Archives de l'article le plus récent au moins récent
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Ce n'est pas seulement la coïncidence du programme de ce
disque avec le précédent disque du moment qu'il faut
relever tout d'abord dans ce disque, c'est aussi pour l'un et l'autre
de ces enregistrements la grande qualité sonore de ces albums
qui combleront tous ceux qui aiment la musique de Brahms, le son
des instruments si proche et naturel ici offert leur donne une grande
présence. Un tel souci d'avoir une excellente qualité
sonore laisse deviner qu'il serait évidemment dommage de
se procurer ces enregistrements sous forme de mp3 compressés
qui en atténueraient cette qualité, et bien d'autres,
comme c'est souvent le cas pour la musique classique et le jazz.
Comme l'indique Tedi Papavrami dans le livret, la qualité
d'un enregistrement dépend de tous les "artisans"
concourant à celui-ci, ainsi puisqu'il vient d'en être
question, l'oeuvre de l'ingénieur du son, en l'occurrence
Jean Martial Golaz, et il y a d'abord le compositeur qu'il place
en début de liste : "Le plus incontournable, Brahms,
demeure à la fois très présent et très
lointain. Aurions-nous apprécié sa poignée
de main ? son rire ? Aurions-nous été irrité
par sa voix , fascinés par son discours ? Impossible de répondre,
inversement à sa musique, elle, inscrite dans notre chair,
au point de constituer la couleur d'une grande partie de nos vies,
dans ce qu'elles ont de plus précieux."... le compositeur
et sa musique donc, à dissocier sans doute l'un de l'autre...cliquez
ici pour lire la suite
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Hasard des parutions.... le prochain disque du moment sur pianobleu.com
contiendra la Sonate pour violon et piano n°1 de Brahms or c'est
ici avec l'arrangement qu'en fit le compositeur pour le violoncelle
et piano que la violoncelliste Sonia Wieder Atherton et la pianiste
Imogen Cooper terminent ce double album au généreux
programme. Mais on peut parfois s'autoriser à écouter
les choses dans tout ordre d'ailleurs n'est-ce pas parfois l'écoute
d'un arrangement qui conduit à l'écoute de l'oeuvre
originale, cependant l'inverse est aussi vrai...
On ignore souvent ce qui conduit un compositeur à choisir
tels instruments plutôt que d'autres lorsque son inspiration
se met en oeuvre, de même que l'on ignore aussi très
souvent la source même de l'inspiration à l'origine
d'une oeuvre. Ainsi l'idée de réunir Brahms et Bach
pour cet enregistrement est parti du constat de Sonia Wieder Atherton
qu'il y avait comme une ressemblance entre le premier thème
de la Sonate opus 38 de Brahms et un passage de l'Art de la fugue
de Bach....cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Imaginer la pianiste Zhu Xiao-Mei lors de son séjour en
camp de rééducation, pendant la révolution
culturelle, recopiant en cachette les partitions du clavier bien
tempéré et le jouant en faisant croire qu'il s'agissait
de musique officielle chinoise suffit à comprendre combien
cette oeuvre peut représenter pour elle... oeuvre parfois
appelée la "bible" du pianiste, elle fut en tout
cas force de réconfort(elle lui réchauffait même
les doigts lorsqu'elle la jouait dans une pièce de la chaleur
d'un frigo !) et surtout "musique de bonheur, et du bien"
elle contribua à ouvrir les yeux de Zhu Xiao-Mei et à
comprendre que cette musique avait une capacité à
lui rendre courage, à la rendre heureuse et à lui
faire retrouver sa dignité. Aujourd'hui la pianiste offre
en premier lieu son interprétation du second livre parce
qu'il a toujours été tenu dans l'ombre du premier
livre et qu'il mérite lui aussi d'être mis en avant,
selon ses propos dans l'interview publiée dans le livret
qui accompagne les deux CD...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter
un extrait
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Harold Lopez Nussa est un Jeune espoir du piano jazz non seulement
dans son pays Cuba, mais il s'est brillamment distingué à
l'âge de 22 ans en 2005 au Festival de jazz de Montreux en
emportant le Premier prix du concours de piano solo. Il faut dire
qu'il est né dans une famille très musicienne où
l'on cumule déjà les talents de pianiste/compositeur
(son oncle Hernan est un pianiste cubain très réputé)
et son père et son frère sont tous deux percussionnistes...
ce qui laisse aussi présager du sens du rythme dont a pu
hériter le jeune Harold...cliquez
ici pour lire la suite et en voir un reportage vidéo
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Après un disque Beethoven/Schumann paru en 2005, le pianiste
Ferenc Vizi invite au "Voyage" par ce nouveau disque paru
chez le label Satirino et avec le soutien de la fondation Mécénat
100%. Un voyage inhabituel puisque l'explique Ferenc Vizi dans le
livret de l'album :"Il m'a plu de penser et de percevoir
ce voyage plus que tout comme un voyage intérieur, une quête
mystique, à la recherche de réponses dont on ne connait
même pas les questions en m'imaginant un personnage avec une
main légèrement levée, interrogative, et le
regard montée vers le ciel. C'est justement ce moment là,
ce regard là et ce qu'il voit ou entrevoit qui m'ont amené
à imaginer la trame de ce programme comme une oeuvre théâtrale"....cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Le pianiste jazz Edouard Ferlet doit souvent avoir la tête
levée vers le ciel : après un disque piano solo "Par
tous les temps", il vient de sortir sous son propre label
ce disque dont le titre, l'écharpe d'iris, lui a été
inspiré par les couleurs de l'arc-en-ciel(Les poètes
prétendaient que l'arc-en-ciel était la trace du pied
d'Iris descendant rapidement de l'Olympe vers la terre pour porter
un message ). Mais si l'arc-en-ciel ne comporte que sept couleurs,
l'écharpe d'iris se déroule en dix morceaux dont six
compositions originales d 'Edouard Ferlet, les quatre autres étant
de ses complices. Un album à déployer jusqu'au bout
avec très grande attention car le dixième de ces morceaux
comporte une petite plage sonore en fait...totalement silencieuse,
laissant place à toute rêverie multicolore. Mais ce
n'est pas là la seule originalité de cet album qui
offre un univers propice à l'évasion dans le ciel,
et qui débute notamment par un splendide morceau "Par
dessus-tout"combinant merveilleusement lyrisme et rythme
soutenu, à écouter de nouveau sitôt l'écharpe
entièrement déroulée afin de la déployer
de nouveau...En effet c'est une musique très variée
et d'une grande finesse qu'offre ce quartet aux instruments originaux
(violoncelle, flûte...), originalité de ses instruments
en jazz qui n'est bien sûr pas étrangère à
cette belle réussite musicale dont la sonorité ravira
plus d'un(e). Pour affronter l'hiver qui approche, cette écharpe
s'avèrera d'une grande efficacité contre la morosité
des sombres jours, ainsi illuminés d'une musique multicolore
où règne la liberté.
Edouard Ferlet a bien voulu répondre à quelques
questions au sujet de ce disque....cliquez
ici pour lire la suite
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L'an dernier, en mai 2006, alors qu'un journaliste du New York
Times s'inquiétait de savoir comment Maurizio Pollini voyait
ses 10 à 20 années à venir et s'il avait l'intention
de quitter la scène, il lui répondit "Nous verrons,
qui sait ce qui peut arriver ?" ajoutant que parmi ses
objectifs il espérait terminer son intégrale des trente-deux
sonates de Beethoven et le Clavier bien tempéré de
Bach, ce nouveau volume marque donc la poursuite de ce premier objectif
débuté depuis de nombreuses années et que chacun
espère le voir poursuivre encore de nombreuses années
car même si chaque nouveau volume est un événement
des plus réjouissants et à ne pas manquer, un seul
regret vient à l'esprit : que Beethoven n'ait eu le temps
de composer des centaines de sonates !
Cette fois-ci Maurizio Pollini interprète les trois sonates
contenues dans l'opus 2 de Beethoven, et que le compositeur acheva
en 1795 et dédia à Haydn dont il était l'élève
depuis trois ans...cliquez
ici pour lire la suite
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A tout juste vingt ans le jeune pianiste Tigran Hamasyan signe
ici son second disque. Il est vrai qu'il a déjà un
palmarès bien fourni(voir biographie plus bas) et ce nouveau
disque paru chez Nocturne et réalisé avec le concours
de la fondation BNP Paribas complète joliment son cv...
Au programme de cet album, quatre arrangements (deux standards du
jazz et de musique folklorique de son pays natal l'Arménie)
et six compositions originales où se ressent également
l'influence de la musique arménienne....cliquez
ici pour lire la suite
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Dans un généreux programme de plus d'une heure et
quart, le pianiste Hervé Billaut offre dans cet album, paru
chez le label Lyrinx, une très belle vue panoramique sur
l'oeuvre de Gabriel Fauré au travers le prisme de six oeuvres
réparties deux par deux sur les trois cycles distincts habituellement
recensées par les musicologues qui très schématiquement
(pour faire très court) pourrait être pour le premier
qualifié de romantique, le second de poétique et le
troisième de nostalgique.
Mais le mieux est de laisser la "parole" à Hervé
Billaut qui a bien voulu répondre à plusieurs questions
au sujet de ce disque dont vous pourrez également écouter
la Ballade et mesurer si pour vous elle sonne " printanière
et sylvestre" comme le déclara le musicologue Vladimir
Jankélévitch ou sera "comme la voix du souvenir
irréversible qui chuchote à l'oreille de notre âme,
lorsque le soir descend, les choses secrète et indicibles..."
comme Marcel Proust le pensait, mais quoi qu'il en soit il est à
parier que grâce à l'interprétation d'Hervé
Billaut, tout en finesse avec de subtiles lignes mélodiques,
elle parvienne à vous émouvoir délicieusement
tout comme le reste du programme qui défile en fait si vite
qu'on en oublie le temps !...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Après un "Disque du moment" bleu puis un noir....
quoi de plus naturel que de poursuivre avec ce disque de toutes
les couleurs édité par le label Zig-Zag Territoires.
Dix couleurs dominantes issues de dix tableaux(voir plus bas les
tableaux ainsi évoqués) source d'inspiration des textes
écrits par le contre altiste Gérard Lesne. Si le mélange
des couleurs primaires peut donner naissance à une infinité
de couleurs, le mélange de ces musiciens intéressés
tant par la musique baroque que le jazz ou le rock et la musique
électronique... bref la musique dans son sens large... ouvre
ici la porte à une rêverie infinie....cliquez
ici pour lire la suite)
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Sous une pochette de couleur noire, voici un disque à écouter
de préférence dans le noir car le pianiste norvégien
Bugge Wesseltoft offre ici un son de piano très épuré,
réclamant la plus haute concentration, et ouvrant à
la méditation. Il faut dire que sa musique est ici inspirée
d'un thème aussi des plus noirs : celui de la guerre et des
peuples qui vivent dans la peur et l'insécurité....cliquez
ici pour lire la suite et en voir un extrait
vidéo
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Est-ce parce qu'il s'annonce "déclassé"
que ce très bel album (et oui de couleur bleue...) n'a pour
l'instant pas de distributeur ? Pourtant le pianiste jazz Tom McClung
n'est pas né de la dernière pluie(voir dans la page
sa biographie), par contre il est vrai que ce disque est le premier
de l'éditeur Blang Music qui débute ici en beauté
pas seulement pour la couleur de l'album mais surtout pour la musique
qu'il contient : un piano solo en fait très coloré
et poétique.
Inclassable, cette musique au piano seul, est le mélange
métissé de thèmes connus de musique classique
et traditionnelle que Tom McClung revisite à sa façon,
c'est à dire librement dans son propre univers jazz et blues....cliquez
ici pour lire la suite
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Le pianiste Eric Le Sage a pour projet d'enregistrer l'intégrale
des oeuvres pour piano seul et de musique de chambre d'ici 2010,
ce volume est le second volume de celle-ci. Un objectif qui lui
tient particulièrement à coeur et dont il se félicite
car explique-t-il :" il y quelques oeuvres que je suis content
d'avoir eu l'occasion d'approfondir , sinon je serai certainement
passé "à coté " par manque de temps
ou de curiosité. Les fugues , les marches , la 3ème
sonate ...."cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Après un très remarquable double album des Nocturnes
de Chopin, qui a contribué à sa Victoire de la musique
"Révélation soliste" en 2005, et après
un disque de l'intégrale des Poèmes de Scriabine,
Pascal Amoyel revient encore avec un répertoire que l'on
peut qualifier de "tailler sur mesure" quand on a pu mesurer
son talent exceptionnel dans ses interprétations profondes
et poétiques, et sachant que Liszt est un de ses compositeurs
de prédilection. Nul n'est besoin de vous convaincre que
ce nouvel album est à ajouter sans hésitation aux
côtés des précédents, son interprétation
de Funérailles, la pièce la plus jouée de ce
recueil par nombreux pianistes, est assurément des plus prenantes
jamais entendues. Pour parvenir à ce résultat ne pas
la séparer des autres pièces du recueil "Harmonies
Poétiques et Religieuses"était sans doute
aussi un choix fort judicieux.... Pascal Amoyel a bien voulu répondre
à quelques questions autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Michèle-Anna Mimoumi cumule les talents de chanteuse et
pianiste, ainsi dans ce récent album jazz, du label Ames,
elle assure cette double fonction dans cinq des dix morceaux, et
pour "assurer la relève" elle a fait appel à
Pierre de Bethmann pour un titre et à l'un de ses amis :
Brad Melhdau qui l'accompagne dans quatre chansons.
Sa rencontre avec ce pianiste ne date pas d'hier, ainsi a-t-elle
bien voulu l'expliquer très ouvertement et longuement !....cliquez
ici pour lire la suite
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Le pianiste Nicolas Stavy a, entre autres prix, obtenu en 2000
un prix spécial au concours Chopin de Varsovie et eu l'occasion
de se faire remarquer dans le spectacle "Le pianiste"
de Spilzman où au côté de l'acteur Robin Renucci
il interprétait des oeuvres de l'un de ses compositeurs "fétiches",
aussi le disque récital enregistré lors d'un concert
à Luxembourg qui sort ce mois-ci et consacré également
à Chopin était-il très attendu. Les oeuvres
interprétées dont vous pouvez voir la liste ci-dessus
appartiennent pour l'essentiel à la dernière époque
créatrice de Chopin où prédomine la recherche
harmonique, un agrandissement des dimensions et une complexité
accrue. Nicolas Stavy a bien voulu répondre aux questions
de pianobleu.com et nous offrir l'écoute du Finale de la
troisième sonate en si mineur op58....cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait(Finale
de la troisième sonate)
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Allez savoir pourquoi le pianiste Vincent Bourgeyx a titré
son disque "Un ange qui ricane" , la source de son inspiration
qu'il a bien voulu confier répond partiellement à
cette question : "La vie, les gens, la souffrance, l'introspection.
J'ai besoin de m'isoler pour créer. De me mettre dans un
certain état d'esprit. Me faire « envahir » par
moi - même. Parfois me mettre dans des situations un peu extrêmes
ou « border line » comme on dit, mais j'ai appris avec
les années à ne plus me laisser trop déborder.
À garder le contrôle des choses."...un état
d'esprit entre l'ange et le démon risque-tout.
C'était peut-être une risque aussi alors qu'il a l'habitude
de jouer dans la forme classique du trio(piano,contrebasse,batterie)
de suivre son envie d'une approche plus intimiste des choses avec
ce disque en partie solo en partie duo avec le batteur Karl Jannuska,
musicien qu'il a choisit pas seulement pour ses qualités
de batteur...cliquez
ici pour lire la suite et en découvrir un extrait
vidéo
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Sorti au Japon en 2001 par le label Key'stone avec un titre français
"Café en plein air" , ce disque arrive seulement
ce mois-ci en France avec un titre anglais, plus jazzy, "French
Ballads" , et une pochette plus sobre, grâce au label
Blue Saphir d'Archipel Productions qui avait récemment permis
de découvrir le pianiste Niels Lan Doky aussi comme réalisateur
avec le film : "Between a Smile and a Tear : Il était
une fois le Montmartre Jazz Club de Copenhague". Un concert,
toujours dans les locaux de L'Archipel à Paris, permettra
aussi de découvrir le trio le mardi 16 octobre 2007.
Au programme de cet enregistrement des "standards" des
chansons françaises de Gainsbourd à Aznavour, de Piaf
à Salvador... arrangés comme des standards de jazz.
On retrouve ainsi "La Bohème", "la Vie
en rose", "l'Hymne à l'amour", "Syracuse"
déjà aussi quasi standards du jazz, car nombreux musiciens
aiment à les revisiter, comme quoi la musique française
se prête fort bien à cet exercice d'arrangement....cliquez
ici pour lire la suite
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Après deux remarquables disques : l'un en duo avec le batteur
Sylvain Ghio , l'autre en piano solo " Variations ", et
après sa récente nomination " Talent Jazz Adami
2007 " , Yaron Herman, revient cette fois accompagné
du batteur Gerald Cleaver et du contrebassiste Matt Brewer pour
un trio qui va encore faire parler de son leader en termes élogieux
car décidemment le pianiste Yaron Herman ne manque pas de
créativité comme le montre ce nouvel album....cliquez
ici pour lire la suite
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Plusieurs pianistes français ont enregistré ces
dernières années une intégrale de l'oeuvre
pour piano de Ravel, et il est amusant de constater qu'aucune d'entre
elle ne respecte l'ordre chronologique de la création des
pièces et que chacune d'ailleurs se distingue par un ordre
différent des pièces, on peut s'interroger sur les
choix respectifs de chacun des interprètes mais pour ce qui
concerne Philippe Bianconi il est probable que son choix de "Jeux
d'eaux" dans lesquels il emporte l'auditeur dès le début
de son intégrale n'est pas étranger au fait qu'il
se sente là parfaitement dans son élément naturel,
d'ailleurs à la question de savoir quelle est sa pièce
préférée (qui sera diffusée ce mois
d'octobre 2007 sur piano bleu) Philippe Bianconi répond :"
Le choix n'est pas facile mais si je devais choisir une seule
pièce je crois que ce serait Ondine. C'est sans doute une
des plus belles choses qui aient été écrites
pour le piano, avec cette sublime ligne mélodique, cette
poésie, ces irisations inouïes, ce frémissement
du son que Ravel réussit à obtenir. Et pour moi, c'est
toujours, des années après, le même émerveillement
ressenti à la découverte de cette oeuvre lorsque j'étais
enfant."...cliquez
ici pour lire la suite
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Il parait que Edvard Grieg est le personnage le plus vénéré
de la Norvège aussi le pianiste Leif Ove Andsnes a très
naturellement commémoré le centenaire de la mort de
ce compositeur, dont il est compatriote, par une balade fort originale
avec un piano suspendu dans les airs par un hélicoptère
non pas pour le jeter dans un lac mais le poser au haut d'une montagne
("balade" filmée par la télévision
norvégienne) , et par cet album sorti ce mois-ci en France
, réunissant des oeuvres qu'il a souvent interprétées
: le concerto pour piano en la mineur enregistré ici avec
l'Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Mariss
Jansons , des pièces lyriques et ...une Ballade....cliquez
ici pour lire la suite
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Avec cet enregistrement il sera désormais possible d'affirmer
que Chopin et Chaplin sont deux mots qui vont bien ensemble non
pas pour la raison simpliste de la similitude de sonorité
de ces mots mais avant tout en raison de la sonorité d'une
grande subtilitée et caressante du jeu du pianiste que l'on
imagine telle dans le passé chez le pianiste/compositeur.
François Chaplin offre en effet ici un programme comportant
les plus belles oeuvres de Frédéric Chopin dans une
interprétation toute en couleurs délicatement nuancées...cliquez
ici pour lire la suite
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Voilà un produit pur fruit d'un rêve... non pas fou
mais au contraire judicieux du pianiste jazz Laurent de Wilde qui
avait en tête depuis longtemps ce projet de faire un album
de piano solo "traité". Ainsi explique-t-il dans
le copieux livret de 40 pages qui accompagne non pas un simple CD
mais un dual disc(CD d'une face, DVD de l'autre) pour combler les
rêves tant des amateurs de musique que d'images futuristes
: "Jai toujours aimé les sons produits par
mon instrument, avec le sentiment que, bien que source de bien des
plaisirs, lutilisation de ses touches nen était
quune application limitée. Le cadre métallique
(qui supporte plusieurs tonnes de tension) la table dharmonie
(lâme boisée du piano), le chevillage, les feutres,
les cordes, le couvercle, en fait tous les petits coins du piano
aspirent à rendre leur son, plus personnel que celui que
leur assigne clairement un clavier bien tempéré. Pour
peu quon les frappe ou les caresse, ils sont tous prêts
à chanter. Ce qui mintéressait particulièrement
dans un tel projet, cétait de jouer avec moi-même
et de pouvoir me superposer sur plusieurs pistes en vue dun
véritable travail orchestral...cliquez
ici pour lire la suite.
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Dans une série de disques "concept" Hélène
Grimaud a exprimé en musique, à travers des oeuvres
de compositeurs variés, une vision de ce qui interroge tout
être humain : la foi, la mort, l'amour... Si un très
large public la suit dans cette démarche c'est sans doute,
parce qu'au-delà de quelconque marketing contesté
par certains, la talentueuse pianiste offre avec sa musique interprétée
dans une grande liberté expressive, un sentiment de joie.
Son nouveau disque montre de nouveau son souci dans ses choix musicaux
à partager sa pensée philosophique, cette fois elle
s'est choisi ce qui lui semble un maître en ce domaine : Beethoven...cliquez
ici pour lire la suite et voir un clip vidéo
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Dominique Fillon
Détours
Pour son premier album le pianiste Dominique Fillon a choisi une
illustration(photographie de Maxime Ruiz) qui symbolise parfaitement
ses compositions et son désir d'offrir par sa musique un
beau voyage aux bienheureux auditeurs qui se laisseront agréablement
bercer sur une mer calme même si le ciel où navigue
le piano n'est pas bleu et au sujet duquel le musicien confie :
"J'aime beaucoup le fait qu'il y ait des nuages. Je n'aime
pas l'idée de l'Amérique latine donnée par
un palmier et un ciel bleu. C'est tellement plus riche que ça.".
Il est vrai aussi que sa musique est tellement plus riche qu'une
simple musique du monde mais une véritable osmose entre jazz
et bien d'autres musiques d'influence espagnoles, brésiliennes,
cubaines, caribéennes
car le compositeur a collaboré
avec un grand nombre de musiciens également influencés
par ces musiques : Michel Fugain, Philippe Lavil, Bernard Lavilliers,
Angélique Kidjo, Marijosé Alie, Ralph Tamar, Lokua
Kanza, Sanseverino, ont fait appel à lui....cliquez
ici pour lire la suite
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Au delà d'une évocation de la nuit, il serait tentant
de scinder les treize nocturnes de Fauré en deux autres thèmes
inspirateurs de la grande tension dramatique qui y règne
: l'amour( jusqu'au huitième nocturne, ceux-ci sont presque
tous dans une tonalité majeur) et la mort(à partir
du neuvième nocturne jusqu'au dernier, et tous dans une tonalité
mineur, couleur du drame), dont la césure coïnciderait
exactement avec celle chronologique de l'apparition de la surdité
du compositeur vers 1903 et sans doute d'un sentiment de solitude
et d'interrogation encore plus douloureuse expliquant le tournant
musical de son oeuvre devenant alors plus intérieure.....cliquez
ici pour lire la suite
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