Discographie : sélection de disques de musique
classique , piano seul
voici quelques suggestions de Piano bleu de disques de musique classique,
piano seul, à (re)découvrir (remis régulièrement
à jour suivant actualités), et à écouter
souvent !
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Mozart
Sonates pour Piano
Intégrale
François Dumont
Mozart a composé une vingtaine de sonates dont dix-huit
véritablement achevées mais elles sont moins réputées
que les concerti pour piano et le jeune pianiste François
Dumont qui voient dans celles-ci "une sorte de journal
ou de laboratoire expérimental" ainsi l'explique-t-il
dans l'entretien ci-dessous, a choisi de les enregistrer toutes
lors d'un enregistrement qui n'a duré seulement que quelques
jours. Il est vrai que François Dumont, habitué
des concours, ainsi en ce moment même il est au concours
international de piano Hamamatsu au Japon où il est l'un
des six finalistes sélectionnés, n'en est pas à
un challenge près. De là-bas, et malgré le
stress que laisse supposer de telles épreuves de concours,
il a bien voulu prendre le temps de répondre longuement
à quelques questions pour nous présenter cette intégrale
riche en émotions qu'il nous fait découvrir dans
une interprétation pleine de vie et d'une très belle
sonorité ainsi pourrez-vous le mesurer à l'écoute
du dernier mouvement de la splendide sonate K457. ...cliquez
ici pour lire la suite et écouter l'extrait
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Schubert
Moments musicaux D.780
Allegretto en ut mineur D.915
Impromptus D.899
David Fray a été le premier jeune talent interviewé
pour ce site internet, dès 2004, alors remarqué
au hasard de l'écoute des épreuves du concours de
Montréal, et de sa remarquable interpétation de
la sonate de Liszt, une interprétation hors du commun,
émouvante, prenante, exigeant une écoute des plus
attentives de ce candidat toute affaire cessante. David Fray confiait
lors de cette première interview qu'il vouait aussi "une
passion infinie aux lieder de Schubert" , une passion
très proche de son choix d'enregistrer ces oeuvres de Schubert
à caractère lyrique également.
Que son disque soit "disque du moment" en cette période
de Toussaint est aussi pur hasard qui s'accorde précisément
bien avec cette période de l'année puisque en préambule
du livret de son disque le jeune pianiste a choisi deux vers du
poète allemand Eichendorff : "Comme nous sommes
las de marcher, est-ce peut-être ceci la mort".
Il offre une interprétation d'un tempo plus lent que celui
habituellement utilisé par les interprètes, et dans
une sonorité d'une résonance particulière
qui donne souvent place alternativement à une pensée
intérieure, et un écho qui semble venu de très
loin, des profondeurs de la terre ou de paradis rêvés.
Le recueillement, et le silence, sont encore impératifs...
David Fray prend son temps pour exprimer intensément le
flux d'émotions que Schubert transmet dans ses compositions,
et il est évident dans ce cas précis, de la sensibilité
qu'il y met, et à condition d'être soi-même
armé de patience, que l'on ne peut faire que l'éloge
de sa lenteur dans cette musique prégnante dont il permet
de mesurer la force tant dans les notes que les silences.
David Fray a bien voulu répondre à de nouvelles
questions pour présenter son disque...cliquez
ici pour lire la suite, voir une vidéo et écouter
un"widget" d'extraits de ce disque.
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Haendel (1685-1759)
Suites pour clavier
Racha Arodaky
Dans une précédente interview Racha Arodaky déclarait
que ses choix musicaux... "se font en fonction de la passion
que va susciter chez moi telle ou telle uvre."
, ce disque "Suites pour clavier" de Haendel
qu'elle a volontairement choisi d'auto-produire, avec toutes les
difficultés que cela comporte, et ce qu'elle en dit montre
combien pour cette pianiste le mot "passion" a une signification
très forte, n'est pas un mot prononcé à la
légère mais un embrasement effectivement vécu
intensément. Une passion qu'elle nous permet de partager
dans un généreux programme de plus de 70 minutes,
où l'émerveillement est au rendez-vous . C'est un
véritable feu lumineux aux flammes multicolores se déroulant
dans toute leur splendeur, et dans lequel crépitent à
rythmes variés des étincelles surprenantes que Racha
Arodaky offre ici sous des doigts agiles et sensibles nous permettant
d'en mesurer pleinement la richesse. Un feu d'une chaleur bienfaisante
et qui contribue cependant, et heureusement, à éteindre
la comparaison et l'opposition inutile entre la musique de ce
compositeur et de son contemporain Bach, chacune apporte son émotion,
ses réconforts et ses joies, n'est-ce pas l'important,
ainsi pourrez-vous, pour ce qui concerne Haendel cette fois, en
avoir une idée dans l'extrait en écoute et les vidéos
de présentation plus bas....cliquez
ici pour lire l'interview de Racha
Arodaky, écouter un extrait et voir trois vidéos
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Franz Liszt
Paraphrases d'opéras de Bellini et Verdi
Giovanni Bellucci
Franz Liszt a consacré plus de la moitié de son
activité musicale à des oeuvres d'autres compositeurs,
il a au total écrit plus de trois cent cinquante paraphrases,
transcriptions et adaptations, sauvant et soutenant ainsi des
oeuvres de l'oubli. Alors que l'on a déjà pu découvrir
le talent du pianiste Giovanni Bellucci dans les transcriptions
des symphonies de Beethoven par Liszt, c'est cette fois-ci des
paraphrases d'opéras de Bellini et Verdi que ce même
pianiste nous permet de découvrir dans cet enregistrement
paru en 2000 , aujourd'hui réédité par le
label Lontano. Il faut dire que peu d'interprètes se risquent
à ces oeuvres d'une très grande virtuosité.
Selon Martin Kalneker, auteur du livret de cet album :" La
paraphrase marque chez Liszt le point d'équilibre exact
entre l'altruisme du passeur ( du "promoteur", comme
on dirait de nos jours), d'une sensibilité pour ce qui
est dans l'air du temps , et un narcissisme certain. Car si Liszt
met son talent au service des autres( de leur mélodies
très exactement), il verrouille en même temps cette
générosité, puisque ces transcriptions sont
presque inexécutables par d'autres pianistes que lui ".
Il est vrai que l'écoute de ses uvres dont Giovanni
Bellucci offre une interprétation éblouissante laissent
deviner leur difficulté d'exécution, mais surtout
nourrit grandement notre imagination par leurs atmosphères
contrastées dont ce talentueux interprète exalte
merveilleusement les différentes couleurs. Celui-ci a bien
voulu répondre à quelques questions pour présenter
ce disque...cliquez
ici pour lire la suite, en écouter un extrait et voir
deux vidéos
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Muzio Clementi(1752 - 1832)
Vittorio Forte
Pour son premier disque, réalisé par le label
Lyrinx, le pianiste italien Vittorio Forte, même s'il vit
désormais en France a choisi d'enregistrer des oeuvres
d'un compositeur de son pays natal : Muzio Clementi. Un compositeur
qui a été injustement emporté par la vague
de l'oubli dont parfois l'histoire est responsable même
si son nom est réputé à titre de "père
du pianoforte". Ce compositeur arrêta en effet
brusquement(en 1802) sa carrière de pianiste et de professeur
pour créer une facture de pianoforte, ainsi qu'une maison
d'édition qui ont rencontré toutes deux un succès
financier. Certes il reste aussi l'auteur de la célèbre
oeuvre pédagogique "Gradus ad parnassum",
mais comme nous le montre Vittorio Forte à travers une
sélection d'oeuvres qu'il offre dans une interprétation
d'une très belle sonorité, ses autres compositions
ont de quoi réjouir nos oreilles. Vittorio Forte a bien
voulu répondre à quelques questions au sujet de
son disque ...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Félix Mendelssohn
Cyril Huvé
En cette année du deux-centième anniversaire de
naissance de Mendelssohn(1809-1847) le jeune label Paraty a demandé
au pianiste Cyril Huvé, expert en pianoforte et disciple
de Claudio Arrau, d'enregistrer un disque consacré à
ce compositeur. Celui-ci a sélectionné des compositions
écrites entre 1827 et 1841 qui correspondent à autant
de moments forts dans la courte vie de Mendelssohn.
C'est lors d'un autre anniversaire, celui de Clara Wieck, le 13
septembre 1835, que Schumann fît la connaissance de Mendelssohn.
Une rencontre importante puisque l'année suivante, il écrit
à Thérèse Schumann sa belle-soeur : "Mendelssohn,
je lève les yeux vers lui comme vers une haute cime. C'est
un véritable dieu". Cyril Huvé a choisi
de conclure sa sélection de pièces de Mendelssohn
par une page de Schumann écrite en mémoire de Mendelssohn.
Il interprète ces oeuvres sur un piano Broadwood 1840 et
en offre une interprétation très colorée,
d'une grande vitalité ainsi peut-on le mesurer particulièrement
dans les "Variations sérieuses", considérées
comme le chef d'oeuvre du piano mendelssohnien, en écoute
ce mois-ci sur pianobleu.com. Cyril Huvé a bien voulu répondre
à quelques questions autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite
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Alors que le pianiste Frédéric d'Oria-Nicolas
confiait en 2005 dans une interview pour pianobleu.com qu'il se
sentait très proche du compositeur Prokofiev dont il annote
la correspondance à paraître aux éditions
Fayard, c'est en fait autour de l'oeuvre de Schubert qu'il consacre
son premier disque, une surprise certes mais qui confirme par
la qualité de cet enregistrement, déjà très
largement félicité à juste titre pour la
clarté de son jeu, qu'il ne faut jamais étiqueter
un pianiste dans un répertoire donné mais suivre
son évolution. Une évolution qui peut être
aussi considérable chez les compositeurs ainsi peut-on
le mesurer précisément dans la Sonate D960 [....]
Schubert n'avait alors que trente-et-un ans. Frédéric
d'Oria-Nicolas qui lui en a trente s'approprie cette sonate dans
une interprétation très personnelle dont la pulsation
originale captive l'auditeur quelle que soit la couleur sonore
traversée au fil de cette longue oeuvre d'une grande intériorité.
A cette sonate le pianiste a choisi d'ajouter trois transcriptions
d'oeuvres de Schubert transcrites par Liszt, un choix qu'il a
notamment bien voulu expliquer lors de ses réponses à
de nouvelles questions autour de ce disque. Il invite les internautes
à en écouter l'une de ces transcriptions : celle
du sombre et douloureux lieder transcrit pour piano seul "Der
Doppelgänger"....cliquez
ici pour lire le texte complet et écouter cet extrait
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Comme l'explique en anglais le pianiste polonais Rafal Blechacz
dans l'EPK présentant son disque(voir vidéo), s'il
était naturel pour le lauréat du concours Chopin
qu'il est d'enregistrer en premier lieu un disque de ce compositeur,
il souhaitait pour ce nouvel album interpréter différents
compositeurs et c'est autour du thème "Sonates"
qu'il a ainsi pu en réunir trois qui l'ont souvent accompagné
: Mozart qui fut au programme de son premier concert public à
l'âge de six ans, Haydn qu'il a souvent joué en compétition
et Beethoven, dont la sonate qu'il a choisie fut composée
à la même époque que celle d'Haydn, et qu'il
a aussi présentée lors du concours international
de piano Rubinstein dont il a gagné le second prix. Certes
ici un programme autour donc de compositeurs d'un autre style
et d'une autre période que celle de Chopin, et pourtant
Rafal Blechacz, constatant que le mouvement central est souvent
le "coeur" d'une oeuvre, "endroit où
le compositeur saisit l'occasion de traduire les sons en tout
ce qui habite les régions les plus profondes de son âme",
s'interroge dans le livret accompagnant le disque : "
Est-ce à dire que nous avons ici affaire à des oeuvres
romantiques ?...cliquez
ici pour lire la suite et voir deux vidéos
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Le pianiste italien Giovanni Bellucci poursuit son "long
voyage" de la réalisation d'une intégrale
des trente-deux sonates de Beethoven couplées avec les
neuf symphonies de ce même compositeur transcrites au piano
par Liszt par un troisième volume qui cette fois ne comporte
que des sonates ce dont il ne faut pas s'étonner puisque
cette intégrale devrait se réaliser en une quinzaine
de disques. S'il ne contient pas de symphonie cet enregistrement
renferme la sonate "Hammerklavier" célèbre
pour sa dimension tant en durée que musicale[....]Que cette
sonate célèbre aussi pour ses dépassements
des possibilités sonores de l'instrument [...] ne fasse
cependant pas ombrage aux deux autres contenues dans ce programme
qui permet cette fois de faire mesurer trois "âmes
artistiques" beethovenniennes en ajoutant à l'
"expérimentale et ésotétrique"
la "juvénile " avec la sonate n°6,
qui d'ailleurs tout comme la sonate Hammerklavier contient une
étonnante forme fuguée en son Final, et l'âme
"héroïque" dans la sonate n°26
"Les adieux" inspirée des guerres napoléonniennes[...]
Des âmes et sentiments opposés que le pianiste Giovanni
Bellucci nous fait partager avec une grande intensité !
Il a également bien voulu répondre à d'autres
questions au sujet de ce disque...cliquez
ici pour lire l'article complet
et en entendre un extrait
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Après un disque consacré à Schumann, la
pianiste Edna Stern revient à Bach dans un nouveau programme,
où cette fois elle veut, et réussit pleinement,
à rendre compte de la vocalité instrumentale dans
l'oeuvre pour clavier de ce compositeur. Un programme au travers
duquel elle raconte une histoire telle celles des cantates avec
différents palliers d'élévations : luttes,
douleurs puis sérénité.
Adepte de l'utilisation de la pédale pour l'interprétation
des oeuvres de Bach, ce qui n'est pas le cas de tous les pianistes,
Edna Stern fait vibrer avec une précision savamment dosée
les cordes de son piano telles les cordes vocales d'une chanteuse
ou d'un ensemble orchestral et parvient ainsi à émouvoir
les auditeurs dans ce beau programme constitué certes d'une
sélection de chorals, mais aussi de préludes
et fugues du Clavier bien tempéré qui n'ont
plus rien de"simples" exercices pour les doigts mais
dont elle exalte les différentes voix dans des nuances
clairement contrastées ainsi pouvez vous le découvrir
dans le magnifique prélude n°10 du premier recueil
du clavier tempéré diffusé dans cette
page d'où sort une mélodie extrèmement touchante.
Celui-ci est suivi de sa fugue où l'on peut aisément
distinguer deux voix. Edna Stern a bien voulu répondre
à quelques questions autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et écouter deux extraits.
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La pianiste d'origine géorgienne Elisso Bolkvadze est
régulièrement invitée par le compositeur
et pianiste Michel Sogny au festival qu'il organise chaque année
depuis 2004. Rien d'étonnant en cela quand on sait que
la lauréate de nombreux concours dont le concours Marguerite
Long a travaillé après ses études au conservatoire
de Tbilissi sous la direction de Michel Sogny, également
fondateur d'une académie. Cet enregistrement a eu lieu
au Chateau de Coppet, un des lieux où se produit le festival
Michel Sogny, situé sur les bords du lac Léman .
Pour ce récital qui a eu lieu le 18 août 2007 Elisso
Bolkvadze a choisi un programme varié qu'elle offre dans
une interprétation d'une grande vivacité et avec
de belles nuances sonores. Elle interprète notamment une
splendide oeuvre de Michel Sogny riche en sonorités et
à découvrir absolument pour vivre d'intenses émotions
durant près de vingt quatre minutes. Son titre "Dérive"
vous laisse déjà en imaginer les multiples rebondissements.
Mais la sonate de Mozart et la sonate de Beethoven, qu'elle a
sélectionnées présentent aussi des atmosphères
très changeantes. Elle a bien voulu répondre à
quelques questions autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite
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Certes le nom de la pianiste Zhu Xiao Mei est plutôt attaché
à celui de Bach cependant ce n'est pas le premier recueil
du Clavier bien tempéré qu'elle a cette fois choisi
d'enregistrer mais des oeuvres de Haydn, un compositeur qu'elle
a aussi beaucoup joué dans sa jeunesse explique-t-elle
dans l'interview qui accompagne ce cd . Peut-être avait-elle
envie de s'évader vers un répertoire plus gai car
elle déclare "Nous avons besoin de compositeurs
comme Haydn qui écrivent pour le plaisir de l'auditeur,
qui aiment la vie, la gaieté , le soleil " citant
elle-même une phrase de Haydn qui l'a beaucoup touchée
dans laquelle il dit qu'il compose de la musique "pour
que l'homme fatigué, épuisé ou accablé
par ses affaires puissent profiter de quelques moments et de délassement"
....cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Après deux disques consacrés chacun à deux
compositeurs, le pianiste David Bismuth publie toujours chez le
label Ameson ce nouvel enregistrement conçu cette fois
comme un hommage à un seul compositeur : Jean-Sébastien
Bach mais à travers le regard que d'autres compositeurs
ont porté sur sa musique, de l'époque romantique
jusqu'à nos jours, et même jusqu'à très
récemment puisqu'il a demandé à cette occasion
au compositeur Karol Beffa de réaliser une transcription.
Son disque comporte ainsi plusieurs transcriptions pour le piano
d'uvres composées originellement pour orchestre ou
groupe d'instruments et d'autre part des oeuvres directement inspirées
par la musique de Bach ou les 4 lettres de son nom : B.A.C.H.
David Bismuth offre ce programme qui alterne des oeuvres sobres
et transparentes avec des pièces riche en polyphonie dans
une interprétation toujours d'une très belle clarté
sonore. Il a bien voulu répondre à quelques questions
autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Alors que dans son précédent disque consacré
à Rachmaninov la pianiste Emmanuelle Swiercz avait choisi
un programme opposant au gigantisme des variations les miniatures
des préludes composés au même moment, c'est
pour ce disque Schumann une nouvelle opposition qui a guidé
son choix, proposant ici une oeuvre assez méconnue : Bunte
Blätter, face à une oeuvre célèbre :
Carnaval, oeuvres qui d'ailleurs elle-même met en opposition
des pièces aux caractères très contrastées.
Un programme qui permet d'apprécier de nouveau la sensibilité
et l'assurance de son jeu que ce soit dans la poésie ou
l'énergie tourbillonnante ainsi peut-on le mesurer dans
les deux extraits en écoute dans cette page. Emmanuelle
Swiercz a bien voulu répondre à quelques questions
autour de ce disque...cliquez
ici
pour lire la suite et écouter deux extraits
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Après un disque d'oeuvres de Liszt, le pianiste Lovro
Pogorelich revient avec un nouvel enregistrement paraissant également
chez le label Intrada, dans un programme à la mesure de
ses larges et puissantes mains. Celui-ci regroupe des oeuvres
de deux compositeurs russes qu'il a l'habitude de jouer en concert.
Si les "Tableaux d'une exposition" de Moussorgski tout
comme les Préludes de Rachmaninov sont réputés
pour la difficulté de leur exécution, Lovro Pogorelich
montre par ses réponses aux questions qui suivent que là
ne fût pas sa principale préoccupation. Il est vrai
qu'il a déjà démontré un son orchestral
et coloré dans son précédent disque de Liszt,
qu'il renouvelle semble-t-il sans peine dans "Les Tableaux
d'une exposition" de Moussorgski. Quant aux diverses difficultés
techniques contenues dans les Préludes de Rachmaninov,
la sélection qu'il a faite permet encore d'apprécier
la sonorité nuancée mais aussi la fluidité
admirable de son jeu ainsi peut-on le mesurer dans le Prélude
op. 23 n° 7 en écoute durant le mois de janvier 2009....cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Si vous n'avez pas terminé vos achats de noël, voici
une idée de disque, édité par le label Aeon,
avec lequel vous serez certain de faire plaisir à son destinataire,
voire même de le rendre heureux. Il est peut-être
trop tard pour vous le procurer par internet aussi il reste à
espérer que vous le trouverez dans une boutique proche
de chez vous sinon réservez-le pour l'offrir au nouvel
an. Plus qu'un disque c'est aussi un petit voyage sous le soleil
de la baie de Naples que vous offrirez par ce bel enregistrement
du pianiste Olivier Cavé habitué à s'y promener
depuis son enfance, sa mère en étant originaire.
A l'âge de huit ans, il a un coup de foudre pour la musique
de Domenico Scarlatti, né dans cette "capitale de
la musique" le 26 octobre 1685, qu'il découvre sous
les doigts de Maria Tipo. C'est à son tour de permettre
à ces propres auditeurs d'avoir une passion pour cette
musique qu'il offre dans une interprétation lumineuse,
au toucher léger et délicat qui fait scintiller
la musique de mille étoiles colorées...décidement
une musique bien à propos pour les fêtes de fin d'années !
Olivier Cavé a bien voulu répondre à quelques
questions pour présenter son disque ...cliquez
ici pour lire ses réponses et entendre une sonate
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Le pianiste Jean-Marc Luisada a déjà enregistré
nombreux disques d'oeuvres de Chopin, il revient avec un nouveau
récital de ce compositeur qui tient une place de prédilection
dans son répertoire. Le musicologue Jean-Jacques Velly
auteur du livret de ce disque donne une très belle image
des programmes consacrés à ce compositeur : "Un
récital d'oeuvres de Chopin" se présente toujours
comme la carte variée d'un restaurant gastronomique où
les meilleurs saveurs peuvent s'accorder l'une aux autres et s'enrichir
mutuellement. La qualité est au rendez-vous , on
y trouve toujours quelque chose à son goût et il
en résulte une satisfaction de fin gourmet" .
Mais pour réussir ses "plats" et que la dégustation
soit des plus satisfaisantes encore faut-il derrière le
piano un "chef" expert en la matière ce qu'est
bien sûr Jean-Marc Luisada qui a bien voulu révèler
les secrets de cette nouvelle "carte" qui ravira les
oreilles de tous ses auditeurs...cliquez
ici pour lire l'interview et écouter un extrait
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Après un disque de Sonates Haydn, le pianiste Iddo Bar-Shaï
consacre un nouvel enregistrement, toujours sous le label Mirare,
à Chopin, un compositeur qui le touche particulièrement
comme le montre ses réponses plus précisément
au sujet de ce disque. Il a choisi ici un programme exclusif d'une
sélection de mazurkas interprétées dans un
ordre quasi chronologique, car il considère comme un journal
de la vie du compositeur ces pièces que Chopin écrivit
tout au long de sa carrière et qui sont le plus intimement
reliées à la Pologne et à son histoire. Certes
les Polonaises le sont aussi mais si ces dernières ont
un caractère vigoureux et héroïque, les mazurkas
sont plus nuancées et plus délicates.
Un caractère qui convient particulièrement bien
à Iddo Bar-Shaï qui en exprime avec talent la grande
poésie par son jeu sensible et d'une extrême délicatesse
sans pour autant manquer de vigueur quand nécessaire car
les mazurkas diffèrent les unes des autres et certaines
d'entre elles sont entrecoupées de cris et d'éclats
de nervosité... Iddo Bar-Shaï fascine avant tout par
son talent pianistique à faire passer l'émotion
de ses pièces par une sonorité où la douceur
ouatée règne en maîtresse et la passion qu'il
exprime lorsqu'il en parle montre aussi combien cet univers lui
sied à merveille, lisez plutôt cet entretien ! ...cliquez
ici
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Le pianiste Jean-Frédéric Neuburger, qui fête
bientôt ses 22 ans, a un planning chargé, donnant
de nombreux concerts en France et à l'étranger.
Actuellement à Tokyo pour un "Chopin project"
il a bien voulu prendre le temps de répondre à quelques
questions pour présenter son dernier disque précisément
enregistré aussi à Tokyo au prestigieux "Suntory
Hall". Un disque sorti en septembre cette année, dont
le programme comportant nombreuses oeuvres majeures qu'il interprète
avec une très grande maturité démontre combien
ce jeune pianiste, qui dans un précédent entretien
datant déjà de quelques années déclarait
se passionner pour les oeuvres mineures des compositeurs, est
aussi très à l'aise dans les oeuvres les plus marquantes.
Cet enregistrement a d'ailleurs reçu de nombreux éloges
de la presse dont un Choc de la musique de la revue "Le monde
de la musique". C'était également l'occasion
de parler de son actualité et de découvrir par là
aussi le bonheur du musicien à toujours combler sa soif
d'apprendre qui semble bien sans limite !...cliquez
ici pour lire l'interview et écouter un extrait
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Leo Janácek(1854-1928) détruisit nombreuses
de ces compositions et bien qu'organiste jouant également
du piano il n'écrivit pas beaucoup pour cet instrument
aussi les "pièces pour piano" de cet album, que
la pianiste Hélène Couvert a choisi d'enregistrer
après des disques Haydn et Beethoven (label Zig Zag Territoires)
ne sont certes pas l'intégralité de son oeuvre pour
cet instrument, mais sont les plus représentatives et aussi
les plus réputées de ce compositeur.[...] Milan
Kundera déclara "Sa musique est la confrontation
vertigineusement serrée de la tendresse et de la brutalité,
de la folie et de la paix ; elle condense toute la vie, avec son
enfer et son paradis"c'est dire toute la richesse de
cette musique... Hélène Couvert a bien voulu répondre
à quelques questions au sujet de son disque...cliquez
ici pour lire l'article complet
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Après un disque Beethoven, la pianiste Hélène
Grimaud réputée en France comme une "star"
du piano classique a choisi d'enregistrer un disque autour de
l'oeuvre de Bach que nombreux considèrent à juste
titre comme le "père de la musique" et qu'elle
a, comme nombreux autres musiciens, commencé à jouer
depuis son enfance. Espérant par cette démarche
se "rapprocher du secret de son pouvoir universel"
, elle a choisi de centrer ce premier disque consacré à
ce compositeur autour de la transcription de la Chaconne en Ré
mineur par Ferruccio Busoni, qu'elle joue aussi depuis nombreuses
années comme le témoigne un des lecteurs vidéos
en bas de cette page....cliquez
ici pour lire la suite et voir plusieurs vidéos
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Pour savoir ce qu'est la forme "Variation" en musique
on peut certes prendre un dictionnaire de musique mais il est
nettement plus agréable de l'écouter et de la découvrir
par l'oreille. Ce nouveau disque de la pianiste Vanessa Wagner
dont le vaste répertoire s'étale de la musique baroque
à la musique contemporaine et qui a choisi de s'intéresser
à l'évolution de la Variation au fil du temps comporte
un excellent programme original judicieusement sélectionné
précisément autour cette forme. Celui-ci transporte
l'auditeur en douceur dans un voyage temporel dont les multiples
escales non chronologiques ouvrent l'imaginaire à multiples
paysages musicaux offrant une variété de couleurs
infinie, aux nombreuses surprises et qui passionne tant par sa
diversité que son organisation logique permettant à
chacun de se laisser agréablement voguer. Vanessa Wagner
a bien voulu répondre à quelques questions pour
présenter ce disque ...cliquez
ici pour lire la suite et écouter
un extrait
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Réputé pour son interpétation de compositeurs
contemporains en ayant notamment été lauréat
du concours international de piano d'Orléans à la
suite duquel il a enregistré un premier disque d'oeuvres
de compositeurs contemporains européens et d'Amérique
du Nord , le pianiste Wilhem Latchoumia invite par ce nouveau
disque à découvrir des compositeurs d'Amérique
latine du 20ème siècle, un répertoire qu'il
apprécie aussi tout particulièrement. A travers
ces oeuvres très imprégnées de musique populaire
et aux belles mélodies tantôt nostalgiques tantôt
joyeuses, exigeant pour beaucoup d'entre elles une grande virtuosité,
il offre un voyage captivant vers ces contrées. Wilhem
Latchoumia a bien voulu répondre à quelques questions
pour présenter son disque...cliquez
ici pour lire la suite
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Ivan Ilic, pianiste américain d'origine serbe installé
en France depuis sept ans mais plus connu à l'étranger
pour ses nombreux concerts, confie que le compositeur français
Debussy a largement contribué à son choix d'une
carrière de pianiste. C'est naturellement un disque d'oeuvres
de ce compositeur qu'il apprécie tant qu'il a choisi d'enregistrer
pour le label Paraty. Il a sélectionné plus particulièrement
une oeuvre qui lui laisse la plus grande liberté puisque
dans ce programme de 24 Préludes l'ordre ne semble pas
régner en maître. En effet Debussy a choisi de placer
à la fin de chaque Préludes, et non au début,
les titres qui ont contribué à éclairer l'univers
imaginaire du compositeur. On y retrouve les thèmes majeurs
habituels dans l'art Debussyste : l'eau, le paysage, le monde
des fées ou encore les objets. De plus Debussy n'avait
en fait prévu aucune organisation particulière pour
leur publication et l'ordre dans lequel les Préludes sont
habituellement présentés ne correspond pas plus
à leur chronologie .... Ivan Ilic a donc choisi de les
enregistrer dans un ordre différent de l'ordre habituellement
retenu par les interprètes. Il a bien voulu s'expliquer
de ce choix et répondre à d'autres questions sur
son album...cliquez
ici pour lire ses réponses et écouter un extrait.
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Après avoir enregistré un disque de l'intégrale
des oeuvres de Paul Dukas qui a lui a permis de mieux faire connaître
celle-ci Olivier Chauzu milite avec passion pour la cause romantique
avec ce nouveau disque regroupant trois pièces fondamentales
parmi les oeuvres de Schumann qu'il offre dans une interprétation
fort émouvante où le spleen des grands romantiques
atteindra certainement tous les auditeurs : La Toccata, oeuvre
d'une grande virtuosité technique dégageant une
grande joie et un humour qui ne se présenteront jamais
plus sous cette forme aussi franche et tranchée dans l'oeuvre
du compositeur. Les Davidsbündlertänze empreintes de
l'âme de deux personnages de l'imaginaire de Schumann :
Florestan, être fougueux, fantasque et imprévu et
Eusébius, le mélancolique et rêveur. L'Humoresque
où l'humour n'y intervient que de façon très
marginale, Schumann avoua à Clara avoir "ri et
pleuré tout à la fois" en la composant
et à un ami il indiqua "Elle est peu gaie, et peut-être
ce que j'ai écrit de plus mélancolique".
Olivier Chauzu a bien voulu répondre à quelques
questions pour présenter ce disque dont je vous invite
également à écouter un extrait qui m'a particulièrement
émue....cliquez
ici pour lire ses réponses
et écouter cet extrait.
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Après un premier disque de "Pièces lyriques"
de Grieg la pianiste Shani Diluka revient avec un nouveau disque
de "Romances sans paroles" de Mendelssohn également
très lyriques qu'elle a choisi de faire découvrir
dans un univers très poétique pour mieux en partager
l'émotion. Elle apporte en effet une contribution personnelle
en associant à chacune des dix "Romances sans paroles"
qu'elle interprète un vers issu d'autres "Romances
sans paroles" écrites par Verlaine, à la
manière des titres elliptiques qu'utilisait Debussy pour
faire deviner sans dire, jetant ainsi un pont entre le monde de
la musique et celui des textes....cliquez
ici pour lire la suite, lire une
interview de Shani Diluka au sujet de ce disque et en écouter
une pièce
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Le pianiste Geoffroy Couteau qui a remporté le premier
prix du concours international Brahms de Pörtschach(Autriche)
en 2005 en jouant la troisième Sonate de Johannes Brahms,
vient de sortir ce disque de dernières oeuvres de ce même
compositeur chez le label Intrada avec le soutien du Mécénat
culturel Bayer et à cette occasion a bien voulu répondre
à quelques questions. Durant 13 années Brahms n'avaient
pas écrit pour le piano, et l'on considère comme
son testament pianistique les vingt pièces composées
en deux étés (1892 et 1893), Clara Schuman les considérait
comme un "Trésor de chefs d'oeuvres inépuisables"
et Brahms comme les "Berceuses de sa souffrance",
quoiqu'il en soit ces pièces ne laissent pas indifférents...cliquez
ici pour lire la suite et entendre
un extrait
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C'est une association a priori originale que propose la pianiste
Marylin Frascone, lauréate en 1995 du premier Grand Prix
au Concours International Chopin de Marienbad en République
Tchèque, en couplant précisément des oeuvres
de Chopin avec Les "Tableaux d'une exposition" de Modeste
Moussorgsky, un cycle d'une dizaine de pièces écrites
en 1874 suite au décès de son ami l'architecte Viktor
Hartmann dont une exposition était organisée en
1874 en sa mémoire. [....]
Les oeuvres de Chopin qu'elle a choisies d'interpréter
sont également le fruit de l'émotion d'un compositeur
mais contrairement à Moussorgsky qui composa les Tableaux
d'une exposition en moins de trois semaines sous la prise de l'émotion
du décès de son ami, des écrits de Georges
Sand rapportés dans le livret indique qu'il en était
différemment pour Chopin[...]Marylin Frascone a bien voulu
répondre à quelques questions pour présenter
ce disque et durant le mois d'août 2008 il sera possible
d'en écouter un extrait..cliquez
ici pour lire l'article complet
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François Couperin (1668-1733)
Les Folies Françoises, ou Les Dominos
Extrait du 3e Livre de Pièces de Clavecin, 13e Ordre
Claude Debussy(1862-1918)
12 Préludes, 2e Livre
François Couperin (1668-1733)
4e Livre de Pièces de Clavecin, 25e Ordre
Olivier Messiaen(1908-1992)
Extrait du Catalogue dOiseaux, 7e Livre
Après un enregistrement des Variations Goldberg de Bach
et un double album Schumann, et sous le titre générique
modernisé "Les folies françaises" le pianiste
franco-suisse Cédric Pescia a eu l'idée originale
de réunir des oeuvres de trois compositeurs français
de trois ères musicales différentes offrant un beau
voyage musical dans le temps très pittoresque et riche
en couleurs. Il a bien voulu expliquer son choix et répondre
à nombreuses autres questions pour présenter ce
disque ainsi que, dans une autre page, sa carrière déjà
très remplie pour un jeune talent !...cliquez
ici pour lire ses réponses
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Si le pianiste/compositeur canadien Alain Lefèvre est
particulièrement célèbre par sa bataille
à faire connaître l'oeuvre du compositeur André
Mathieu au monde entier, son répertoire est très
vaste et ce nouveau disque, édité par le label Analekta,
pour lequel il a choisi un regroupement original de deux recueils
poétiques de Schubert et Rachmaninov vient compléter
son importante discographie qui comporte déjà une
quinzaine de volumes des compositeurs les plus variés allant
de Bach à Soler.Durant le mois de juin 2008 vous pourrez
écouter un extrait des Etudes-Tableaux de Rachmaninov :
la pièce n°8 en ré mineur pour laquelle le compositeur
ne donna aucune explication quant à la source de son inspiration
contrairement à la majorité d'entre ces Etudes-Tableaux...cliquez
ici pour lire la suite
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Le pianiste Bertrand Chamayou dont on peut mesurer le naturel
curieux dans la page qui lui est consacrée, confie dans
le livret qui accompagne ce disque : "Etant pourtant d'un
naturel curieux, je n'ai durant quelques années pas cherché
à savoir ce qui se dissimulait aux côtés des
" Variations sérieuses", du Rondo Cappricioso
et de quelques romances, pièces que j'avais dans les doigts
depuis le conservatoire et qui sont les seules à avoir
vraiment franchi l'épreuve du temps. Tout au plus je me
délectais régulièrement des très beaux
disques de Nikita Magaloff et de Murray Perahia. Jusqu'au jour
où j'ai eu l'envie subite et inopinée de me procurer
et de lire toutes ces pages mystérieuses, ces caprices,
ses fantaisies ou pièces caractéristiques dont je
ne savais rien. Ces séances de lectures furent un
enchantement : je naviguais ici et là, allant de pages
hautement inspirées en délices plus fugaces et l'idée
de composer un programme de récital en assemblant quelques-uns
de ces joyaux m'est aussitôt venue". Le choix était
vaste puisqu'il serait possible de donner un récital de
plus de sept heures de toutes les oeuvres que composa Mendelssohn
pour le piano...cliquez
ici pour lire la suite et écouter
un extrait
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De ce disque présenté comme "Le diable et
le bon Dieu" le pianiste Nelson Goerner, qui a déjà
enregistré les Études d'exécution transcendante
du même compositeur, explique simplement qu'il en a choisi
le programme parce qu'il "représente ce que j'appellerai
un moment significatif dans ma recherche et fréquentation
lisztiennes. J'ai senti que le moment était simplement
venu."
Certes pas une oeuvre tardive mais marquant un tournant essentiel,
voire une exception de l'oeuvre de Liszt, la Sonate en si mineur
est un de ses plus grands chefs d'oeuvre pianistiques, par sa
longueur : plus de trente minutes dans une forme monobloc qui
peut être lue de deux façons : comme une grande sonate
en quatre mouvements ramassés en un seul ou comme les quatre
parties d'un seul allegro de sonate. Outre sa forme originale
qui ouvre les portes à multiples interprétations
possibles c'est la richesse harmonique, la multiplicité
des thèmes où nombreux caractères se profilent
(Faust, Mephisto, Marguerite ... autant dire le diable et le bon
Dieu ...), qui en fait toute la richesse. Oeuvre exigeant de très
grandes capacités techniques mais aussi poésie,
qualités qui ne font aucunement défaut à
Nelson Goerner qui en offre une interprétation exaltant
les caractères bien affirmés tant dans l'énergie
que la tendresse....cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Bien connu pour son "Apprenti sorcier", Paul Dukas(1865-1935)
n'a composé ou plus exactement publié pour le piano
que quatre oeuvres, car très exigent le compositeur a détruit
nombreuses de ses partitions. L'une de ses oeuvres est particulièrement
gigantesque : la sonate en mi bémol mineur d'une durée
de 45 minutes, elle est impressionnante non seulement par cette
durée mais surtout sa puissance expressive. Après
avoir enregistré la difficile intégrale d'Ibéria
d'Isaac Albeniz, le pianiste Olivier Chauzu semble bien avoir
enfiler la panoplie de l'apprenti sorcier pour s'attaquer de nouveau
à une intégrale peut souvent jouée et a bien
voulu répondre à quelques questions au sujet
de ce disque...cliquez
ici pour lire ses réponses
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Le pianiste américain Murray Perahia qui a fêté
l'an dernier son soixantième anniversaire, et a du récemment
s'absenter des scènes et des studios en raison de problèmes
de santé, a déjà enregistré nombreux
disques de Bach largement récompensés : les Suite
anglaises, les Concertos pour piano et les Variations Goldberg.
Il revient avec ce nouveau volume qu'il consacre donc à
l'un de ses compositeurs de prédilection et vient confirmer
son talent toujours exceptionnel dans l'interprétation
des oeuvres de ce compositeur. Ici sont réunies les Partitas
2,3 et 4, il est prévu qu'un autre volume des Partitas
1,5 et 6 paraisse début 2009 après trois Sonates
de Beethoven prévues pour fin 2008.... de quoi réjouir
tous les mélomanes sensibles aux interprétations
subtilement colorées de Murray Perahia...cliquez
ici pour lire la suite, en écouter un extrait et voir
une vidéo
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Pour le pianiste Jean-Marc Luisada le piano n'est pas seulement
l'instrument roi mais aussi le "chanteur roi" et il
prend à coeur d'en faire oublier son aspect percussif au
profit du cantabile. Cette nouvelle compilation "Le chant
du piano" que sort actuellement le label RCA permet de mesurer
au travers de pièces pour certaines déjà
parues mais aussi de nouveaux enregistrements combien ce chant
du piano est présent depuis toujours dans les interprétations
de ce pianiste.
Jean-Marc Luisada a bien voulu répondre à quelques
questions à l'occasion de la sortie de cet album..cliquez
ici pour découvrir ses réponses
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Considérée comme sa "Sonate d'adieu",
Schubert a achevé d'écrire la vingt-troisième
Sonate le 26 septembre 1828, deux mois avant sa mort, seulement
âgé de 31 ans. Cette dernière année
de sa vie fut l'une des plus riches : il écrivit pour le
piano trois sonates reconnues comme les plus réussies,
la Fantaisie pour quatre mains D940 et les trois Klavierstüke
que le pianiste Emmanuel Strosser a enregistrés conjointement
avec la dernière sonate pour ce disque du compositeur qui
lui est "le plus proche de son coeur" selon ses
propos recueillis à l'occasion de la sortie de ce disque.
Comme dans chacune de ses trois dernières sonates composées
non seulement la même année mais aussi le même
mois c'est particulièrement le second mouvement qui en
est bouleversant...cliquez
ici pour lire la suite
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Sans aucun doute le mot Poèmes souvent répété
dans l'énoncé de la liste des pièces de Scriabine
que le pianiste Romain David a choisi d'interpréter pour
son premier disque en récital seul, pourrait tout autant
s'appliquer pour la première partie de son programme, car
c'est une interprétation qui exalte à son extrême
tout autant la poésie des uvres de Chopin qu'il offre
ici. Il suffit d'écouter, avec l'aimable autorisation du
label Loreley, le son admirablement pur et mat, son jeu merveilleusement
inspiré dans le trio central de la célèbre
"Marche funèbre" (troisième mouvement
de la sonate n°2) pour en être convaincu(e)(voir et
entendre plus bas, le trio débute peu après la deuxième
minute mais écouter le mouvement entier bien sûr
! L'idéal sera même d'entendre la sonate entière
car elle regorge d'autres moments fort poétiques)... De
ce trio central, Wilhem von Lenz, un élève de Chopin
a dit : " Rien n'est plus facile que de faire de ce trio
la chose la plus commune, rien n'est plus difficile que d'en élever
le charme mélodique à la hauteur de l'affliction
qui pèse sur tout le poème de la Marche funèbre[...]
Le trio est une pierre de touche à laquelle on reconnaît
si l'exécutant est poète ou s'il n'est que pianiste"et
pour ce qui concerne Romain David le qualificatif de poète
s'ajoute assurément à celui de pianiste, un pianiste
pour qui poésie n'est pas synonyme de lenteur car son jeu
a aussi une vivacité agréablement surprenante....cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Dans ses réponses aux questions de pianobleu.com le pianiste
Philippe Cassard confiait il y a quelque temps : "Schubert
et Debussy restent deux compositeurs qui m'accompagnent continuellement"
et ce nouveau disque qui s'ajoute à trois précédents
autres enregistrements qu'il a déjà consacré
à ce compositeur confirme de nouveau, combien effectivement
Philippe Cassard est attaché à la musique de ce
compositeur. Son travail pendant des années avec la chanteuse
lyrique Christa Ludwig qu'il considère comme :" Une
artiste qui a chanté Schubert comme personne, avec une
intensité, une variété de couleurs et un
naturel qui m'ont appris davantage que bien des leçons
de piano !", n'est sans nul doute pas étranger
à sa passion pour la musique de ce compositeur. A son tour
il offre une interprétation très colorée
de ces Impromptus, valorisant les parentés de ces pièces
avec les Lieder, afin d'apporter un éclairage sur leur
nature profonde....cliquez
ici pour lire la suite
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Si lors du concours international de piano Chopin de Varsovie
en 2005, le pianiste Rafal Blechacz a obtenu le premier prix en
interprétant remarquablement la troisième sonate
de Chopin, et divers autres pièces (une mazurka, la Barcarolle...)
ainsi que le premier concerto de ce compositeur, et a d'ailleurs
gagné également trois autres prix: le Prix de la
Radio Polonaise pour la meilleure interprétation des Mazurkas,
le Prix de la Société Polonaise de Chopin pour la
meilleure interprétation des Polonaises et le Prix du Philharmonique
de Varsovie pour la meilleure interprétation du Concerto
et a également reçu la récompense créée
par Krystian Zimmermann pour la meilleure interprétation
des Sonates, ce sont les... Préludes qu'il a choisi d'interpréter
pour son premier disque ainsi que deux nocturnes, expliquant son
choix par ces propos : " Ils sont fascinants à
l'infini - ils sont tellement divers, on y trouve tellement d'idées
différentes ! J'ai cependant essayé de fondre cette
diversité dans un moule unitaire, de construire une seule
entité qui développe sa propre tension interne,
sa propre dramaturgie. Quant aux Nocturnes op.62, je les connais
depuis longtemps et pense avoir trouver une manière convaincante
de les interpréter."..cliquez
ici pour lire la suite
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Imaginer la pianiste Zhu Xiao-Mei lors de son séjour
en camp de rééducation, pendant la révolution
culturelle, recopiant en cachette les partitions du clavier bien
tempéré et le jouant en faisant croire qu'il s'agissait
de musique officielle chinoise suffit à comprendre combien
cette oeuvre peut représenter pour elle... oeuvre parfois
appelée la "bible" du pianiste, elle fut en tout
cas force de réconfort(elle lui réchauffait même
les doigts lorsqu'elle la jouait dans une pièce de la chaleur
d'un frigo !) et surtout "musique de bonheur, et du bien"
elle contribua à ouvrir les yeux de Zhu Xiao-Mei et à
comprendre que cette musique avait une capacité à
lui rendre courage, à la rendre heureuse et à lui
faire retrouver sa dignité. Aujourd'hui la pianiste offre
en premier lieu son interprétation du second livre parce
qu'il a toujours été tenu dans l'ombre du premier
livre et qu'il mérite lui aussi d'être mis en avant,
selon ses propos dans l'interview publiée dans le livret
qui accompagne les deux CD...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter
un extrait
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L'an dernier, en mai 2006, alors qu'un journaliste du New York
Times s'inquiétait de savoir comment Maurizio Pollini voyait
ses 10 à 20 années à venir et s'il avait
l'intention de quitter la scène, il lui répondit
"Nous verrons, qui sait ce qui peut arriver ?"
ajoutant que parmi ses objectifs il espérait terminer son
intégrale des trente-deux sonates de Beethoven et le Clavier
bien tempéré de Bach, ce nouveau volume marque donc
la poursuite de ce premier objectif débuté depuis
de nombreuses années et que chacun espère le voir
poursuivre encore de nombreuses années car même si
chaque nouveau volume est un événement des plus
réjouissants et à ne pas manquer, un seul regret
vient à l'esprit : que Beethoven n'ait eu le temps de composer
des centaines de sonates !
Cette fois-ci Maurizio Pollini interprète les trois sonates
contenues dans l'opus 2 de Beethoven, et que le compositeur acheva
en 1795 et dédia à Haydn dont il était l'élève
depuis trois ans...cliquez
ici pour lire la suite
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Dans un généreux programme de plus d'une heure
et quart, le pianiste Hervé Billaut offre dans cet album,
paru chez le label Lyrinx, une très belle vue panoramique
sur l'oeuvre de Gabriel Fauré au travers le prisme de six
oeuvres réparties deux par deux sur les trois cycles distincts
habituellement recensées par les musicologues qui très
schématiquement (pour faire très court) pourrait
être pour le premier qualifié de romantique, le second
de poétique et le troisième de nostalgique.
Mais le mieux est de laisser la "parole" à Hervé
Billaut qui a bien voulu répondre à plusieurs questions
au sujet de ce disque dont vous pourrez également écouter
la Ballade et mesurer si pour vous elle sonne " printanière
et sylvestre" comme le déclara le musicologue
Vladimir Jankélévitch ou sera "comme la
voix du souvenir irréversible qui chuchote à l'oreille
de notre âme, lorsque le soir descend, les choses secrète
et indicibles..." comme Marcel Proust le pensait, mais
quoi qu'il en soit il est à parier que grâce à
l'interprétation d'Hervé Billaut, tout en finesse
avec de subtiles lignes mélodiques, elle parvienne à
vous émouvoir délicieusement tout comme le reste
du programme qui défile en fait si vite qu'on en oublie
le temps !...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Le pianiste Eric Le Sage a pour projet d'enregistrer l'intégrale
des oeuvres pour piano seul et de musique de chambre d'ici 2010,
ce volume est le second volume de celle-ci. Un objectif qui lui
tient particulièrement à coeur et dont il se félicite
car explique-t-il :" il y quelques oeuvres que je suis
content d'avoir eu l'occasion d'approfondir , sinon je serai certainement
passé "à coté " par manque de temps
ou de curiosité. Les fugues , les marches , la 3ème
sonate ...."cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Après un très remarquable double album des Nocturnes
de Chopin, qui a contribué à sa Victoire de la musique
"Révélation soliste" en 2005, et après
un disque de l'intégrale des Poèmes de Scriabine,
Pascal Amoyel revient encore avec un répertoire que l'on
peut qualifier de "tailler sur mesure" quand on a pu
mesurer son talent exceptionnel dans ses interprétations
profondes et poétiques, et sachant que Liszt est un de
ses compositeurs de prédilection. Nul n'est besoin de vous
convaincre que ce nouvel album est à ajouter sans hésitation
aux côtés des précédents, son interprétation
de Funérailles, la pièce la plus jouée de
ce recueil par nombreux pianistes, est assurément des plus
prenantes jamais entendues. Pour parvenir à ce résultat
ne pas la séparer des autres pièces du recueil "Harmonies
Poétiques et Religieuses"était sans doute
aussi un choix fort judicieux.... Pascal Amoyel a bien voulu répondre
à quelques questions autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
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Ravel
Oeuvre pour piano
Philippe Bianconi
Plusieurs pianistes français ont enregistré ces
dernières années une intégrale de l'oeuvre
pour piano de Ravel, et il est amusant de constater qu'aucune
d'entre elle ne respecte l'ordre chronologique de la création
des pièces et que chacune d'ailleurs se distingue par un
ordre différent des pièces, on peut s'interroger
sur les choix respectifs de chacun des interprètes mais
pour ce qui concerne Philippe Bianconi il est probable que son
choix de "Jeux d'eaux" dans lesquels il emporte l'auditeur
dès le début de son intégrale n'est pas étranger
au fait qu'il se sente là parfaitement dans son élément
naturel, d'ailleurs à la question de savoir quelle est
sa pièce préférée (qui sera diffusée
ce mois d'octobre 2007 sur piano bleu) Philippe Bianconi répond
:" Le choix n'est pas facile mais si je devais choisir
une seule pièce je crois que ce serait Ondine. C'est sans
doute une des plus belles choses qui aient été écrites
pour le piano, avec cette sublime ligne mélodique, cette
poésie, ces irisations inouïes, ce frémissement
du son que Ravel réussit à obtenir. Et pour moi,
c'est toujours, des années après, le même
émerveillement ressenti à la découverte de
cette oeuvre lorsque j'étais enfant."...cliquez
ici pour lire la suite
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Gabriel Fauré
Nocturnes
Emile Naoumoff
Au delà d'une évocation de la nuit, il serait
tentant de scinder les treize nocturnes de Fauré en deux
autres thèmes inspirateurs de la grande tension dramatique
qui y règne : l'amour( jusqu'au huitième nocturne,
ceux-ci sont presque tous dans une tonalité majeur) et
la mort(à partir du neuvième nocturne jusqu'au dernier,
et tous dans une tonalité mineur, couleur du drame), dont
la césure coïnciderait exactement avec celle chronologique
de l'apparition de la surdité du compositeur vers 1903
et sans doute d'un sentiment de solitude et d'interrogation encore
plus douloureuse expliquant le tournant musical de son oeuvre
devenant alors plus intérieure. Mais ce serait sans doute
par trop simpliste car en fait les musicologues distinguent trois
périodes dans la longue carrière (plus de quarante
cinq ans) de Gabriel Fauré, et durant laquelle la composition
de ces nocturnes s'étale, le premier nocturne datant de
1875 et le dernier de 1922. Une première époque
où domine une musique romantique (jusqu'en 1886 environ)
inspirée de celle de Chopin et Mendelssohn, la seconde
période débutant ensuite et qui irait jusqu'aux
alentours de 1904, d'une maturité croissante, plus poétique
et enfin la troisième période jusqu'à sa
mort en 1924 avec une musique plus personnelle et intime, plus
énigmatique, plus profonde.
Mais faut-il réellement chercher à scinder ces
nocturnes, car l'on peut par exemple être surpris du style
déjà étonnamment très personnel du
premier nocturne (plus que celui des trois suivants) et sans doute
vaut-il mieux se contenter de suivre simplement le fil de ces
treize nocturnes comme celui d'un journal d'une vie de créations,
comme un souffle continu, tel le suggère le pianiste Emile
Naoumoff constatant : "Chez Fauré la plupart des
nocturnes s'assimilent à des poèmes symphoniques
ou lyriques concentrés sur eux-mêmes. Le noyau musical
est si dense qu'il me semble qu'après chaque écoute,
qu'il se déploie en nous-mêmes, prenant toute sa
dimension, comme un souffle qui embellit l'âme"....cliquez
ici pour lire la suite
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Marylin Frascone
Franz Liszt
Marylin Frascone dont le premier disque paru en 2002 comportait
déjà une uvre de Franz Liszt (La Sonate en
si mineur) , et avait reçu les éloges de la presse,
vient de sortir un troisième disque, après un disque
Rachmaninov en 2005, consacré cette fois dans son intégralité
à des uvres de Franz Liszt. Elle a bien voulu répondre
à quelques questions permettant de mieux comprendre son
attachement à ce compositeur mais sans doute ce mot est-il
mal choisi car c'est la liberté qu'il lui offre que la
jeune pianiste semble avant tout apprécier...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter deux pièces.
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Quiconque a eu l'occasion de contempler régulièrement
l'horizon maritime, sait combien les couleurs de la mer et du
ciel sont innombrables, et ne se limitent pas à la palette
des multiples "bleu", mais puisent dans une gamme infinie
de tons du gris au vert, et de l'ocre au noir, reflets de la nature
environnante et des conditions météorologiques.
Les peintres, mais aussi les compositeurs ont souvent cherché
à reproduire ou évoquer ces multiples horizons,
changeants et sans cesse en mouvement. A son tour, le pianiste
Leif Ove Andsnes, pour avoir vécu sur les côtes nordiques,
et avoir ressenti l'influence de cet environnement particulier
sur ce qu'il est en tant que personne et musicien, a choisi le
titre "Horizons" pour ce disque regroupant plus d'une
vingtaine de pièces qui ont particulièrement contribué
à sa formation ou découverte de la musique qu'il
aime....cliquez
ici pour lire la suite
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Sonates pour piano
K330-332 et K457
Wolfgang Amadeus Mozart
Mikhaïl Pletnev
Il n'est pas toujours facile pour les musicologues de donner
avec précision la date de composition des oeuvres, notamment
parce que la publication peut en être éloignée.
Ainsi, selon les notes du livret de ce disque, il parait que pendant
de nombreuses années on a pensé que les sonates
K330-332, publiées en 1784, dataient du voyage de Mozart
à Paris en 1778, mais une étude de l'écriture
de Mozart a révélé qu'elles ne peuvent avoir
vu le jour à ce moment là, et l'analyse du papier
sur lequel sont notées les sonates le confirmerait.
Mais à vrai dire qu'importe réellement qu'elles
furent écrites en 1778 ou 1783, si ce n'est qu'à
la seconde date : 1783, on peut y associer le fait explicatif
qu'elles furent écrites pour des élèves viennois
et donc à des fins didactiques, et qu'en ne retenant pas
1778 on se prive peut-être d'une petite fierté française,
à être le pays d'origine du célèbre
"Rondo alla turca"(marche turque de la sonate K331)
inspiré, si l'on s'en fie à son titre, par la cour
ottomane...quoique certains y voient aussi un rappel de Molière
et du Bourgeois gentillhomme dans sa forme. Les sonates 330 et
332, si elles sont un peu moins célèbres que celle-ci,
n'en sont pas moins belles,au contraire même, très
mélodieuses et lyriques, quant à la sonate K457(composée
en 1784), elle est considérée par beaucoup comme
la plus belle de toutes ses sonates pour piano, Mozart ayant exploité
au mieux toutes les couleurs que lui offrait le pianoforte.
En cette année de célébration de la naissance
de Mozart, beaucoup d'enregistrements de ses oeuvres, dont ces
sonates sont proposées. Aussi il est très important
de ne pas perdre de vue que l'intérêt tant de rééditions
que de nouveaux enregistrements, tout autant que d'aller à
un concert de musique classique, c'est avant tout non pas l'oeuvre
jouée mais assurément son interprète. Mikhail
Pletnev est un pianiste qui a une très forte personnalité,
et qui renouvelle ici totalement ces sonates par un interprétation
unique. Son talent exceptionnel lui permet d'offrir une version
du "Mozart tel qu'il l'entend" et l'imagine, sans idées
préconçues tirées d'un dogme d'une quelconque
école, mais en improvisant son jeu au fur et à mesure,
laissant aller sa haute technique pianistique au gré de
son intuition.
Il a choisi d'enregistrer ses quatre sonates sur un grand piano
de concert Blüthner et...de nuit, heure plus propice au rêve
et à l'imagination. Il est vrai que le résultat
est d'une originalité convaincante et fort plaisante :
une splendide sonorité, claire et ouatée à
la fois, un réel bonheur d'écoute, et une nouvelle
profondeur à ses oeuvres plus que pédagogiques bien
sûr.... à découvrir absolument, pour partager
le plaisir que Mikhäil Pletnev prend à faire vivre
le Mozart qu'il entend, un jeune Mozart de l'an 2006 qui vous
accompagnera bien jusqu'en 2056, même sur une île
déserte...
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits et /vous
procurer ce disque
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Jean-Sébastien Bach
Irakly AVALIANI
Ce disque permet d'apprécier les qualités d'interprétation
d'Irakly AVALIANI d'uvres d'un compositeur qu'il apprécie
particulièrement : il propose un intelligent et beau programme
de diverses pièces majeures et de formes différentes,
écrites par Jean-Sébastien Bach pour le clavier
: Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur BWV 903,
Concerto Italien en fa majeur BWV 971, Partita n°2 en ut mineur
BWV 826 et Prélude et fugue en si mineur du Clavier bien
tempéré 1er livre BWV 869.
La sobriété et qualité sonore du jeu d'Irakly
AVALIANI, qui a enregistré ce disque dans un temple,
sur un piano Fazioli d'un très beau timbre, concourent
à transcender la spiritualité qui émanent
de ces uvres. Le tempo auquel il choisit de mener à
bien ce programme laisse en effet, dans les mouvements les plus
lents, le temps à la respiration, à l'émotion
et la réflexion. Ce qui n'empêche pas d'être
aussi emporté par la jubilation dans des mouvements plus
rapides tels les premiers et troisième mouvements du concertos
italien ou encore le Cappricio de la partita 2. Ce disque fait
espérer qu'Irakly AVALIANI enregistrera rapidement le Clavier
Bien Tempéré et non pas seulement dans 15 ans car
c'est effectivement un "Bach à l'état pur"
qu'il offre ici !
A noter : c'est la femme de Irakly AVALIANI, Masha S.(S. pour
Schmidt) , artiste peintre qui a conçu et illustré
la pochette de ce disque.
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits et/ou vous
procurer ce disque.
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Claude Debussy
Images - Estampes
Vanessa Wagner
Entre 1902 et 1908, Claude Debussy(1862-1918) composa une part
importante de son oeuvre pour le piano. Les oeuvres de ce disque
ont été essentiellement écrites lors de cette
période, hormis les "Images oubliées"
qui datent de 1893 et la Valse romantique(1890), dont Vanessa
Wagner offre l'écoute aux internautes de Piano bleu...cliquez
ici.
"Quand on n'a pas les moyens de se payer des voyages,
il faut suppléer par l'imagination", tels furent
les termes de Debussy annonçant au compositeur André
Messager l'achèvement du recueil "Estampes" qui
transporte l'auditeur tour à tour en Extrème Orient,
à Grenade puis le ramène en France... Et pour Claude
Debussy bien sûr c'est le son du piano qui donne naissance
à cet imaginaire. Son, qui devient même "Images"
quelques années plus tard. Mais quelle est l'origine de
cette magie sonore ? La transformation des timbres, l'utilisation
d'harmonies complexes, leurs intensités, les rythmes...
autant d'ingrédients d'une écriture virtuose, exigeant
également une grande virtuosité de ses interprètes.
Vanessa Wagner, révélation soliste instrumentale
en 1999 aux Victoires de la musique, et réputée
pour sa technique assurée, la fluidité de son jeu
, contrasté et nuancé, a toutes les qualités
pour recréer cette magie sonore, combinant habilement énergie
et douceur, sensibilité , l'imaginaire prend place dans
une ambiance agréablement feutrée.
On ne sait pas si c'est au sujet des "Estampes" ou des
"Images "que Claude Debussy confia au pianiste Ricardo
Viñes qu'il les avait composées après avoir
passé un long moment dans la salle des tableaux Turner
à Londres, la photographie de Franck Courtès qui
illustre la pochette de ce disque évoque l'atmosphère
boisée et aquatique de nombres de ses peintures, Vanessa
Wagner, également grande amatrice d'art et de théâtre,
s'implique avec la même volonté, et énergie
dans un rôle de "Dame blanche," qui semble bien
sortir d'un tableau de Whistler.
Cliquez sur l'image pour écouter d'autres extraits de
ce disque et/ou vous le procurer
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Alma Brasileira
Cristina Ortiz
"L Année du Brésil" en France
est, selon le site officiel de cette célébration,
l'occasion de montrer aujourd'hui, dans toute la France,
un Brésil à la fois savant et populaire, qui réunisse
de grandes batucadas, la capoeira, mais aussi la musique classique
et baroque sans oublier le rôle majeur qua pu jouer
la musique populaire dans la connaissance du Brésil...
Ce disque de Cristina Ortiz, accompagné d'un livret très
explicite, est un excellent moyen de faire connaissance avec
les compositeurs brésiliens du début du 20ème
siècle ayant écrit pour votre instrument favori
: le piano. Il permet de découvrir un style original,
né de l'ouverture à la musique savante grâce
à des échanges culturelles avec l'Europe, essentiellement
lors des trois dernières décennies du 19ème
siècle.
Si le compositeur Heitor Villa-Lobos(1887-1959) qui fit
deux séjours à Paris est bien connu depuis un
certain nombre d'années, grâce notamment au pianiste
Arthur Rubinstein, qui en fut un ardent défenseur, et
à de nombreux autres interprètes dont Cristina
Ortiz qui a enregistré ici deux pièces représentatives
de ses compositions les plus mélancoliques, les quatre
autres compositeurs sont beaucoup moins, pour ne pas dire pas
du tout, connus du public français. Ainsi Alberto
Nepomuceno(1864-1920), originaire de Fortaleza et qui acquit
lors de sept années d'études en Europe une solide
maîtrise musicale à Rome, Berlin et Paris(
vous pouvez en écouter une pièce(Galhofeira) offerte
par Cristina Ortiz et le label Intrada
, pour écouter cette pièce cliquez
ici . Nul doute qu'elle
vous fera forte impression tout comme elle le fit en son temps
à Darius Milhaud.
Les trois autres compositeurs présentés :
Fructuoso Vianna(1896-1976), Oscar Lorenzo Fernandez(1897-1948)
et Mozart Camargo Guarneieri(1907-1993), "ingurgitèrent"
les influences étrangères pour nourrir ce nouveau-né
qu'était l'art brésilien ; à refuser l'académisme
et à transformer le savoir-faire acquis dans les conservatoires
européens en une musique nationale". Cristina
Ortiz qui a gagné à cinq reprises le concours
Lorenzo Fernandez, en a choisi les trois "Suite
Brasileira"( dont la deuxième contribua qu'elle
présenta en finale du concours Van Cliburn en 1969, où
elle remporta le premier prix) et les trois études en
forme de sonatine, afin de permettre d'apprécier les
variétés de caractères et de rythmes de
ses oeuvres. Le titre (et la mélodie) de l'oeuvre, que
Fructuoso Vianna a dédié à Cristina
Ortiz montre combien la culture européenne est intégrée
: "Schummanniana". Celle-ci et les huit autres pièces
de ce compositeur présentes sur ce disque ravissent toutes,
par leur poésie. Les deux pièces de Mozart
Carmago Guarnieri, "Dansa Negra" et "Dansa
Brasileira", sont plus proches du folklore national mais
leurs rythmes complexes en font des oeuvres très sophistiquées
également fort plaisantes. Cristina Ortiz, souvent récompensée
pour ses interprétations d'oeuvres de ces compositeurs
de son pays natal, offre ici avec une grande virtuosité
et sensibilité, un très beau panorama du piano
brésilien. Ces 27 pièces qu'elle a choisies pour
souligner le côté rêveur, passionné
, nostalgique du caractère brésilien donnent envie
de poursuivre la découverte des oeuvres de tous ces compositeurs
...mais commencez par cliquez
ici ou sur l'image pour en écouter d'autres courts
extraits et vous procurer ce disque riche en couleurs musicales
et graphiques !
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Franz Schubert
"Résonance de l'originaire"
Fantaisie pour 4 mains, opus 103 -
Rondo opus 107 - Allegro opus 144
Sonates, opus posthume 120 et 143
Maria João Pires - Ricardo Castro
Franz Schubert a composé un nombre exceptionnel d'uvres
pour piano à quatre mains(trente-deux). La qualité
en est tout autant exceptionnelle. Les psychologues y voient la
traduction de son besoin d'amitié et fraternité,
mais le simple auditeur y entend d'abord son talent pour exprimer
par ce seul instrument une musique doublement agréable
et belle, où la résonance des notes et du chant
magnifié parvient à émouvoir... doublement.
Que la première uvre qu'il composa (à l'âge
de 13 ans) fut écrite pour piano à quatre mains,
alors qu'il était dans une école de formation pour
les chanteurs de cour, laisse à penser qu'il y trouva le
meilleur moyen de reproduire les plus beaux chants. La fantaisie
en fa mineur qui ouvre ce disque, émouvant duo, en est
une démonstration des plus flagrantes. Le rondo en la majeur
et l'allegro en la mineur("Orages de la vie") composés
par Schubert à la même époque, peu de temps
avant sa mort, sont tout autant troublants et prenants : leurs
splendides mélodies résonnent effectivement dans
un écho sublime. Maria João Pires et Ricardo Castro
comblent de bonheur l'auditeur dans une douce atmosphère
amicale, invitant à les rejoindre sur le joli sentier de
campagne dont plusieurs photographies ornent le livret accompagnant
les CD. En "bonus" chacun interprète une sonate
(pour deux mains donc) dont le lyrisme maintient l'agréable
douceur de ce programme.
Un double album à ne pas manquer... cliquez
ici ou sur l'image pour en écouter des extraits et
vous le procurer.
Je vous conseille également de visiter le microsite
consacré à ce disque qui vous permettra d'en écouter
de plus larges extraits...cliquez
ici puis sur le lien "Eplayer".
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Robert Schumann
Fantasiestucke op.12
Scènes d'enfants op.15
Humoresque op.20
Philippe Cassard
Les couleurs nocturnes, noir et jaune, et l'original hochet
d'enfant (du 19ème siècle) , utilisés pour
illustrer la pochette, ainsi que le livret de ce disque( tableau
"Le soir de Caspar David Friedrich) sont très révélateurs
des oeuvres de ce disque. Celui-ci regroupe d'abord les deux seuls
recueils de Schumann dont les morceaux comportent un titre précis
(Fantasiestucke et Scènes d'enfants), où l'atmosphère
nocturne et/ou enfantine, chère à Robert Schumann,
se confirme d'ailleurs par ceux-ci (Au soir, dans la nuit, l'enfant
s'endort, rêveries...). Nuit ne signifie pas forcément
paisibilité avec Schumann, celui-ci avait dit à
Clara Schumann que le morceau qu'il préférait dans
l'opus 12 était précisément "Dans la
nuit", on peut se demander "pourquoi" car "Warum
?" est une véritable splendeur poétique et
lyrique, mais il est vrai que "Dans la nuit" qui n'a
rien d'un paisible nocturne, mais évoquerait plutôt
des ténèbres agitées, est très prenante
! Cette alternance de rythmes paisibles et plus rapides se retrouve,
à grande échelle, dans l'opus 20 (Humoresque) :
selon une autre lettre écrite à Clara, il l'aurait
composé "en riant et pleurant tout à la fois
...
Différentes humeurs que Philippe
Cassard interprète au son d'un piano particulièrement
beau (légèrement feutré, sans la moindre
sonorité métallique). Son toucher ne traduit jamais
de l'énervement mais plutôt la recherche de l'apaisement,
et permet de percevoir le "calme divin de l'enfance".
Nul doute que Philippe Cassard, Directeur artistique des Nuits
romantiques du Lac du Bourget, baigne ici "chez lui".
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits de ce disque
et/ou vous le procurer
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Frédéric Chopin
Nocturnes(intégrale)
Berceuse
Pascal Amoyel
Les nocturnes de Chopin sont des "miniatures" qui
ont été très appréciées à
l'époque du romantisme et le reste encore pour la richesse
des mélodies, inspirée du "bel canto italien"
qu'affectionnait particulièrement le compositeur. Ce sont
des pièces très mélancoliques et tristes,
selon certains musicologues on peut y voir le "journal intime"
du musicien, même si certaines ont été écrites
à des périodes heureuses de sa vie puisque leurs
compositions s'étalent en plusieurs cycles de 1827 à
1846.
Les enregistrements en solo du pianiste Pascal
Amoyel ont été salués par la presse,
pour "la maturité et la densité" de ses
interprétations.
Dans l'interview reportée dans le livret de l'album Pascal
Amoyel indique que pour lui les Nocturnes paraissent rejoindre
le mystère de l'existence en questionnant la solitude ou
la finitude de l'homme. Cet univers représente un univers
secret, une confession ... un filtre du moi profond du compositeur
et peut-être même de son inconscient. Pascal Amoyel
dévoile qu'il a souhaité que les enregistrements
se déroulent la nuit, plus propice au calme, à la
sérénité.
La douceur de l'interprétation de Pascal Amoyel crée
effectivement une atmosphère très délicate
que l'on peut découvrir dès "La berceuse"
qui introduit ces nocturnes. Une atmosphère propice au
recueillement créée par un toucher particulièrement
doux, incitant aussi à écouter ces deux CD de préférence
dans le calme de la nuit pour en profiter pleinement et mieux
partager le chant intérieur du piano .
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits et/ou vous
procurer ce très beau double album
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Dom Clement Jacob
Sonates pour piano N°4, N°9 et N°11
Bernard Arbus
Maxime Jacob(1906-1977), devenu Dom Clément Jacob, dont
la biographie figure pourtant en première page du deuxième
tome de la "bible" : "Musique de piano" de
Guy Sacre, n'en est pas moins très peu connu. Cela peut
surprendre car il fut apprécié par des compositeurs
de renom comme Maurice Ravel et Darius Milhaud. Il est vrai que
seules quelques compositions ont été éditées,
la plupart sont restées à l'état de manuscrits.
Le pianiste concertiste Bernard Arbus, s'attache depuis quelques
années à faire redécouvrir les oeuvres de
Dom Clément Jacob. Originaire d'un village proche du monastère
d'En Calcat (où vécut le compositeur), Bernard Arbus
a entendu le moine musicien lors de nombreux concerts et a joué
lors de ses propres concerts quelques unes de ses oeuvres oubliées.
Les sonates qu'il nous fait découvrir sur ce disque sont
enregistrées pour la première fois. Ecrites entre
1940 et 1947, à une période où le style du
compositeur avait évolué d'une certaine "fraicheur
et spontanéité ou simplicité" et du
néoclassisisme vers une composition plus fouillée,
où la dimension spirituelle la rattache au romantisme.
Ces sonates sont étonnantes et magnifiques : les mélodies
sont splendides, et ils s'en dégagent une puissance, une
fougue et un souffle incroyables dans les mouvements les plus
rapides. Le langage musical des mouvements lents est quant à
lui surprenant et beau par l'abondance des dissonances. Ces sonorités
plus rugueuses, mettent en exergue la douleur, liée aux
souffrances de la guerre, par ces "harmonies torturées".
Procurez vous ce disque sans attendre et vous découvrirez
un compositeur fort intéressant, cliquez sur l'image !
Dom Clément Jacob a composé 14 sonates de 1940 à
1951...vivement les prochains disques de Bernard Arbus !
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Le cadeau à offrir
à la St Valentin !
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Franz Schubert, Franz Liszt
Transcriptions : 'Truite' et 'Chant du cygne'
Frederic Chiu
Bien que ce disque ait été édité
en 1998, il est sélectionné disque du mois en février
2004 par Piano bleu. Le morceau Ständchen (sérénade),
et bien d'autres transcriptions de lieder romantiques, sont en
effet tout à fait dans l'actualité, en ce mois de
la Saint Valentin ! Et si ce disque vous a échappé
lors de sa sortie ... c'est le bon moment pour vous le procurer
!
Frederic Chiu
dont BBC music magazine reconnait dans cette interprétation
"un virtuose stupéfiant", explique lui-même
dans le livret accompagnant le disque ce qui fait la splendeur
de cette pièce : "Liszt présente le thème
dans trois registre différents : tout d'abord dans le mileu
du clavier, puis dans le registre plus mélancolique du
violoncelle, et enfin un troisième fois -c'est son ajout-
le thème s'accompagnant alors lui-même en canon à
l'octave supérieur, comme pour figurer la sérénade
du galant qui invite sa bien-aimée à chanter avec
lui depuis son balcon."... Une pièce et une interprétation
qui laisse muet(te) d'admiration ...
A ce morceau, s'ajoutent d'autres transcriptions toutes aussi
belles les unes que les autres. Ainsi pour n'en citer que quelques
unes : "Die Taubenpost" (L'oiseau messager), Am Meer
(Au bord de la mer), das Fischermädchen" (La fille du
pêcheur), Liebesbotchaft (Le message d'amour)... qui font
de ce disque le plus beau des cadeaux pour la Saint Valentin !
A réclamer absolument à votre disquaire !!!
Cliquez vite sur l'image pour vous le procurer !... ou offrir
ce disque qui est un véritable bijou !
Cet article est actuellement indisponible
à la FNAC mais vous pouvez vous le procurer chez Amazon...cliquez
ici
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Vladimir Horowitz
Récital à Carnegie Hall
Récital du 16 Novembre 1975 - Blumenstück - Sonate
N°3 - Rêverie des Scènes d'enfants - Valse oubliée
N°1 - Au bord d'une source - Sérénade pour une
poupée
Pianiste mythique, Vladimir Horowitz est apprécié pour la puissance
de son jeu, sa prouesse technique et sa maîtrise musicale.
Le public qui l'appréciait énormément alla jusqu'à faire 24 heures
la queue pour obtenir des billets de son concert à Carnegie Hall.
Ce disque sorti en juin 2003 a obtenu un diapason d'or
cliquez sur l'image pour écouter/acheter ce disque qui
fait partie d'une "discothèque de base"
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Frédéric Chopin
Sonate pour piano, opus 58 - Mazurkas opus 59, N°1 à
3 - Nocturne N°1
The legendary 1965 recording
Chopin ... la fabuleuse troisième sonate...par la féline
Martha Argerich
Cliquez sur l'image pour écouter ce disque
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Claudio Arrau
Appassionata
CD album 2 volumes
Cet album de 2 CD a été édité à
l 'occasion du centenaire de la naissance de Claudio Arrau (pour
en savoir plus sur cet interprète visitez ma page sur Claudio
Arrau. Plus qu'une compilation, il s'agit là d'un hommage
à l'art incomparable de Claudio Arrau: toutes les pièces
proposées ici portent la griffe du maître et ont
marqué l'histoire de l'interprétation pianistique.
cliquez sur l'image pour écouter des extraits et vous procurer
ce disque
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Wolfgang Amadeus Mozart , Franz Schubert
Sonates pour 2 pianos K.448 - Fantaisie pour piano à 4
mains
Radu Lupu et Murray Perrahia ...un duo parfait !
Un disque à ajouter d'urgence dans votre discothèque
!
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Agnès Jourdain
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