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Haydn Brahms Chopin Liszt Scriabine et Strauss Grünfeld par Florian Billot

Joseph Haydn Florian Billot, piano

Joseph Haydn(1732-1809) Sonate XVI.52
Johannes Brahms(1833-1897) Rhapsodie n°1 op79
Frédéric Chopin(1810-1849) Valse op64 n°2 et étude op10 n°4
Franz Liszt(1811-1886) Liebestraum n°3
Alexandre Scriabine(1872-1915) Etude op8 n°12
Johann Strauss(1825-1899) arrgt par Alfred Gründel(1852-1924) de Fledermaus op56(paraphrase de concert) 
Le jeune pianiste Florian Billot, qui a notamment été l'élève d'Irakly Avaliani et s'est perfectionné au Conservatoire national supérieur de musique de Paris a eu la chance de pouvoir enregistrer récemment grâce à plusieurs mécènes un disque non commercialisé, sorte de "carte visite", qui lui permet de se faire connaître aujourd'hui plus largement et notamment sur pianobleu.com qui a apprécié la virtuosité de son jeu dans un répertoire difficile et varié comme vous pouvez le voir par la liste des oeuvres de cet album. Il nous en offre ici l'écoute d'une pièce très représentative de son talent et a bien voulu répondre à quelques questions pour présenter son disque.
Pouvez-vous expliquez comment vous avez pu obtenir l'aide de quatre sponsors ( GDF SUEZ, Savelys, Coprecs, Tampigny) pour la réalisation de votre disque ?
Ces quatre entreprises, particulièrement sensibles à l'univers des arts et pour l'une d'entre elles, impliquée au plus haut niveau dans le festival des " Flâneries musicales " de Reims, m'ont contacté pour donner un récital privé. A l'issue de celui-ci, particulièrement enthousiasmés, ils me proposaient de financer l'enregistrement de ce disque.
Comment en avez-vous déterminé le programme ?
Pour un premier CD, l'idée était d'enregistrer cinquante minutes de musique, dans une palette d'esthétiques et d'époques différentes. Il est tout de même souvent difficile d'expliquer ses choix, surtout lorsqu'il s'agit de coup de cœur ! Mais il est vrai que certaines pièces de mon disque sont associées à des moments particuliers de ma vie. L'enregistrement d'Horowitz dans l'étude de Scriabine, entre autre, a contribuée fortement à mon engagement dans une vie de piano. L'enregistrer à mon tour était pour moi un véritable accomplissement.

Le programme étant composé de plusieurs pièces courtes, je souhaitais y inclure une unité classique : la sonate de Haydn hob XVI n52. Composé en 1794 (15 ans avant la mort de Haydn), cette pièce est remarquable de fraîcheur et a su conserver une vitalité digne d'œuvres de jeunesse. Son caractère sain et limpide apporte au disque, un équilibre nécessaire. Elle permet le fort contraste avec les humeurs romantiques souvent sérieuses et agitées chez Brahms, intimes et retenues chez Chopin, exaltées, déclamées chez Liszt, et douloureuses, mystiques chez Scriabine. Pour ce qui concerne Chopin j'ai voulu réunir ces " incontournables " du piano en formant un " mini-opus ". La valse et l'étude se trouvent liées par leur tonalité semblable (do dièse min). Mon envie s'est portée alors sur l'opposition des caractères de ces deus pièces en produisant un véritable choc. L'introspection et la nostalgie de la valse se trouve alors interrompue par la rage et la brillance de l'étude.
Pouvez-vous présenter plus particulièrement la pièce que vous offrez en écoute ?
L'enthousiasme et l'excitation de jouer cette transcription m'est venue dès sa première lecture. Séduit par les esprits divertissants et festifs brillamment équilibrés par des moments lyriques et nobles, j'ai décidé très vite de la programmer dans mes récitals. Souvent interprétée en bis, je souhaitais reprendre ce concept en la plaçant en dernière plage de mon CD. Ayant débuté le disque par Haydn, c'est aussi une manière de " boucler la boucle ", après un voyage en Europe et en Russie avec Scriabine, en retrouvant les valeurs de l'esprit viennois.
Il me tenait d'autant plus à cœur de l'enregistrer que son interprétation en concert est très rare.
Je ne suis habituellement pas un adepte des transcriptions, qui constitue trop souvent un défi démonstratif purement mécanique du pianiste.
Cependant, difficultés pianistiques et profondeur musicale sont idéalement conjuguées dans ces paraphrases sur la " chauve-souris " de Johann Strauss, visant le plaisir du pianiste et j'espère, celui du public !
Pour écouter Florian Billot
Fledermaus op56(paraphrase de concert)
de Johann Strauss/Alfred Gründel
cliquez sur le triangle du lecteur ci-dessous

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