texte, rien ne vaut s'adjoindre la voix du violoncelle"...cliquez
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La jeune pianiste Delphine Lizé, aurait tous les atouts
pour interpréter Clara Schumann (qui fait l'objet d'un récent
livre de Claude Samuel) si un scénario de film était
tiré de ce livre... Née en 1979, Delphine Lizé
a obtenu deux premiers prix à treize ans au Conservatoire
national de région de Nice (piano et musique de chambre)
; un premier prix de piano trois ans plus tard au Conservatoire
national de musique et de danse de Paris, où ses professeurs
furent Brigitte Engerer et Jacques Rouvier ; et, en 1995, une nomination
aux Victoires de la musique classique dans la catégorie Jeune
Espoir. Delphine Lizé a pris le temps de mûrir et,
après avoir rencontré lors de master-classes le grand
pianiste et pédagogue russe Grigory Gruzman, elle est entrée
dans sa classe à la Hochschule für Musik de Hambourg.
Mais on la découvre également en France, en République
tchèque, en Espagne, en Italie, au Japon, où ses prestations
sont radiodiffusées et saluées par la critique et
par ses pairs, notamment par Evgueni Koroliov, Abdel Rahman el Bacha
et Elisso Virsaladze.Parallèlement, elle se plonge dans le
théâtre musical, abordant des rôles où
ses compétences de pianiste rejoignent ses qualités
de comédienne....cliquez ici
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Emily Loizeau a commencé le piano vers l'âge de cinq
ans et a ensuite suivi une longue formation de musique classique
avant de bifurquer vers le théâtre en tant qu'assistante
de mise en scène. Ce n'est que vers la fin 2001 qu'elle s'était
vraiment mise à écrire des chansons, en français...
et en anglais, puisque sa mère est anglaise.
Musicalement, ses influences sont assez variées : Bob Dylan,
Tom Waits, Randy Newman...selon sa biographie, et l'on peut aussi
reconnaître l'influence des Beatles, Amélie les Crayons
et Tiersen probablement. Son disque est tout autant varié
et chacun, enfant ou adulte, devrait pouvoir trouver au moins une
chanson à son goût dans l' album très hétérogène
de cette jeune chanteuse/ pianiste qui dévoile une personnalité
et un talent à diverses facettes, et dont la composition
des textes et musiques est très majoritairement de sa plume....cliquez
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Wajdi Cherif
Jasmine
Pianiste , improvisateur et compositeur, Wajdi Cherif dévoile
par ce disque une musique assurément très personnelle
: rencontre du jazz et musique arabe. Les musiciens qui l'accompagnent
utilisent pour partie des instruments originaux qui donnent à
cette musique une sonorité particulièrement colorée
et chaleureuse : David Sauzay aux saxophones et à la flûte
(merveilleusement captivante...et enchanteresse), Hamdy Makhlouf
à l'oud(luth arabe) , Mourad Benhamou à la batterie,
Yoni Zelnik à la contrebassse.
Pianiste autodidacte d'origine tunisienne, Wajdi Chérif
découvre l'improvisation et oriente son jeu dans le sens
d'une plus grande liberté musicale lorsqu'il découvre
le jazz . Il trouve dans cette musique de prestigieux inspirateurs
dont Bill Evans, Chick Corea, Keith Jarret, Joe Henderson et bien
d'autres. Wajdi Chérif se produit avec son groupe à
l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris dans le cadre du
Festival des Musiques de l'IMA 2004 et participe au festival de
Jazz à la Villette à Paris sous la direction de François
Jeanneau. Il est invité à se produire au Majazz Festival
en Algérie en 2003, au festival Tanjazz au Maroc, Couleurs
Jazz Festival à Tunis en 2005. Une tournée africaine
est en préparation pour 2006 (Guinée, Burkina Faso...).
Ce disque, qui est le second à son actif, est une belle
invitation au voyage et à la respiration. Parmi les huit
titres, tous de sa composition, le premier titre : Pochade, dessine
immédiatement les contours fort originaux de l'album, d'une
musique à la double saveur orientale et jazz. Le second titre
"Jasmine", titre principal, exhale effectivement un doux
parfum oriental dont la délicatesse est un réel bonheur.
"Falaises" confirme l'inventivité de Wajdi Cherif
dans son style unique, une véritable fusion très convaincante
de jazz/musique orientale. "Say something", mène
l'auditeur dans une agréable ballade à un rythme original
invitant à se laisser agréablement bercer. Le voyage
se poursuit avec "Geranium blues" un peu plus nerveux,
au rythme assez proche de la musique latine et "Saliha's tribute"
dont les percussions ouvrent les portes de l'Afrique. "Marseille",
qui débute par un solo au piano, très lyrique, et
le très beau "Phrygian Tounsi", où le piano
s'exprime dans de splendides mélodies, permet d'apprécier
le bel accent de jazz métissé, ou métis jazzéfié,
que le pianiste Wajdi Cherif donne à son piano, un accent
unique, très expressif et charmeur.
Cliquez
ici ou sur l'image pour vous procurer ce disque
Pour en écouter des extraits et en savoir plus sur Wadji
Cherif, visitez son site internet...cliquez
ici
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Frédéric Chopin
Nocturne, opus 48 n°1 -
Scherzo N°1, opus 20-
4 Mazurkas, opus 33 -
Polonaise, opus 44-
Sonate N°2, opus 35
Pascal Gallet
Selon ses propos, Pascal Gallet a choisi les uvres de ce
disque en se basant sur l'aspect funèbre de Chopin entre
le nocturne en do mineur et la sonate funèbre. Effectivement,
chacune de celles-ci montre des aspects très sombres du compositeur.
Ainsi le Nocturne qui débute l'album, un des plus longs,
commence par une marche funèbre. Il est souvent considéré
comme une sorte de journal intime plein de drame et désespoir.
Le Scherzo qui suit, au caractère "orageux" et
"enfiévré" révèle un sentiment
d'angoisse. Hormis la seconde mazurka, de l'opus 33, toutes révèlent
un sentiment de tristesse et nostalgie que Chopin éprouvait
pour son pays. Selon les propos de George Sand rapportés
dans le livret du disque :" Polonais, il vivait dans le
cauchemar des légendes. Les fantômes l'appelaient,
l'enlaçaient...".
Âme polonaise tourmentée que l'on retrouve encore dans
l'uvre suivante au titre évocateur : Polonaise (Chopin
en composa tout au long de sa vie), celle-ci impressionna fortement
Liszt pour lequel " le retour de la tonique au début
de chaque mesure évoquait le choc des coups de canon".
Quant à la sonate 2 dite "Sonate funèbre",
elle est à considérer comme un "retable hors
normes en quatre parties dont chacune illustrerait les quatre visages
de la mort".
En choisissant ce programme funèbre, exigeant une interprétation
énergique, vive, et contrastée. Pascal Gallet met
en valeur une grande puissance de jeu éclatant et très
coloré. L'orage, le canon mais aussi la douleur tonnent et
résonnent avec une forte intensité.
Pendant le mois de mars 2006, vous pouvez écouter le Scherzo
1 en page "Morceau du mois" au Piano bleu(format mp3
et rm)...cliquez ici
Cliquez sur l'image pour vous procurer ce disque
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Eric Teruel
Solo
Avenir
Le piano solo n'est pas la performance vers laquelle irait spontanément
le pianiste jazz Éric TERUEL car il a avant tout une idée
d'échange à travers la musique. Cet enregistrement
est en fait l'enfant du hasard... alors qu'il réalisait une
recherche de son pour son disque en trio : "Dreams from the
real world". Mais à défaut ici d'échange
avec ses habituels complices musiciens, l'échange avec le
piano Fazioli s'est transformé en un très beau duo
piano/pianiste...
Quelques idées de thèmes, de lignes mélodiques,
ou de trames harmoniques, et un projet est né, autour de
l'hommage à l'enfance et une interrogation sur le rapport
de l'homme à l'avenir...
Qu'elles s'appellent Manon, Marina , Auriane ou Annah etc...tous
les enfants/compositions d'Eric Teruel portent en eux une grande
poésie et tendresse, qu' Éric Teruel et son piano
dévoilent avec une très belle sonorité issue
pour l'un de son toucher très doux, et pour l'autre son extrême
sensibilité.
Ces rencontres enfantines mais aussi voyages tant dans le temps
que géographiques, traversent parfois des moments d'insouciance,
plus gais. Est-il nécessaire de préciser qu'Éric
Teruel a une famille nombreuse et que ces prénoms sont pour
beaucoup d'entre eux , ceux de ses véritables enfants. L'âge
des enfants inspirateurs des morceaux s'abaisse au fur et à
mesure de l'avancée du disque qui se termine par des points
de suspension....
"L'enfant est l'avenir de l'homme"dit le poète
ou "L'avenir est un enfant dans le sein. " selon un proverbe
africain, on devine qu' Éric TERUEL a fait sien celui-ci...
et c'est une nouvelle fois un véritable poéte/musicien
que ce disque nous permet de rencontrer...car comme l'indique Riccardo
DEL FRA dans le livret : "Eric TERUEL sait laisser parler l'enfant
en lui et il sait le trouver aussi en nous, voyageurs conquis et
témoins complices".
En attendant une plus grande diffusion, espérons-le à
venir...vous pouvez en écouter des extraits et vous le procurer
en cliquant sur l'image de sa pochette.
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