Archives de l'article le plus récent au moins récent
|
Le pianiste Stephan Oliva a une actualité riche avec la
sortie récente de deux albums dont ce nouveau disque piano
solo est à l'image du précédent "Coïncidences"
encore un pur régal qu'il serait peut-être plus juste
de qualifier pianistique que jazzistique mais qu'a-t-on à
faire des étiquettes hormis qu'elles peuvent parfois faire
passer certains à côté de très belles
choses...aussi que vous aimiez ou non le jazz c'est dans ce rayon
qu'il vous faudra courir car comme le disait Marin Scorcese à
propos de la musique de Bernard Herrmann : " Peu importe
le langage que vous parlez, il vous touche émotionnellement
et psychologiquement parce que la musique est universelle"....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Le quintette de Schumann(1810-1856) opus 44 est le premier du
genre, opposant le piano à un quatuor à cordes classique,
avec deux violons, auparavant les quintettes avec piano faisant
appel à un seul violon et à la contrebasse pour entourer
alto et violoncelle. Wagner indiqua dans une lettre à Schumann :
" Votre Quintette, très cher Schumann, m'a beaucoup
plu ; j'ai prié votre épouse de le jouer deux fois.
J'ai encore très présents à l'esprit les deux
premiers mouvements. Quant au Finale, il m'aurait sans doute plu
davantage si j'avais pu l'entendre une fois séparément.
Je vois quel chemin vous voulez suivre, et puis vous assurer qui
c'est aussi le mien, là est l'unique chance de salut: la
beauté." Liszt jugea l'oeuvre plus sévèrement,
la jugeant trop "Leipzigeoise"(synonyme d'académisme
néoclassique et Mendelssohnienne) . Oeuvre très concertante,
le piano tient une place primordiale dans cette oeuvre très
dynamique : on ne trouve que six mesures où il se taise....cliquez
ici pour lire la suite et entendre un mouvement entier
|
|
Musique et cinéma vont souvent bien ensemble, et pas seulement
pour l'accompagnement de film, mais sans nul doute parce que les
arts sont faits aussi pour se compléter, et se ...répondre,
ainsi le montre ce second album chez ECM et le vingt-sixième
en tant que leader, du pianiste, compositeur et improvisateur italien
Stefano Battaglia, s'ajoutant aux différents projets de ces
temps derniers sur ECM, liés d'une façon ou d'une
autre au monde du cinéma - comme récemment de l'hommage
rendu par le pianiste français François Couturier
au cinéma de Tarkovski : Stefano Battaglia a décidé
de rendre hommage à l'un de ses plus illustres compatriotes
: Pier Paolo Pasolini (1922-1975), reconnu unanimement comme l'un
des plus grands cinéastes européen du 20e siècle,
mais artiste à plus d'un titre : également poète,
romancier, homme de théâtre, peintre, et également
philosophe, journaliste, activiste politique d'une envergure considérable.
C'est précisément la portée universelle de
cette uvre majeure rapportée à la vie tumultueuse
de son auteur qui a attiré et inspiré Stefano Battaglia....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Enfant prodige très doué Camille Saint Saëns
écrivit ses premières pièces pour piano en
1839 à trois ans et demi, composa de la musique de chambre
dès l'âge de cinq ans et cela jusqu'à sa mort
en 1921. La Suite pour violoncelle, un de ses morceaux favoris,
date de 1862. Cette suite débute par un splendide prélude
à l'esprit des suites pour violoncelle de Bach. Sa fréquentation
de nombreux violoncellistes incita Saint Saëns à enrichir
leur répertoire de 1866 à 1919. Ce disque n'est donc
pas une intégrale mais une sélection permettant de
découvrir des pièces créées à
diverses périodes de sa vie...cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Complices depuis toujours sur scène comme dans la vie,
Claire Désert et Emmanuel Strösser ont enregistré
en "Live" pour la première fois un programme à
quatre mains, lors de la Folle journée de Nantes 2007 : les
Danses Slaves de Antonín Dvorák, opus 46 et 72. Cest
un programme quils affectionnent tout particulièrement
et quils jouent en duo depuis de nombreuses années,
et cela s'entend dans leur interprétation pleine de contrastes
et très enjouée.
Ces uvres figurent parmi les pages qui ont assuré à
Antonin Dvorak (1841-1901) une large part de sa notoriété.
En 1869, Brahms avait publié chez léditeur Simrock
deux cahiers de Danses hongroises « arrangées »
pour le piano à quatre mains. Limmense succès
remporté dès leur publication par les deux premières
collections de Brahms encouragea léditeur allemand
à demander à Dvorák de composer des pièces
analogues afin de constituer en quelque sorte le « double
» slave des danses de Brahms....cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
|
|
Le Trio de Frank Woeste, créé en 2003, est réputé
pour son alliage sonore original reposant sur l'utilisation maîtrisée
du piano et du Fender Rhodes et sa capacité de passer, d'ambiances
très énergiques à des atmosphères mélodiques
avec une rythmique vive et inventive. Ce second disque du trio,
enregistré chez le label Challenge, est constitué
de compositions originales de Frank Woeste, exceptée une
reprise de "In the wee small hours in the morning"....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Cet album, illustré d'une peinture que Camille Corot réalisa
en Italie en 1840, contient l'enregistrement par le Trio Wanderer
(Vincent Coq, pianiste, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, violoniste
et Raphaël Pidoux, violoncelliste) des deux seuls trios pour
piano, violon et violoncelle écrits par Félix Mendelssohn,
le premier, opus 49, ayant été aussi créé
en 1840, le second, opus 66, en 1845.
Dans l'un comme l'autre trio le piano tient une place particulièrement
importante : la partie de piano du premier trio fût retravaillée
sur les conseils de Ferdinand Hiller, un ami de Mendelssohn, et
comprend des traits particulièrement virtuoses, celui-ci
étant particulièrement féru des styles de Chopin
et Liszt. Si l'on perçoit des traits Lisztiens dans le splendide
premier mouvenent de l'opus 49, au caractère tempétueux
et passionné, c'est une véritable paisible "romance
sans paroles", caractéristique du style de Mendelssohn,
qui ouvre le second mouvement du trio opus49.....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Solistes de l'orchestre national de Paris
Ce disque comporte les plus belles oeuvres de musique de chambre
écrites par Debussy, n'y figurent donc pas des oeuvres de
jeunesse, telles celle pour clarinette et piano et celle pour saxophone
et piano, mais au contraire celles qu'il composa à la fin
de sa vie : le compositeur, à la demande de son éditeur,
avait le projet d'écrire six sonates pour divers instruments
mais il est mort après n'en avoir terminé que trois.
Parmi elles figurent deux oeuvres de musique de chambre avec piano.
Sans doute faut-il regretter que Debussy n'alla pas au bout de son
projet car Laurent Wagschal estime que cette sonate pour Violoncelle
et piano et sonate pour violon et piano sont : " deux chefs-d'oeuvre
absolus, deux sommets de la musique française. Elles font
partie de ces oeuvres qu'on a plaisir à rejouer toute une
vie et dans lesquelles on découvre sans cesse de nouvelles
choses...cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Contrairement à ce qu'annonce le titre de l'album, pénétrer
dans l'univers musical de Tord Gustavsen Trio c'est aussi un peu
partir ailleurs... et sans doute faut-il plus se fier à l'image
de la photographie de l'album, pour deviner ce qu'il y a à
l'intérieur. Ceux qui ont déjà écouté
et aimé les deux premiers albums de ce trio norvégien("Changing
places paru en 2001 et "The Ground" en 2005)retrouveront
avec le même plaisir tous les bons ingrédients de sa
musique : la splendide ligne mélodique, le romantisme, le
lyrisme et l'incroyable douceur du toucher du pianiste Tord Gustavsen,
sa sonorité aérienne et caressante. Ce n'est pas là,
mais bien au delà des nuages, ouvrant la porte aux rêves
que le trio embarque les auditeurs. En fait le titre "Being
there" se justifie parce qu'il est dans la continuité
musicale du précédent album, un morceau portait déjà
ce titre, et il souligne également dans sa signification
même une philosophie que Tord Gustavsen résume ainsi
:" Etre totalement présent au monde, ouvert et concentré
sur la plénitude de l'instant. Le groupe possède une
vision très précise du son qu'il désire produire,
mais demeure attentif à l'infinité des nuances qu'il
lui reste à explorer en persistant dans cette direction"...Alors
être ou ne pas être là ?...à vous de voir...cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Sorti dès le mois de janvier 2007, ce double album Iberia
d'Isaac Albeniz interprété par Olivier Chauzu est
le "Disque du moment" à se procurer pour qui souhaite
découvrir plus largement le compositeur entendu récemment
par la France entière...
Le pianiste Olivier Chauzu, qui a bien voulu répondre à
quelques questions à l'occasion de cette nouvelle actualité,
explique avoir choisi d'enregistrer Iberia d'Albeniz car il se sent
très proche de cette musique : "Elle a la profondeur
et l'authenticité du cante hondo d'Andalousie, l'âpreté
et la noirceur, qui a inspiré tant d'artistes à commencer
par Lorca. Albéniz, né espagnol, avait beaucoup voyagé,
et vivait l'Espagne dans le souvenir et la nostalgie, donc cette
Espagne est une vision qui part en quelque sorte de l'absence. J'ai
toujours trempé dans ces deux cultures, ces deux langues
que je possède à égalité, pourrais-je
dire. Ma vie actuelle se partage entre la France et Madrid. Donc
d'une certaine manière, pourrais-je dire que moi aussi, je
vis l'Espagne, et la France par la même occasion, dans l'absence
et la nostalgie...
cliquez ici pour lire la suite et en écouter une pièce
entière
|
|
Serge Forté, qui n'en est pas à son premier disque
réunissant jazz et chanson française, avec notamment
son disque "La vie en bleu" sorti en 2001, confie avoir
choisi cette fois des chansons qui ont bercé sa jeunesse
et qu'il connaissait très bien. On y retrouve des "grands
noms" de la chanson françaises : Piaf, Gainsbourg, Nougaro,
Aznavour, Bécaud, etc...et l'hymne national dont il explique
:" "La Marseillaise" c'est parti d'un exercice
d'harmonie que je fais faire à certains de mes élèves
et qui consiste à harmoniser en jazz des mélodies
très simples : frère jacques, l'eau vive, ah vous
dirais-je maman etc....Un jour j'ai donné la Marseillaise
et comme je propose toujours ma version à mon élève
je m'y suis mis...Au moment du choix des chansons j'ai repensé
à cet arrangement que j'aimais bien et je me suis dit qu'après
tout c'était aussi une chanson française voire même
la plus connue de toutes ! Il est par contre amusant de la faire
écouter à quelqu'un sans lui donner le titre et le
voir s'excrimer en disant "Ah je connais ce truc mais je n'arrive
pas à savoir ce que c'est !!!"...cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Véra Tsybakov n'a pas hésité une seconde
lorsqu'il lui a été proposé par le label Intrada
d'enregistrer un disque d'oeuvres de Frédéric Chopin,
et la jeune pianiste au fort tempérament, qui lorsqu'elle
était au Conservatoire National supérieur de Musique
de Paris, selon ses propos "n'en faisait qu'à sa
tête", a tout simplement choisi d'enregistrer le
programme qui lui plaisait le plus. Il faut dire qu'elle a très
bon goût car ce disque renferme effectivement parmi les plus
belles uvres du compositeur et aussi les plus difficiles à
interpréter, mais la difficulté n'est certainement
pas un obstacle pour Véra Tsybakov, Lauréate du Concours
Long Thibault en 2004.Les quatre Ballades rivalisent de beauté...cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Marylin Frascone dont le premier disque paru en 2002 comportait
déjà une uvre de Franz Liszt (La Sonate en si
mineur) , et avait reçu les éloges de la presse, vient
de sortir un troisième disque, après un disque Rachmaninov
en 2005, consacré cette fois dans son intégralité
à des uvres de Franz Liszt. Elle a bien voulu répondre
à quelques questions permettant de mieux comprendre son attachement
à ce compositeur mais sans doute ce mot est-il mal choisi
car c'est la liberté qu'il lui offre que la jeune pianiste
semble avant tout apprécier...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter deux pièces.
|
|
Lorsqu'était sorti il y a plus d'un an le disque de David
Fray Schubert/ Liszt, pianobleu.com vous avait également
présenté un disque non commercialisé qu'il
avait pu enregistrer en juin 2005 grâce au soutien de la fondation
Meyer, un disque "carte de visite" hélas édité
dans un nombre limité et non accessible au "grand public".
Heureusement cet enregistrement est arrivé entre bonnes mains
et bonnes oreilles qui ont pu offrir à David Fray une nouvelle
édition de ce disque et cette fois accessible à tous....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Jean-Pierre Fourment, compositeur et arrangeur de l'ensemble des
morceaux de ce disque, n'est pas pianiste mais comme le laisse deviner
la photographie de la pochette du disque, contrebassiste. Cet album
"La danse du papillon" est celui de son quintet avec lequel
il se produit régulièrement : à ses côtés
Michel Tardieu au piano, Christophe Castel au trombone, Jean-François
Angles aux saxophones et Bernard Rességuier à la batterie.
Mais ce n'est pas parce que le leader n'est pas pianiste que les
amateurs de piano devraient passer à côté de
ce disque, et il serait bien dommage de le laisser passer ....à
travers les mailles du filet. Aussi une fois n'est pas coutume,
mais pas l'exception, celui-ci est donc "disque du moment"
car l'instrument piano n'est ici pas du tout en reste au contraire,
Michel Tardieu se montre un accompagnateur très dynamique
et offre dans la plupart des sept morceaux de très belles
envolées parfois quasi lyriques....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Ce disque est le sixième que le pianiste Eugen Indjic,
lauréat du concours Chopin de Varsovie en 1970, consacre
à son compositeur de prédilection qu'il n'avait cependant
plus enregistré depuis 1991. Il a choisi cette fois de regrouper
les Scherzi et Impromptus car il pense que ceux-ci démontrent
les aspects dramatiques et intimistes toujours présents dans
les uvres de Chopin, confiant : " J'interprète
les Scherzi avec une sonorité, des contrastes, et un élan
que j'aurais eus dans une grande salle de concert. En revanche,
j'utilise plus de nuances en demi-teinte pour les Impromptus et
les fortissimi sont plus suggérés que concrets pour
ne pas interrompre cette confidentialité.". Il a
complété cet enregistrement d'une Canzone : transcription
par Sgambati d'une chanson lithuanienne pour soprano et piano de
Chopin dont il dit : "C'est un morceau qui émeut
les Polonais mais est peu connu ailleurs, surtout par cette transcription
quasiment jamais jouée mais qui fait un bis rafraîchissant."....cliquez
ici pour lire la suite et écouter
un morceau entier
|
|
Les Années de Pélerinage :
Après une lecture de Dante, Italy, Sonata quasi una fantasia
La Vallée D'Obermann , Switzerland
Etudes Transcendantes n°10 et n°12 (Chasse-Neige)
Harmonies poétiques et religieuses : Funérailles
Paraphrases : Tristan et Isolde - Liebestod (Wagner), Miserere du
Trovatore (Verdi), Faust-Waltz (Gounod)
Après avoir enregistré un disque Chopin, Véronique
Bonnecaze, lauréate et finaliste de plusieurs concours internationaux
de piano, choisit, pour son second disque récemment sorti,
un autre compositeur romantique qui fait également parti
de son répertoire de prédilection : Liszt . Elle a
bien voulu répondre à quelques questions pour présenter
ce disque, dans toutes ses réponses transperce avant tout
son plaisir à jouer et partager ces oeuvres...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter
une pièce
|
|
S'il est une qualité rare et très appréciable
que possède le compositeur/pianiste Olivier Calmel c'est
assurément la générosité. Ainsi lorsqu'il
enregistre un disque de son "quartet", ce ne sont pas
trois musiciens qui l'entourent mais quatre auxquels il convient
d'ajouter quatre autres invités car le compositeur possède
univers sonore qu'il ne conçoit pas sans y mettre ... l'empreinte
de ses proches amis musiciens. De même, il n'écrit
pas sa musique avec l'objectif de mettre en avant uniquement ses
propres talents de pianiste mais, comme le remarque Didier Lockwood
dans son texte de présentation sur le disque, il offre par
exemple "un contexte musical qui met en valeur les immenses
qualités de l'altiste Frédéric Eymard"
, il est vrai que l'utilisation du violon alto est remarquable car
extrêmement rare dans le jazz, les autres instruments ne sont
cependant pas en reste non plus, ainsi l'accordéoniste Vincent
Peirani , le saxophoniste Christophe Panzani sont aussi très
remarquables pour n'en citer que quelques-uns. Mais chaque musicien
a bien sûr une place importante, comme le montre les propos
du leader sur la composition de son quartet ...cliquez
ici pour lire la suite
|
|
A lire le parcours de Delphine Lizé, l'on comprend pourquoi
cette pianiste était le choix idéal pour réaliser
ce disque, le premier enregistré dans la salle Pleyel rénovée,
sur le nouveau piano de concert Pleyel P280 : son fort tempérament,
allié à sa patience et son goût pour l'expérimentation,
qu'elle tient peut-être de ses études en mathématiques,
semblent en effet des atouts indispensables pour "dompter"
un nouveau piano dans une nouvelle salle. La liberté, lui
était donnée de choisir son programme, qui se révèle
en fait composé d'oeuvres qui furent en leur temps également
expérimentales à plus d'un titre....Cliquez
ici pour lire l'article complet au sujet de ce disque
|
|
C'est cette fois un pianiste jazz d'origine néerlandaise,
et ayant choisi de vivre en Belgique, Diederik Wissels, qui livre
dans ce nouveau disque, son premier piano solo, son inspiration...en
noires et blanches. Un disque mûrement réfléchi
puisque la carrière de ce pianiste né en 1960, a pris
son envol depuis plus d'une quinzaine d'année.
Le talent de ce musicien a encore été récemment
confirmé par le prix Django d'Or award de Belgique, dans
la catégorie...."musicien confirmé",
car ce disque est loin d'être son premier....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Ce disque est le second volume d'une série de programmes,
qui se veulent des "jeux de miroirs" entre les deux compositeurs
Mozart et Haydn, que la pianiste Claire-Marie Le Guay a débuté
l'année dernière en collaboration avec l'écrivain
et journaliste Marc Vignal, rédacteur du livret des disques,
et auteur de livres de référence sur Haydn et Mozart.
Alors que les uvres retenues pour le premier volume avaient
toutes une tonalité en si bémol majeur (tonalité
claire) ou en mi bémol majeur (tonalité à la
fois puissante et feutrée), les quatre oeuvres réunies
ici ont en commun la tonalité d'Ut mineur "couleur du
drame" pour les trois premières et Ut majeur pour la
quatrième....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Pour enregistrer cet album, paru chez Nocturne, qui comporte cinq
compositions originales et des standards qu'il affectionne, Manuel
Rocheman s'est entouré de deux grandes références
du jazz : Scott Colley à la contrebasse et Antonio Sanchez
à la batterie..."J'avais entendu Scott et Antonio
à Paris, l'un avec Chris Potter, l'autre avec Danilo Perez
et j'avais été séduit par leur grande musicalité
et souplesse. Scott a un jeu très solide et clair, une anecdote
: à l'issue des deux jours de studio Joe Marciano qui pourtant
en a vu d'autres, était stupéfait du fait qu'aucune
corde de Scott n'ait zingué à un moment ou à
un autre dans la petite cabine dans laquelle était enfermé
l'imposant Scott, c'est très rare, Scott possède une
attaque très précise, c'est toujours parfait. Quant
à Antonio c'est un très grand musicien et il est aussi
très chaleureux, il a un son de batterie remarquable et un
jeu étonnant qui lui vient de sa double culture latine et
jazz. Il sait tout faire." confie le pianiste....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
L'année 2006 ayant été, outre l'année
Mozart, également l'année Chostakovitch(anniversaire
du centenaire de sa naissance) il n'est pas exclu de revenir même
en 2007, sur ce disque paru en fin d'année car les anniversaires
ne sont-ils pas aussi là pour ranimer une notoriété
pas seulement l'espace d'un court moment mais en espérant
bien qu'elle dure longtemps. Voici donc en "disque du moment"
une intégrale des 24 préludes et fugues que Dimitri
Chostakovitch composa aussi quelque temps après avoir célébré
un anniversaire : le bicentenaire de la mort de Jean-Sébastien
Bach à Leipzig : il décida de constituer une uvre
composée de 24 préludes et fugues en hommage au "clavier
bien tempéré". Ce cycle a été composé
entre le 10 octobre 1950 et le 25 février 1951, une ébauche
du seizième prélude avait été écrite
antérieurement. ...cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Malcolm Braff Trio
Yele
Malcolm Braff, piano
Yaya Ouattara, djembe, bara
Alex Blake, bass
Cet album regroupe en fait quatre morceaux enregistrés
en 2000 par le Trio de Malcolm Braff et deux morceaux en solo du
pianiste : "Noemi's love song" et "Yele", mais
pour ce second morceau il s'agit d'une transposition au piano d'une
composition originale de...Yaya Ouattara. Le pianiste Malcolm Braff
est très attaché au rythme africain, ce qui n'est
pas vraiment surprenant puisque c'est au Sénégal qu'il
a fait ses premiers pas au piano auprès d'un professeur multi-instrumentiste,
et s'il aime les percussions traditionnelles africaines en accompagnement,
ce sont aussi les qualités percussionnistes de son piano
lui-même qu'il aime utiliser comme le montre particulièrement
ce morceau en solo....cliquez
ici pour lire la suite de l'article
|
|
Puisque Pâques approche à grand pas, voici un disque
qui vient de sortir récemment à écouter et/ou
offrir à cette occasion, il ne sera pas nécessaire
d'enrober ce paquet de papier cadeau car sa pochette est très
joliment illustrée par une peinture originale d'Anne Peultier,
dont les réalisations sont le reflet de sa rencontre avec
l'uvre , l'interprétation et le compositeur, et permettent
ainsi d'établir des correspondances entre la peinture et
la musique. Pour revenir à la musique, ce disque est en effet
l'occasion d'entendre à s'y méprendre résonner
les cloches du Kremlin dans une des pièces de la première
suite pour piano que Rachmaninoff (Rachmaninov), composa en 1893
alors qu'il n'avait que vingt ans et dans cette pièce qui
s'appelle"Pâques", les deux pianos carillonnent
au mieux, nul doute qu'elles feront des jaloux dans votre voisinage
! Rachmaninoff s'est inspiré d'une poésie du religieux
slave Khomiakov pour cette composition, et ce sont également
trois poésies, d'autres auteurs russes, que Rachmaninov s'étaient
donné pour but d'illustrer, qui sont à l'origine des
trois autres pièces de cette suite : La Barcarolle, qui est
aussi probablement un hommage à Chopin, La Nuit...L'Amour,
inspirée de vers de Byron, où l'on peut cette fois
reconnaître le chant du rossignol, et Les larmes, où,
derrière des larmes qui tombent régulièrement,
l'on entend encore le son de cloches cher à Rachmaninoff
....cliquez ici pour
lire la suite
|
|
Trio Élégiaque
Antonin Dvorak,Trio Dumky
Franz Joseph Haydn,Trio n°39
Le Trio Élégiaque regroupe le pianiste François
Dumont, la violoncelliste Virginie Constant et le violoniste
Laurent Le Flécher. Si ce trio a remporté le
Prix pour la meilleure interprétation dune uvre
contemporaine lors du concours de Weimar en 2005, il est également
remarquable dans l'interprétation d'oeuvres plus anciennes
: ainsi dans le Trio op. 90 B166 de Dvorak appeléTrio Dumky
car chacun des six mouvements est inspiré de "Dumka"
, complainte ukrainienne de caractère triste et mélancolique
chantée avec accompagnement d'instruments populaires tels
les bandouras (instrument à cordes pincées) et kobzas
(instrument primitif voisin du luth. Toutefois, Antonín Dvorák
semble plutôt s'être inspiré de la dérivation
caractéristique du verbe dumati (rêver, méditer)
que de la forme de l'art populaire puisque sa composition fait alterner
des parties de caractère rêveur et des épanchements
de joie et de vivacité...cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Attendu depuis le début du mois par les internautes de
pianobleu.com, le disque d'Emmanuelle Swiercz consacré à
Rachmaninov paraît le 29 mars 2007. Ce même jour, la
jeune pianiste donnera certaines de ces uvres en concert à
la Salle Gaveau à Paris. C'est un enregistrement important
au cur d'Emmanuelle Swiercz car Rachmaninov revêt une
place particulière dans son histoire : "Il a toujours
été un peu comme une pierre angulaire, c'est avec
lui que de nombreux déclics se sont produits il y a une bonne
dizaine d'années et c'était une manière de
faire le lien entre la vision que j'ai aujourd'hui de la musique
et celle qui m'a construite." indiquait-elle récemment....cliquez
ici pour lire la suite
|
|
Il suffit d'une visite sur le site internet de Laurent Coq pour
savoir que ce pianiste a beaucoup de chose à partager...
enfin surtout de la musique et cela tombe bien car la musique c'est
justement ce qui intéresse les amateurs de piano. Si Laurent
Coq offre tant de musique en partage c'est d'abord parce qu'il ose
faire le pari que les internautes ne sont pas tous que de vulgaires
et méchants pirates, ainsi disait-il lors de ses réponses
à pianobleu.com : "En ce qui concerne mon site, je
fais le pari qu'en mettant beaucoup de matière - mon premier
disque, des inédits live, des morceaux qui ne figurent pas
sur les disques, des films de concerts - je vais susciter la curiosité
des internautes et leur désir d'acquérir les disques
plus récents"... une jolie confiance à laquelle
vous lecteurs saurez certainement être à la hauteur,
en vous procurant ce nouvel album à partager...Pour partager
la beauté, l'émotion d'une musique d'une formation
originale : un piano et deux saxophones, qui soufflent des airs
très mélodieux, et d'une douceur bienfaisante....cliquez
ici pour lire la suite
|
Retour disques du moment...cliquez
ici
Autres disques présentés auparavant....5,4,3
,2,1,
© pianobleu.com ---- contact :
- Agnès Jourdain
|
Retrouvez une information sur
le site Piano bleu
Suivez pianobleu.com
le site des amateurs
de piano
sur
Partagez cette page !
|