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La pianiste Marie-Josèphe Jude a abordé les sonates
de Beethoven dès son enfance mais elle n'aurait osé
en enregistrer si René Gambini, directeur artistique du
label Lyrinx, ne l'avait encouragé à le faire. Certes
la multitude d'enregistrements qui en existent peut faire peur
mais s'il est un compositeur dont il est plaisant de découvrir
comment chaque interprète transmet ses "paroles",
c'est Beethoven, d'ailleurs certains pianistes ont même
enregistré plusieurs fois une partie ou toutes ces sonates...
C'est dire si l'interprétation de sa musique peut en être
différente dans le temps et à plus forte raison
selon les pianistes.C'est le côté humain du compositeur
qui a depuis toujours fasciné Marie-Josèphe Jude,
la sincérité des émotions fortes qu'il transmet
à travers sa musique. Comme un acteur aime les rôles
de personnages excessifs dans lesquels il peut jouer à
fond des sentiments les plus extrêmes de la douleur à
la joie, la pianiste apprécie de pouvoir exprimer musicalement
toutes ces émotions, ce qu'elle fait avec un timbre, des
nuances, une respiration et un rythme qui n'appartiennent qu'à
elle, comme chez chaque être humain la douceur, la tristesse,
la brutalité, la joie... peuvent s'exprimer très
différemment. Les trois sonates choisies par Marie-Josèphe
Jude, qui montrent une évolution du style de Beethoven,
ont toutes reçu un nom a posteriori généralement
approuvé par le compositeur qui ne manqua pas cependant
de faire part parfois de son désaccord....cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Ce nouveau disque est le premier disque d'oeuvres du compositeur
norvégien désormais installé dans la sud
de la France Martin Romberg, dont notamment une autre oeuvre
a été déjà enregistrée live
par l'orchestre National de Montpellier en 2008. C'est également
le premier disque du pianiste Aimo Pagin qui vit à
une autre extrémité de la France : le nord-est ,
et est lauréat de plusieurs concours internationaux et
s'est notamment fait connaître à l'occasion d'un
concert où il a remplacé le célèbre
pianiste roumain Radu Lupu dont il a reçu les conseils,
son principal professeur ayant été Leon Fleisher.
Martin Romberg a composé plusieurs musiques de film mais
désormais il préfère se consacrer à
la musique " pure" et être maître de ses
projets comme il l'explique dans le double entretien ci-dessous
avec le pianiste et le compositeur. Pour ce projet son inspiration
provient tout d'abord du monde fantastique de Tolkien(1892-1973),
auteur également du "Seigneur des anneaux",
bien connu des amateurs de littérature " fantasy",
dont il a été tiré plusieurs films mais la
musique écrite ici par Martin Romberg n'a rien à
voir avec celle de ceux-ci, elle est exclusivement pianistique
bien que Martin Romberg a composé aussi nombreuses oeuvres
symphoniques, pour lesquelles il a d'ailleurs été
récompensé, et celle de "Valaquenta"
n'est pas conçue pour illlustrer des scènes précises
mais évoque l'atmosphère noble et mythique générale
de l'oeuvre au travers de sept des quatorze personnages du texte
"Valaquenta". Ce texte, d'essence mythique, dont
le titre signifie « Conte des Puissances »
en quenya(langage inventé par Tolkien), est une description
des Valar, les êtres « divins » du monde
de la Terre du Milieu (univers aussi créé par Tolkien).
L'histoire du Silmarillion constitue toute la base mythologique
de "l'histoire de Bilbo le Hobbit" et le Seigneur
des Anneaux".Martin Romberg trouve qu'une fascination
similaire à celle exercée par l'oeuvre "Valaquenta"
, avec toutefois un caractère musical différent,
existe dans l'art du peintre polonais Jacek Yerka...cliquez
ici pour lire la suite et écouter plusieur extraits
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Dans ses précédents disques consacrés à
des oeuvres de Scarlatti et Haendel la pianiste Racha Arodaky
a montré combien ces oeuvres de l'époque baroque
n'ont parfois rien à envier à celles de l'époque
classique et romantique quant aux émotions et l'âme
qu'elles détiennent en elles, même si ces qualités
leur sont souvent moins reconnues sans doute parce que plus discrètes.
Avec ce disque qu'elle consacre de nouveau à un compositeur
de l'époque baroque : Bach, elle convainc encore de la
variété des sentiments que cette musique comporte
en elle, sentiments qui certes n'ont rien à voir avec les
passions des romantiques mais nous touchent tout autant. Ainsi
les trois partitas au programme de ce disque, à l'origine
incluses dans "Six grandes suites avec prélude"
que Bach a ensuite réunies en 1731 en un seul volume (
opus1) publié à ses frais et appela Clavier- Ubung
(soit exercice de clavier) cachent en fait en elles diverses sentiments,
de l'allégresse à la mélancolie, et la musicienne
et musicologue Germana Schiassi auteur du livret indique d'ailleurs
: "Dans les Partitas tout le travail détude
des « styles nationaux », dassimilation des
influences française et italienne, commencé avec
les séries de suites précédentes, converge
dans un langage tout personnel, à tort appelé «
allemand », mais qui en réalité traduit en
musique sa méthode synthétique, ses goûts,
ses amours, sa conception de la vie, le plaisir de la recherche
et du travail musical, de la musique des hommes dici-bas,
dici et maintenant : tout comme Flaubert sexclamait
« Madame Bovary, cest moi », les Partitas, cest
Bach tout entier. Ces pages conçues, mûries,
transcrites et retranscrites dans linfatigable atelier domestique
formé de sa femme, de ses enfants et des ses élèves
- autant dinspirateurs, dexécuteurs et de copistes
de ses musiques -, constituent sa revanche, son échappatoire
psychologique par rapport à une réalité professionnelle,
celle de Cantor à Leipzig qui, bien que prestigieuse, était
source dinnombrables problèmes pratiques et ne lui
donnait pas la possibilité dun véritable épanouissement"....cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Ce disque édité par le label Ameson est le premier
disque du pianiste Olivier Moulin
lauréat de nombreux concours et dont vous pouvez découvrir
le parcours en cliquant sur son nom écrit en bleu. Ce n'est
pas la première fois qu'il est question de ce pianiste
sur pianobleu.com puisque vous aviez pu le découvrir dans
la retransmission d'un concert au festival de Radio France et
Montpellier Languedoc Roussillon en juillet 2010 et lire dans
l'actualité un petit écho de son concert au Théâtre
de Cornouaille en décembre 2010... Olivier Moulin s'est
déjà produit dans nombreuses salles prestigieuses
et de grands festivals internationaux, où il a notamment
eu l'occasion de jouer souvent l'un de ses compositeurs de prédilection
: Liszt . En cette année de bicentenaire de naissance du
compositeur il était donc logique qu'il choisisse de rendre
hommage à ce compositeur. Son programme réunit des
oeuvres qui montrent l'obsession de la mort chez Liszt ce qui
bien que cette année 2011 célèbre sa naissance
est aussi une trame logique puisque comme l'indique Bertrand Périer,
auteur du livret de cet album : "Toute sa vie Liszt a
été hanté par la pensée de mourants
et des trépassés, par la vision des catafalques
et de l'au-delà". Autour de ce thème unique
Olivier Moulin a réuni quatre oeuvres de grandes envergures
et autant de courtes pièces dernières, qui offrent
des respirations car elles sont le plus souvent d'un grand lyrisme
et moins sombres même si des épisodes de tension
y sont aussi présents, et elles ont en fait aussi une variété
de couleur, "Nuages gris" tirant au noir puisqu'il
finit "au confins du silence et du désespoir"....
cliquez ici pour lire la suite, voir deux vidéos
et écouter un extrait
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Le pianiste Laurent Cabasso après plusieurs disques de
musique de chambre, revient cette fois avec un disque pour piano
seul et avec un programme très dense ou plus exactement
regroupant deux oeuvres de grande ampleur ainsi " variations
Diabelli" est une oeuvre née dans des circonstances
singulières. En 1819, le compositeur et éditeur
Anton Diabelli eut l'idée de demander à une pléiade
de compositeurs appartenant à la sphère austro-hongroise
de lui fournir chacun une courte variation sur un thème
de son cru. Opération quasi publicitaire, puisque le volume
ainsi constitué devait servir à financer une aide
pour les orphelins des guerres napoléoniennes. Schubert,
Czerny, Hummel et le tout jeune Liszt furent parmi les contributeurs.
Beethoven, jugeant le thème prosaïque, rechigna longtemps,
avant de livrer en 1823, à la stupéfaction du commanditaire,
non pas une, mais trente-trois variations, explique Frédéric
Sounac auteur du livret de ce disque précisant que ces
variations sont un incomparable défi pour l'interprète
et l'un des sommets de toute la littérature pianistique...
Quant à la Wanderer Fantaisie, op. 15, D.760...."
Le diable devrait jouer ça ! " prétendit
Schubert lui-même à propos du Finale de cette grande
Fantaisie pour piano, l'unique jamais publiée de son vivant...cliquez
ici pour lire la suite dont l'entretien paru dans le
livret et écouter plusieurs extraits
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Récemment le ministre des transport allemand dans le
cadre de sa campagne visant à promouvoir la conduite sécuritaire
a indiqué que la musique de Mozart peut arrêter les
accidents et sauver des vies, et il a illustré ses propos
en jouant par contre une pièce de Chopin (voir actualité
du 27 octobre 2011, ) il est possible que son affirmation contribuera
à la vente du récent disque des concertos de Mozart
avec la pianiste Hélène Grimaud mais il est d'autres
musiques qui devraient aussi parvenir à ces oreilles ainsi
celles du pianiste Alexis Tcholakian que l'on avait pu découvrir
il y a quelques années à l'occasion de la sortie
de son disque piano solo au titre très évocateur
:" Searching for peace". Après la parution
entre temps de deux DVD live voici son nouveau disque en trio
cette fois " Poetic Memory" qui vient nous rappeler
aussi qu'effectivement la musique adoucit, parfois, les moeurs.
Il est de plus en plus fréquent que des pianistes de jazz
arrangent des oeuvres classiques par contre il est un peu moins
fréquent que les pianistes entraînent avec eux dans
cette aventure un contrebassiste et un batteur, c'est dire si
Alexis Tcholakian sait communiquer cette paix et en l'occurrence
les deux musiciens qui l'accompagnent se montrent aussi dans le
même esprit pacifique adoptant une douce rythmique...cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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La chanteuse de jazz Clara Simonoviez qui n'a que vingt ans
a été à bonne école avec son papa
le pianiste Jean-Sébastien Simonoviez qui lui a fait découvrir
dès son plus jeune âge les comédies musicales
et les vieux standards américains du jazz. Après
avoir chanté à la maison au côté de
son père c'est dès l'âge de douze ans que
Clara Simonoviez a fait ses débuts sur scène, et
intégré une des formations de celui-ci : "Transition".
Aujourd'hui la jeune chanteuse présente son premier enregistrement
en leader certes conseillée par son père mais c'est
à un certain "Frank" qu'elle rend hommage ...
Frank c'est " the voice" Franck Sinatra bien
sûr !
La jeune chanteuse offre un programme d'après-guerre mêlant
joies et peines avec un timbre de voix, un langage, une interprétation
et un arrangement musical qui respire la bonne humeur et l'espoir
et font défiler devant nos yeux des images américaines
de cette époque. Bravo ! Clara Simonoviez et son papa ont
bien voulu répondre chacun de leur côté à
quelques questions...cliquez
ici pour lire la suite et voir une vidéo
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Le pianiste Yves Henry qui a beaucoup participé au bicentenaire
de naissance de Chopin l'année dernière et a reçu
en octobre 2010 la médaille Gloria Artis de l'état
polonais pour sa contribution à l'année Chopin en
France, est cette année aussi beaucoup impliqué
dans le bicentenaire de naissance de Liszt.
Franz Liszt qu'il a d'ailleurs déjà commencé
à célébrer dès le dernier festival
de Nohant cet été car il en est désormais
le président et la dernière édition de ce
festival était sous-titrée "Chopin et Liszt
à Nohant" . Bientôt, début novembre
2011, c'est un autre anniversaire, celui des quatre-vingt dix
ans de la naissance Cziffra, pianiste disparu renommé précisément
aussi pour ses interprétations de Liszt, qui sera aussi
l'occasion pour Yves Henry de célébrer encore le
compositeur hongrois et vient de paraître récemment
ce disque "Récital Franz Liszt " qui a
obtenu le "label Année Liszt en France". Celui-ci
permet de découvrir, à qui ne peut ce rendre à
ces multiples concerts, son talent à partager et faire
aimer la musique de Liszt dans un enregistrement conçu
comme un récital...
cliquez ici pour la suite
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Annoncé et très attendu depuis nombreux mois l'enregistrement
de l'intégrale des sonates de Beethoven par le pianiste
François- Frédéric Guy vient enfin de sortir
chez le label Zig Zag Territoires, qui a également publié
en début d'année du même interprète
les "Harmonies poétiques et religieuses",
et la "sonate en si mineur" de Franz Liszt. Certes
ce n'est "que" le premier volume en 3 CD. Celles-ci
reflètent l'évolution du style de Beethoven au tournant
du 18ème et 19ème siècle, durant une période
six ans seulement(1795 à 1801). Chaque disque de ce volume
correspond à un concert : les 14 et 15 décembre
2009 et le 17 mai 2010 . Le 2ème coffret est annoncé
pour Avril 2012 et le 3ème (et dernier) en Novembre 2012
...cliquez ici
pour lire la suite et en écouter un extrait
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Après "Notre histoire" le pianiste Thierry
Maillard revient avec un double album où il semble a priori
mettre de côté ses passions que l'on avait pu découvrir
lors d'un précédent entretien ainsi son amour des
cordes (il a d'ailleurs depuis enregistré un disque "4
essential" avec la violoniste Debora Seller), et de la musique
de Bill Evans puisque que ce double album regroupe un piano solo
(attendu pour 2009...) et un trio de jazz piano, contrebasse,
batterie sans corde donc et que son disque solo, est construit
non pas autour de Bill Evans mais de morceaux du célèbre
trompettiste de jazz américain Miles Davis disparu précisément
il y a vingt ans. Quant au titre de l'album qui est également
celui du troisième morceau du disque "Derrière
le miroir" , il laisse à penser que Thierry Maillard
qui aime les voyages en musique a choisi d'aller plus loin encore
et visiter un autre monde que le sien.....cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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Interrogé sur son répertoire de prédilection
en 2009, lors de la sortie de son premier disque d'oeuvres de
Clementi, Vittorio Forte avait déjà fait part de
son "amour profond" pour Schumann aux côtés
d'autres compositeurs. Après ce premier succès discographique
le label Lyrinx a offert au jeune pianiste de nouveau la possibilité
d'enregistrer un disque et il a choisi le compositeur allemand
il est vrai un peu oublié face à Chopin lors de
leur bicentenaire de naissance en 2010 mais année au cours
de laquelle Vittorio Forte a eu cependant l'occasion de jouer
nombreuses fois les oeuvres de ce disque qui datent toutes trois
de la fin de la période pendant laquelle Schumann a exclusivement
composé pour le piano(1829-1839). Comme dans la plupart
de ses oeuvres Schumann y trouve son inspiration dans la littérature
ainsi dans Fantasiest&uum l;cke, recueil où la nuit
est omniprésente, la cinquième pièce
que vous pourrez écouter plus bas dans cette page "In
der Narcht " traduit l'histoire tragique du couple d'amoureux
Héro et Léandre tirée de la mythologie grecque
(Héro guettant avec une lampe sur le rivage Léandre
qui la nuit lutte contre les flots pour la rejoindre. Robert Schumann
de son aveu, s'identifiait à Léandre par ces difficultés
à atteindre l'inaccessible Clara). Le titre de Fantasiestücke
étant lui-même emprunté à Hoffman,
poète allemand qui a également inspiré Schumann
dans ses "Kreisleriana" écrites l'année
suivante où l'on retrouve tous les accents du romantisme
allemand...cliquez
ici pour lire la suite et écouter l'extrait
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Si le précédent disque du moment débutait
par la sonate "Aurore" de Beethoven ce nouveau
disque de Malcolm Braff lui se termine par une autre jolie "Aurore"
("Dawn" en anglais) composée par lui et
qu'il joue exceptionnellement seul au piano la plupart des morceaux
de ce disque étant en trio hormis également "Tied
to Tide".
Malcolm Braff, que l'on avait pu découvrir en 2007 à
l'occasion de la sortie de son disque Yele signe encore presque
toutes les compositions de cet album hormis deux titres l'un de
Prince : "Sexy M. F." d'inspiration funk dont
Malcolm Braff et ses deux nouveaux partenaires Lucas Koenig à
la batterie Reggie Washington à la basse électrique
donne une version instrumentale, la chanteuse invitée Aurélie
Emery n'interprétant sur ce disque que la chanson dont
elle a écrit le texte : "Crimson Waves"
et ne chantant donc pas non plus sur l'autre titre standard qui
revient souvent en ce moment dans diverses formations jazz : "Berimbau"dont
le trio offre une version relativement "sage" ce qui
est un peu surprenant car dans nombreux autres titres de ce disque
l'on retrouve le rythme particulièrement dansant voire
parfois prenant que Malcolm Braff aime utiliser mais il est vrai
qu'il apprécie tout autant le calme tant que la paix intérieure
qui, avait-il expliqué dans son interview, le rendent
davantage disponible à l'instant et aux propositions des
musiciens avec lesquels il improvise, et il serait d'ailleurs
en fait plus juste de parler d'improvisations que de compositions
selon lui....cliquez
ici pour lire la suite et voir une vidéo
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Dans son nouvel album "Odyssey" le pianiste
Frédéric D'Oria-Nicolas invite les auditeurs à
un voyage fantastique qui aborde tous les grands thèmes
du romantisme la nature, la lumière, la mort, lamour,
le rêve - et est construit autour de Liszt et deux de ces
principaux inspirateurs : Beethoven et Wagner. Dans cet objectif,
le pianiste a mis en oeuvre de grands moyens afin que ce voyage
se déroule dans les meilleurs conditions : - un programme
longuement réfléchi débutant par une "Aurore"
c'est en effet le second titre donné à la sonate
n°21 de Beethoven, dite aussi " Waldstein"
du nom de son dédicataire, dont le splendide rondo qui
laisse imaginer un éveil progressif est peut-être
à l'origine du second titre de cette sonate qui elle-même
débute cependant par un premier mouvement allegro dont
les premiers accords répétitifs demanderaient plutôt
à se réveiller illico presto, peut-être pour
faire ses valises et partir en voyage... Et son programme se terminant
en douceur avec l'adagio de Bach BWV 564 revu par Busoni. Entre
temps il nous transporte dans la "Vallée d'Obermann",
par la plus vaste pièce(près de 15 minutes) du premier
recueil "Suisse" des années de pèlerinage
écrites par Liszt , issue en fait d'un recueil qu'il avait
titré des années auparavant "l'album d'un
voyageur" et préfacée d'une phrase de Senancourt
: "Que veux-je, qui suis-je, que demander à la
nature ?"..vaste questionnement de caractère effectivement
romantique. Elle est suivi d'une transcription par Liszt d'un
opéra de Wagner également très romantique
dont l'action se situe près d'Eisenach au début
du treizième siècle...
cliquez ici pour lire la suite, écouter un extrait
et voir une vidéo
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Depuis sa sortie (fin août) vous aviez sans doute déjà
pu découvrir dans la page sur la pianiste Lise de la Salle
des extraits et la vidéo(reportés dans cette page)
présentant son nouveau disque qu'elle consacre cette fois
à Liszt. C'est un compositeur dont elle a déjà
enregistré des oeuvres sur deux de ces précédents
disques, l'un avec son premier concerto face à deux autres
premiers concertos d'autres compositeurs (Chostakovith et Prokofiev),
et l'autre couplé avec Bach, comportant notamment des transcriptions.
Comme vous pouvez le voir par la liste des oeuvres de ce nouveau
disque, Lise de la Salle a de nouveau choisi d'incorporer dans
son programme, quatre transcriptions de Liszt, chacune de différents
compositeurs : Mozart, Schumann, Schubert et Wagner, des oeuvres
qui témoignent des qualités de transcripteur de
Liszt dans des sources d'inspiration très variées,
mais aussi de la générosité de Liszt mise
au service d'une émotion nourrie de tendresse et fragilité,
qualités que Lise de la Salle tient pour plus essentielles
que la virtuosité plus réputée du compositeur/pianiste,
ainsi en fait-elle part à l'occasion d'un nouvel échange
à l'occasion de la sortie de ce disque. La virtuosité
est cependant aussi très présente dans ce disque...cliquez
ici pour lire la suite, écouter des extraits et (re)voir
la vidéo
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Si vous aimez partager le plaisir de jouer ou écouter
du piano à deux sur un même piano voici un disque
qui vous permettra de découvrir un répertoire pour
piano à quatre mains que vous ne connaissez probablement
pas et par la même occasion un compositeur à la double
nationalité russe et suisse auquel cependant Serge Rachmaninov,
camarade d'étude de celui-ci, décema le titre à
la fois honorifique et ambigu de .."Brahms russe",
alors qu'en fait celui -ci a une double appartenance nationale
explique Laurent Klopfenstein, professeur du conservatoire de
Lausanne. Ce dernier commente notamment que la place de Paul Juon
se révèle singuliere, dans la mesure où il
a choisi de rester romantique jusqu'en 1940, précisant
"certes toutes ces pièces ne sont pas faites pour
aboutir à une salle de concert, mais plutôt dans
un salon ou elles apportent dans le quotidien des suggestions,
une atmosphère, un souffle de poésie. De toute évidence
elles répondent à l'attente d'un public"...
peut-être vous donc ; ainsi pourrez vous déjà
en juger par les six extraits à écouter plus bas
dans cette page qui permettent aussi de mesurer l'évolution
de son style. Créé en 2009, au sein de l'ensemble
Juon Project destiné à défendre l'uvre
du compositeur russo-suisse Paul Juon, Juon Project, the Duet
est formé par la pianiste française Agnès
Dubois-Chauvet et le pianiste américano-russe Igor
Kraèvsky...cliquez
ici pour lire la suite et écouter plusieurs extraits
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La chanteuse Mélanie Dahan donne une jolie suite à
son premier album paru en 2008 (« La Princesse et les Croque-notes
») et toujours accompagnée du pianiste Giovanni Mirabassi,
réputé pour ses exceptionnelles qualités
de mélodiste que l'on peut encore largement apprécier
dans ce disque. Entouré également d'un autre complice
de son premier disque : le contrebassiste Marc-Michel Le Bévillon,
et un batteur cubain : Lukmil Perez. Mélanie Dahan réalise
ici un souhait : enregistrer la moitié du disque avec un
quatuor à cordes : le Storycordes et continue avec cette
nouvelle formation à créer des passerelles entre
la chanson française et le jazz et nous embarque dans un
programme plus métissé, aux sonorités latines
comme l'indique le titre de ce nouvel album. A noter également
la participation de l'accordéoniste Marc Berthoumieux qui
ajoute une très belle couleur à la chanson "Le
prochain amour" de Jacques Brel. La chanteuse nous invite
à voyager en fait alternativement entre la France et l'amérique
latine avec sept titres français de Clerc, Brel, Nougaro,
Ferré, Trénet, Leforestier, Legrand, auquels répondent
cinq titres brésiliens ou argentins...cliquez
ici pour lire la suite, voir trois vidéos et
écouter des extraits
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Il est de plus en plus fréquent de rencontrer des formations
de jazz sans leader désigné, ce qui s'explique tout
à fait dans ce milieu où l'improvisation tient une
place primordiale, cependant, pour les amateurs de piano, et sans
ôter quelque mérite que ce soit aux deux autres musiciens,
il est intéressant de savoir que c'est le pianiste Jean
Kapsa qui signe ici six des dix compositions, trois autres étant
du contrebassiste Antoine Reininger, dont l'une "Hypnose"
débute par un solo au... piano très prenant (à
écouter plus bas dans un clip), enfin une seule mais particulièrement
réussie par sa rythmique également très prenante
: "risée" est signée par le batteur
Maxime Fleau. Une somme de compositions toutes originales donc
pour ce bel album à l'image floue bleutée dont le
titre Parhélie, explique Jean Kapsa dans l'entretien ci-dessous,
est : "une sorte de métaphore visuelle de ce trio
et de la façon dont nous concevons notre musique. Le soleil,
cette "Sphère" se divisant en trois soleils pour
les trois musiciens. Le halo solaire pourrait être la bulle
dans laquelle nous invitons les gens à nous rejoindre le
temps d'un disque ou d'un concert. La difficulté
d'observer directement le phénomène sans être
ébloui correspond à la part de mystère de
notre musique, à la fois éclatante et floue."...cliquez
ici pour lire la suite, voir une vidéo et écouter
des extraits
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Lors d'un précédent entretien Philippe Bianconi
confiait : "J'ai toujours beaucoup aimé Debussy,
sans toujours bien le comprendre, mais plus j'avance et plus je
vois en lui un des plus grands génies de l'histoire de
la musique." aussi est-il logique de le retrouver cette
fois dans un disque consacré à ce compositeur qu'il
a choisi d'enregistrer après l'intégrale d'un autre
compositeur français qui lui tient aussi beaucoup à
coeur : Ravel.
Philippe Bianconi présente ici un programme d'oeuvres que
Debussy composa d'ailleurs à une époque similaire
à celle où Ravel a écrit une grande partie
de ses oeuvres pour piano les plus marquantes, puisque ce programme
regroupe des oeuvres produites sur quatre années essentielles
pour la production pianistique de Debussy : de 1903 à 1907.
Ces oeuvres furent aussi très appréciées
de Ravel ainsi c'est lui-même qui assura la création
de "...d'un cahier d'esquisses" le 20 avril 1910
à l'occasion du concert inaugural de la Société
de musique indépendante, Salle Gaveau. Cette très
belle pièce que vous pourrez écouter plus bas dans
cette page inaugurait aussi dans la production pianistique de
Debussy l'écriture sur trois portées. Sachant que
les images que chacun peut... imaginer dans cette pièce
sont source , comme souvent dans la musique de Debussy, de discussion
contradictoires (certains musicologues font un rapprochement avec
des Habaneras de la même époque , d'autres trouvent
qu'il traduit plutôt dans cette pièce l'air du large
et la pulsation marine... libre à vous bien sûr d'y
voir ce que vous voudrez mais par contre ne vous échappera
certainement pas le talent du pianiste Philippe Bianconi à
maintenir captivé lors de cette écoute, bien que
cette pièce ait un caractère improvisé et
soit aussi très libre. En effet son interprétation
offre avec subtilité tous les frémissements et vibrations
de cette musique.
Philippe Bianconi a bien voulu répondre à nombreuses
questions au sujet de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et écouter l'extrait
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Bach constitue souvent le "pain quotidien" des pianistes,
et c'est d'ailleurs comme tel que la pianiste Célimène
Daudet, lauréate de plusieurs concours internationaux,
l'a découvert dans son enfance, relatant qu'elle l'a abandonné
quelques années avant d'y revenir grâce à
d'autres compositeurs : Franck, Mendelssohn, Busoni et ses transcriptions
de Bach.
Dans son premier disque, qui vient de paraître chez le label
Arion, et dont le programme s'est imposé à elle,
Célimène Daudet raconte son propre cheminement vers
Bach, grâce à certains de ses héritiers romantiques
qui lui ont ouvert la voie
Une histoire musicale dont l'introduction
: une transcription d'un choral de Bach par Busoni à la
mélodie sereine et sonorité imposante, proche de
l'orgue, nous impose à nous auditeurs le silence et l'écoute...
s
Avec le prélude de Mendelssohn qui suit, impossible de
s'échapper du flot d'arpèges en triple croches,
véritable torrent de musique, houle mouvante donnant place
dans la fugue à une vague ascendante conduisant à
renfort d'accélérations et d'un choral qui s'y cache
(non annoncé dans le titre) jusqu'aux plus belles lumières...cliquez
ici pour lire la suite, écouter un extrait et voir
une vidéo
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"Tarkovsky Quartet" est le dernier volet de
la trilogie réalisée en hommage au cinéaste
Andreï Tarkovsky (ou Tarkovski) par François Couturier
accompagné des mêmes musiciens pour le premier volume
"Nostalghia - Song for Tarkovsky" et ce dernier disque
, et par contre seul pour le second volume "un jour si blanc".
Si les musiciens sont identiques, François Couturier a
souhaité cette fois réaliser un projet plus orchestral
que le premier disque qui était plutôt une succession
de duos et trios explique-t-il dans un nouvel entretien, voir
plus bas. L'auteur du livret Charles H. de Brandes quant
à lui décrit cette musique comme "Douze
ballades poétiques où le piano, le violoncelle,
l'accordéon se lèvent, se répondent, s'embrasent,
s'effacent, reviennent... Où le battement comme d'un coeur
et les sons les plus imperceptibles tracent un monde où
plane l'âme, son appel, son rêve. De grandes ailes
s'ouvrent, se déploient, se replient. L'image de danseurs
nous vient à l'esprit." Il est vrai que tous les
instruments sont beaucoup plus présents dans cet enregistrement,
offrant une sonorité plus riche, et la dynamique qui résulte
porterait en fait plus à considérer celui-ci comme
douze scènes d'une oeuvre unique, tel un film imaginaire,
que douze pièces isolées. Certes les douze pièces
ne sont cependant pas uniformes ainsi toutes ne sont pas mélodiques
et sans doute il ne serait probablement pas facile pour des danseurs
d'évoluer sur "San Galgano", "Mouchette",
"Apocalypse" mais comme la musique a le droit,
et même le quasi devoir, d'offrir des silences, la danse
contemporaine peut aussi tout à fait fonctionner avec des
temps d'arrêt, justement propices à des arrêts
sur images...cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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Le pianiste Adam Laloum n'a pas eu un parcours traditionnel,
sa première rencontre avec le piano à l'âge
de six ans n'a duré qu'une heure, le professeur ayant rapidement
jugé qu'il n'était pas fait pour jouer de cet instrument
parce qu'il était... trop agité ! Heureusement quatre
ans plus tard une personne de sa famille a trouvé le moyen
de canaliser cette agitation puisqu'il s'est alors mis à
apprendre tout seul simplement après avoir jouer avec elle
la "Lettre à Elise" de Beethoven. Adam
Laloum a ensuite travaillé avec d'autres professeurs qui
n'ont pas non plus toujours été sur la même
longueur d'onde que le jeune homme que l'on devine certes d'une
forte personnalité puisqu'il confie à l'occasion
d'un entretien pour la sortie de ce disque, qu'il ne fonctionne
que instinctivement, jouant avec son coeur, et sans appliquer
de méthodes rigoureuses, mais à long terme ce caractère
se révèle, faut-il s'en surprendre, plus un atout
qu'un défaut pour interpréter des oeuvres au piano.
Parmi ses professeurs d'ailleurs quelques uns ont su, confie-t-il,
le réconcilier avec la musique, ainsi la pianiste Claire
Désert qui a sorti en début d'année un disque
également consacré à des oeuvres de Brahms
et Robert et Clara Schumann, c'est donc avec l'un de ses élèves,
dont le talent est aujourd'hui reconnu , il est notamment lauréat
du premier prix au concours Clara Haskil en 2009, que le label
Mirare a choisi de compléter ses enregistrements de ce
compositeur qui était à l'honneur lors de la dernière
Folle journée de Nantes. A écouter ce disque Brahms,
et à voir le pianiste en concert, l'on mesure le chemin
parcouru par Adam Laloum depuis cette anecdote de son enfance...cliquez
ici pour lire la suite, écouter un extrait et voir
une vidéo
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Le deuxième album du trio du pianiste hollandais Edwin
Berg, a certes une pochette moins attractive que son précédent
disque( sélectionné pour noël 2010) avec cette
fois en illustration une station service d'essence même
si les couleurs lumineuses en sont splendides, l'augmentation
du prix du pétrole nous donne de moins en moins envie de
nous attarder dans ce lieu au risque d'avoir une "note salée"...
mais il ne faut pas bien sûr s'arrêter à ces
simples considérations... et au contraire allez voir quel
or noir se cache dans la musique du trio d'Edwin Berg qui s'est
déjà fait remarquer par son précédent
disque Perpetuum (soit A perpuétuité). Point de
titre significatif, du moins en apparence, pour ce nouvel album
: "Vol. II ou Volume deux"... que chacun analysera
comme bon lui semblera, le premier morceau de l'album "Meditatie
" s'avérant tout à fait propice à un
court temps pour la réflexion ou de méditation.
Celui-ci est une des rares compositions d'Edwin Berg qui ne signe
en fait, on pourrait le regretter à l'écoute de
ce "Meditatie", que deux autres titres(Doe maar et
Carroussel) mais Eric Surménian et Fred Jeanne ont
eux aussi chacun apporté des compositions personnelles
, notamment un très beau morceau du contrebassiste : "les
trois soeurs de Salamanca" aux splendides couleurs orientales,
cependant c'est la reprise de la très triste chanson "Ma
dernière volonté " de Serge Reggiani qui
fait de ce disque un "disque du moment" parmi ceux à
sortir actuellement... Oui , l'or noir se cache là ...
et dans une autre émotion ultime,reprise d'une chanson
co-écrite par Richard Rodgers et Oscar Hammerstein , au
nom d'une jolie fleur blanche "Edelweiss"qu'Edwin
Berg offre en piano solo...cliquez
ici pour lire la suite, écouter des extraits et voir
une vidéo
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Surprenant hasard de programmation, ce disque illustré
d'une photographie de Philadelphie, ville dont est originaire
la chanteuse noire américaine Denise King, et au titre
"No tricks", autrement dit en français
" pas de truc", "pas de ruse"
ou "pas de coup fourré"... est le disque
du moment, en cette semaine où l'actualité interroge
précisément une majorité de français
sur un éventuel "coup monté" aux Etats
Unis... Mais que l'on n'imagine pas là une quelconque allusion
à ces évènements car c'est un véritable
hasard oui puisque Olivier Hutman a fait parvenir ses réponses
concernant tant ce disque paru en avril 2011 que son parcours
avant ces événements... Le titre de l'album, est
ici le simple raccourci de l'une des chansons de ce disque, que
vous pourrez écouter intégralement plus bas dans
un fichier audio youtube : "No tricks baby please"
signé conjointement par le pianiste/arrangeur/compositeur
et sa femme Viana Wember-Hutman qui en a écrit les paroles,
paroles où ne plane aucun doute sur l'amour déclaré
dans ce texte. Le couple signe aussi un autre titre particulièrement
émouvant, moins swingant et avec un texte plus triste :
"Waiting for the sandman". Denise King a également
écrit les paroles de plusieurs chansons, ainsi celle d'une
autre très belle chanson nostalgique "Remember"
et de "Naalaiya" , que vous pourrez aussi écouter
entièrement ...cliquez
ici pour lire la suite, écouter ces extraits et voir
une vidéo
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Le pianiste Tristan Pfaff dans son premier disque paru il y
a environ deux ans avait notamment mis au programme de celui-ci
une transcription par Arcadi Volodos de la Rhapsodie hongroise
n°13 de Franz Liszt, ce nouveau disque, publié par
le label Aparté et labellisé disque officiel de
l'année Liszt 2011, débute par une autre Rhapsodie
de Liszt dans un arrangement de Vladimir Horowitz cette fois.
[...] La simple lecture de la liste des oeuvres de cet enregistrement,
aux multiples langages, laisse déjà imaginer une
partie de l'étendue de son inspiration. Tristan Pfaff a
conçu cet album dans l'esprit d'un récital (ou "soliloque"
selon l'expression de Liszt) et choisi de jouer celles-ci pour
la simple raison qu'il les aime, explique-t-il à l'occasion
d'un nouvel entretien. Un plaisir évident comme on peut
le voir grâce à deux extraits vidéos très
récemment enregistrés, un plaisir qu'il communiquera
à ses auditeurs, qu'ils découvrent ou non Liszt
à l'occasion du bicentenaire de sa naissance, peut-être
cela donnera envie encore à certains d'entre eux aussi
de partager cette musique en la transcrivant à leur tour
comme l'a fait Volodos mais on devine bien que cela est loin d'être
facile. Liszt, s'il eût été immortel, aurait
encore peut-être lui-même repris certaines de ses
propres oeuvres comme il le fit souvent. Franz Liszt les prolongea
aussi parfois ainsi "Venezia e napoli" a été
ajouté en complément à sa "deuxième
année de pélérinage" et comportait
quatre pièces dans une première version parue en
1840 mais en 1859 Liszt ne conserva que deux d'entre elles avec
des modifications (Gondoleria et Tarentella) et en ajouta une
nouvelle : "Canzone", cette dernière n'est
peut-être pas la plus réussie des trois mais les
deux autres sont vraiment magnifiques. Autre très bel exemple
de reprise par Franz Liszt lui-même : celle de l'extrait
que vous pourrez également écouter : "Valse-Impromptu",
publiée en 1852, qui est une version développée
de sa "Valse favorite"composée en 1842,
résultat d'un travail très minutieux, certains musicologues
la considère comme un objet d'art, Tristan Pfaff nous permet
ici d'admirer toutes les facettes contrastées de cette
pièce comme de toutes celles de l'ensemble de son programme
réalisé avec un art de l'équilibre nous offrant
de Liszt un beau portrait de pianiste virtuose mais aussi de poète....
cliquez ici pour lire l'article complet, écouter un
extrait et voir deux vidéos
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Voici près de deux ans que Shani Diluka, qui a déjà
eu l'occasion d'enregistrer en 2006 le concerto de Grieg avec
l'Orchestre National de Bordeaux dirigé par le chef d'Orchestre
Norvégien Eivind Gullberg Jensen, a commencé une
nouvelle collaboration avec cet orchestre désormais sous
la direction de Kwamé Ryan, afin de réaliser l'enregistrement
de l'intégrale des concertos de Beethoven, ce premier disque
qui regroupe les concertos n°1 et 2 inaugure donc cette intégrale.
Deux ans cela peut sembler long mais l'on a déjà
pu mesurer par ses précédents disques combien la
pianiste est passionnée dans tout ce qu'elle réalise
allant toujours au delà du simple engagement musical et
c'est pour elle cette fois-ci une "quête personnelle"
confie-t-elle dans l'introduction du disque qu'elle a rédigée.
Deux ans cela peut aussi sembler court pour des oeuvres aussi
riches, ainsi après la publication de ses deux concertos
Beethoven écrivit au sujet de ceux-ci «"Je
veux mettre dans lembarras tous les pianistes",
indique Jorge Chaminé qui a également écrit
une partie du livret... Bien sûr Shani Diluka joue ces concertos
depuis bien plus nombreuses années et c'est donc ici aussi
pour la pianiste l'occasion de revenir sur son parcours avec de
grands maîtres du piano...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Le pianiste Jean-Marc Luisada est très connu comme l'un
des meilleurs interprètes de Chopin de sa génération
et, après un enregistrement des mazurkas de ce compositeur
parus l'année dernière, il comble cette fois encore
plus son public avec un disque regroupant ce que l'on peut désigner
sans doute comme les plus belles oeuvres de Chopin : les Ballades,
auxquelles il a ajouté trois autres oeuvres également
très appréciées : deux célèbres
nocturnes et l'andante spianato et grande polonaise opus 22...
Bref un très beau disque à ne manquer sous aucun
prétexte car Jean-Marc Luisada offre ici des interprétations
très mûries qu'il a souhaité très naturelles
et elles vont droit au coeur ! Si l'on étiquette souvent
Jean-Marc Luisada comme pianiste qui aime Chopin, il est une autre
"étiquette" qu'on pourrait lui ajouter, outre
celle d'interprète remarquable de nombreux autres compositeurs,
c'est celle de pianiste qui aime le Japon... En effet ce disque,
comme ses précédents disques Chopin également
parus chez Sony Music, a été enregistré au
Japon, après une tournée, car c'est un pays où
il joue régulièrement depuis plus de 25 ans. Il
considère même le Japon "comme son deuxième
pays", confie-t-il à l'occasion d'un nouvel entretien
à l'occasion de la sortie de ce disque mais aussi d'une
autre actualité : une série de concerts qui lui
tient énormément à coeur et dont il est l'initiateur
: "Tous en scène pour le Japon" , une
journée spéciale de cinq concerts le 30 avril 2011,
salle Gaveau à Paris qui réunira cent artistes de
grande notoriété.... cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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S'il est un compositeur à écouter à Pâques...
c'est assurément Bach, certes les deux mots sonnent bien
ensemble (du moins si l'on prononce son nom à la française)
mais c'est surtout parce que celui-ci a composé pour différentes
chapelles et églises que sa musique d'essence chrétienne
se prête particulièrement à une écoute
pour cette fête religieuse. Or le label Sony sort justement
deux compilations de grands maîtres du piano : Murray Perahia
: les concertos et Glenn Gould, nombreux enregistrements légendaires
du pianiste disparu, mais pas les concertos !... deux coffrets
qui se complètent donc fort bien....cliquez
ici pour lire la suite, voir deux vidéos et
écouter des extraits
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Ce disque édité par le label Intégrale
est le premier disque commercialisé du pianiste Ali Hirèche
qui a déjà eu l'occasion d'avoir des disques édités
mais uniquement dans le cadre de concours dont il a emporté
des prix.
Il faut dire qu'outre ces prix Ali Hirèche a pu depuis
longtemps déjà faire les preuves de son talent et
l'on peut lire sur son site une recommandation qui date de 2007
du pianiste Aldo Ciccolini et notamment ces termes très
élogieux : "Il m'est agréable de déclarer
que ce pianiste témoigne non seulement d'une sensibilité
musicale rare aujourd'hui mais aussi de moyens instrumentaux exceptionnels
ce qui me laisse présager pour lui un avenir pianistique
de premier plan".
Dans la vidéo de promotion de ce disque que vous pourrez
voir ci-dessous, Ali Hirèche interprète une oeuvre
réputée comme très difficile en terme de
difficulté technique : les variations opus 35 volume 2
de Brahms ce qui vous permettra de juger de ses qualités
indéniables ! Ces variations Clara Schumann les qualifia
"de sorcier". Alors Ali Hirèche est-il un sorcier
du piano ?... à vous d'en juger mais les deux extraits
des opus 9 et 21 que vous pourrez également écouter
montre qu'il a bien quelques pouvoirs magiques dans ses doigts
qui semblent parfois voler dans l'air ! Ali Hirèche n'a
pas de balai ni de chat mais un chien qu'il a choisi d'appeler
... Brahms ! (vous pouvez les voir en photographie plus bas) c'est
dire aussi combien ce compositeur fait partie de sa vie...
Ali Hirèche a bien voulu répondre à quelques
questions pour présenter son disque...cliquez
ici pour lire la suite, voir une vidéo et écouter
deux extraits
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Iiro Rantala est parait-il le pianiste de jazz finlandais le
plus connu dans son pays, et il a déjà publié
neuf albums en trio mais en France on le découvre aujourd'hui
par ce disque piano solo qui est également son premier
enregistrement pour le label de jazz allemand ACT, et c'est une
très belle découverte ! Huit des dix morceaux de
cet album sont des compositions originales hormis un standard
"Bluesette" qui a rendu célèbre
le musicien belge Toots Thielemans mais que Iiro Rantala dédie
à Oscar Peterson car, explique-t-il, il le considère
comme un des pères du piano jazz ; et un standard
de Charlie Parker "Donna Lee" qu'il dédie
à ... Art Tatum parce que, explique-t-il encore, bien que
Charlie Parker disait qu'il en était l'auteur celui-ci
avait été écrit par Miles Davis, une façon
de concilier les deux en fait parce que l'un comme l'autre admirait
Art Tatum dont ils se demandaient comment cet homme presque aveugle
pouvait jouer aussi bien des improvisations presque aussi difficiles
que les compositions de Rachmaninov indique-t-il encore...
Oui c'est vrai, cela semble compliqué sur le "papier"
ou plutôt à lire la pochette de son disque, en anglais,
et on pourrait aussi parfois croire à un poisson d'avril...
mais en fait c'est simple car derrière ses "héros
disparus" auxquels il dédie chacun des titres et où
s'en cachent souvent d'autres c'est finalement Iiro Rantala lui-même
qui apparait humblement comme le véritable héros
de cet album qui raconte nombreuses histoires. Héros tantôt
sombre rêveur tantôt joyeux farceur, ce qui n'est
pas sans faire penser , encore, à un autre héros
aussi disparu : Schumann , par la dualité de son
caractère, Iiro Rantala rend un bel hommage très
personnel à tous les musiciens qui ont compté pour
lui et l'ont magnifiquement inspiré ....cliquez
ici pour lire la suite et voir deux vidéos
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La pianiste Etsuko Hirose qui a joué à l'âge
de six ans seulement le Concerto pour piano n°26 de Mozart
et qui après des études au CNSMD de Paris, a été
lauréate de plusieurs concours(voir plus bas sa biographie)
, a eu , explique-t-elle en préambule de ce disque, la
joie de rencontrer Faycal Karaoui et l'Orchestre de Pau Pays de
Béarn en mars 2010 lorsqu'elle a du interpréter
à la place de Nelson Freire le concerto de Schumann. Cet
enregistrement live où l'on retrouve ce concerto de Schumann
a été effectué quelques mois plus tard, en
novembre 2010 et regroupe ce concerto avec une autre oeuvre concertante
de ce même compositeur et le plus célèbre
des deux concertos composés par Liszt, dont tout le monde
sait désormais que l'on célèbre le bicentenaire
de naissance cette année. Ce disque a d'ailleurs obtenu
le label "Liszt 2011"..cliquez
ici pour lire la suite
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Le pianiste et musicologue Georges Beriachvili a choisi d'enregistrer
un programme qui survole environ deux cents ans dhistoire
de la musique du piano allemand de Bach à Brahms. Ce voyage
à travers les époques baroque, classique et romantique
avec les six plus célèbres compositeurs allemands
permet de mesurer ce que chacun d'entre eux a pu apporter à
la musique pour piano durant cette période considérée
comme lâge dor du piano allemand. C'est un disque
qu'il a construit, explique-t-il dans l'entretien ci-dessous comme
"un "modèle réduit " de toute
cette immense filiation germanique. Un tout petit échantillon,
mais qui reflète tous les moments cardinaux (dans la mesure
du possible) : c'est-à-dire, les états, les expériences,
les vécus et les pensées de l'âme humaine
que cette filiation a incarnés en musique". [...]
En fait le choix de l'extrait à mettre en écoute
est fort difficile car ce programme est fort bien construit ainsi
l'adagio qui suit cette Toccata qui débute la sonate en
mi bémol majeur écrite par Mozart en 1774, et là
spécifiquement pour le piano, est un cas rarissime de premier
mouvement lent et de plus très poétique, c'est celui
que vous pourrez écouter plus bas dans cette page. Georges
Beriachvili qui a choisi de jouer avec des sonorités très
cristallines tout au long du programme pour mettre en valeur le
contenu de ces oeuvres trace une ligne artistique musicale d'une
originale clarté éclairant ces oeuvres sous un angle
nouveau ! Le widget mis en complément vous permettra d'écouter
des extraits de l'ensemble de ce récital allemand...cliquez
ici pour lire la suite et écouter l'extrait
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Le pianiste Xavier Thollard qui n'a pas trente ans signe ici
son troisième disque, et son premier piano solo. Alors
qu'il a déjà fait ses preuves dans nombreux concours
(Martial Solal à Paris notamment ) ce disque est autoproduit...
et mérite un coup de pouce car Xavier Thollard qui aime
le jazz depuis qu'il a précisément écouté
des standards comme ceux qu'il a choisis pour son nouvel album
n'est pas un pianiste tout à fait comme les autres : il
est par ailleurs ingénieur études et recherche dans
le domaine de la construction, risques et développement
durable... c'est dire tout le dynamisme, la passion et la force
de volonté dont il doit faire preuve pour réussir
à mener à bien ses projets musicaux car il donne
aussi nombreux concerts dans différentes formations ! Un
dynamisme qui se ressent d'ailleurs tant dans ses "interprétations"
de standards que dans ses deux compositions originales dont l'une
fort réussie "Condate" inspirée
par sa ville natale Rennes (appelée "Condate"
à l'époque gauloise), il faut préciser qu'avant
le piano Xavier Thollard a d'abord étudié les percussions
et cela se ressent particulièrement dans son jeu effectivement
percussif comme dans son autre composition tout aussi réussie
"Stable au funk" . Pour Xavier Thollard le jazz
est bien évidemment avant tout un plaisir, un plaisir qu'il
communique fort bien par cet enregistrement, ainsi un des titres
"Jive at five" a été également
enregistré en concert et permet de mesurer doublement l'art
de ce passionné ! Xavier Thollard a bien voulu répondre
à quelques questions..cliquez
ici pour lire la suite et écouter des extraits
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Le pianiste François-Frédéric Guy dont
on attendait l'enregistrement de l'intégrale des sonates
de Beethoven qu'il a déjà donné plusieurs
fois en concerts avait aussi à coeur d'enregistrer un album
pour le bicentenaire de Liszt, un compositeur qui tient également
une place essentielle dans son répertoire depuis nombreuses
années puisqu'on avait déjà pu le voir dans
ce même programme dans un DVD enregistré à
la Roque d'Anthéron en 2003. Zig Zag Territoires, avec
qui il commence une collaboration, lui a offert la chance de réaliser
ce double disques d'oeuvres dont il a pu faire mûrir son
interprétation depuis des années, avant de réaliser
avec ce label l'intégrale des sonates de Beethoven dont
le premier volume sortira cet automne.
Des projets qui en fait ne sont pas si éloignés
puisque la sonate en si mineur constitue en effet pour François-Frédéric
Guy le sommet de l'oeuvre de Franz Liszt et la seule sonate pour
piano digne de succéder à la «Hammerklavier»
de Beethoven qu'il a aussi déjà enregistrée
deux fois. Cette sonate n'est pas construite comme une sonate
classique les mouvements s'enchaînant comme un grand ensemble.
Vous pourrez en écouter un extrait plus bas dans cette
page, extrait dont l'extraordinaire tension vous donnera certainement
envie d'entendre la suite car c'est là sans doute un des
talents acquis par le pianiste au fil de ses années de
travail : parvenir à nous raconter cette histoire, qu'il
conçoit comme un flash back, de façon extrêmement
captivante tout au long de cette oeuvre gigantesque(plus de 30
minutes)...cliquez ici pour
lire la suite et écouter l'extrait
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La pianiste d'origine polonaise et italienne Corinne Kloska
a une double actualité : elle sort ce mois-ci un disque
qu'elle avait envie d'enregistrer depuis longtemps : autour des
Scherzi de Chopin, accompagnée par le ténor Xavier
Le Maréchal sur deux mélodies et elle donnera un
concert le 16 mars 2011 à 19h30 à l'Auditorium St
Germain 4 rue Félibien 75006 Paris avec au programme Chopin
-Liszt. Ce concert sera l'occasion pour elle de présenter
des oeuvres de ce disque mais découvrez dès à
présent celui-ci à travers la reproduction de l'entretien
du livret publié avec l'aimable autorisation du label Plusloin
music et quelques extraits choisis... ainsi des extraits des troisième
et quatrième scherzi très contrastés comme
l'explique Caroline Koska qui en exprime les différents
langages musicaux avec une grande expressivité. Elle a
choisi d'associer aux scherzi des pièces plus rares ou
de rappeler d'autres grandes uvres qui leur sont contemporaines
ainsi la Polonaise Héroique ou deux mélodies effectivement
peu connues chantées par Xavier Le Maréchal, vous
pourrez également en écouter un extrait....cliquez
ici pour lire la suite et écouter les extraits
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De plus en plus souvent des rencontres entre musiciens jazz
et classique sont actuellement produites à l'initiatives
des labels ou des organisateurs de concerts afin de faire partager
le plaisir de l'écoute de l'une et l'autre a un plus large
public. Le pianiste Francis Lockwood qui a été à
toutes les écoles : classique, jazz, rock... qui apprécie
donc et joue déjà tous ses styles musicaux depuis
longtemps a eu l'idée originale de réaliser cette
rencontre avec lui-même autour de Bach (hormis pour la Chaconne
arrangée avec deux invités). Avec humilité,
sans prétendre avoir les qualités d'un pianiste
classique Francis Lockwood se propose simplement d'alterner dans
cet album des compositions originales de Bach, qu'il interprète
à sa manière, en accentuant le swing, avec ses propres
improvisations qui lui sont inspirées par les préludes
et fugues qu'il a sélectionnés. Une belle façon
de rendre hommage à la puissance créatrice de Bach
qu'il reconnait ne pas avoir spontanément aimé dans
son adolescence mais qui ne le quitte plus depuis nombreuses années
après avoir pu mesurer sa "richesse et sa proximité
avec le jazz" ainsi confie-t-il dans un entretien ( voir
ci-dessous) à l'occasion de la sortie de cet album qui
contribuera sans aucun doute à ouvrir des portes entre
les musiques. Majoritairement à partir de préludes
le pianiste offre ici un beau voyage intertemporel, où
l'on a plaisir à retrouver quelques paysages connus (rappelés
dans un premier temps) cachés derrière les propres
notes du pianiste qui en élargit le champ sous une perspective
très attrayante...cliquez
ici pour lire la suite et écouter deux extraits
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Ce disque n'est pas un disque commercialisé mais est
un disque "carte visite" sponsorisé par le cabinet
de conseil en placement "Global Private Equity" qui
affirme ainsi son soutien à la promotion de jeunes talents.On
ne peut que féliciter Patrick Petit qui en est le président
pour avoir remarqué et choisi de soutenir le talent de
la pianiste russe, désormais installée en France,
Anastasya Terenkova qui a montré dès l'âge
de six ans des prédispositions pour la musique et a rejoint
la fameuse Ecole Spéciale de Musique pour enfants surdouées
" Gnessine's " à Moscou - où sont passés
avant elle.... Evgeni Kissin, Boris Beresovsky. Elle a poursuivi
ses études au Conservatoire national de musique et danse
de Paris auprès de prestigieux professeurs et il est vrai
qu'elle a aussi déjà reçu nombreux éloges
de la part de ceux qui ont pu l'entendre en concert. J'ai choisi
avec l'aimable autorisation de Global Private Equity de diffuser
plusieurs extraits qui vous permettront de découvrir son
jeu effectivement remarquable, sa palette sonore extraordinaire
dans l'interprétation des trois compositeurs qu'elle a
choisis.La jeune pianiste a d'ailleurs déjà reçu
nombreux éloges tout à fait mérités.Son
interprétation des "Tableaux d'une exposition de
Moussorgsky" est un véritable feu d'artifice de
couleurs éclatantes et contrastées, il est vrai
que, ainsi le confie-t-elle dans l'entretien qui suit, elle rêvait
de jouer cette oeuvre depuis toujours et à chaque fois
qu'elle l'écoutait au piano elle ressentait une émotion
extrêmement forte, cette émotion c'est aujourd'hui
Anastasya Terenkova qui nous la transmet dans une interprétation
tout simplement éblouissante ! Et elle émeut tout
autant mais pour différentes raisons dans les sonates de
Scarlatti dont elle a sélectionné un panel alternant
les rythmes lui permettant de mettre en valeur tant sa virtuosité
technique que sonore, et enfin les mazurkas de Chopin dont elle
exalte la poésie avec une infinie tendresse.....cliquez
ici pour lire la suite et écouter nombreux extraits
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Simplement et avec tendresse... ces instructions données
pour la troisième pièce de "Humoresque"
sont sans doute ce qui pourrait aussi le mieux qualifier l'interprétation
très poétique de Piotr Andersewski même si
le pianiste sait aussi se montrer vif dans les pièces plus
animées comme la troisième pièce des Chants
de l'aube" , il en demeure que l'impression générale
de ce disque qui a reçu nombreux éloges, il est
vrai très largement mérités, est le sentiment
de rêverie intérieure que Piotr Andersewski partage
à travers son dixième disque, le premier consacré
à ce compositeur qui lui sied parfaitement pourtant. Un
très beau voyage dans le monde intérieur d'un Schumann
non pas fou, qualificatif sans véritable signification
(il faut dire qu'après trois jours de "folle journée"
à Nantes ce qualificatif semble d'un tout autre sens ici)
mais interrogatif, anxieux, nerveux et désespéré.
Un disque très émouvant bien sûr vous l'aurez
compris...cliquez
ici pour en savoir plus et écouter des extraits et
voir une vidéo
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Interviewée l'année dernière lors de la
sortie d'un disque d'une oeuvre de Beethoven la pianiste MUZA
Rubackyté avait indiqué qu'elle était d'abord
Lisztienne : "C'est à l'âge de 10 ans que
j'ai joué mon premier Liszt -Rhapsodie hongroise N°6.
Et j'ai jamais pu me séparer de ce compositeur. C'est cette
générosité, cette immense gamme de sentiments,
cette franchise, cette sincérité qui me séduisent
chez Liszt. L'homme hors du commun, d'une ouverture d'esprit immense,
romantique jusqu'au bout des pensées." , aussi
ne faut-il pas s'étonner qu'en cette année de bicentenaire
de la naissance du compositeur elle soit grandement impliquée
dans sa célébration.Ainsi MUZA Rubackyté
se produira durant toute l'année 2011 sur les plus prestigieuses
scènes parisiennes (salle Gaveau à Paris le 11 mars,
Opéra Bastille le 4 juin) et dans de nombreux festivals
en France et à l'étranger. Les publics de très
nombreux pays l'accueilleront, sur plusieurs continents. Le label
Lyrinx a décidé de ré-éditer ce coffret
de trois CD de son enregistrement d'une oeuvre essentielle de
ce compositeur : Années de pélerinage, vaste
journal de voyage en musique dont la composition s'étend
sur une quarantaine d'années(1836-1887) dans lequel Liszt
exprime sa recherche d'absolu , dans l'amour et dans l'art auprès
de Marie d'Agoult puis en Dieu auprès de Carolyne Wittgenstein.
Un programme que MUZA Rubackyté aura d'ailleurs l'occasion
de jouer de nouveau puisque que pour certaines manifestations
du bicentenaire elle interprètera l'intégrale des
Années de Pèlerinage en trois concerts successifs
en une seule journée. Ce qu'elle a d'ailleurs eu déjà
l'occasion de réaliser... Cet enregistrement a récemment
été choisi par un jury de spécialistes sur
une radio, il est donc à (re)découvrir pour plonger
dans l'univers de Liszt...cliquez
ici pour lire la suite dont une nouvelle interview
de MUZA Rubackyté et écouter un extrait
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Ce nouveau disque du label lyrinx qui ouvre souvent ses portes
aux jeunes talents permet de découvrir un duo original
d'un flûtiste, Jocelyn Aubrun, et d'une pianiste, Aline
Piboule qui a bien voulu répondre à quelques questions
à l'occasion de la sortie de ce disque.
La plupart des oeuvres du programme de ce disque doivent leur
existence à Paul Taffanel (1844-1908) qui a créé
l'école française moderne des flûtistes expmlique
Jean-Yves Bras auteurdu livret. Il fût un des premiers à
mener une carrière de flûtiste, en complément
à celle de chef d'orchestre, et à ce titre à
susciter auprès des compositeurs de son temps des oeuvres
pour cet instrument. ainsi Philippe Gaubert qui fût un de
ses élèvee composa nombreuses oeuvres pour la flûte
dont seulement trois sonates pour piano et flûte ce qui
n'est finalement pas considérable. Fauré dédia
à Taffanel sa Fantaisie. Gabrie Pierné avait à
l'origine écrite sa sonate pour piano et violon puis l'a
transcrite pour flûte et piano, et le 'Prélude
à l'après midi d'un faune' de Debussy était
à l'origine une oeuvre orchestrale. Koechlin son élève
a écrit une seule sonate pour flûte et piano. Des
instruments donc peu souvent associés et pourtant comme
l'indique Aline Piboule qui partage ses oeuvres avec enthousiasme
: "On pourrait dire que ce disque apporte profondeur et
légèreté, apaisement...et joie !"...
que demander de plus ? Découvrez quelques uns de ces effets
dans l'extrait plus bas dans cette page !...cliquez
ici pour lire la suite et écouter l'extrait
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Si vous avez envie d'entendre un compositeur peu souvent enregistré...précipitez-vous
sur ce disque, Frédéric Vaysse-Knitter d'origine
polonaise a en effet choisi d'enregistrer un compositeur également
d'origine polonaise mais dont la notoriété est très
loin derrière celle de Chopin, et l'on peut se demander
pourquoi mais il est vrai que rien que son nom pose problème
à être mémorisé : Karol Szymanovski.
Ce nouveau disque de Frédéric Vaysse-Knitter sort
plus de quatre ans après le précédent, hormis
un disque en trio, ce qui semble un délai excessivement
long au regard du talent de ce pianiste, est plus particulièrement
consacré aux oeuvres de jeunesse du compositeur, il est
vrai que ce sont là d'ailleurs les oeuvres les plus abordables
que ce compositeur a composées....cliquez
ici pour lire la suite, écouter un extrait et voir
une vidéo
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Le Trio Wanderer se place dans le registre élégiaque
afin de nous faire découvrir la musique de chambre de Franz
Liszt, ce qui peut certes paraître une musique un peu...
triste alors que débutent les festivités du bicentenaire
du compositeur mais registre dans lequel celui-ci a composé
ses plus belles oeuvres de musique de chambre, comme l'explique
le pianiste Vincent Coq à l'occasion d'un nouvel entretien
pour la sortie de ce disque. Les oeuvres de musique de chambre
de Liszt sont d'ailleurs relativement rares en comparaison au
nombre d'oeuvres pour piano seul et le Trio Wanderer a choisi
de l'associer avec un compositeur qui s'exprime aussi magnifiquement
dans ce registre élégiaque et dont d'ailleurs Liszt
fût le seul à admirer le trio op.15 ce que l'on a
peine à croire aujourd'hui...
cliquez ici pour lire la suite, écouter un
extrait et voir une vidéo.
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Après avoir conquis nos oreilles avec de douces et belles
mélodies en compagnie de son ami contrebassiste Julien
Duthu dans un premier disque paru chez le label Plus loin music
en 2008, le pianiste Rémi Panossian revient cette fois,
toujours sous ce même label, et avec de nouvelles compositions
originales, nous réveiller énergiquement accompagné
de deux autres musiciens du sud de la France comme lui. Fort heureusement
les mélodies dont il a le secret n'ont pas disparues et
l'on se laisse très volontiers prendre au jeu plus rythmé
certes mais toujours illuminé d'un beau lyrisme. Les sources
d'inspiration de Rémi Panossian pour cet enregistrement
sont très diverses ainsi peut-on le découvrir dans
une nouvel entretien à l'occasion de la sortie de ce disque(voir
ci-dessous) et la musique est tout autant variée, Rémi
Panossian surprend avec un jeu nerveux qu'on ne lui connaissait
pas dans son précédent disque ainsi dans les titres
"Insomnia" et "Schedule", ce
n'est aussi que pour mieux apaisé celui-ci dans les compositions
que lui ont inspiré les deux femmes de sa vie : "Sérénade"
et ""Two girls" . Et comme son disque a
effectivement à matière à réveiller
par une musique fluide entrainante, l'originale série de
"siestes" finale ne nous portera pas à
l'endormissement mais juste à l'envie de le ré-écouter
pour en apprécier tous les contrastes en espérant
cependant d'éviter l'insomnie...cliquez
ici pour lire la suite et voir des vidéos
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Vous avez pu découvrir dans la carte de voeux 2011 de
pianobleu.com un extrait du récent disque de Giovanni Bellucci,
"Métamorphoses", un des "Chants polonais
de Liszt d'après Chopin" qui semblait parfaitement
approprié pour faire le pont entre l'année 2010
et l'année 2011 (toutes deux année de bicentenaire,
Chopin, puis Liszt). Giovanni Bellucci, très pris par ces
concerts de fin d'année vient juste de répondre
à quelques questions au sujet de ce disque... nul doute
que le poème ironique de Ferruccio Busoni intitulé
"la carrière du virtuose" qu'il rapporte au début
de livret n'est aucunement démodée ...et à
cela ajoutez aujourd'hui les tracas liés aux avions, la
neige, les grèves... [...]
Plus sérieusement .... Giovanni Bellucci évoque
dans ce disque Chopin sous les regards croisés de Liszt,
de Tausig et de Busoni, tous virtuoses du piano. Giovanni Bellucci
auteur du livret indique que Liszt admirait Chopin et lui a consacré
une biographie dans laquelle il rapporte à propos du compositeur
: "Son inspiration était impérieuse, bizarre,
irréflèchie ; ses attitudes ne pouvaient qu'être
libres. Nous croyons qu'il a fait violence de son génie
chaque fois qu'il a essayé de se soumettre aux règles".
Liszt préférait le "Chopin des miniatures"
et ses six chants dont le plus long dure à peine plus de
trois minutes en est un bel exemple...cliquez
ici pour lire la suite, écouter un extrait et voir
une vidéo
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Bruno Monsaingeon avait réalisé en 2008 un film
sur l'enregistrement par David Fray des concertos de Bach, dans
quelques jours il sera diffusé sur Arte un nouveau reportage
de ce même réalisateur qui renouvelle l'expérience
originale de suivre des musiciens cette fois lors de l'enregistrement
en 2010 des deux concertos de Mozart de ce disque. Ceux-ci ne
sont peut-être pas parmi les plus réputés
du compositeur mais le pianiste les a choisis parce qu'il les
trouve les plus proches de l'univers de l'opéra. Un univers
qu'apprécie David Fray que l'on sait depuis toujours très
attaché à faire chanter le piano. On imagine bien
qu'avant l'enregistrement il y a aussi un travail de préparation,
et pour ce qui concerne les oeuvres de Mozart David Fray confie
que contrairement à une apparence de simplicité
seule l'expérience permet de résoudre les problèmes
posées par l'interprétation de celles-ci. Certes
David Fray si l'on s'en tient à son âge est encore
ce que l'on désigne comme un "jeune pianiste"
mais expérience et jeunesse ne sont pas antonymes... et
chez lui ce qui a depuis toujours étonné c'est sa
maturité, sa capacité à faire partager les
sentiments les plus profonds à travers ses interprétations.
Dans le nouvel entretien ci-dessous l'on mesure aussi combien
il est pourtant très critique envers celles-ci, une exigence
envers lui-même qui certainement contribue à son
talent précoce. Depuis son premier entretien pour pianobleu.com,
en 2004, la part de ses concerts avec orchestre est devenue la
plus importante et malgré son jeune âge il a déjà
eu l'occasion de jouer très souvent avec orchestre... L'expérience
et la culture nécessaire à l'interprétation
de ces concertos lui sont donc acquises pour en offrir aujourd'hui
un enregistrement tout à fait plaisant. ....cliquez
ici pour lire la suite
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Suite des autres disques du moment présentés auparavant...10,9,8,7,6,5,4,3
,2,1
© pianobleu.com ---- contact :
- Agnès Jourdain
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