Archives de l'article le plus récent au moins récent
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Le précédent disque de Vincent Bourgeyx "Un
ange qui ricane" avait été un véritable
coup de coeur de pianobleu.com qui avait choisi d'interviewer
ce pianiste immédiatement ; et son nouveau disque, en trio
cette fois, "Again" l'est...faut-il le dire...encore.
Nul doute que ce jazzman doublé d'un poète mériterait
qu'on lui accorde beaucoup plus d'importance... et d'ailleurs
fort heureusement son talent n'a pas échappé à
Jordi Pujol, grand dénicheur de nouveaux talents(dont Brad
Mehldau) pour son label Fresh Sound, grâce à qui
parait donc ce nouvel album.[....] Il a bien voulu répondre
à quelques questions autour de ce disque dont vous pouvez
voir une vidéo prise lors de l'enregistrement.....cliquez
ici pour lire l'article complet et voir une vidéo
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Pour son premier disque, réalisé par le label
Lyrinx, le pianiste italien Vittorio Forte, même s'il vit
désormais en France a choisi d'enregistrer des oeuvres
d'un compositeur de son pays natal : Muzio Clementi. Un compositeur
qui a été injustement emporté par la vague
de l'oubli dont parfois l'histoire est responsable même
si son nom est réputé à titre de "père
du pianoforte". Ce compositeur arrêta en effet
brusquement(en 1802) sa carrière de pianiste et de professeur
pour créer une facture de pianoforte, ainsi qu'une maison
d'édition qui ont rencontré toutes deux un succès
financier. Certes il reste aussi l'auteur de la célèbre
oeuvre pédagogique "Gradus ad parnassum",
mais comme nous le montre Vittorio Forte à travers une
sélection d'oeuvres qu'il offre dans une interprétation
d'une très belle sonorité, ses autres compositions
ont de quoi réjouir nos oreilles. Vittorio Forte a bien
voulu répondre à quelques questions au sujet de
son disque ...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Le jeune pianiste Florian Billot, qui a notamment été
l'élève d'Irakly Avaliani et s'est perfectionné
au Conservatoire national supérieur de musique de Paris
a eu la chance de pouvoir enregistrer récemment grâce
à plusieurs mécènes un disque non commercialisé,
sorte de "carte visite", qui lui permet de se faire
connaître aujourd'hui plus largement et notamment sur pianobleu.com
qui a apprécié la virtuosité de son jeu dans
un répertoire difficile et varié comme vous pouvez
le voir par la liste des oeuvres de cet album. Il nous en offre
ici l'écoute d'une pièce très représentative
de son talent et a bien voulu répondre à quelques
questions pour présenter son disque....cliquez
ici pour lire ses réponses et écouter un extrait
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L'actualité du pianiste Emile Naoumoff est très
chargée ces mois-ci puisqu'il vient de sortir le 26 mars
2009, chez le label Saphir Productions, un disque avec le violoniste
Patrice Fontanarosa des trois sonates pour violon et piano de
Brahms et, interrogé à ce sujet, il annonçait
aussi la sortie, toujours chez le label Saphir Productions, ce
26 avril 2009 d'un autre album, double CD d'oeuvres pour piano
seul d'un compositeur peu connu mais qui lui tient beaucoup à
coeur, ce qui se comprend à l'écoute de sa musique
chargée d'émotion : Gabriel Dupont. Compositeur
originaire du Calvados qui remporta le second prix de Rome devant
Maurice Ravel en 1901 et mort prématurément à
l'âge de 36 ans en 1914 des suites d'une pneumonie contractée
dès 1901 qui le conduisit à s'isoler souvent à
la montagne et au bord de la mer, celui-ci composa une musique
originale où pèse souvent l'angoisse de la mort
mais teintée aussi de souvenirs plus optimistes, ainsi
pour le piano ces deux cycles "Les heures dolentes",
qui évoquent son long repos obligé et dont il choisit
de mettre en épigraphe du recueil les vers de Régnier
: " ..la voix mélancolique et basse de quelqu'un
qui n'est plus là-bas mais se souvient du pays monstrueux
et morne dont il vient "et "La maison dans les
dunes" un peu plus optimiste et lumineux, plus impressionniste,
écrit à Arcachon. Voici donc le double interview
du pianiste Emile Naoumoff au sujet de ces disques dont vous pourrez
découvrir deux extraits...cliquez
ici pour lire la suite et écouter ces extraits
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Yaron Herman explique dans le livret qui accompagne ce second
disque de son trio avec Matt Brewer et Gerald Cleaver que "la
musique de cet album fut en majeure partie composée en
tournée : dans des avions, trains, chambres d'hôtels
et quelques cafés" ...en fait des lieux où
le pianiste passe la majorité de son temps puisque, et
ceci n'est qu'un exemple, en mars 2009 il a pu prendre 26 fois
l'avion pour se rendre à tous les concerts de sa gigantesque
tournée mondiale. Ecouter la musique de Yaron Herman s'est
donc partager avec lui les rêveries occasionnées
par ses voyages que celles-ci soient nostalgiques ou endiablées.
Rêveries aux multiples couleurs auxquelles le quatuor Ebène
qui s'est associé à son trio dans trois des morceaux
de cet album vient apporter une nuance "classique" qui
en fait peut se révéler aussi tout à fait
moderne ainsi dans le morceau "Isobel" de Bjork.
Près de la moitié des oeuvres de ce disque sont
des compositions originales de Yaron Herman, l'autre des standards
de la pop ou du jazz qui l'accompagnent dans ses pensées
mais en fait qu'importe car, quel qu'en soit l'origine, le mélange
de ces musiques ne font qu'un tout : un beau voyage en dehors
du temps, un album à écouter en regardant le bleu
du ciel(ou de la mer) par la fenêtre...Yaron Herman a bien
voulu répondre à quelques questions autour de cet
enregistrement ...cliquez
ici pour lire ses réponses
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En cette année du deux-centième anniversaire de
naissance de Mendelssohn(1809-1847) le jeune label Paraty a demandé
au pianiste Cyril Huvé, expert en pianoforte et disciple
de Claudio Arrau, d'enregistrer un disque consacré à
ce compositeur. Celui-ci a sélectionné des compositions
écrites entre 1827 et 1841 qui correspondent à autant
de moments forts dans la courte vie de Mendelssohn. C'est lors
d'un autre anniversaire, celui de Clara Wieck, le 13 septembre
1835, que Schumann fît la connaissance de Mendelssohn. Une
rencontre importante puisque l'année suivante, il écrit
à Thérèse Schumann sa belle-soeur : "Mendelssohn,
je lève les yeux vers lui comme vers une haute cime. C'est
un véritable dieu". Cyril Huvé a choisi
de conclure sa sélection de pièces de Mendelssohn
par une page de Schumann écrite en mémoire de Mendelssohn.
Il interprète ces oeuvres sur un piano Broadwood 1840 et
en offre une interprétation très colorée,
d'une grande vitalité ainsi peut-on le mesurer particulièrement
dans les "Variations sérieuses", considérées
comme le chef d'oeuvre du piano mendelssohnien, en écoute
ce mois-ci sur pianobleu.com. Cyril Huvé a bien voulu répondre
à quelques questions autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et écouter l'extrait
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Le pianiste Giovanni Mirabassi a récemment fêté
ses dix années de carrière, notamment récompensées
par une Victoire du Jazz, un prix de l'Académie du Jazz
et un Django d'Or....Dix années riches en rencontre dont,
à l'aube de l'été 2007, celle qui a donné
naissance à ce trio avec le batteur américain Leon
Parker et le contrebassiste italien Gianluca Renzi avec lesquels
"il semble qu'il se soit passé quelque chose ce
jour là" où ils ont enregistré leur
premier opus Terra Furiosa sorti en février 2008 .
Voici donc le second volume, peut-être d'une longue série
à venir, du moins peut-on l'espérer car les moments
de bonheur que nous offre encore ce trio sont innombrables dans
ce nouvel enregistrement où l'on trouve à côté
de quatre compositions de Giovanni Mirabassi huit reprises de
standards issus du répertoire du jazz et autres....cliquez
ici pour lire la suite dont une nouvelle interview
de Giovanni Mirabassi
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Pianiste, improvisateur, compositeur, et même occasionnellement
chanteur ainsi dans l'un des morceaux de ce disque, Bertrand Ravalard
s'il n'avait suivi cette voie de musicien aurait aimé travailler
pour le cinéma mais finalement écouter son disque
c'est aussi découvrir un film, avec un scénario
qu'il sait d'ailleurs fort bien exposer dans le court texte de
la pochette de son disque qui reprend nombreux titres de son CD
: [...]
Mais ce pourrait être aussi une autre histoire, une histoire
épique ou une histoire en trompe-l'oeil ou plutôt
"trompe-l'oreille", une histoire aux multiples rebondissements,
frissonnements et tourbillons, que Bertrand Ravalard raconte avec
humour et clarté dans un jeu souvent détaché
mais pas toujours car ne vous y trompez pas ce pianiste qui se
juge aussi "une sorte de chanteur frustré"(cf
son interview sur sa biographie) ajoute une bonne dose de lyrisme
dans ces compositions et c'est ainsi une histoire dense qui débute
et finit par une splendide mélancolique valse...pour Ana,
qu'il serait trop facile de dire qu'elle est belle à pleurer
mais en tout cas qu'une certaine Amélie d'un autre célèbre
film n'aurait pas tort de lui envier, il ne reste plus qu'à
réaliser un nouveau film... dans votre tête mais
pour cela vous n'aurez aucune difficulté. Bertrand Ravalard
a bien voulu répondre à quelques questions autour
de son disque et son travail de compositeur en complément
de celles sur sa biographie...cliquez
ici pour lire l'article complet
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Vous aimez le jazz vocal ...alors voici un récent disque
à ajouter à votre discothèque, vous ne serez
pas déçu par la belle voix et le répertoire
de cette chanteuse originaire de Chicago surnommée "Le
rossignol" dans sa ville natale. Mais à vrai dire
on peut se demander pourquoi un tel surnom hormis certes le fait
qu'elle chante bien( et avec un plaisir évident) sa voix
précisément est loin de ressembler au son de cet
oiseau mais est sensuelle et d'un beau registre grave pouvant
cependant atteindre des aigus éloignés , et elle
peut aussi imiter divers instruments et scatte admirablement,
en fait le terme "Diva du jazz" qu'on lui donne aussi
parfois est beaucoup plus juste pour la qualifier. ....cliquez
ici pour lire la suite et voir deux vidéos
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Alors que le pianiste Frédéric d'Oria-Nicolas
confiait en 2005 dans une interview pour pianobleu.com qu'il se
sentait très proche du compositeur Prokofiev dont il annote
la correspondance à paraître aux éditions
Fayard, c'est en fait autour de l'oeuvre de Schubert qu'il consacre
son premier disque, une surprise certes mais qui confirme par
la qualité de cet enregistrement, déjà très
largement félicité à juste titre pour la
clarté de son jeu, qu'il ne faut jamais étiqueter
un pianiste dans un répertoire donné mais suivre
son évolution. Une évolution qui peut être
aussi considérable chez les compositeurs ainsi peut-on
le mesurer précisément dans la Sonate D960 [....]
Schubert n'avait alors que trente-et-un ans. Frédéric
d'Oria-Nicolas qui lui en a trente s'approprie cette sonate dans
une interprétation très personnelle dont la pulsation
originale captive l'auditeur quelle que soit la couleur sonore
traversée au fil de cette longue oeuvre d'une grande intériorité.
A cette sonate le pianiste a choisi d'ajouter trois transcriptions
d'oeuvres de Schubert transcrites par Liszt, un choix qu'il a
notamment bien voulu expliquer lors de ses réponses à
de nouvelles questions autour de ce disque. Il invite les internautes
à en écouter l'une de ces transcriptions : celle
du sombre et douloureux lieder transcrit pour piano seul "Der
Doppelgänger"....cliquez
ici pour lire le texte complet et écouter cet extrait
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Comme l'explique en anglais le pianiste polonais Rafal Blechacz
dans l'EPK présentant son disque(voir vidéo), s'il
était naturel pour le lauréat du concours Chopin
qu'il est d'enregistrer en premier lieu un disque de ce compositeur,
il souhaitait pour ce nouvel album interpréter différents
compositeurs et c'est autour du thème "Sonates"
qu'il a ainsi pu en réunir trois qui l'ont souvent accompagné
: Mozart qui fut au programme de son premier concert public à
l'âge de six ans, Haydn qu'il a souvent joué en compétition
et Beethoven, dont la sonate qu'il a choisie fut composée
à la même époque que celle d'Haydn, et qu'il
a aussi présentée lors du concours international
de piano Rubinstein dont il a gagné le second prix. Certes
ici un programme autour donc de compositeurs d'un autre style
et d'une autre période que celle de Chopin, et pourtant
Rafal Blechacz, constatant que le mouvement central est souvent
le "coeur" d'une oeuvre, "endroit où
le compositeur saisit l'occasion de traduire les sons en tout
ce qui habite les régions les plus profondes de son âme",
s'interroge dans le livret accompagnant le disque : "
Est-ce à dire que nous avons ici affaire à des oeuvres
romantiques ?...cliquez
ici pour lire la suite et voir deux vidéos
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Après deux récents disques en piano solo, le pianiste
Franck Avitabile revient de nouveau dans un enregistrement en
trio. Formation qu'il avait déjà expérimentée
dans ses disques plus anciens mais il est cette fois entouré
de deux musiciens autant habitués des scènes de
la pop musique que du jazz. Ainsi Manu Katché certes réputé
pour dénicher les Nouvelles Stars... mais surtout pour
ces talents de batteur dont l'énergie et a finesse de jeu
sont fort appréciées. Qualités qui s'associent
en bon équilibre avec la sonorité chaleureuse du
bassiste Pino Palladino qui lui a notamment travaillé avec
Elton John, Eric Clapton... Avec cette rythmique solide et discrète
à la fois Franck Avitabile offre ici un album fort original,
où domine cette belle couleur "avitabiléenne",
couleur unique nuancées de multiples voix, qu'il tient
en partie de son travail sur... la musique classique confiait-il
dans un précédent interview. Couleur exaltée
par cette nouvelle rencontre avec des musiciens d'un monde moderne,
ainsi d'une vivacité triplée dans un très
remarquable "Three colours" ou d'une beauté
lumineuse dans une splendide "Sun Waltz" qui
fait merveilleusement danser la lumière des rayons du soleil
dans la tête des auditeurs ... Franck Avitabile a bien voulu
livrer une part des secrets de ce nouvel enregistrement en répondant
à quelques questions...cliquez
ici pour lire la suite
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Le pianiste italien Giovanni Bellucci poursuit son "long
voyage" de la réalisation d'une intégrale
des trente-deux sonates de Beethoven couplées avec les
neuf symphonies de ce même compositeur transcrites au piano
par Liszt par un troisième volume qui cette fois ne comporte
que des sonates ce dont il ne faut pas s'étonner puisque
cette intégrale devrait se réaliser en une quinzaine
de disques. S'il ne contient pas de symphonie cet enregistrement
renferme la sonate "Hammerklavier" célèbre
pour sa dimension tant en durée que musicale[....]Que cette
sonate célèbre aussi pour ses dépassements
des possibilités sonores de l'instrument [...] ne fasse
cependant pas ombrage aux deux autres contenues dans ce programme
qui permet cette fois de faire mesurer trois "âmes
artistiques" beethovenniennes en ajoutant à l'
"expérimentale et ésotétrique"
la "juvénile " avec la sonate n°6,
qui d'ailleurs tout comme la sonate Hammerklavier contient une
étonnante forme fuguée en son Final, et l'âme
"héroïque" dans la sonate n°26
"Les adieux" inspirée des guerres napoléonniennes[...]
Des âmes et sentiments opposés que le pianiste Giovanni
Bellucci nous fait partager avec une grande intensité !
Il a également bien voulu répondre à d'autres
questions au sujet de ce disque...cliquez
ici pour lire l'article complet
et en entendre un extrait
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Après un disque consacré à Schumann, la
pianiste Edna Stern revient à Bach dans un nouveau programme,
où cette fois elle veut, et réussit pleinement,
à rendre compte de la vocalité instrumentale dans
l'oeuvre pour clavier de ce compositeur. Un programme au travers
duquel elle raconte une histoire telle celles des cantates avec
différents palliers d'élévations : luttes,
douleurs puis sérénité.
Adepte de l'utilisation de la pédale pour l'interprétation
des oeuvres de Bach, ce qui n'est pas le cas de tous les pianistes,
Edna Stern fait vibrer avec une précision savamment dosée
les cordes de son piano telles les cordes vocales d'une chanteuse
ou d'un ensemble orchestral et parvient ainsi à émouvoir
les auditeurs dans ce beau programme constitué certes d'une
sélection de chorals, mais aussi de préludes
et fugues du Clavier bien tempéré qui n'ont
plus rien de"simples" exercices pour les doigts mais
dont elle exalte les différentes voix dans des nuances
clairement contrastées ainsi pouvez vous le découvrir
dans le magnifique prélude n°10 du premier recueil
du clavier tempéré diffusé dans cette
page d'où sort une mélodie extrèmement touchante.
Celui-ci est suivi de sa fugue où l'on peut aisément
distinguer deux voix. Edna Stern a bien voulu répondre
à quelques questions autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et écouter deux extraits.
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Guillaume de Chassy et Daniel Yvinec qui signent là leur
troisième disque ensemble sous le label Bee jazz se sont
isolés une semaine dans une maison au bord de l'océan
atlantique pour éprouver quelques 150 chansons qui ont
marqué le vingtième siècle provenant tant
du patrimoine européen qu'anglo-saxon, et n'en conserver
qu'une petite sélection. Derrière le joli visage
de cette enfant symbolisant la jeunesse de ce répertoire
figure quatorze de ces chansons, qu'ils ont enregistrés...
de l'autre côté de l'Atlantique sans répétition
préalable avec le réputé batteur Paul Motian
et l'apprécié crooner Mark Murphy dont Ella Fitzgerald
disait "il est mon égal" . Ce dernier
en fait ne chante que quatre de ces titres, le chant étant
avant tout instrumental et certes pianistique mais pas seulement
Guillaume de Chassy offrant encore de très belles mélodies
savamment mesurées dans lesquelles Daniel Yvinec et Paul
Motian s'insèrent avec talent pour partager ce répertoire
effectivement récent où Paul Mc Cartney croise Paul
Simon, Neil Young, Prince, Gershwin...pour citer les plus célèbres.
Guillaume de Chassy a bien voulu répondre à quelques
questions autour de cet enregistrement...cliquez
ici pour lire la suite
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Ces deux disques enregistrés entre 2006 et 2008 ont été
réalisés par un label rennais, Forgotten Records.
Celui-ci se propose de mettre à la disposition des mélomanes
des enregistrements devenus inaccessibles et de laisser mémoire
de l'interprétation de musiciens du passé. Dans
son travail de recherche, il a ainsi fait surgir de l'oubli des
disques de Jacqueline Eymar, Albert Ferber aujourd'hui disparus
et ceux d'un pianiste heureusement toujours parmi nous : Pierre
Froment. Né en 1937, Pierre Froment a été
élève au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris, où il a obtenu cinq premiers prix.
Il a suivi pendant plusieurs années l'enseignement d'Alfred
Cortot en Suisse et à Paris et a donné des concerts
dans plusieurs pays d'Europe et en particulier en Allemagne. Il
a fait une longue carrière de pédagogue, enseignant
à l'Ecole Normale de Musique de Paris, au Conservatoire
d'Angers et au Conservatoire de Rennes, où, en collaboration
avec son épouse, Eliane Froment, il a formé des
générations d'élèves parmi lesquels
Romain Hervé et Vanessa Wagner....cliquez
ici pour lire la suite et en écouter deux extraits
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L'oeuvre de la compositrice méconnue Hélène
de Montgeroult s'étale sur une période d'une vingtaine
d'année entre 1788 et 1812, se terminant donc deux ans
avant la naissance de Chopin et pourtant le musicologue Jérome
Dorival qui a consacré plus de dix ans de sa vie à
faire des recherches sur cette compositrice explique dans le livret
qui accompagne ce disque que l'aspect le plus surprenant de la
musique d'Hélène de Montgeroult, qui ne peut guère
s'expliquer que par son génie personnnel, c'est sa modernité
dans un répertoire qui annonce le romantisme. Modernité
qui n'a pas échappé non plus au pianiste Nicolas
Stavy qui précisément après un disque consacré
à Chopin a choisi d'enregistrer des oeuvres de cette compositrice
pour le label Hortus et nous fait découvrir avec talent
la force expressive de ces pièces au caractère poétique
et passionné effectivement digne des plus grands compositeurs
romantiques. Celui-ci a bien voulu répondre à quelques
questions afin de nous faire partager son intérêt
pour l'oeuvre de cette compositrice qui a écrit, essentiellement
pour le piano, plus de 600 pages de musique...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Après un disque "Folies françaises",
qui a été l'occasion de découvrir il y a
quelques mois le pianiste franco-suisse Cédric Pescia,
ayant auparavant enregistré" les Variations Goldberg"
de Bach et un double album d'oeuvres de Schumann, c'est un nouvel
enregistrement également paru chez le label Claves qui
permet de le retrouver pour la première fois avec la violoniste
israélienne Nurit Stark dans un répertoire original
du compositeur italien Ferruccio Busoni, réputé
comme pianiste virtuose et du compositeur roumain, George Enescu,
réputé quant à lui comme violoniste virtuose.
Le premier nommera son oeuvre "Sonate pour piano et violon"
alors que le second à l'opposé considèrera
sa propre sonate "pour violon et piano" mais en fait
quel qu'en soit le titre chacune de ces oeuvres respecte l'équilibre
des deux instruments et le pianiste Cédric Pescia qui a
bien voulu répondre à quelques questions au sujet
de ce disque confie apprécier tout autant de jouer l'une
ou l'autre....cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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La pianiste d'origine géorgienne Elisso Bolkvadze est
régulièrement invitée par le compositeur
et pianiste Michel Sogny au festival qu'il organise chaque année
depuis 2004. Rien d'étonnant en cela quand on sait que
la lauréate de nombreux concours dont le concours Marguerite
Long a travaillé après ses études au conservatoire
de Tbilissi sous la direction de Michel Sogny, également
fondateur d'une académie. Cet enregistrement a eu lieu
au Chateau de Coppet, un des lieux où se produit le festival
Michel Sogny, situé sur les bords du lac Léman .
Pour ce récital qui a eu lieu le 18 août 2007 Elisso
Bolkvadze a choisi un programme varié qu'elle offre dans
une interprétation d'une grande vivacité et avec
de belles nuances sonores. Elle interprète notamment une
splendide oeuvre de Michel Sogny riche en sonorités et
à découvrir absolument pour vivre d'intenses émotions
durant près de vingt quatre minutes. Son titre "Dérive"
vous laisse déjà en imaginer les multiples rebondissements.
Mais la sonate de Mozart et la sonate de Beethoven, qu'elle a
sélectionnées présentent aussi des atmosphères
très changeantes. Elle a bien voulu répondre à
quelques questions autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Certes le nom de la pianiste Zhu Xiao Mei est plutôt attaché
à celui de Bach cependant ce n'est pas le premier recueil
du Clavier bien tempéré qu'elle a cette fois choisi
d'enregistrer mais des oeuvres de Haydn, un compositeur qu'elle
a aussi beaucoup joué dans sa jeunesse explique-t-elle
dans l'interview qui accompagne ce cd . Peut-être avait-elle
envie de s'évader vers un répertoire plus gai car
elle déclare "Nous avons besoin de compositeurs
comme Haydn qui écrivent pour le plaisir de l'auditeur,
qui aiment la vie, la gaieté , le soleil " citant
elle-même une phrase de Haydn qui l'a beaucoup touchée
dans laquelle il dit qu'il compose de la musique "pour
que l'homme fatigué, épuisé ou accablé
par ses affaires puissent profiter de quelques moments et de délassement"
....cliquez ici
pour lire la suite et en écouter un extrait
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Telle une "Invisible wound"(blessure invisible), la
musique intérieure et émouvante du nouveau disque
du pianiste Philippe Le Baraillec qui sort plus de douze ans après
son précédent disque "Echoes from my room"
dévoile la sensibilité d'un pianiste d'essence poétique
et aux mélodies prenantes. Les deux musiciens qui l'accompagnent
en belle symbiose avec cette fragilité le soutiennent avec
délicatesse et contribuent avec talent à la beauté
de cette musique. Celui-ci a bien voulu répondre à
quelques questions pour présenter son parcours et sa musique...cliquez
ici pour lire la suite
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Après deux disques consacrés chacun à deux
compositeurs, le pianiste David Bismuth publie toujours chez le
label Ameson ce nouvel enregistrement conçu cette fois
comme un hommage à un seul compositeur : Jean-Sébastien
Bach mais à travers le regard que d'autres compositeurs
ont porté sur sa musique, de l'époque romantique
jusqu'à nos jours, et même jusqu'à très
récemment puisqu'il a demandé à cette occasion
au compositeur Karol Beffa de réaliser une transcription.
Son disque comporte ainsi plusieurs transcriptions pour le piano
d'uvres composées originellement pour orchestre ou
groupe d'instruments et d'autre part des oeuvres directement inspirées
par la musique de Bach ou les 4 lettres de son nom : B.A.C.H.
David Bismuth offre ce programme qui alterne des oeuvres sobres
et transparentes avec des pièces riche en polyphonie dans
une interprétation toujours d'une très belle clarté
sonore. Il a bien voulu répondre à quelques questions
autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Le compositeur Edvard Grieg(1843-1907) a composé peu
d'oeuvres de musique de chambre, parmi celles-ci une seule sonate
pour violoncelle et piano. Cette sonate s'imposait naturellement
à la violoncelliste Emmanuelle Bertrand et au pianiste
Pascal Amoyel après leurs disques consacrés à
Alkan, Liszt, Reger, Strauss, St Saëns , Bloch et Olivier
Greif parus également chez Harmonia Mundi. Ainsi Emmanuelle
Bertrand précise-t-elle dans le livret accompagnant le
disque : " C'est l'une des plus monumentale de notre répertoire.
Mais si j'ai un attachement particulier pour cette oeuvre, c'est
surtout pour la force d'expression qu'elle dégage . Le
premier mouvement allegro agitato est d'emblé immergé
dans la passion, plein de fièvre et instable. Son deuxième
thème, Molto più tranquillo, apporte un apaisement
momentané mais la coda emporte à nouveau tout sur
son passage Prestissimo dans une dernière montée
de la tension"...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Alors que dans son précédent disque consacré
à Rachmaninov la pianiste Emmanuelle Swiercz avait choisi
un programme opposant au gigantisme des variations les miniatures
des préludes composés au même moment, c'est
pour ce disque Schumann une nouvelle opposition qui a guidé
son choix, proposant ici une oeuvre assez méconnue : Bunte
Blätter, face à une oeuvre célèbre :
Carnaval, oeuvres qui d'ailleurs elle-même met en opposition
des pièces aux caractères très contrastées.
Un programme qui permet d'apprécier de nouveau la sensibilité
et l'assurance de son jeu que ce soit dans la poésie ou
l'énergie tourbillonnante ainsi peut-on le mesurer dans
les deux extraits en écoute dans cette page. Emmanuelle
Swiercz a bien voulu répondre à quelques questions
autour de ce disque...cliquez
ici
pour lire la suite et écouter deux extraits
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Après le succès de ses deux albums solo parus
en 2003 et 2005, et après différents albums en co-leader,
le pianiste Baptiste Trotignon revient cette fois à la
tête d'une formation à géométrie variable
avec nombreux musiciens américains pour le plaisir du partage
de la musique en duo, en trio, en quartet et quintet. Avec une
telle variété de formes le plaisir de l'auditeur
est total : ce "Partage" harmonieux multipliant en fait
les couleurs musicales pour preuve un splendide duo... "Blue",
et de "First song" à "Vibe"
qui ouvre et clôture magnifiquement cet album de onze titres
nul doute que chacun appréciera les multiples climats offerts
par cette traversée musicale outre atlantique. Baptiste
Trotignon a bien voulu répondre à quelques questions
autour de son disque :...cliquez
ici pour lire la suite
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Après un disque d'oeuvres de Liszt, le pianiste Lovro
Pogorelich revient avec un nouvel enregistrement paraissant également
chez le label Intrada, dans un programme à la mesure de
ses larges et puissantes mains. Celui-ci regroupe des oeuvres
de deux compositeurs russes qu'il a l'habitude de jouer en concert.
Si les "Tableaux d'une exposition" de Moussorgski tout
comme les Préludes de Rachmaninov sont réputés
pour la difficulté de leur exécution, Lovro Pogorelich
montre par ses réponses aux questions qui suivent que là
ne fût pas sa principale préoccupation. Il est vrai
qu'il a déjà démontré un son orchestral
et coloré dans son précédent disque de Liszt,
qu'il renouvelle semble-t-il sans peine dans "Les Tableaux
d'une exposition" de Moussorgski. Quant aux diverses difficultés
techniques contenues dans les Préludes de Rachmaninov,
la sélection qu'il a faite permet encore d'apprécier
la sonorité nuancée mais aussi la fluidité
admirable de son jeu ainsi peut-on le mesurer dans le Prélude
op. 23 n° 7 en écoute durant le mois de janvier 2009....cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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