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Flûte et piano en France Jocelyn Aubrun Aline Piboule
Flûte
et piano en France
1890 -1920
Gaubert (1879-1941)
Sonate n°1
Fauré (1845-1924)
Fantaisie opus 79
Debussy (1862-1918)
Prélude à l'après midi d'un faune
Koechlin (1867 -1950)
Sonate pour flûte et piano opus 52
Pierné (1863 -1937)
Sonate pour flûte et piano
Jocelyn Aubrun, flûte
Aline Piboule, piano
Ce nouveau disque du label lyrinx qui ouvre souvent ses portes
aux jeunes talents permet de découvrir un duo original
d'un flûtiste, Jocelyn Aubrun, et d'une pianiste, Aline
Piboule qui a bien voulu répondre à quelques questions
à l'occasion de la sortie de ce disque.
La plupart des oeuvres du programme de ce disque doivent leur
existence à Paul Taffanel (1844-1908) qui a créé
l'école française moderne des flûtistes expmlique
Jean-Yves Bras auteurdu livret. Il fût un des premiers à
mener une carrière de flûtiste, en complément
à celle de chef d'orchestre, et à ce titre à
susciter auprès des compositeurs de son temps des oeuvres
pour cet instrument. ainsi Philippe Gaubert qui fût un de
ses élèvee composa nombreuses oeuvres pour la flûte
dont seulement trois sonates pour piano et flûte ce qui
n'est finalement pas considérable. Fauré dédia
à Taffanel sa Fantaisie. Gabrie Pierné avait à
l'origine écrite sa sonate pour piano et violon puis l'a
transcrite pour flûte et piano, et le 'Prélude
à l'après midi d'un faune' de Debussy était
à l'origine une oeuvre orchestrale. Koechlin son élève
a écrit une seule sonate pour flûte et piano. Des
instruments donc peu souvent associés et pourtant comme
l'indique Aline Piboule qui partage ses oeuvres avec enthousiasme
: "On pourrait dire que ce disque apporte profondeur et
légèreté, apaisement...et joie !"...
que demander de plus ? Découvrez quelques uns de ces effets
dans l'extrait plus bas dans cette page !
Cest
votre grand père violoniste qui vous a fait découvrir
la musique, pourquoi avez vous choisi le piano comme instrument
plutôt que le violon et pourquoi enregistrez-vous un duo
avec un flûtiste quun violoniste ?
La question ne s'est pas posée ! J'ai toujours eu envie
de jouer du piano, avant même d'en avoir un! Il a toujours
été clair dans ma tête que je serai pianiste,
c'est réellement une vocation. J'ai finalement commencé
à prendre des cours tranquillement dans une petite école
de musique (Vizille/38) à l'âge de huit ans, ma famille
ne voulant rien précipiter. La philosophie de mes parents
était « chaque chose en son temps ».
Un an plus tard j'ai eu envie de pratiquer un autre instrument.
J'ai alors hésité entre les percussions, la harpe,
et le hautbois. Mon choix se porta finalement sur les premières
(les percussions). J'ai ensuite étudié au Conservatoire
Régional de Grenoble ces deux instruments (classe de Daniel
Berthet/piano et Gabriel Alonzo/percussions) avant de commencer
à 13 ans l'écriture avec François Luzignant.
Ces instruments m'ont séduite surtout pour leur possibilité
d'échapper à ...un quotidien qui pouvait me paraître
terne! Le fait de pouvoir jouer seule au piano, d'accompagner,
de faire partie d'un ensemble m'a toujours réjouie, et
je ne parle même pas du fait de travailler un nombre incroyable
d'instruments différents au sein même de la classe
de percussions! L'écriture m'a bien sûr enrichie,
François Luzignant étant un professeur hors du commun.
Il nous a « ouvert les oreilles », et était
intransigeant. Certains moments étaient très difficiles
à gérer, d'autant que j'avais commencé très
jeune.
Mon professeur de piano de l'époque, Daniel Berthet,
est un homme d'une profonde humanité, que j'admire beaucoup.
Il a lui aussi multiplié les occasions de jouer en solo,
en musique de chambre, ou comme accompagnateur. Il m'a appris
entre autres l'exigence envers moi-même. Notre relation
a évolué depuis le temps, et je suis ravie d'échanger
très régulièrement avec lui à propos
de ma vie musicale et surtout de mes doutes.
J'ai commencé à accompagner mes amis vers 12 ans
et je n'ai jamais arrêté. J'ai donc travaillé
toutes sortes de répertoire: avec flûte, violon,
trombone, saxophone etc...
J'aimais particulièrement accompagner des instruments
à vent ou à percussions, pour leur répertoire
plus contemporain. Pure coïncidence, mes amis de l'époque
étaient pour la plupart violonistes, et j'ai passé
beaucoup beaucoup de temps à travailler avec eux des concertos
et des sonates C'était une époque riche, où
ma curiosité était insatiable. La joie de jouer
ensemble était motrice et j'ai par la suite toujours recherché
à ressentir cette alchimie particulière, quelle
que soit la formation dans laquelle je joue. Alchimie que l'on
cherche à créer également avec un public,
bien sûr...
Mon Grand-Père a toujours posé un regard bienveillant
et respectueux sur mes choix, sans jamais me les dicter. Il était
présent mais discret. Il était extrêmement
heureux de voir à quel point la musique était importante
pour moi. C'était un homme généreux, qui
vivait avec joie sa vie musicale. Il était donc violoniste,
et enseignait l'histoire de la musique en lycée où
il avait monté un choeur ainsi qu'un orchestre. Il était
tellement passionné qu'un certain nombre d'élèves
ont suivi son chemin ! Sa personnalité m'a énormément
marquée, et je pense qu'il m'a donné le goût
de la transmission et du partage.
Jouez-vous souvent avec Jocelyn Aubrun
?
J'ai rencontré Jocelyn Aubrun durant mes études
au CNSMD de Lyon , nous jouons maintenant depuis 7 ans ensemble
. Jocelyn est non seulement flûtiste, mais pianiste également
! Il a eu ses prix de flûte et de piano au CNR de Nice,
et a aussi étudié l'écriture. Il a ensuite
étudié chez Philippe Bernold au CNSMD de Lyon, et
est maintenant flûtiste soliste à l'Orchestre National
de Lyon depuis 2006. Il est un musicien complet, cultivé,
et notre rencontre est autant musicale qu'humaine. Il était
donc tout naturel que nous jouions ensemble !
Nous avons commencé par "défricher" toutes
sortes de répertoires ensemble, et de cette collaboration
est née ce projet de musique pour flûte et piano.
Nous avons choisi une époque particulière, et avons
décidé d'enregistré des oeuvres phares, ainsi
que des oeuvres rarement enregistrées et pourtant tellement
belles.
Le début du 20ème siècle en France est musicalement
capitale : pensez que vous pouviez croiser à Paris Debussy,
Stravinsky etc ... Mais à coté de ces deux montres
sacrés la vie musicale était très active,
avec de grands compositeurs qui cherchaient une esthétique
"francaise"(j'entends par là opposée à
la musique allemande qui avait encore pour modèle Wagner
(je pense à Malher...)). C'est ce "grand écart
" entre ces 2 écoles qui est passionnant !
Historiquement, c'est aussi l'essor des instruments à vent,
et notamment de la flûte traversière dont la caractéristique
de légereté ne pouvait que séduire ces compositeurs.
Vous avez fait vos études supérieurs
de piano à Lyon puis au CNSMDP , quand avez vous quitté
le CNSMPD et quels sont les musiciens qui vont ont le plus apporté
sur le plan musical et plus particulièrement ceux qui vous
ont formé à la musique de chambre ?
J'ai étudié au CNSMD de Lyon en classe d'accompagnement
d'abord, puis en classe de piano avec Géry Moutier. J'ai
eu mon prix première nommée à l'unanimité
en juin 2006. Puis je suis entrée tout de suite en cycle
de perfectionnement au CNSMD de Paris pour travailler avec Hervé
Billaut. Lors de mes études à Lyon, j'ai fait plusieurs
échanges à l'Université de Montréal,
où j'ai rencontré Jen Saulnier, Marc Durand et Maneli
Pirzadeh. Ces voyages ont été d'une richesse incroyable
sur le plan pianistique et humain.
J'ai commencé le travail avec Géry à une
époque difficile, où j'étais prête
à changer radicalement de voie. J'étais en plein
doutes, avais envie de faire des études de médecines
parallèles et d'horticulture! Il a été non
seulement d'un grand soutien psychologique, mais m'a appris également
à reprendre confiance en moi, et en musique à retrouver
le chemin de la simplicité, à refaire confiance
à mon instinct...
Jean Saulnier a été d'une immense aide. Il est un
professeur extrêmement enthousiaste, investi, et d'un dévouement
incroyable. Un travail énorme a été fait
sur le corps, et le son.
Je me sens plutôt d'une «nature autodidacte».
Chaque professeur m'a énormément apporté,
m'a guidée tout en me laissant faire mon chemin. J'ai toujours
aimé explorer de nombreux horizons, et j'ai eu la chance
de rencontrer des musiciens ouverts d'esprit, ne cherchant pas
à me faire correspondre à un cadre. J'ai toujours
eu un grand besoin de liberté, de faire mes propres expériences,
qu'elles soient concluantes...ou pas!
Le dernier musicien passionant avec lequel j'ai travaillé
est Eric Le Sage. J'aime non seulement son pianisme et sa personnalité
musicale, mais également son ouverture d'esprit, et le
fait qu'il touche à tout! Il m'a apporté tant en
musique de chambre que dans le répertoire Schumanien pour
piano seul.
Dans quelles circonstances ce disque a-t-il
été réalisé ?
Jocelyn était lauréat de la Fondation Banque Populaires,
qui nous a permise de financer ce projet. Nous souhaitions depuis
longtemps garder "une trace " du travail que nous effectuiions
depuis plusieurs années. Nous avons réfléchi
au label qui pourrait nous convenir. Etant tous les deux de grands
admirateurs de Catherine Collard dont les CDs ont bercé
notre enfance, nous avons tout naturellement proposé le
projet au label Lyrinx ... qui l'a accepté immédiatement.
Nous sommes très heureux d'avoir travaillé avec
eux, ils ont une conception très artisanale (dans le noble
sens du terme). C'est un travail qui se fait en famille, ils sont
de vrais musiciens (c'est très important pour un jeune
artiste de se sentir soutenu dans sa demarche...on doute de tout!!!).
Ce disque est constitué dun
programme duvres de compositeur français, vous
intéressez-vous plus particulièrement aux compositeurs
français tant en musique de chambre que pour piano seul ?
Je me sens musicienne avant tout, et peu m'importe la formation
dans laquelle je joue ou le type de répertoire. Je suis
curieuse, et toujours en recherche du merveilleux ! Pour moi,
tous les répertoires sont riches et valent la peine d'être
joués. Tout est question de moment dans la vie : je
peux sentir une attirance irrésistible pour un type de
répertoire ou un compositeur, puis avoir envie de radicalement
autre chose quelques mois après !
Aussi, je n'ai pas envie de faire un choix entre le solo, l'accompagnement,
ou la musique de chambre. Il m'est nécessaire de passer
de l'un à l'autre, et tout ceci est riche d'enseignement.
Le fait de travailler avec beaucoup de chanteurs a complètement
modifié ma façon de jouer. Le meilleur enseignement
a été la prise de conscience du corps. La nécessité
de prendre soin de son instrument premier, qui n'est en fait pas
le piano... Et bien évidemment, le travail sur la respiration.
Arriver à traduire les mêmes élans qu'une
langue parlée à travers seulement des sons.
Ma recherche en musique contemporaine suit encore le chemin des
rencontres. Je rêverais d'établir des relations humaines
avant tout, d'entraide, et de prendre part à la diffusion
d'oeuvres nouvelles. Et ce, toujours dans la joie de découvrir.
Au fur et à mesure du temps, je me rends compte que je
dois assumer pleinement ce besoin de liberté, de n'appartenir
à aucune case, et laisser libre cours à mes envies...
Quelles qu'elles soient !
Brièvement, quest-ce qui
caractérise lécole française de flûte
créée par Paul Taffanel ?
Quelques mots...: finesse, fantaisie, école de la couleur...
Et en quoi retrouve-t-on ces caractéristiques
dans chacune des uvres de votre disque ? Notamment deux
uvres sont en fait des transcriptions duvres
à lorigine pour dautres instruments (Debussy
et Pierné)... et le piano a-t-il un rôle identique
dans chacune de ces uvres ?
En fait il n y a qu'une transcription (Debussy), qui d'ailleurs
a été validée par le compositeur. La sonate
de Pierné est une réécriture du compositeur.
Peut-être souhaitait-il entendre une coloration differente
? Cette oeuvre met le piano et la flûte "à égalité".
L'écriture est foisonnante, et le principal danger est
d'écraser le son de la flûte. Ce qui donne lieu à
un travail passionnant : adapter nos sonorités, être
attentif à laisser de la place à l'autre sans toutefois
s'oublier.
La sonate de Koechlin est beaucoup plus épurée,
nous sommes dans une autre esthétique que Pierné
qui est caractérisée par de nombreux élans
romantiques. J'aime l'apaisement et la joie que procure cette
musique.
Dans Debussy, bien sûr, le gros du travail était
de transmettre l'idée de couleurs et d'une sensualité
propres à l'orchestre.
Dans la fantaisie de Fauré, le rôle du piano est
d'accompagner. Qui dit accompagnement dit rester dans l'ombre
et porter l'autre à la lumière.
Dans la sonate de Gaubert, le piano passe de l'accompagnement
au solo, comme dans toute sonate. On se rapproche plus d'une esthétique
Fauréenne, d'une grande sophistication mélodique
et harmonique.
On pourrait dire que ce disque apporte profondeur et légèreté,
apaisement...et joie !
Quels sont vos prochains concerts avec
ou sans Jocelyn Aubrun ? Et autres projets ?
Nous avons beaucoup d'envies musicales à explorer avec
Jocelyn, des projets d'autres disques et pas seulement en musique
française! Nous partons sur d'autres chemins, en musique
contemporaine, ainsi qu'un retour dans le passé (XVIIIème
siècle).
Je travaille également avec beaucoup de chanteurs, donc
le baryton Vincent Le Texier, avec qui nous montons un projet
de musique française et de musique de l'est (ou on retrouvera
également Jocelyn Aubrun).
Depuis deux ans, je joue dans un spectacle mélant arts
du cirque et je joue de la musique allant de Bach à Ligeti.
Beaucoup de dates sont encore prévues. Le travail sur la
relation entre le corps et la musique est passionant.
Ces différents projets me nourrissent énormément
pour mon travail en solo. Je travaille en ce moment du Brahms,
du Ligeti, et souhaite prochainement me plonger dans la musique
de Bach.
J'aime dans un concert passer d'un répertoire à
un autre, de Schumann à Murail... C'est d'ailleurs comme
ça que les a priori peuvent tomber, qu'un public qui pourrait
être réfractaire à la musique contemporaine
peut se laisser aller à découvrir une musique qu'il
pourrait croire intellectuelle... Et il y a quelque chose de grisant
à embarquer quelqu'un dans un monde qu'il ne connait pas...
A côté de ces activités multiples, je suis
accompagnatrice au conservatoire du centre à Paris. L'accompagnateur
a une place privilégiée: le fait de jouer avec l'élève
permet de lui faire comprendre beaucoup de choses fines, sans
même avoir besoin de parler (toujours cette fameuse alchimie
dont je parlais) ! Je suis vraiment heureuse de pouvoir transmettre,
encourager et guider les jeunes musiciens au jour le jour.
Aline
Piboule, piano :
Diplômée des conservatoires de Grenoble et de Lyon
en piano et en accompagnement, Aline Piboule effectue ses études
supérieures (piano et accompagnement) entre 2001 et 2008
auprès de Géry Moutier au Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Lyon où elle
obtient le DNESM (1er prix) première nommée, mention
Très Bien à l'unanimité, au CNSMD de Paris
en cycle de perfectionnement avec Hervé Billaut, ainsi
qu'à l'Université de Montréal avec Jean Saulnier.
Elle a travaillé également avec Eric Le Sage,
Ivry Gitlis, Gabor Takacs-Nagy, Frédéric Aguessy,
Marc Durand, Maneli Pirzadeh...
En 2005, elle remporte le concours international "Città
di Padova" en Italie et est lauréate du programme
Déclic de Cultures-France (Petit Palais en juin 2008).
Son parcours la conduit tour à tour vers le répertoire
pour piano seul (Opéra Comique de Paris, Festival de Verbier,
Festival d'Aix en Provence, Salle Molière à Lyon...),
la collaboration avec des compositeurs (Dutilleux, Matalon, Jérôme
Combier, Allain Gaussin...), l'accompagnement de chanteurs (Vincent
Le Texier, Sébastien Droy, Alain Buet, Arnaud Marzoratti,
Nathalie Gaudefroy, Sabine Revault d'Allonnes...) et la musique
de chambre (Jocelyn Aubrun, Diana Ligeti, Trio Elixir, Julien
Dugers, Quatuor Benyounes...). On a pu l'entendre à plusieurs
reprises au sein de l'ensemble Court Circuit dirigé par
Jean Deroyer (France, Espagne: Auditorio nacional, Musée
Reine Sofia de Madrid).
Ses projets musicaux la mènent à se produire en
Angleterre au Festival d'Aldeburgh et au Queen Elizabeth Hall,
en Chine, Argentine, Allemagne, Italie et Autriche.
Jocelyn
Aubrun, flûte :
Né en 1983, il commence ses études musicales au
Conservatoire de Nice (CNR ) où il obtient en 2000 les
premiers prix de piano, flûte, formation musicale et musique
de chambre.
En 2004, il obtient le premier prix de flûte avec mention
très bien à lunanimité assorti des
félicitations du jury au Conservatoire National Superieur
de Musique et de Danse de Lyon (CNSMD), et est admis dans le cycle
de perfectionnement où il y retrouve son professeur Philippe
Bernold.
Il a travaillé avec Aurèle Nicolet, Emmanuelle Reville,
Sibel Pensel.
Il sest produit dans de nombreux festivals: Folle journée
à Tokyo, Festival du jeune soliste dAntibes, Oberstorf,
cercle musical de Cannes, Boucard
Depuis juin 2006, il occupe le poste de flûte solo à
lOrchestre National de Lyon, dirigé par Jun Märkl.
Au sein de cette formation il a joué sous la direction
de chefs tels que H. Holliger,L. Slatkin, C. Zacharias, Y. Nézet
Seguin, T. Koopman
Il est lauréat des concours internationaux de Cracovie
(3e prix et prix du jeune espoir 2002), de Paris (3e prix Rampal
2008), et de la Fondation Banques Populaires (Natexis).
Au sein de lOrchestre national de Lyon on a pu lentendre
sur les disques dirigés par Jun Märkl Daphnis et Chloé
de Ravel et le Prélude à laprès-midi
dun faune de Debussy parus chez Naxos.
En tant que soliste il sest produit notamment avec lOrchestre
national dIle de France (Reineke), lOrchestre de Cracovie
(Penderecki), lOrchestre de Cannes (Mozart), et lOrchestre
national de Lyon (Bach, Suite en si)
Pour écouter
Gabriel Pierné
Allegretto
sonate pour flûte et piano opus 36
Jocelyn Aubrun, flûte
Aline Piboule, piano
avec l'aimable autorisation
du label lyrinx
cliquez sur le triangle du lecteur
ci-dessous