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         Discographie : sélection de disques de musique 
          classique , piano seul
        voici quelques suggestions de Piano bleu de disques de musique classique, 
          piano seul, à (re)découvrir (remis régulièrement 
          à jour suivant actualités), et à écouter 
          souvent !
        
        
           
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              Mozart 
                Sonates pour Piano 
                Intégrale 
                François Dumont 
              Mozart a composé une vingtaine de sonates dont dix-huit 
                véritablement achevées mais elles sont moins réputées 
                que les concerti pour piano et le jeune pianiste François 
                Dumont qui voient dans celles-ci "une sorte de journal 
                ou de laboratoire expérimental" ainsi l'explique-t-il 
                dans l'entretien ci-dessous, a choisi de les enregistrer toutes 
                lors d'un enregistrement qui n'a duré seulement que quelques 
                jours. Il est vrai que François Dumont, habitué 
                des concours, ainsi en ce moment même il est au concours 
                international de piano Hamamatsu au Japon où il est l'un 
                des six finalistes sélectionnés, n'en est pas à 
                un challenge près. De là-bas, et malgré le 
                stress que laisse supposer de telles épreuves de concours, 
                il a bien voulu prendre le temps de répondre longuement 
                à quelques questions pour nous présenter cette intégrale 
                riche en émotions qu'il nous fait découvrir dans 
                une interprétation pleine de vie et d'une très belle 
                sonorité ainsi pourrez-vous le mesurer à l'écoute 
                du dernier mouvement de la splendide sonate K457. ...cliquez 
                ici pour lire la suite et écouter l'extrait 
              
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              Schubert 
                Moments musicaux D.780 
                Allegretto en ut mineur D.915 
                Impromptus D.899
              David Fray a été le premier jeune talent interviewé 
                pour ce site internet, dès 2004, alors remarqué 
                au hasard de l'écoute des épreuves du concours de 
                Montréal, et de sa remarquable interpétation de 
                la sonate de Liszt, une interprétation hors du commun, 
                émouvante, prenante, exigeant une écoute des plus 
                attentives de ce candidat toute affaire cessante. David Fray confiait 
                lors de cette première interview qu'il vouait aussi "une 
                passion infinie aux lieder de Schubert" , une passion 
                très proche de son choix d'enregistrer ces oeuvres de Schubert 
                à caractère lyrique également.  
                 
                Que son disque soit "disque du moment" en cette période 
                de Toussaint est aussi pur hasard qui s'accorde précisément 
                bien avec cette période de l'année puisque en préambule 
                du livret de son disque le jeune pianiste a choisi deux vers du 
                poète allemand Eichendorff : "Comme nous sommes 
                las de marcher, est-ce peut-être ceci la mort". 
                Il offre une interprétation d'un tempo plus lent que celui 
                habituellement utilisé par les interprètes, et dans 
                une sonorité d'une résonance particulière 
                qui donne souvent place alternativement à une pensée 
                intérieure, et un écho qui semble venu de très 
                loin, des profondeurs de la terre ou de paradis rêvés. 
                Le recueillement, et le silence, sont encore impératifs... 
                David Fray prend son temps pour exprimer intensément le 
                flux d'émotions que Schubert transmet dans ses compositions, 
                et il est évident dans ce cas précis, de la sensibilité 
                qu'il y met, et à condition d'être soi-même 
                armé de patience, que l'on ne peut faire que l'éloge 
                de sa lenteur dans cette musique prégnante dont il permet 
                de mesurer la force tant dans les notes que les silences. 
                 
                David Fray a bien voulu répondre à de nouvelles 
                questions pour présenter son disque...cliquez 
                ici pour lire la suite, voir une vidéo et écouter 
                un"widget" d'extraits de ce disque. 
              
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              Haendel (1685-1759) 
                Suites pour clavier 
                Racha Arodaky 
              Dans une précédente interview Racha Arodaky déclarait 
                que ses choix musicaux... "se font en fonction de la passion 
                que va susciter chez moi telle ou telle uvre." 
                , ce disque "Suites pour clavier" de Haendel 
                qu'elle a volontairement choisi d'auto-produire, avec toutes les 
                difficultés que cela comporte, et ce qu'elle en dit montre 
                combien pour cette pianiste le mot "passion" a une signification 
                très forte, n'est pas un mot prononcé à la 
                légère mais un embrasement effectivement vécu 
                intensément. Une passion qu'elle nous permet de partager 
                dans un généreux programme de plus de 70 minutes, 
                où l'émerveillement est au rendez-vous . C'est un 
                véritable feu lumineux aux flammes multicolores se déroulant 
                dans toute leur splendeur, et dans lequel crépitent à 
                rythmes variés des étincelles surprenantes que Racha 
                Arodaky offre ici sous des doigts agiles et sensibles nous permettant 
                d'en mesurer pleinement la richesse. Un feu d'une chaleur bienfaisante 
                et qui contribue cependant, et heureusement, à éteindre 
                la comparaison et l'opposition inutile entre la musique de ce 
                compositeur et de son contemporain Bach, chacune apporte son émotion, 
                ses réconforts et ses joies, n'est-ce pas l'important, 
                ainsi pourrez-vous, pour ce qui concerne Haendel cette fois, en 
                avoir une idée dans l'extrait en écoute et les vidéos 
                de présentation plus bas....cliquez 
                ici pour lire l'interview de Racha 
                Arodaky, écouter un extrait et voir trois vidéos 
              
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              Franz Liszt 
                Paraphrases d'opéras de Bellini et Verdi  
                Giovanni Bellucci 
              Franz Liszt a consacré plus de la moitié de son 
                activité musicale à des oeuvres d'autres compositeurs, 
                il a au total écrit plus de trois cent cinquante paraphrases, 
                transcriptions et adaptations, sauvant et soutenant ainsi des 
                oeuvres de l'oubli. Alors que l'on a déjà pu découvrir 
                le talent du pianiste Giovanni Bellucci dans les transcriptions 
                des symphonies de Beethoven par Liszt, c'est cette fois-ci des 
                paraphrases d'opéras de Bellini et Verdi que ce même 
                pianiste nous permet de découvrir dans cet enregistrement 
                paru en 2000 , aujourd'hui réédité par le 
                label Lontano. Il faut dire que peu d'interprètes se risquent 
                à ces oeuvres d'une très grande virtuosité. 
                Selon Martin Kalneker, auteur du livret de cet album :" La 
                paraphrase marque chez Liszt le point d'équilibre exact 
                entre l'altruisme du passeur ( du "promoteur", comme 
                on dirait de nos jours), d'une sensibilité pour ce qui 
                est dans l'air du temps , et un narcissisme certain. Car si Liszt 
                met son talent au service des autres( de leur mélodies 
                très exactement), il verrouille en même temps cette 
                générosité, puisque ces transcriptions sont 
                presque inexécutables par d'autres pianistes que lui ". 
                Il est vrai que l'écoute de ses uvres dont Giovanni 
                Bellucci offre une interprétation éblouissante laissent 
                deviner leur difficulté d'exécution, mais surtout 
                nourrit grandement notre imagination par leurs atmosphères 
                contrastées dont ce talentueux interprète exalte 
                merveilleusement les différentes couleurs. Celui-ci a bien 
                voulu répondre à quelques questions pour présenter 
                ce disque...cliquez 
                ici pour lire la suite, en écouter un extrait et voir 
                deux vidéos 
              
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              Muzio Clementi(1752 - 1832) 
                Vittorio Forte
              Pour son premier disque, réalisé par le label 
                Lyrinx, le pianiste italien Vittorio Forte, même s'il vit 
                désormais en France a choisi d'enregistrer des oeuvres 
                d'un compositeur de son pays natal : Muzio Clementi. Un compositeur 
                qui a été injustement emporté par la vague 
                de l'oubli dont parfois l'histoire est responsable même 
                si son nom est réputé à titre de "père 
                du pianoforte". Ce compositeur arrêta en effet 
                brusquement(en 1802) sa carrière de pianiste et de professeur 
                pour créer une facture de pianoforte, ainsi qu'une maison 
                d'édition qui ont rencontré toutes deux un succès 
                financier. Certes il reste aussi l'auteur de la célèbre 
                oeuvre pédagogique "Gradus ad parnassum", 
                mais comme nous le montre Vittorio Forte à travers une 
                sélection d'oeuvres qu'il offre dans une interprétation 
                d'une très belle sonorité, ses autres compositions 
                ont de quoi réjouir nos oreilles. Vittorio Forte a bien 
                voulu répondre à quelques questions au sujet de 
                son disque ...cliquez 
                ici pour lire la suite et en écouter un extrait 
              
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              Félix Mendelssohn  
                Cyril Huvé 
              
              En cette année du deux-centième anniversaire de 
                naissance de Mendelssohn(1809-1847) le jeune label Paraty a demandé 
                au pianiste Cyril Huvé, expert en pianoforte et disciple 
                de Claudio Arrau, d'enregistrer un disque consacré à 
                ce compositeur. Celui-ci a sélectionné des compositions 
                écrites entre 1827 et 1841 qui correspondent à autant 
                de moments forts dans la courte vie de Mendelssohn.  
                C'est lors d'un autre anniversaire, celui de Clara Wieck, le 13 
                septembre 1835, que Schumann fît la connaissance de Mendelssohn. 
                Une rencontre importante puisque l'année suivante, il écrit 
                à Thérèse Schumann sa belle-soeur : "Mendelssohn, 
                je lève les yeux vers lui comme vers une haute cime. C'est 
                un véritable dieu". Cyril Huvé a choisi 
                de conclure sa sélection de pièces de Mendelssohn 
                par une page de Schumann écrite en mémoire de Mendelssohn. 
                Il interprète ces oeuvres sur un piano Broadwood 1840 et 
                en offre une interprétation très colorée, 
                d'une grande vitalité ainsi peut-on le mesurer particulièrement 
                dans les "Variations sérieuses", considérées 
                comme le chef d'oeuvre du piano mendelssohnien, en écoute 
                ce mois-ci sur pianobleu.com. Cyril Huvé a bien voulu répondre 
                à quelques questions autour de ce disque...cliquez 
                ici pour lire la suite 
              
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              Alors que le pianiste Frédéric d'Oria-Nicolas 
                confiait en 2005 dans une interview pour pianobleu.com qu'il se 
                sentait très proche du compositeur Prokofiev dont il annote 
                la correspondance à paraître aux éditions 
                Fayard, c'est en fait autour de l'oeuvre de Schubert qu'il consacre 
                son premier disque, une surprise certes mais qui confirme par 
                la qualité de cet enregistrement, déjà très 
                largement félicité à juste titre pour la 
                clarté de son jeu, qu'il ne faut jamais étiqueter 
                un pianiste dans un répertoire donné mais suivre 
                son évolution. Une évolution qui peut être 
                aussi considérable chez les compositeurs ainsi peut-on 
                le mesurer précisément dans la Sonate D960 [....] 
                Schubert n'avait alors que trente-et-un ans. Frédéric 
                d'Oria-Nicolas qui lui en a trente s'approprie cette sonate dans 
                une interprétation très personnelle dont la pulsation 
                originale captive l'auditeur quelle que soit la couleur sonore 
                traversée au fil de cette longue oeuvre d'une grande intériorité. 
                A cette sonate le pianiste a choisi d'ajouter trois transcriptions 
                d'oeuvres de Schubert transcrites par Liszt, un choix qu'il a 
                notamment bien voulu expliquer lors de ses réponses à 
                de nouvelles questions autour de ce disque. Il invite les internautes 
                à en écouter l'une de ces transcriptions : celle 
                du sombre et douloureux lieder transcrit pour piano seul "Der 
                Doppelgänger"....cliquez 
                ici pour lire le texte complet et écouter cet extrait 
                
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              Comme l'explique en anglais le pianiste polonais Rafal Blechacz 
                dans l'EPK présentant son disque(voir vidéo), s'il 
                était naturel pour le lauréat du concours Chopin 
                qu'il est d'enregistrer en premier lieu un disque de ce compositeur, 
                il souhaitait pour ce nouvel album interpréter différents 
                compositeurs et c'est autour du thème "Sonates" 
                qu'il a ainsi pu en réunir trois qui l'ont souvent accompagné 
                : Mozart qui fut au programme de son premier concert public à 
                l'âge de six ans, Haydn qu'il a souvent joué en compétition 
                et Beethoven, dont la sonate qu'il a choisie fut composée 
                à la même époque que celle d'Haydn, et qu'il 
                a aussi présentée lors du concours international 
                de piano Rubinstein dont il a gagné le second prix. Certes 
                ici un programme autour donc de compositeurs d'un autre style 
                et d'une autre période que celle de Chopin, et pourtant 
                Rafal Blechacz, constatant que le mouvement central est souvent 
                le "coeur" d'une oeuvre, "endroit où 
                le compositeur saisit l'occasion de traduire les sons en tout 
                ce qui habite les régions les plus profondes de son âme", 
                s'interroge dans le livret accompagnant le disque : " 
                Est-ce à dire que nous avons ici affaire à des oeuvres 
                romantiques ?...cliquez 
                ici pour lire la suite et voir deux vidéos 
                 
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              Le pianiste italien Giovanni Bellucci poursuit son "long 
                voyage" de la réalisation d'une intégrale 
                des trente-deux sonates de Beethoven couplées avec les 
                neuf symphonies de ce même compositeur transcrites au piano 
                par Liszt par un troisième volume qui cette fois ne comporte 
                que des sonates ce dont il ne faut pas s'étonner puisque 
                cette intégrale devrait se réaliser en une quinzaine 
                de disques. S'il ne contient pas de symphonie cet enregistrement 
                renferme la sonate "Hammerklavier" célèbre 
                pour sa dimension tant en durée que musicale[....]Que cette 
                sonate célèbre aussi pour ses dépassements 
                des possibilités sonores de l'instrument [...] ne fasse 
                cependant pas ombrage aux deux autres contenues dans ce programme 
                qui permet cette fois de faire mesurer trois "âmes 
                artistiques" beethovenniennes en ajoutant à l' 
                "expérimentale et ésotétrique" 
                la "juvénile " avec la sonate n°6, 
                qui d'ailleurs tout comme la sonate Hammerklavier contient une 
                étonnante forme fuguée en son Final, et l'âme 
                "héroïque" dans la sonate n°26 
                "Les adieux" inspirée des guerres napoléonniennes[...] 
                Des âmes et sentiments opposés que le pianiste Giovanni 
                Bellucci nous fait partager avec une grande intensité ! 
                Il a également bien voulu répondre à d'autres 
                questions au sujet de ce disque...cliquez 
                ici  pour lire l'article complet 
                et en entendre un extrait  
              
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              Après un disque consacré à Schumann, la 
                pianiste Edna Stern revient à Bach dans un nouveau programme, 
                où cette fois elle veut, et réussit pleinement, 
                à rendre compte de la vocalité instrumentale dans 
                l'oeuvre pour clavier de ce compositeur. Un programme au travers 
                duquel elle raconte une histoire telle celles des cantates avec 
                différents palliers d'élévations : luttes, 
                douleurs puis sérénité.  
                Adepte de l'utilisation de la pédale pour l'interprétation 
                des oeuvres de Bach, ce qui n'est pas le cas de tous les pianistes, 
                Edna Stern fait vibrer avec une précision savamment dosée 
                les cordes de son piano telles les cordes vocales d'une chanteuse 
                ou d'un ensemble orchestral et parvient ainsi à émouvoir 
                les auditeurs dans ce beau programme constitué certes d'une 
                sélection de chorals, mais aussi de préludes 
                et fugues du Clavier bien tempéré qui n'ont 
                plus rien de"simples" exercices pour les doigts mais 
                dont elle exalte les différentes voix dans des nuances 
                clairement contrastées ainsi pouvez vous le découvrir 
                dans le magnifique prélude n°10 du premier recueil 
                du clavier tempéré diffusé dans cette 
                page d'où sort une mélodie extrèmement touchante. 
                Celui-ci est suivi de sa fugue où l'on peut aisément 
                distinguer deux voix. Edna Stern a bien voulu répondre 
                à quelques questions autour de ce disque...cliquez 
                ici pour lire la suite et écouter deux extraits. 
              
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              La pianiste d'origine géorgienne Elisso Bolkvadze est 
                régulièrement invitée par le compositeur 
                et pianiste Michel Sogny au festival qu'il organise chaque année 
                depuis 2004. Rien d'étonnant en cela quand on sait que 
                la lauréate de nombreux concours dont le concours Marguerite 
                Long a travaillé après ses études au conservatoire 
                de Tbilissi sous la direction de Michel Sogny, également 
                fondateur d'une académie. Cet enregistrement a eu lieu 
                au Chateau de Coppet, un des lieux où se produit le festival 
                Michel Sogny, situé sur les bords du lac Léman . 
                Pour ce récital qui a eu lieu le 18 août 2007 Elisso 
                Bolkvadze a choisi un programme varié qu'elle offre dans 
                une interprétation d'une grande vivacité et avec 
                de belles nuances sonores. Elle interprète notamment une 
                splendide oeuvre de Michel Sogny riche en sonorités et 
                à découvrir absolument pour vivre d'intenses émotions 
                durant près de vingt quatre minutes. Son titre "Dérive" 
                vous laisse déjà en imaginer les multiples rebondissements. 
                Mais la sonate de Mozart et la sonate de Beethoven, qu'elle a 
                sélectionnées présentent aussi des atmosphères 
                très changeantes. Elle a bien voulu répondre à 
                quelques questions autour de ce disque...cliquez 
                ici pour lire la suite  
              
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              Certes le nom de la pianiste Zhu Xiao Mei est plutôt attaché 
                à celui de Bach cependant ce n'est pas le premier recueil 
                du Clavier bien tempéré qu'elle a cette fois choisi 
                d'enregistrer mais des oeuvres de Haydn, un compositeur qu'elle 
                a aussi beaucoup joué dans sa jeunesse explique-t-elle 
                dans l'interview qui accompagne ce cd . Peut-être avait-elle 
                envie de s'évader vers un répertoire plus gai car 
                elle déclare "Nous avons besoin de compositeurs 
                comme Haydn qui écrivent pour le plaisir de l'auditeur, 
                qui aiment la vie, la gaieté , le soleil " citant 
                elle-même une phrase de Haydn qui l'a beaucoup touchée 
                dans laquelle il dit qu'il compose de la musique "pour 
                que l'homme fatigué, épuisé ou accablé 
                par ses affaires puissent profiter de quelques moments et de délassement" 
                ....cliquez 
                ici pour lire la suite et en écouter un extrait 
              
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              Après deux disques consacrés chacun à deux 
                compositeurs, le pianiste David Bismuth publie toujours chez le 
                label Ameson ce nouvel enregistrement conçu cette fois 
                comme un hommage à un seul compositeur : Jean-Sébastien 
                Bach mais à travers le regard que d'autres compositeurs 
                ont porté sur sa musique, de l'époque romantique 
                jusqu'à nos jours, et même jusqu'à très 
                récemment puisqu'il a demandé à cette occasion 
                au compositeur Karol Beffa de réaliser une transcription. 
                Son disque comporte ainsi plusieurs transcriptions pour le piano 
                d'uvres composées originellement pour orchestre ou 
                groupe d'instruments et d'autre part des oeuvres directement inspirées 
                par la musique de Bach ou les 4 lettres de son nom : B.A.C.H. 
                David Bismuth offre ce programme qui alterne des oeuvres sobres 
                et transparentes avec des pièces riche en polyphonie dans 
                une interprétation toujours d'une très belle clarté 
                sonore. Il a bien voulu répondre à quelques questions 
                autour de ce disque...cliquez 
                ici pour lire la suite et écouter un extrait 
                
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              Alors que dans son précédent disque consacré 
                à Rachmaninov la pianiste Emmanuelle Swiercz avait choisi 
                un programme opposant au gigantisme des variations les miniatures 
                des préludes composés au même moment, c'est 
                pour ce disque Schumann une nouvelle opposition qui a guidé 
                son choix, proposant ici une oeuvre assez méconnue : Bunte 
                Blätter, face à une oeuvre célèbre : 
                Carnaval, oeuvres qui d'ailleurs elle-même met en opposition 
                des pièces aux caractères très contrastées. 
                Un programme qui permet d'apprécier de nouveau la sensibilité 
                et l'assurance de son jeu que ce soit dans la poésie ou 
                l'énergie tourbillonnante ainsi peut-on le mesurer dans 
                les deux extraits en écoute dans cette page. Emmanuelle 
                Swiercz a bien voulu répondre à quelques questions 
                autour de ce disque...cliquez 
                ici 
                pour lire la suite et écouter deux extraits 
              
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              Après un disque d'oeuvres de Liszt, le pianiste Lovro 
                Pogorelich revient avec un nouvel enregistrement paraissant également 
                chez le label Intrada, dans un programme à la mesure de 
                ses larges et puissantes mains. Celui-ci regroupe des oeuvres 
                de deux compositeurs russes qu'il a l'habitude de jouer en concert. 
                Si les "Tableaux d'une exposition" de Moussorgski tout 
                comme les Préludes de Rachmaninov sont réputés 
                pour la difficulté de leur exécution, Lovro Pogorelich 
                montre par ses réponses aux questions qui suivent que là 
                ne fût pas sa principale préoccupation. Il est vrai 
                qu'il a déjà démontré un son orchestral 
                et coloré dans son précédent disque de Liszt, 
                qu'il renouvelle semble-t-il sans peine dans "Les Tableaux 
                d'une exposition" de Moussorgski. Quant aux diverses difficultés 
                techniques contenues dans les Préludes de Rachmaninov, 
                la sélection qu'il a faite permet encore d'apprécier 
                la sonorité nuancée mais aussi la fluidité 
                admirable de son jeu ainsi peut-on le mesurer dans le Prélude 
                op. 23 n° 7 en écoute durant le mois de janvier 2009....cliquez 
                ici pour lire la suite et écouter un extrait  
              
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              Si vous n'avez pas terminé vos achats de noël, voici 
                une idée de disque, édité par le label Aeon, 
                avec lequel vous serez certain de faire plaisir à son destinataire, 
                voire même de le rendre heureux. Il est peut-être 
                trop tard pour vous le procurer par internet aussi il reste à 
                espérer que vous le trouverez dans une boutique proche 
                de chez vous sinon réservez-le pour l'offrir au nouvel 
                an. Plus qu'un disque c'est aussi un petit voyage sous le soleil 
                de la baie de Naples que vous offrirez par ce bel enregistrement 
                du pianiste Olivier Cavé habitué à s'y promener 
                depuis son enfance, sa mère en étant originaire. 
                A l'âge de huit ans, il a un coup de foudre pour la musique 
                de Domenico Scarlatti, né dans cette "capitale de 
                la musique" le 26 octobre 1685, qu'il découvre sous 
                les doigts de Maria Tipo. C'est à son tour de permettre 
                à ces propres auditeurs d'avoir une passion pour cette 
                musique qu'il offre dans une interprétation lumineuse, 
                au toucher léger et délicat qui fait scintiller 
                la musique de mille étoiles colorées...décidement 
                une musique bien à propos pour les fêtes de fin d'années ! 
                Olivier Cavé a bien voulu répondre à quelques 
                questions pour présenter son disque ...cliquez 
                ici pour lire ses réponses et entendre une sonate 
                 
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              Le pianiste Jean-Marc Luisada a déjà enregistré 
                nombreux disques d'oeuvres de Chopin, il revient avec un nouveau 
                récital de ce compositeur qui tient une place de prédilection 
                dans son répertoire. Le musicologue Jean-Jacques Velly 
                auteur du livret de ce disque donne une très belle image 
                des programmes consacrés à ce compositeur : "Un 
                récital d'oeuvres de Chopin" se présente toujours 
                comme la carte variée d'un restaurant gastronomique où 
                les meilleurs saveurs peuvent s'accorder l'une aux autres et s'enrichir 
                mutuellement. La qualité est au rendez-vous , on 
                y trouve toujours quelque chose à son goût et il 
                en résulte une satisfaction de fin gourmet" . 
                Mais pour réussir ses "plats" et que la dégustation 
                soit des plus satisfaisantes encore faut-il derrière le 
                piano un "chef" expert en la matière ce qu'est 
                bien sûr Jean-Marc Luisada qui a bien voulu révèler 
                les secrets de cette nouvelle "carte" qui ravira les 
                oreilles de tous ses auditeurs...cliquez 
                ici pour lire l'interview et écouter un extrait
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              Après un disque de Sonates Haydn, le pianiste Iddo Bar-Shaï 
                consacre un nouvel enregistrement, toujours sous le label Mirare, 
                à Chopin, un compositeur qui le touche particulièrement 
                comme le montre ses réponses plus précisément 
                au sujet de ce disque. Il a choisi ici un programme exclusif d'une 
                sélection de mazurkas interprétées dans un 
                ordre quasi chronologique, car il considère comme un journal 
                de la vie du compositeur ces pièces que Chopin écrivit 
                tout au long de sa carrière et qui sont le plus intimement 
                reliées à la Pologne et à son histoire. Certes 
                les Polonaises le sont aussi mais si ces dernières ont 
                un caractère vigoureux et héroïque, les mazurkas 
                sont plus nuancées et plus délicates.  
                Un caractère qui convient particulièrement bien 
                à Iddo Bar-Shaï qui en exprime avec talent la grande 
                poésie par son jeu sensible et d'une extrême délicatesse 
                sans pour autant manquer de vigueur quand nécessaire car 
                les mazurkas diffèrent les unes des autres et certaines 
                d'entre elles sont entrecoupées de cris et d'éclats 
                de nervosité... Iddo Bar-Shaï fascine avant tout par 
                son talent pianistique à faire passer l'émotion 
                de ses pièces par une sonorité où la douceur 
                ouatée règne en maîtresse et la passion qu'il 
                exprime lorsqu'il en parle montre aussi combien cet univers lui 
                sied à merveille, lisez plutôt cet entretien ! ...cliquez 
                ici    
              
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              Le pianiste Jean-Frédéric Neuburger, qui fête 
                bientôt ses 22 ans, a un planning chargé, donnant 
                de nombreux concerts en France et à l'étranger. 
                Actuellement à Tokyo pour un "Chopin project" 
                il a bien voulu prendre le temps de répondre à quelques 
                questions pour présenter son dernier disque précisément 
                enregistré aussi à Tokyo au prestigieux "Suntory 
                Hall". Un disque sorti en septembre cette année, dont 
                le programme comportant nombreuses oeuvres majeures qu'il interprète 
                avec une très grande maturité démontre combien 
                ce jeune pianiste, qui dans un précédent entretien 
                datant déjà de quelques années déclarait 
                se passionner pour les oeuvres mineures des compositeurs, est 
                aussi très à l'aise dans les oeuvres les plus marquantes. 
                Cet enregistrement a d'ailleurs reçu de nombreux éloges 
                de la presse dont un Choc de la musique de la revue "Le monde 
                de la musique". C'était également l'occasion 
                de parler de son actualité et de découvrir par là 
                aussi le bonheur du musicien à toujours combler sa soif 
                d'apprendre qui semble bien sans limite !...cliquez 
                ici pour lire l'interview et écouter un extrait 
                
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              Leo Janácek(1854-1928) détruisit nombreuses 
                de ces compositions et bien qu'organiste jouant également 
                du piano il n'écrivit pas beaucoup pour cet instrument 
                aussi les "pièces pour piano" de cet album, que 
                la pianiste Hélène Couvert a choisi d'enregistrer 
                après des disques Haydn et Beethoven (label Zig Zag Territoires) 
                ne sont certes pas l'intégralité de son oeuvre pour 
                cet instrument, mais sont les plus représentatives et aussi 
                les plus réputées de ce compositeur.[...] Milan 
                Kundera déclara "Sa musique est la confrontation 
                vertigineusement serrée de la tendresse et de la brutalité, 
                de la folie et de la paix ; elle condense toute la vie, avec son 
                enfer et son paradis"c'est dire toute la richesse de 
                cette musique... Hélène Couvert a bien voulu répondre 
                à quelques questions au sujet de son disque...cliquez 
                ici pour lire l'article complet 
              
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              Après un disque Beethoven, la pianiste Hélène 
                Grimaud réputée en France comme une "star" 
                du piano classique a choisi d'enregistrer un disque autour de 
                l'oeuvre de Bach que nombreux considèrent à juste 
                titre comme le "père de la musique" et qu'elle 
                a, comme nombreux autres musiciens, commencé à jouer 
                depuis son enfance. Espérant par cette démarche 
                se "rapprocher du secret de son pouvoir universel" 
                , elle a choisi de centrer ce premier disque consacré à 
                ce compositeur autour de la transcription de la Chaconne en Ré 
                mineur par Ferruccio Busoni, qu'elle joue aussi depuis nombreuses 
                années comme le témoigne un des lecteurs vidéos 
                en bas de cette page....cliquez 
                ici pour lire la suite et voir plusieurs vidéos 
              
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              Pour savoir ce qu'est la forme "Variation" en musique 
                on peut certes prendre un dictionnaire de musique mais il est 
                nettement plus agréable de l'écouter et de la découvrir 
                par l'oreille. Ce nouveau disque de la pianiste Vanessa Wagner 
                dont le vaste répertoire s'étale de la musique baroque 
                à la musique contemporaine et qui a choisi de s'intéresser 
                à l'évolution de la Variation au fil du temps comporte 
                un excellent programme original judicieusement sélectionné 
                précisément autour cette forme. Celui-ci transporte 
                l'auditeur en douceur dans un voyage temporel dont les multiples 
                escales non chronologiques ouvrent l'imaginaire à multiples 
                paysages musicaux offrant une variété de couleurs 
                infinie, aux nombreuses surprises et qui passionne tant par sa 
                diversité que son organisation logique permettant à 
                chacun de se laisser agréablement voguer. Vanessa Wagner 
                a bien voulu répondre à quelques questions pour 
                présenter ce disque ...cliquez 
                ici pour lire la suite et écouter 
                un extrait 
              
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              Réputé pour son interpétation de compositeurs 
                contemporains en ayant notamment été lauréat 
                du concours international de piano d'Orléans à la 
                suite duquel il a enregistré un premier disque d'oeuvres 
                de compositeurs contemporains européens et d'Amérique 
                du Nord , le pianiste Wilhem Latchoumia invite par ce nouveau 
                disque à découvrir des compositeurs d'Amérique 
                latine du 20ème siècle, un répertoire qu'il 
                apprécie aussi tout particulièrement. A travers 
                ces oeuvres très imprégnées de musique populaire 
                et aux belles mélodies tantôt nostalgiques tantôt 
                joyeuses, exigeant pour beaucoup d'entre elles une grande virtuosité, 
                il offre un voyage captivant vers ces contrées. Wilhem 
                Latchoumia a bien voulu répondre à quelques questions 
                pour présenter son disque...cliquez 
                ici pour lire la suite 
              
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              Ivan Ilic, pianiste américain d'origine serbe installé 
                en France depuis sept ans mais plus connu à l'étranger 
                pour ses nombreux concerts, confie que le compositeur français 
                Debussy a largement contribué à son choix d'une 
                carrière de pianiste. C'est naturellement un disque d'oeuvres 
                de ce compositeur qu'il apprécie tant qu'il a choisi d'enregistrer 
                pour le label Paraty. Il a sélectionné plus particulièrement 
                une oeuvre qui lui laisse la plus grande liberté puisque 
                dans ce programme de 24 Préludes l'ordre ne semble pas 
                régner en maître. En effet Debussy a choisi de placer 
                à la fin de chaque Préludes, et non au début, 
                les titres qui ont contribué à éclairer l'univers 
                imaginaire du compositeur. On y retrouve les thèmes majeurs 
                habituels dans l'art Debussyste : l'eau, le paysage, le monde 
                des fées ou encore les objets. De plus Debussy n'avait 
                en fait prévu aucune organisation particulière pour 
                leur publication et l'ordre dans lequel les Préludes sont 
                habituellement présentés ne correspond pas plus 
                à leur chronologie .... Ivan Ilic a donc choisi de les 
                enregistrer dans un ordre différent de l'ordre habituellement 
                retenu par les interprètes. Il a bien voulu s'expliquer 
                de ce choix et répondre à d'autres questions sur 
                son album...cliquez 
                ici pour lire ses réponses et écouter un extrait. 
                 
              
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              Après avoir enregistré un disque de l'intégrale 
                des oeuvres de Paul Dukas qui a lui a permis de mieux faire connaître 
                celle-ci Olivier Chauzu milite avec passion pour la cause romantique 
                avec ce nouveau disque regroupant trois pièces fondamentales 
                parmi les oeuvres de Schumann qu'il offre dans une interprétation 
                fort émouvante où le spleen des grands romantiques 
                atteindra certainement tous les auditeurs : La Toccata, oeuvre 
                d'une grande virtuosité technique dégageant une 
                grande joie et un humour qui ne se présenteront jamais 
                plus sous cette forme aussi franche et tranchée dans l'oeuvre 
                du compositeur. Les Davidsbündlertänze empreintes de 
                l'âme de deux personnages de l'imaginaire de Schumann : 
                Florestan, être fougueux, fantasque et imprévu et 
                Eusébius, le mélancolique et rêveur. L'Humoresque 
                où l'humour n'y intervient que de façon très 
                marginale, Schumann avoua à Clara avoir "ri et 
                pleuré tout à la fois" en la composant 
                et à un ami il indiqua "Elle est peu gaie, et peut-être 
                ce que j'ai écrit de plus mélancolique". 
                Olivier Chauzu a bien voulu répondre à quelques 
                questions pour présenter ce disque dont je vous invite 
                également à écouter un extrait qui m'a particulièrement 
                émue....cliquez 
                ici pour lire ses réponses 
                et écouter cet extrait. 
              
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              Après un premier disque de "Pièces lyriques" 
                de Grieg la pianiste Shani Diluka revient avec un nouveau disque 
                de "Romances sans paroles" de Mendelssohn également 
                très lyriques qu'elle a choisi de faire découvrir 
                dans un univers très poétique pour mieux en partager 
                l'émotion. Elle apporte en effet une contribution personnelle 
                en associant à chacune des dix "Romances sans paroles" 
                qu'elle interprète un vers issu d'autres "Romances 
                sans paroles" écrites par Verlaine, à la 
                manière des titres elliptiques qu'utilisait Debussy pour 
                faire deviner sans dire, jetant ainsi un pont entre le monde de 
                la musique et celui des textes....cliquez 
                ici pour lire la suite, lire une 
                interview de Shani Diluka au sujet de ce disque et en écouter 
                une pièce 
              
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              Le pianiste Geoffroy Couteau qui a remporté le premier 
                prix du concours international Brahms de Pörtschach(Autriche) 
                en 2005 en jouant la troisième Sonate de Johannes Brahms, 
                vient de sortir ce disque de dernières oeuvres de ce même 
                compositeur chez le label Intrada avec le soutien du Mécénat 
                culturel Bayer et à cette occasion a bien voulu répondre 
                à quelques questions. Durant 13 années Brahms n'avaient 
                pas écrit pour le piano, et l'on considère comme 
                son testament pianistique les vingt pièces composées 
                en deux étés (1892 et 1893), Clara Schuman les considérait 
                comme un "Trésor de chefs d'oeuvres inépuisables" 
                et Brahms comme les "Berceuses de sa souffrance", 
                quoiqu'il en soit ces pièces ne laissent pas indifférents...cliquez 
                ici pour lire la suite et entendre 
                un extrait 
              
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              C'est une association a priori originale que propose la pianiste 
                Marylin Frascone, lauréate en 1995 du premier Grand Prix 
                au Concours International Chopin de Marienbad en République 
                Tchèque, en couplant précisément des oeuvres 
                de Chopin avec Les "Tableaux d'une exposition" de Modeste 
                Moussorgsky, un cycle d'une dizaine de pièces écrites 
                en 1874 suite au décès de son ami l'architecte Viktor 
                Hartmann dont une exposition était organisée en 
                1874 en sa mémoire. [....] 
                Les oeuvres de Chopin qu'elle a choisies d'interpréter 
                sont également le fruit de l'émotion d'un compositeur 
                mais contrairement à Moussorgsky qui composa les Tableaux 
                d'une exposition en moins de trois semaines sous la prise de l'émotion 
                du décès de son ami, des écrits de Georges 
                Sand rapportés dans le livret indique qu'il en était 
                différemment pour Chopin[...]Marylin Frascone a bien voulu 
                répondre à quelques questions pour présenter 
                ce disque et durant le mois d'août 2008 il sera possible 
                d'en écouter un extrait..cliquez 
                ici pour lire l'article complet 
              
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              François Couperin (1668-1733) 
                Les Folies Françoises, ou Les Dominos 
                Extrait du 3e Livre de Pièces de Clavecin, 13e Ordre 
                Claude Debussy(1862-1918) 
                12 Préludes, 2e Livre 
                François Couperin (1668-1733) 
                4e Livre de Pièces de Clavecin, 25e Ordre 
                Olivier Messiaen(1908-1992) 
                Extrait du Catalogue dOiseaux, 7e Livre 
               Après un enregistrement des Variations Goldberg de Bach 
                et un double album Schumann, et sous le titre générique 
                modernisé "Les folies françaises" le pianiste 
                franco-suisse Cédric Pescia a eu l'idée originale 
                de réunir des oeuvres de trois compositeurs français 
                de trois ères musicales différentes offrant un beau 
                voyage musical dans le temps très pittoresque et riche 
                en couleurs. Il a bien voulu expliquer son choix et répondre 
                à nombreuses autres questions pour présenter ce 
                disque ainsi que, dans une autre page, sa carrière déjà 
                très remplie pour un jeune talent !...cliquez 
                ici pour lire ses réponses
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              Si le pianiste/compositeur canadien Alain Lefèvre est 
                particulièrement célèbre par sa bataille 
                à faire connaître l'oeuvre du compositeur André 
                Mathieu au monde entier, son répertoire est très 
                vaste et ce nouveau disque, édité par le label Analekta, 
                pour lequel il a choisi un regroupement original de deux recueils 
                poétiques de Schubert et Rachmaninov vient compléter 
                son importante discographie qui comporte déjà une 
                quinzaine de volumes des compositeurs les plus variés allant 
                de Bach à Soler.Durant le mois de juin 2008 vous pourrez 
                écouter un extrait des Etudes-Tableaux de Rachmaninov : 
                la pièce n°8 en ré mineur pour laquelle le compositeur 
                ne donna aucune explication quant à la source de son inspiration 
                contrairement à la majorité d'entre ces Etudes-Tableaux...cliquez 
                ici pour lire la suite 
              
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              Le pianiste Bertrand Chamayou dont on peut mesurer le naturel 
                curieux dans la page qui lui est consacrée, confie dans 
                le livret qui accompagne ce disque : "Etant pourtant d'un 
                naturel curieux, je n'ai durant quelques années pas cherché 
                à savoir ce qui se dissimulait aux côtés des 
                " Variations sérieuses", du Rondo Cappricioso 
                et de quelques romances, pièces que j'avais dans les doigts 
                depuis le conservatoire et qui sont les seules à avoir 
                vraiment franchi l'épreuve du temps. Tout au plus je me 
                délectais régulièrement des très beaux 
                disques de Nikita Magaloff et de Murray Perahia. Jusqu'au jour 
                où j'ai eu l'envie subite et inopinée de me procurer 
                et de lire toutes ces pages mystérieuses, ces caprices, 
                ses fantaisies ou pièces caractéristiques dont je 
                ne savais rien. Ces séances de lectures furent un 
                enchantement : je naviguais ici et là, allant de pages 
                hautement inspirées en délices plus fugaces et l'idée 
                de composer un programme de récital en assemblant quelques-uns 
                de ces joyaux m'est aussitôt venue". Le choix était 
                vaste puisqu'il serait possible de donner un récital de 
                plus de sept heures de toutes les oeuvres que composa Mendelssohn 
                pour le piano...cliquez 
                ici pour lire la suite et écouter 
                un extrait 
                 
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              De ce disque présenté comme "Le diable et 
                le bon Dieu" le pianiste Nelson Goerner, qui a déjà 
                enregistré les Études d'exécution transcendante 
                du même compositeur, explique simplement qu'il en a choisi 
                le programme parce qu'il "représente ce que j'appellerai 
                un moment significatif dans ma recherche et fréquentation 
                lisztiennes. J'ai senti que le moment était simplement 
                venu." 
                Certes pas une oeuvre tardive mais marquant un tournant essentiel, 
                voire une exception de l'oeuvre de Liszt, la Sonate en si mineur 
                est un de ses plus grands chefs d'oeuvre pianistiques, par sa 
                longueur : plus de trente minutes dans une forme monobloc qui 
                peut être lue de deux façons : comme une grande sonate 
                en quatre mouvements ramassés en un seul ou comme les quatre 
                parties d'un seul allegro de sonate. Outre sa forme originale 
                qui ouvre les portes à multiples interprétations 
                possibles c'est la richesse harmonique, la multiplicité 
                des thèmes où nombreux caractères se profilent 
                (Faust, Mephisto, Marguerite ... autant dire le diable et le bon 
                Dieu ...), qui en fait toute la richesse. Oeuvre exigeant de très 
                grandes capacités techniques mais aussi poésie, 
                qualités qui ne font aucunement défaut à 
                Nelson Goerner qui en offre une interprétation exaltant 
                les caractères bien affirmés tant dans l'énergie 
                que la tendresse....cliquez 
                ici pour lire la suite et en écouter un extrait 
                 
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              Bien connu pour son "Apprenti sorcier", Paul Dukas(1865-1935) 
                n'a composé ou plus exactement publié pour le piano 
                que quatre oeuvres, car très exigent le compositeur a détruit 
                nombreuses de ses partitions. L'une de ses oeuvres est particulièrement 
                gigantesque : la sonate en mi bémol mineur d'une durée 
                de 45 minutes, elle est impressionnante non seulement par cette 
                durée mais surtout sa puissance expressive. Après 
                avoir enregistré la difficile intégrale d'Ibéria 
                d'Isaac Albeniz, le pianiste Olivier Chauzu semble bien avoir 
                enfiler la panoplie de l'apprenti sorcier pour s'attaquer de nouveau 
                à une intégrale peut souvent jouée et a bien 
                voulu répondre à quelques questions au sujet 
                de ce disque...cliquez 
                ici pour lire ses réponses 
                
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              Le pianiste américain Murray Perahia qui a fêté 
                l'an dernier son soixantième anniversaire, et a du récemment 
                s'absenter des scènes et des studios en raison de problèmes 
                de santé, a déjà enregistré nombreux 
                disques de Bach largement récompensés : les Suite 
                anglaises, les Concertos pour piano et les Variations Goldberg. 
                Il revient avec ce nouveau volume qu'il consacre donc à 
                l'un de ses compositeurs de prédilection et vient confirmer 
                son talent toujours exceptionnel dans l'interprétation 
                des oeuvres de ce compositeur. Ici sont réunies les Partitas 
                2,3 et 4, il est prévu qu'un autre volume des Partitas 
                1,5 et 6 paraisse début 2009 après trois Sonates 
                de Beethoven prévues pour fin 2008.... de quoi réjouir 
                tous les mélomanes sensibles aux interprétations 
                subtilement colorées de Murray Perahia...cliquez 
                ici pour lire la suite, en écouter un extrait et voir 
                une vidéo 
              
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              Pour le pianiste Jean-Marc Luisada le piano n'est pas seulement 
                l'instrument roi mais aussi le "chanteur roi" et il 
                prend à coeur d'en faire oublier son aspect percussif au 
                profit du cantabile. Cette nouvelle compilation "Le chant 
                du piano" que sort actuellement le label RCA permet de mesurer 
                au travers de pièces pour certaines déjà 
                parues mais aussi de nouveaux enregistrements combien ce chant 
                du piano est présent depuis toujours dans les interprétations 
                de ce pianiste.  
                Jean-Marc Luisada a bien voulu répondre à quelques 
                questions à l'occasion de la sortie de cet album..cliquez 
                ici pour découvrir ses réponses 
              
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              Considérée comme sa "Sonate d'adieu", 
                Schubert a achevé d'écrire la vingt-troisième 
                Sonate le 26 septembre 1828, deux mois avant sa mort, seulement 
                âgé de 31 ans. Cette dernière année 
                de sa vie fut l'une des plus riches : il écrivit pour le 
                piano trois sonates reconnues comme les plus réussies, 
                la Fantaisie pour quatre mains D940 et les trois Klavierstüke 
                que le pianiste Emmanuel Strosser a enregistrés conjointement 
                avec la dernière sonate pour ce disque du compositeur qui 
                lui est "le plus proche de son coeur" selon ses 
                propos recueillis à l'occasion de la sortie de ce disque. 
                Comme dans chacune de ses trois dernières sonates composées 
                non seulement la même année mais aussi le même 
                mois c'est particulièrement le second mouvement qui en 
                est bouleversant...cliquez 
                ici pour lire la suite 
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              Sans aucun doute le mot Poèmes souvent répété 
                dans l'énoncé de la liste des pièces de Scriabine 
                que le pianiste Romain David a choisi d'interpréter pour 
                son premier disque en récital seul, pourrait tout autant 
                s'appliquer pour la première partie de son programme, car 
                c'est une interprétation qui exalte à son extrême 
                tout autant la poésie des uvres de Chopin qu'il offre 
                ici. Il suffit d'écouter, avec l'aimable autorisation du 
                label Loreley, le son admirablement pur et mat, son jeu merveilleusement 
                inspiré dans le trio central de la célèbre 
                "Marche funèbre" (troisième mouvement 
                de la sonate n°2) pour en être convaincu(e)(voir et 
                entendre plus bas, le trio débute peu après la deuxième 
                minute mais écouter le mouvement entier bien sûr 
                ! L'idéal sera même d'entendre la sonate entière 
                car elle regorge d'autres moments fort poétiques)... De 
                ce trio central, Wilhem von Lenz, un élève de Chopin 
                a dit : " Rien n'est plus facile que de faire de ce trio 
                la chose la plus commune, rien n'est plus difficile que d'en élever 
                le charme mélodique à la hauteur de l'affliction 
                qui pèse sur tout le poème de la Marche funèbre[...] 
                Le trio est une pierre de touche à laquelle on reconnaît 
                si l'exécutant est poète ou s'il n'est que pianiste"et 
                pour ce qui concerne Romain David le qualificatif de poète 
                s'ajoute assurément à celui de pianiste, un pianiste 
                pour qui poésie n'est pas synonyme de lenteur car son jeu 
                a aussi une vivacité agréablement surprenante....cliquez 
                ici pour lire la suite et en écouter un extrait 
              
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              Dans ses réponses aux questions de pianobleu.com le pianiste 
                Philippe Cassard confiait il y a quelque temps : "Schubert 
                et Debussy restent deux compositeurs qui m'accompagnent continuellement" 
                et ce nouveau disque qui s'ajoute à trois précédents 
                autres enregistrements qu'il a déjà consacré 
                à ce compositeur confirme de nouveau, combien effectivement 
                Philippe Cassard est attaché à la musique de ce 
                compositeur. Son travail pendant des années avec la chanteuse 
                lyrique Christa Ludwig qu'il considère comme :" Une 
                artiste qui a chanté Schubert comme personne, avec une 
                intensité, une variété de couleurs et un 
                naturel qui m'ont appris davantage que bien des leçons 
                de piano !", n'est sans nul doute pas étranger 
                à sa passion pour la musique de ce compositeur. A son tour 
                il offre une interprétation très colorée 
                de ces Impromptus, valorisant les parentés de ces pièces 
                avec les Lieder, afin d'apporter un éclairage sur leur 
                nature profonde....cliquez 
                ici pour lire la suite 
              
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              Si lors du concours international de piano Chopin de Varsovie 
                en 2005, le pianiste Rafal Blechacz a obtenu le premier prix en 
                interprétant remarquablement la troisième sonate 
                de Chopin, et divers autres pièces (une mazurka, la Barcarolle...) 
                ainsi que le premier concerto de ce compositeur, et a d'ailleurs 
                gagné également trois autres prix: le Prix de la 
                Radio Polonaise pour la meilleure interprétation des Mazurkas, 
                le Prix de la Société Polonaise de Chopin pour la 
                meilleure interprétation des Polonaises et le Prix du Philharmonique 
                de Varsovie pour la meilleure interprétation du Concerto 
                et a également reçu la récompense créée 
                par Krystian Zimmermann pour la meilleure interprétation 
                des Sonates, ce sont les... Préludes qu'il a choisi d'interpréter 
                pour son premier disque ainsi que deux nocturnes, expliquant son 
                choix par ces propos : " Ils sont fascinants à 
                l'infini - ils sont tellement divers, on y trouve tellement d'idées 
                différentes ! J'ai cependant essayé de fondre cette 
                diversité dans un moule unitaire, de construire une seule 
                entité qui développe sa propre tension interne, 
                sa propre dramaturgie. Quant aux Nocturnes op.62, je les connais 
                depuis longtemps et pense avoir trouver une manière convaincante 
                de les interpréter."..cliquez 
                ici pour lire la suite
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              Imaginer la pianiste Zhu Xiao-Mei lors de son séjour 
                en camp de rééducation, pendant la révolution 
                culturelle, recopiant en cachette les partitions du clavier bien 
                tempéré et le jouant en faisant croire qu'il s'agissait 
                de musique officielle chinoise suffit à comprendre combien 
                cette oeuvre peut représenter pour elle... oeuvre parfois 
                appelée la "bible" du pianiste, elle fut en tout 
                cas force de réconfort(elle lui réchauffait même 
                les doigts lorsqu'elle la jouait dans une pièce de la chaleur 
                d'un frigo !) et surtout "musique de bonheur, et du bien" 
                elle contribua à ouvrir les yeux de Zhu Xiao-Mei et à 
                comprendre que cette musique avait une capacité à 
                lui rendre courage, à la rendre heureuse et à lui 
                faire retrouver sa dignité. Aujourd'hui la pianiste offre 
                en premier lieu son interprétation du second livre parce 
                qu'il a toujours été tenu dans l'ombre du premier 
                livre et qu'il mérite lui aussi d'être mis en avant, 
                selon ses propos dans l'interview publiée dans le livret 
                qui accompagne les deux CD...cliquez 
                ici pour lire la suite et en écouter 
                un extrait
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              L'an dernier, en mai 2006, alors qu'un journaliste du New York 
                Times s'inquiétait de savoir comment Maurizio Pollini voyait 
                ses 10 à 20 années à venir et s'il avait 
                l'intention de quitter la scène, il lui répondit 
                "Nous verrons, qui sait ce qui peut arriver ?" 
                ajoutant que parmi ses objectifs il espérait terminer son 
                intégrale des trente-deux sonates de Beethoven et le Clavier 
                bien tempéré de Bach, ce nouveau volume marque donc 
                la poursuite de ce premier objectif débuté depuis 
                de nombreuses années et que chacun espère le voir 
                poursuivre encore de nombreuses années car même si 
                chaque nouveau volume est un événement des plus 
                réjouissants et à ne pas manquer, un seul regret 
                vient à l'esprit : que Beethoven n'ait eu le temps de composer 
                des centaines de sonates !  
                Cette fois-ci Maurizio Pollini interprète les trois sonates 
                contenues dans l'opus 2 de Beethoven, et que le compositeur acheva 
                en 1795 et dédia à Haydn dont il était l'élève 
                depuis trois ans...cliquez 
                ici pour lire la suite 
              
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              Dans un généreux programme de plus d'une heure 
                et quart, le pianiste Hervé Billaut offre dans cet album, 
                paru chez le label Lyrinx, une très belle vue panoramique 
                sur l'oeuvre de Gabriel Fauré au travers le prisme de six 
                oeuvres réparties deux par deux sur les trois cycles distincts 
                habituellement recensées par les musicologues qui très 
                schématiquement (pour faire très court) pourrait 
                être pour le premier qualifié de romantique, le second 
                de poétique et le troisième de nostalgique. 
                Mais le mieux est de laisser la "parole" à Hervé 
                Billaut qui a bien voulu répondre à plusieurs questions 
                au sujet de ce disque dont vous pourrez également écouter 
                la Ballade et mesurer si pour vous elle sonne " printanière 
                et sylvestre" comme le déclara le musicologue 
                Vladimir Jankélévitch ou sera "comme la 
                voix du souvenir irréversible qui chuchote à l'oreille 
                de notre âme, lorsque le soir descend, les choses secrète 
                et indicibles..." comme Marcel Proust le pensait, mais 
                quoi qu'il en soit il est à parier que grâce à 
                l'interprétation d'Hervé Billaut, tout en finesse 
                avec de subtiles lignes mélodiques, elle parvienne à 
                vous émouvoir délicieusement tout comme le reste 
                du programme qui défile en fait si vite qu'on en oublie 
                le temps !...cliquez 
                ici pour lire la suite et écouter un extrait
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              Le pianiste Eric Le Sage a pour projet d'enregistrer l'intégrale 
                des oeuvres pour piano seul et de musique de chambre d'ici 2010, 
                ce volume est le second volume de celle-ci. Un objectif qui lui 
                tient particulièrement à coeur et dont il se félicite 
                car explique-t-il :" il y quelques oeuvres que je suis 
                content d'avoir eu l'occasion d'approfondir , sinon je serai certainement 
                passé "à coté " par manque de temps 
                ou de curiosité. Les fugues , les marches , la 3ème 
                sonate ...."cliquez 
                ici pour lire la suite et en écouter un extrait 
              
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              Après un très remarquable double album des Nocturnes 
                de Chopin, qui a contribué à sa Victoire de la musique 
                "Révélation soliste" en 2005, et après 
                un disque de l'intégrale des Poèmes de Scriabine, 
                Pascal Amoyel revient encore avec un répertoire que l'on 
                peut qualifier de "tailler sur mesure" quand on a pu 
                mesurer son talent exceptionnel dans ses interprétations 
                profondes et poétiques, et sachant que Liszt est un de 
                ses compositeurs de prédilection. Nul n'est besoin de vous 
                convaincre que ce nouvel album est à ajouter sans hésitation 
                aux côtés des précédents, son interprétation 
                de Funérailles, la pièce la plus jouée de 
                ce recueil par nombreux pianistes, est assurément des plus 
                prenantes jamais entendues. Pour parvenir à ce résultat 
                ne pas la séparer des autres pièces du recueil "Harmonies 
                Poétiques et Religieuses"était sans doute 
                aussi un choix fort judicieux.... Pascal Amoyel a bien voulu répondre 
                à quelques questions autour de ce disque...cliquez 
                ici pour lire la suite et en écouter un extrait 
                 
              
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              Ravel 
                Oeuvre pour piano 
                Philippe Bianconi 
              
              Plusieurs pianistes français ont enregistré ces 
                dernières années une intégrale de l'oeuvre 
                pour piano de Ravel, et il est amusant de constater qu'aucune 
                d'entre elle ne respecte l'ordre chronologique de la création 
                des pièces et que chacune d'ailleurs se distingue par un 
                ordre différent des pièces, on peut s'interroger 
                sur les choix respectifs de chacun des interprètes mais 
                pour ce qui concerne Philippe Bianconi il est probable que son 
                choix de "Jeux d'eaux" dans lesquels il emporte l'auditeur 
                dès le début de son intégrale n'est pas étranger 
                au fait qu'il se sente là parfaitement dans son élément 
                naturel, d'ailleurs à la question de savoir quelle est 
                sa pièce préférée (qui sera diffusée 
                ce mois d'octobre 2007 sur piano bleu) Philippe Bianconi répond 
                :" Le choix n'est pas facile mais si je devais choisir 
                une seule pièce je crois que ce serait Ondine. C'est sans 
                doute une des plus belles choses qui aient été écrites 
                pour le piano, avec cette sublime ligne mélodique, cette 
                poésie, ces irisations inouïes, ce frémissement 
                du son que Ravel réussit à obtenir. Et pour moi, 
                c'est toujours, des années après, le même 
                émerveillement ressenti à la découverte de 
                cette oeuvre lorsque j'étais enfant."...cliquez 
                ici pour lire la suite
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              Gabriel Fauré 
                Nocturnes 
                Emile Naoumoff
              Au delà d'une évocation de la nuit, il serait 
                tentant de scinder les treize nocturnes de Fauré en deux 
                autres thèmes inspirateurs de la grande tension dramatique 
                qui y règne : l'amour( jusqu'au huitième nocturne, 
                ceux-ci sont presque tous dans une tonalité majeur) et 
                la mort(à partir du neuvième nocturne jusqu'au dernier, 
                et tous dans une tonalité mineur, couleur du drame), dont 
                la césure coïnciderait exactement avec celle chronologique 
                de l'apparition de la surdité du compositeur vers 1903 
                et sans doute d'un sentiment de solitude et d'interrogation encore 
                plus douloureuse expliquant le tournant musical de son oeuvre 
                devenant alors plus intérieure. Mais ce serait sans doute 
                par trop simpliste car en fait les musicologues distinguent trois 
                périodes dans la longue carrière (plus de quarante 
                cinq ans) de Gabriel Fauré, et durant laquelle la composition 
                de ces nocturnes s'étale, le premier nocturne datant de 
                1875 et le dernier de 1922. Une première époque 
                où domine une musique romantique (jusqu'en 1886 environ) 
                inspirée de celle de Chopin et Mendelssohn, la seconde 
                période débutant ensuite et qui irait jusqu'aux 
                alentours de 1904, d'une maturité croissante, plus poétique 
                et enfin la troisième période jusqu'à sa 
                mort en 1924 avec une musique plus personnelle et intime, plus 
                énigmatique, plus profonde. 
              Mais faut-il réellement chercher à scinder ces 
                nocturnes, car l'on peut par exemple être surpris du style 
                déjà étonnamment très personnel du 
                premier nocturne (plus que celui des trois suivants) et sans doute 
                vaut-il mieux se contenter de suivre simplement le fil de ces 
                treize nocturnes comme celui d'un journal d'une vie de créations, 
                comme un souffle continu, tel le suggère le pianiste Emile 
                Naoumoff constatant : "Chez Fauré la plupart des 
                nocturnes s'assimilent à des poèmes symphoniques 
                ou lyriques concentrés sur eux-mêmes. Le noyau musical 
                est si dense qu'il me semble qu'après chaque écoute, 
                qu'il se déploie en nous-mêmes, prenant toute sa 
                dimension, comme un souffle qui embellit l'âme"....cliquez 
                ici pour lire la suite 
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              Marylin Frascone 
                Franz Liszt
              Marylin Frascone dont le premier disque paru en 2002 comportait 
                déjà une uvre de Franz Liszt (La Sonate en 
                si mineur) , et avait reçu les éloges de la presse, 
                vient de sortir un troisième disque, après un disque 
                Rachmaninov en 2005, consacré cette fois dans son intégralité 
                à des uvres de Franz Liszt. Elle a bien voulu répondre 
                à quelques questions permettant de mieux comprendre son 
                attachement à ce compositeur mais sans doute ce mot est-il 
                mal choisi car c'est la liberté qu'il lui offre que la 
                jeune pianiste semble avant tout apprécier...cliquez 
                ici pour lire la suite et en écouter deux pièces.
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              Quiconque a eu l'occasion de contempler régulièrement 
                l'horizon maritime, sait combien les couleurs de la mer et du 
                ciel sont innombrables, et ne se limitent pas à la palette 
                des multiples "bleu", mais puisent dans une gamme infinie 
                de tons du gris au vert, et de l'ocre au noir, reflets de la nature 
                environnante et des conditions météorologiques. 
                Les peintres, mais aussi les compositeurs ont souvent cherché 
                à reproduire ou évoquer ces multiples horizons, 
                changeants et sans cesse en mouvement. A son tour, le pianiste 
                Leif Ove Andsnes, pour avoir vécu sur les côtes nordiques, 
                et avoir ressenti l'influence de cet environnement particulier 
                sur ce qu'il est en tant que personne et musicien, a choisi le 
                titre "Horizons" pour ce disque regroupant plus d'une 
                vingtaine de pièces qui ont particulièrement contribué 
                à sa formation ou découverte de la musique qu'il 
                aime....cliquez 
                ici pour lire la suite
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              Sonates pour piano 
                K330-332 et K457  
                Wolfgang Amadeus Mozart 
                Mikhaïl Pletnev 
              
              Il n'est pas toujours facile pour les musicologues de donner 
                avec précision la date de composition des oeuvres, notamment 
                parce que la publication peut en être éloignée. 
                Ainsi, selon les notes du livret de ce disque, il parait que pendant 
                de nombreuses années on a pensé que les sonates 
                K330-332, publiées en 1784, dataient du voyage de Mozart 
                à Paris en 1778, mais une étude de l'écriture 
                de Mozart a révélé qu'elles ne peuvent avoir 
                vu le jour à ce moment là, et l'analyse du papier 
                sur lequel sont notées les sonates le confirmerait. 
              Mais à vrai dire qu'importe réellement qu'elles 
                furent écrites en 1778 ou 1783, si ce n'est qu'à 
                la seconde date : 1783, on peut y associer le fait explicatif 
                qu'elles furent écrites pour des élèves viennois 
                et donc à des fins didactiques, et qu'en ne retenant pas 
                1778 on se prive peut-être d'une petite fierté française, 
                à être le pays d'origine du célèbre 
                "Rondo alla turca"(marche turque de la sonate K331) 
                inspiré, si l'on s'en fie à son titre, par la cour 
                ottomane...quoique certains y voient aussi un rappel de Molière 
                et du Bourgeois gentillhomme dans sa forme. Les sonates 330 et 
                332, si elles sont un peu moins célèbres que celle-ci, 
                n'en sont pas moins belles,au contraire même, très 
                mélodieuses et lyriques, quant à la sonate K457(composée 
                en 1784), elle est considérée par beaucoup comme 
                la plus belle de toutes ses sonates pour piano, Mozart ayant exploité 
                au mieux toutes les couleurs que lui offrait le pianoforte.
              En cette année de célébration de la naissance 
                de Mozart, beaucoup d'enregistrements de ses oeuvres, dont ces 
                sonates sont proposées. Aussi il est très important 
                de ne pas perdre de vue que l'intérêt tant de rééditions 
                que de nouveaux enregistrements, tout autant que d'aller à 
                un concert de musique classique, c'est avant tout non pas l'oeuvre 
                jouée mais assurément son interprète. Mikhail 
                Pletnev est un pianiste qui a une très forte personnalité, 
                et qui renouvelle ici totalement ces sonates par un interprétation 
                unique. Son talent exceptionnel lui permet d'offrir une version 
                du "Mozart tel qu'il l'entend" et l'imagine, sans idées 
                préconçues tirées d'un dogme d'une quelconque 
                école, mais en improvisant son jeu au fur et à mesure, 
                laissant aller sa haute technique pianistique au gré de 
                son intuition. 
                Il a choisi d'enregistrer ses quatre sonates sur un grand piano 
                de concert Blüthner et...de nuit, heure plus propice au rêve 
                et à l'imagination. Il est vrai que le résultat 
                est d'une originalité convaincante et fort plaisante : 
                une splendide sonorité, claire et ouatée à 
                la fois, un réel bonheur d'écoute, et une nouvelle 
                profondeur à ses oeuvres plus que pédagogiques bien 
                sûr.... à découvrir absolument, pour partager 
                le plaisir que Mikhäil Pletnev prend à faire vivre 
                le Mozart qu'il entend, un jeune Mozart de l'an 2006 qui vous 
                accompagnera bien jusqu'en 2056, même sur une île 
                déserte...
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              Jean-Sébastien Bach 
                Irakly AVALIANI
              Ce disque permet d'apprécier les qualités d'interprétation 
                d'Irakly AVALIANI d'uvres d'un compositeur qu'il apprécie 
                particulièrement : il propose un intelligent et beau programme 
                de diverses pièces majeures et de formes différentes, 
                écrites par Jean-Sébastien Bach pour le clavier 
                : Fantaisie chromatique et Fugue en ré mineur BWV 903, 
                Concerto Italien en fa majeur BWV 971, Partita n°2 en ut mineur 
                BWV 826 et Prélude et fugue en si mineur du Clavier bien 
                tempéré 1er livre BWV 869. 
                 
                La sobriété et qualité sonore du jeu d'Irakly 
                AVALIANI, qui a enregistré ce disque dans un temple, 
                sur un piano Fazioli d'un très beau timbre, concourent 
                à transcender la spiritualité qui émanent 
                de ces uvres. Le tempo auquel il choisit de mener à 
                bien ce programme laisse en effet, dans les mouvements les plus 
                lents, le temps à la respiration, à l'émotion 
                et la réflexion. Ce qui n'empêche pas d'être 
                aussi emporté par la jubilation dans des mouvements plus 
                rapides tels les premiers et troisième mouvements du concertos 
                italien ou encore le Cappricio de la partita 2. Ce disque fait 
                espérer qu'Irakly AVALIANI enregistrera rapidement le Clavier 
                Bien Tempéré et non pas seulement dans 15 ans car 
                c'est effectivement un "Bach à l'état pur" 
                qu'il offre ici !  
                A noter : c'est la femme de Irakly AVALIANI, Masha S.(S. pour 
                Schmidt) , artiste peintre qui a conçu et illustré 
                la pochette de ce disque.  
                 
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              Claude Debussy  
                Images - Estampes  
                Vanessa Wagner
              Entre 1902 et 1908, Claude Debussy(1862-1918) composa une part 
                importante de son oeuvre pour le piano. Les oeuvres de ce disque 
                ont été essentiellement écrites lors de cette 
                période, hormis les "Images oubliées" 
                qui datent de 1893 et la Valse romantique(1890), dont Vanessa 
                Wagner offre l'écoute aux internautes de Piano bleu...cliquez 
                ici.  
                 
                "Quand on n'a pas les moyens de se payer des voyages, 
                il faut suppléer par l'imagination", tels furent 
                les termes de Debussy annonçant au compositeur André 
                Messager l'achèvement du recueil "Estampes" qui 
                transporte l'auditeur tour à tour en Extrème Orient, 
                à Grenade puis le ramène en France... Et pour Claude 
                Debussy bien sûr c'est le son du piano qui donne naissance 
                à cet imaginaire. Son, qui devient même "Images" 
                quelques années plus tard. Mais quelle est l'origine de 
                cette magie sonore ? La transformation des timbres, l'utilisation 
                d'harmonies complexes, leurs intensités, les rythmes... 
                autant d'ingrédients d'une écriture virtuose, exigeant 
                également une grande virtuosité de ses interprètes. 
                Vanessa Wagner, révélation soliste instrumentale 
                en 1999 aux Victoires de la musique, et réputée 
                pour sa technique assurée, la fluidité de son jeu 
                , contrasté et nuancé, a toutes les qualités 
                pour recréer cette magie sonore, combinant habilement énergie 
                et douceur, sensibilité , l'imaginaire prend place dans 
                une ambiance agréablement feutrée. 
                 
                On ne sait pas si c'est au sujet des "Estampes" ou des 
                "Images "que Claude Debussy confia au pianiste Ricardo 
                Viñes qu'il les avait composées après avoir 
                passé un long moment dans la salle des tableaux Turner 
                à Londres, la photographie de Franck Courtès qui 
                illustre la pochette de ce disque évoque l'atmosphère 
                boisée et aquatique de nombres de ses peintures, Vanessa 
                Wagner, également grande amatrice d'art et de théâtre, 
                s'implique avec la même volonté, et énergie 
                dans un rôle de "Dame blanche," qui semble bien 
                sortir d'un tableau de Whistler.
              Cliquez sur l'image pour écouter d'autres extraits de 
                ce disque et/ou vous le procurer 
              
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                Alma Brasileira  
                  Cristina Ortiz
                 
                  "L Année du Brésil" en France 
                  est, selon le site officiel de cette célébration, 
                  l'occasion de montrer aujourd'hui, dans toute la France, 
                  un Brésil à la fois savant et populaire, qui réunisse 
                  de grandes batucadas, la capoeira, mais aussi la musique classique 
                  et baroque sans oublier le rôle majeur qua pu jouer 
                  la musique populaire dans la connaissance du Brésil... 
                   
                  Ce disque de Cristina Ortiz, accompagné d'un livret très 
                  explicite, est un excellent moyen de faire connaissance avec 
                  les compositeurs brésiliens du début du 20ème 
                  siècle ayant écrit pour votre instrument favori 
                  : le piano. Il permet de découvrir un style original, 
                  né de l'ouverture à la musique savante grâce 
                  à des échanges culturelles avec l'Europe, essentiellement 
                  lors des trois dernières décennies du 19ème 
                  siècle. 
                   
                  Si le compositeur Heitor Villa-Lobos(1887-1959) qui fit 
                  deux séjours à Paris est bien connu depuis un 
                  certain nombre d'années, grâce notamment au pianiste 
                  Arthur Rubinstein, qui en fut un ardent défenseur, et 
                  à de nombreux autres interprètes dont Cristina 
                  Ortiz qui a enregistré ici deux pièces représentatives 
                  de ses compositions les plus mélancoliques, les quatre 
                  autres compositeurs sont beaucoup moins, pour ne pas dire pas 
                  du tout, connus du public français. Ainsi Alberto 
                  Nepomuceno(1864-1920), originaire de Fortaleza et qui acquit 
                  lors de sept années d'études en Europe une solide 
                  maîtrise musicale à Rome, Berlin et Paris( 
                  vous pouvez en écouter une pièce(Galhofeira) offerte 
                  par Cristina Ortiz et le label Intrada 
                  , pour écouter cette pièce cliquez 
                  ici . Nul doute qu'elle 
                  vous fera forte impression tout comme elle le fit en son temps 
                  à Darius Milhaud.
                Les trois autres compositeurs présentés :  
                  Fructuoso Vianna(1896-1976), Oscar Lorenzo Fernandez(1897-1948) 
                  et Mozart Camargo Guarneieri(1907-1993), "ingurgitèrent" 
                  les influences étrangères pour nourrir ce nouveau-né 
                  qu'était l'art brésilien ; à refuser l'académisme 
                  et à transformer le savoir-faire acquis dans les conservatoires 
                  européens en une musique nationale". Cristina 
                  Ortiz qui a gagné à cinq reprises le concours 
                  Lorenzo Fernandez, en a choisi les trois "Suite 
                  Brasileira"( dont la deuxième contribua qu'elle 
                  présenta en finale du concours Van Cliburn en 1969, où 
                  elle remporta le premier prix) et les trois études en 
                  forme de sonatine, afin de permettre d'apprécier les 
                  variétés de caractères et de rythmes de 
                  ses oeuvres. Le titre (et la mélodie) de l'oeuvre, que 
                  Fructuoso Vianna a dédié à Cristina 
                  Ortiz montre combien la culture européenne est intégrée 
                  : "Schummanniana". Celle-ci et les huit autres pièces 
                  de ce compositeur présentes sur ce disque ravissent toutes, 
                  par leur poésie. Les deux pièces de Mozart 
                  Carmago Guarnieri, "Dansa Negra" et "Dansa 
                  Brasileira", sont plus proches du folklore national mais 
                  leurs rythmes complexes en font des oeuvres très sophistiquées 
                  également fort plaisantes. Cristina Ortiz, souvent récompensée 
                  pour ses interprétations d'oeuvres de ces compositeurs 
                  de son pays natal, offre ici avec une grande virtuosité 
                  et sensibilité, un très beau panorama du piano 
                  brésilien. Ces 27 pièces qu'elle a choisies pour 
                  souligner le côté rêveur, passionné 
                  , nostalgique du caractère brésilien donnent envie 
                  de poursuivre la découverte des oeuvres de tous ces compositeurs 
                  ...mais commencez par cliquez 
                  ici ou sur l'image pour en écouter d'autres courts 
                  extraits et vous procurer ce disque riche en couleurs musicales 
                  et graphiques ! 
               
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              Franz Schubert  
                "Résonance de l'originaire"  
                Fantaisie pour 4 mains, opus 103 - 
                Rondo opus 107 - Allegro opus 144 
                Sonates, opus posthume 120 et 143 
                Maria João Pires - Ricardo Castro
              Franz Schubert a composé un nombre exceptionnel d'uvres 
                pour piano à quatre mains(trente-deux). La qualité 
                en est tout autant exceptionnelle. Les psychologues y voient la 
                traduction de son besoin d'amitié et fraternité, 
                mais le simple auditeur y entend d'abord son talent pour exprimer 
                par ce seul instrument une musique doublement agréable 
                et belle, où la résonance des notes et du chant 
                magnifié parvient à émouvoir... doublement. 
                Que la première uvre qu'il composa (à l'âge 
                de 13 ans) fut écrite pour piano à quatre mains, 
                alors qu'il était dans une école de formation pour 
                les chanteurs de cour, laisse à penser qu'il y trouva le 
                meilleur moyen de reproduire les plus beaux chants. La fantaisie 
                en fa mineur qui ouvre ce disque, émouvant duo, en est 
                une démonstration des plus flagrantes. Le rondo en la majeur 
                et l'allegro en la mineur("Orages de la vie") composés 
                par Schubert à la même époque, peu de temps 
                avant sa mort, sont tout autant troublants et prenants : leurs 
                splendides mélodies résonnent effectivement dans 
                un écho sublime. Maria João Pires et Ricardo Castro 
                comblent de bonheur l'auditeur dans une douce atmosphère 
                amicale, invitant à les rejoindre sur le joli sentier de 
                campagne dont plusieurs photographies ornent le livret accompagnant 
                les CD. En "bonus" chacun interprète une sonate 
                (pour deux mains donc) dont le lyrisme maintient l'agréable 
                douceur de ce programme. 
              Un double album à ne pas manquer... cliquez 
                ici ou sur l'image pour en écouter des extraits et 
                vous le procurer.
               Je vous conseille également de visiter le microsite 
                consacré à ce disque qui vous permettra d'en écouter 
                de plus larges extraits...cliquez 
                ici puis sur le lien "Eplayer".
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              Robert Schumann 
                Fantasiestucke op.12 
                Scènes d'enfants op.15 
                Humoresque op.20 
                Philippe Cassard
              Les couleurs nocturnes, noir et jaune, et l'original hochet 
                d'enfant (du 19ème siècle) , utilisés pour 
                illustrer la pochette, ainsi que le livret de ce disque( tableau 
                "Le soir de Caspar David Friedrich) sont très révélateurs 
                des oeuvres de ce disque. Celui-ci regroupe d'abord les deux seuls 
                recueils de Schumann dont les morceaux comportent un titre précis 
                (Fantasiestucke et Scènes d'enfants), où l'atmosphère 
                nocturne et/ou enfantine, chère à Robert Schumann, 
                se confirme d'ailleurs par ceux-ci (Au soir, dans la nuit, l'enfant 
                s'endort, rêveries...). Nuit ne signifie pas forcément 
                paisibilité avec Schumann, celui-ci avait dit à 
                Clara Schumann que le morceau qu'il préférait dans 
                l'opus 12 était précisément "Dans la 
                nuit", on peut se demander "pourquoi" car "Warum 
                ?" est une véritable splendeur poétique et 
                lyrique, mais il est vrai que "Dans la nuit" qui n'a 
                rien d'un paisible nocturne, mais évoquerait plutôt 
                des ténèbres agitées, est très prenante 
                ! Cette alternance de rythmes paisibles et plus rapides se retrouve, 
                à grande échelle, dans l'opus 20 (Humoresque) : 
                selon une autre lettre écrite à Clara, il l'aurait 
                composé "en riant et pleurant tout à la fois 
                ... 
                Différentes humeurs que Philippe 
                Cassard interprète au son d'un piano particulièrement 
                beau (légèrement feutré, sans la moindre 
                sonorité métallique). Son toucher ne traduit jamais 
                de l'énervement mais plutôt la recherche de l'apaisement, 
                et permet de percevoir le "calme divin de l'enfance". 
                Nul doute que Philippe Cassard, Directeur artistique des Nuits 
                romantiques du Lac du Bourget, baigne ici "chez lui". 
                 
                Cliquez sur l'image pour écouter des extraits de ce disque 
                et/ou vous le procurer
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              Frédéric Chopin 
                Nocturnes(intégrale) 
                Berceuse 
                Pascal Amoyel
               Les nocturnes de Chopin sont des "miniatures" qui 
                ont été très appréciées à 
                l'époque du romantisme et le reste encore pour la richesse 
                des mélodies, inspirée du "bel canto italien" 
                qu'affectionnait particulièrement le compositeur. Ce sont 
                des pièces très mélancoliques et tristes, 
                selon certains musicologues on peut y voir le "journal intime" 
                du musicien, même si certaines ont été écrites 
                à des périodes heureuses de sa vie puisque leurs 
                compositions s'étalent en plusieurs cycles de 1827 à 
                1846. 
                 
                Les enregistrements en solo du pianiste Pascal 
                Amoyel ont été salués par la presse, 
                pour "la maturité et la densité" de ses 
                interprétations. 
                Dans l'interview reportée dans le livret de l'album Pascal 
                Amoyel indique que pour lui les Nocturnes paraissent rejoindre 
                le mystère de l'existence en questionnant la solitude ou 
                la finitude de l'homme. Cet univers représente un univers 
                secret, une confession ... un filtre du moi profond du compositeur 
                et peut-être même de son inconscient. Pascal Amoyel 
                dévoile qu'il a souhaité que les enregistrements 
                se déroulent la nuit, plus propice au calme, à la 
                sérénité. 
                La douceur de l'interprétation de Pascal Amoyel crée 
                effectivement une atmosphère très délicate 
                que l'on peut découvrir dès "La berceuse" 
                qui introduit ces nocturnes. Une atmosphère propice au 
                recueillement créée par un toucher particulièrement 
                doux, incitant aussi à écouter ces deux CD de préférence 
                dans le calme de la nuit pour en profiter pleinement et mieux 
                partager le chant intérieur du piano . 
                 
                Cliquez sur l'image pour écouter des extraits et/ou vous 
                procurer ce très beau double album
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              Dom Clement Jacob  
                Sonates pour piano N°4, N°9 et N°11 
                Bernard Arbus
              Maxime Jacob(1906-1977), devenu Dom Clément Jacob, dont 
                la biographie figure pourtant en première page du deuxième 
                tome de la "bible" : "Musique de piano" de 
                Guy Sacre, n'en est pas moins très peu connu. Cela peut 
                surprendre car il fut apprécié par des compositeurs 
                de renom comme Maurice Ravel et Darius Milhaud. Il est vrai que 
                seules quelques compositions ont été éditées, 
                la plupart sont restées à l'état de manuscrits. 
                 
                 
                Le pianiste concertiste Bernard Arbus, s'attache depuis quelques 
                années à faire redécouvrir les oeuvres de 
                Dom Clément Jacob. Originaire d'un village proche du monastère 
                d'En Calcat (où vécut le compositeur), Bernard Arbus 
                a entendu le moine musicien lors de nombreux concerts et a joué 
                lors de ses propres concerts quelques unes de ses oeuvres oubliées. 
                 
                Les sonates qu'il nous fait découvrir sur ce disque sont 
                enregistrées pour la première fois. Ecrites entre 
                1940 et 1947, à une période où le style du 
                compositeur avait évolué d'une certaine "fraicheur 
                et spontanéité ou simplicité" et du 
                néoclassisisme vers une composition plus fouillée, 
                où la dimension spirituelle la rattache au romantisme. 
                Ces sonates sont étonnantes et magnifiques : les mélodies 
                sont splendides, et ils s'en dégagent une puissance, une 
                fougue et un souffle incroyables dans les mouvements les plus 
                rapides. Le langage musical des mouvements lents est quant à 
                lui surprenant et beau par l'abondance des dissonances. Ces sonorités 
                plus rugueuses, mettent en exergue la douleur, liée aux 
                souffrances de la guerre, par ces "harmonies torturées". 
                 
                Procurez vous ce disque sans attendre et vous découvrirez 
                un compositeur fort intéressant, cliquez sur l'image ! 
                Dom Clément Jacob a composé 14 sonates de 1940 à 
                1951...vivement les prochains disques de Bernard Arbus ! 
              
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                  Le cadeau à offrir  
                  à la St Valentin !
               
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              Franz Schubert, Franz Liszt  
                Transcriptions : 'Truite' et 'Chant du cygne'  
                Frederic Chiu
              Bien que ce disque ait été édité 
                en 1998, il est sélectionné disque du mois en février 
                2004 par Piano bleu. Le morceau Ständchen (sérénade), 
                et bien d'autres transcriptions de lieder romantiques, sont en 
                effet tout à fait dans l'actualité, en ce mois de 
                la Saint Valentin ! Et si ce disque vous a échappé 
                lors de sa sortie ... c'est le bon moment pour vous le procurer 
                ! 
                Frederic Chiu 
                dont BBC music magazine reconnait dans cette interprétation 
                "un virtuose stupéfiant", explique lui-même 
                dans le livret accompagnant le disque ce qui fait la splendeur 
                de cette pièce : "Liszt présente le thème 
                dans trois registre différents : tout d'abord dans le mileu 
                du clavier, puis dans le registre plus mélancolique du 
                violoncelle, et enfin un troisième fois -c'est son ajout- 
                le thème s'accompagnant alors lui-même en canon à 
                l'octave supérieur, comme pour figurer la sérénade 
                du galant qui invite sa bien-aimée à chanter avec 
                lui depuis son balcon."... Une pièce et une interprétation 
                qui laisse muet(te) d'admiration ... 
                A ce morceau, s'ajoutent d'autres transcriptions toutes aussi 
                belles les unes que les autres. Ainsi pour n'en citer que quelques 
                unes : "Die Taubenpost" (L'oiseau messager), Am Meer 
                (Au bord de la mer), das Fischermädchen" (La fille du 
                pêcheur), Liebesbotchaft (Le message d'amour)... qui font 
                de ce disque le plus beau des cadeaux pour la Saint Valentin ! 
                 
                A réclamer absolument à votre disquaire !!!
              Cliquez vite sur l'image pour vous le procurer !... ou offrir 
                ce disque qui est un véritable bijou ! 
                 
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              Vladimir Horowitz  
                Récital à Carnegie Hall
              Récital du 16 Novembre 1975 - Blumenstück - Sonate 
                N°3 - Rêverie des Scènes d'enfants - Valse oubliée 
                N°1 - Au bord d'une source - Sérénade pour une 
                poupée 
                 
                Pianiste mythique, Vladimir Horowitz est apprécié pour la puissance 
                de son jeu, sa prouesse technique et sa maîtrise musicale.  
                Le public qui l'appréciait énormément alla jusqu'à faire 24 heures 
                la queue pour obtenir des billets de son concert à Carnegie Hall. 
                 
                 
                Ce disque sorti en juin 2003 a obtenu un diapason d'or 
                 
                cliquez sur l'image pour écouter/acheter ce disque qui 
                fait partie d'une "discothèque de base"
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                Frédéric Chopin  
                Sonate pour piano, opus 58 - Mazurkas opus 59, N°1 à 
                3 - Nocturne N°1 
                The legendary 1965 recording 
              Chopin ... la fabuleuse troisième sonate...par la féline 
                Martha Argerich 
                 
                Cliquez sur l'image pour écouter ce disque
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              Claudio Arrau  
                Appassionata
              CD album 2 volumes
              Cet album de 2 CD a été édité à 
                l 'occasion du centenaire de la naissance de Claudio Arrau (pour 
                en savoir plus sur cet interprète visitez ma page sur Claudio 
                Arrau. Plus qu'une compilation, il s'agit là d'un hommage 
                à l'art incomparable de Claudio Arrau: toutes les pièces 
                proposées ici portent la griffe du maître et ont 
                marqué l'histoire de l'interprétation pianistique. 
                 
                 
                 
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                ce disque
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              Wolfgang Amadeus Mozart , Franz Schubert  
                Sonates pour 2 pianos K.448 - Fantaisie pour piano à 4 
                mains
              Radu Lupu et Murray Perrahia ...un duo parfait ! 
                Un disque à ajouter d'urgence dans votre discothèque 
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