Ludwig van Beethoven est né à Bonn, le 16 ou 17 décembre
1770, dans une famille de musiciens. Son père exploita très sévèrement ses talents musicaux voulant en faire un prodige tel Mozart.
Dès l'âge de 11 ans, Ludwig van Beethoven entre organiste assistant à la cour de Cologne où il bénéficie de l'enseignement de C.G. Neefe qui l'influencera dans son art et lui fera notamment découvrir
Bach.
Sa mère morte, son père alcoolique, Ludwig van Beethoven continue de composer et suit les conseils de Haydn en se rendant à Vienne dont il ne reviendra jamais.
Son talent de pianiste virtuose y est vite reconnu et c'est d'ailleurs ssentiellement à cet instrument que la majorité de ses oeuvres est consacrée.
Beethoven se consacre aussi à la composition : 3 trios en 1794-1795 et 3 sonates pour piano composées en 1795-1796. Beethoven devient très vite l'une des personnalités dominantes du monde musical viennois et international.
Mais peu après 30 ans, Ludwig van Beethoven se voit atteint d'un terrible handicap : la surdité croissante. Au bout de 10 ans, il est tellement atteint qu'il lui devint impossible de se produire en public. Cette surdité devient totale en 1819. Cette infirmité et ses amours déçus (il n'y eut pas que l'immortelle bien aimée...) ont fait de lui un être taciturne, déprimé à l'âme torturée, mais qui se réfugia dans la musique et sa technique.
Ludwig Van Beethoven meurt le 26 mars 1827. Ses funérailles (le 29 mars 1827) furent grandioses, près de 30 000 personnes suivirent le convoi funéraire.
A retenir parmi les oeuvres de Beethoven ...
Ludwig van Beethoven a composé un grand nombre d'oeuvres pour le piano : cinq concertos, trente deux sonates pour piano seul et dix pour piano et violon, cinq pour piano et violoncelle, de nombreuses séries de variations pour piano...
La musique de Ludwig van Beethoven est souvent classée à la frontière
de la musique classique et de la musique romantique, mais c'est le mot
expressive qui lui conviendrait mieux car sa musique est empreinte de
la douleur de son existence. On dit qu'il a fait accomplir à
l'écriture du piano un pas de géant notamment par sa conception
quasi symphonique du clavier, à suggestions orchestrales.
Sa relation à la musique fut douloureuse dans le sens où, contrairement
à Mozart, la composition ne lui fut pas facile, devant se "morfondre"
pour arriver à créer, son inspiration n'étant pas immédiate.
Ce que Beethoven a dit : "Le vrai sage ne s'occupe pas de ce qui est bon ou mauvais dans
ce monde. Raisonne toujours dans ce sens : c'est le secret de la vie."
"La musique est une révélation plus haute que toute
sagesse et toute philosophie."
Ses contemporains ont dit de Beethoven : "Son jeu brûlait le pavé comme une cataracte écumant
avec sauvagerie, et le presdigitateur contraignait son instrumant à
une expression si forte que la structure la plus solide pouvait à
peine y résister. Puis, il sombrait, épuisé, exhalant
une douce plainte, pour se dissoudre dans la mélancolie. Et à
nouveau l'esprit se redressait,triomphant des souffrances célestes."
Ignaz Von Seyfried
"Ce qui est singulier, original, semble être le but principal
pour lui en matière de composition." Vaclav Tomaser
Ecouter et voir... Discographie avec des oeuvres de Beethoven
Piano bleu vous conseille les disques suivants :
Parus récemment :
en octobre 2015
A découvrir ce double album, intégrale des oeuvres pour piano et violoncelle de Beethoven, qui vient compléter l'intégrale que le pianiste François-Frédéric Guy consacre aux oeuvres avec piano de ce compositeur dans son "Beethoven Project" qui mène depuis plusieurs années et complète donc les cinq concertos et les trente-deux sonates , ici de 3 recueils de Variations et 5 sonates pour les deux instruments. C'est le violoncelliste Xavier Phillips, qui l'accompagne pour les deux premieères sonates et fait plus que cela dans les suivantes . Il a bénéfié de l'enseignement du célèbre violoncelliste Mstislav Rostropovitch, et est désormais professeur de la Haute école de Sion, site de Lausanne en Suisse tout en menant des activités de soliste ( ainsi en 2015 il a été nommé pour un Grammy dans la catégorie Best instrumental solo) Il joue sur un violoncelle de... 1710 : un Matteo Gofriller pêté par un mécène pour lequel on fera avec plaisr de la pub au passage puisqu'il s'agit de la marque de café : ..."Blue de Brazil" un café bleu.. ;-)) Et comme quoi il n'y a pas que les cléèbres acteurs à pouvoir faire de la pour du café ;-)) ...
Revenons aux choses "sérieuses"...
François-Frédéric Guy explique dans la 'note d'intention" de l'album que Beethoven a permis l'émancipation de cet instrument précisément en renouvellant l'approche de la sonate accompagnée au piano. Il indique notamment...cliquez ici pour lire la suite et écouter un extrait
Actualité...
Week-end Intégrale des 32 sonates pour piano de Beethoven par les élèves du CNSMD de Lyon
Le dernier week-end de janvier 2016, Marie-Josèphe Jude, pianiste de renommée internationale et professeur au CNSMD ( conservatoire national de musique et danse ) de Lyon, propose, dans le cadre des Matinées et soirées musicales d'Arles, un programme de huit concerts, lors desquels 32 des élèves des classes de piano interpréteront les 32 sonates composées par Ludwig van Beethoven :
Vendredi 29 janvier à 18 h 30 et à 20 h 30 ; Samedi 30 janvier à 17 heures, à 19 heures et à 21 heures ;
Dimanche 31 janvier à 11 heures, à 15 heures et à 17 heures...cliquez ici pour en savoir plus
autres parutions .... en 2014
Beethoven
3 dernières sonates
Eric Le Sage, piano
cliquez sur l'image pour en savoir plus
et
LUDWIG VAN BEETHOVEN
Piano Concerto No. 5 »Emperor«
Piano
Sonata No. 32 op. 111
Nelson Freire, piano
Gewandhausorchestra Riccardo Chailly, direction
cliquez sur l'image pour en savoir plus
Intégrale des sonates pour piano Beethoven Abdel Rahman el Bacha
Le pianiste Abdel Rahman el Bacha dont vient d'être récemment publié sous le label Mirare une nouvelle intégrale des sonates pour piano de Beethoven (coffret de 10 CD) interprétera l'ensemble de ces 32 sonates lors des Fêtes musicales en Touraine, festival qui a lieu au grand théâtre de la ville de Tours , du 11 au 17 novembre 2013. Le Festival "Fêtes musicales en Touraine" de novembre 2013 est en effet consacré à Beethoven avec le pianiste Abdel Rahman El Bacha. Cet événement est exceptionnel à plus d’un titre. C’est le dimanche 17 novembre 1963 que Sviatoslav Richter donna son premier concert à Tours, au Grand Théâtre, prélude à la création du festival à la Grange de Meslay en juin 1964....cliquez ici pour en savoir plus, écouter un extrait et voir une vidéo
Ludwig van Beethoven
Sonates Volume trois
Sonates pour piano
Opus 2, 81a, 90, 106, 109, 110, 111
soient : les sonates n°1 à 3, 26,27,29,30,31,32
François Frédéric Guy, piano
Voici enfin le troisième et dernier volume attendu depuis quelques
mois de l'intégrale des sonates de Beethoven entreprise
par le pianiste François-Frédéric Guy dont
vous avez déjà pu découvrir les deux volumes
précédents : en mai 2012 le second volume contenant
douze sonates composées par Beethoven entre 1795 et 1817
, et en octobre 2011 le premier volume regroupant les sonates
n°5 à 14. Pas de surprise donc pour les sonates de
cet ultime volume : celui-ci outre les trois premières
sonates de l'op. 2, contient les dernières sonates
de ce cycle, dont la très fameuse Hammerklavier. Véritable
pierre-angulaire de ce cycle, cette sonate constitue aussi un
point marquant du cheminement musical de François-Frédéric
Guy ; c'est ainsi la troisième fois qu'il grave
cette sonate pour le disque... cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
Ludwig van Beethoven(1770-1827)
Complete piano Trios
Intégrale des trios avec piano
Trio Wanderer :
Jean-Marc Phillips-Varjabédian , violon
Raphaël Pidoux, violoncelle
Vincent Coq, piano
Si le Trio Wanderer a choisi de fêter ses 25 ans avec
l'enregistrement de ce coffret de quatre disques consacré
à l'intégrale des trios pour piano de Beethoven
qu'ils jouent depuis nombreuses années, quasiment le début
de leur carrière , Beethoven qui avait déjà
acquis une certaine réputation comme pianiste virtuose
et improvisateur lui avait choisi de s'imposer comme compositeur
par la publication de trois trios alors qu'il avait aussi 25 ans.
Ainsi dans une lettre du 18 juin 1794 , Beethoven, âgé
de 24 ans, écrivait à Nikaulaus Simrock, éditeur
musical, en ces termes où l'on voit que ce choix est mûrement
réfléchi et on mesure déjà sa forte
personnalité :"[...]Le fait est que je n'avais
aucun désir de publier actuellement des Variations, voulant
attendre que des oeuvres de moi plus importantes, et qui doivent
paraître sous peu, fussent données au public avant
les variations"... en l'occurrence il s'agissait des
trois premiers trios pour piano portant donc le numéro
d'opus 1 qui furent publiées peu après ...cliquez
ici pour lire l'article complet et écouter un extrait
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonates Volume II
CD1
Sonate en Ré Majeur, Op. 28, «Pastorale»
Sonate en Sol Mineur, Op. 49 no. 1 et n°2
Sonate en Do Majeur, Op. 53, «Waldstein»
CD2
Sonate en Sol Majeur, Op. 31 n°1, n°2 "La tempête",
n°3
CD3
Sonate en Fa Mineur, Op. 57, «Appassionata»
Sonate en Sol Majeur, Op. 79
Sonate en Fa Dièse Majeur, Op. 78, «A Thérèse»
Sonate en La Majeur, Op. 101
Sonate en Fa Mineur, Op. 54
François-Frédéric Guy, piano
Le pianiste François-Frédéric
Guy a donné à l'arsenal de Metz fin avril 2012 les
derniers concerts d'enregistrement de son intégrale des
sonates de Beethoven pour le label Zig Zag Territoires mais ce
n'est là nullement une fin pour l'interprète passionné
par ces sonates qui confirme une fois encore dans un nouvel entretien
à l'occasion de la sortie de ce disque (voir ci-dessous)
qu'il est toujours prêt à recommencer. Ce nouveau
coffret "Volume 2" contient les enregistrements réalisés
lors des concerts de décembre 2010 et avril 2011, le dernier
volume devant paraître à la fin de l'année.
Les douze sonates qu'il contient ont été composées
entre 1795 et 1817 et sont de forme différentes de la simple
sonatine à la puissante grande sonate innovatrice. Comme
vous pouvez le voir dans la liste ci-dessus certaines ont reçu
des titres et elles furent souvent les plus appréciées
du public ou du moins les plus connues et les plus souvent jouées.
Une intégrale est l'occasion pour les auditeurs de (re)découvrir
celles parfois négligées à tort, c'est surtout
aussi ici l'occasion de poursuivre ce partage auditif de concerts
live aux programmes impressionnants. Un coffret à déguster
au choix disque par disque ou dans son intégralité
pour les amateurs de fortes émotions : passion, tempête,
adieux... certes mais sans doute les propos d'un compte rendu
paru dans l'Allgemeine musikalishe Zeitung du 1er octobre 1817
au sujet de la sonate opus 101, rapportés par Beate Angelika
Kraus, auteur du livret, pourrait s'appliquer pour partie de façon
plus générale à ses sonates...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
Beethoven
Concertos pour piano n°3 & 4
Thessaloniki State Symphony Orchestra
Myron Michailidis, direction
Aldo Ciccolini, piano
Ce nouveau disque du pianiste Aldo Ciccolini, notamment réputé
pour son intégrale des sonates de Beethoven, sort le 2
avril 2012, il a été enregistré au Thessaloniki
Concert Hall, Thessalonique (Grèce), du 26 au 31 mai 2008.
Depuis sa victoire au concours Marguerite Long en 1949, l'éclat
de la carrière d'Aldo Ciccolini n'a jamais faibli. Il a
construit chez le label EMI une discographie exceptionnelle, révélant
entre autres au monde musical les trésors de la musique
française : Satie, bien sûr, qu'il a rendu mondialement
célèbre, mais aussi Massenet, Déodat de Séverac
ou Debussy. Ses Années de Pèlerinage de Liszt font
elles aussi toujours référence . Dans un entretien
(voir vidéo ci-dessous ) le pianiste confie avoir été
impressionné et ravi de jouer avec cet orchestre magnifiquement
dirigé par Myron Michailidis.... Une rencontre, dit-il
dont il se souviendra longtemps...cliquez
ici pour lire la suite et voir deux vidéos
Beethoven
Trois sonates
Marie-Josèphe Jude, piano
Sonate n°8 en ut mineur op.13
"Pathétique"
Sonate n°23 en fa mineur op.57 "Appassionata"
Sonate n°26 en mi b. majeur op.81
"Les adieux"
La pianiste Marie-Josèphe Jude a abordé les sonates
de Beethoven dès son enfance mais elle n'aurait osé
en enregistrer si René Gambini, directeur artistique du
label Lyrinx, ne l'avait encouragé à le faire. Certes
la multitude d'enregistrements qui en existent peut faire peur
mais s'il est un compositeur dont il est plaisant de découvrir
comment chaque interprète transmet ses "paroles",
c'est Beethoven, d'ailleurs certains pianistes ont même
enregistré plusieurs fois une partie ou toutes ces sonates...
C'est dire si l'interprétation de sa musique peut en être
différente dans le temps et à plus forte raison
selon les pianistes.
C'est le côté humain du compositeur qui a depuis
toujours fasciné Marie-Josèphe Jude, la sincérité
des émotions fortes qu'il transmet à travers sa
musique. Comme un acteur aime les rôles de personnages excessifs
dans lesquels il peut jouer à fond des sentiments les plus
extrêmes de la douleur à la joie, la pianiste apprécie
de pouvoir exprimer musicalement toutes ces émotions, ce
qu'elle fait avec un timbre, des nuances, une respiration et un
rythme qui n'appartiennent qu'à elle, comme chez chaque
être humain la douceur, la tristesse, la brutalité,
la joie... peuvent s'exprimer très différemment.
Les trois sonates choisies par Marie-Josèphe Jude, qui
montrent une évolution du style de Beethoven, ont toutes
reçu un nom a posteriori généralement approuvé
par le compositeur qui ne manqua pas cependant de faire part parfois
de son désaccord. ....cliquez
ici pour lire la suite et écouter l'extrait
Paru en 10/2011
Ludwig van Beethoven
Sonates
CD 1
Sonate "Clair de lune" Op. 27 No. 2
Sonates Op. 14 No. 1 et No. 2
Sonate Op. 22
CD 2
Sonate "Pathétique" Op. 13
Sonates Op. 10 No. 1 à 3
CD 3
Sonate "Quasi una fantasia" Op. 27 n°1
Sonate "Marche Funèbre" Op. 26
Sonate Op. 7
François-Frédéric Guy, piano
Annoncé et très attendu depuis nombreux mois l'enregistrement
de l'intégrale des sonates de Beethoven par le pianiste
François- Frédéric Guy vient enfin de sortir
chez le label Zig Zag Territoires, qui a également publié
en début d'année du même interprète
les "Harmonies poétiques et religieuses",
et la "sonate en si mineur" de Franz Liszt. Certes
ce n'est "que" le premier volume en 3 CD. Celles-ci
reflètent l'évolution du style de Beethoven au tournant
du 18ème et 19ème siècle, durant une période
six ans seulement(1795 à 1801). Chaque disque de ce volume
correspond à un concert : les 14 et 15 décembre
2009 et le 17 mai 2010 . Le 2ème coffret est annoncé
pour Avril 2012 et le 3ème (et dernier) en Novembre 2012
...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
Odyssey
Frédéric D'Oria-Nicolas, piano
Beethoven
Sonate « Waldstein » n°21 Op. 53 Liszt
Vallée d'Obermann Wagner/Liszt
Ouverture « Tannhaüser » Bach/Busoni
Adagio BWV 564
Dans son nouvel album "Odyssey" le pianiste Frédéric D'Oria-Nicolas invite les auditeurs à
un voyage fantastique qui aborde tous les grands thèmes
du romantisme la nature, la lumière, la mort, l'amour,
le rêve - et est construit autour de Liszt et deux de ces
principaux inspirateurs : Beethoven et Wagner. Dans cet objectif,
le pianiste a mis en oeuvre de grands moyens afin que ce voyage
se déroule dans les meilleurs conditions :
- un programme longuement réfléchi débutant
par une "Aurore" c'est en effet le second titre
donné à la sonate n°21 de Beethoven, dite aussi
" Waldstein" du nom de son dédicataire,
dont le splendide rondo qui laisse imaginer un éveil progressif
est peut-être à l'origine du second titre de cette
sonate qui elle-même débute cependant par un premier
mouvement allegro dont les premiers accords répétitifs
demanderaient plutôt à se réveiller illico
presto, peut-être pour faire ses valises et partir en voyage...
Et son programme se terminant en douceur avec l'adagio de Bach
BWV 564 revu par Busoni. Entre temps il nous transporte dans la
"Vallée d'Obermann", par la plus vaste pièce(près
de 15 minutes) du premier recueil "Suisse" des
années de pèlerinage écrites par Liszt ,
issue en fait d'un recueil qu'il avait titré des années
auparavant "l'album d'un voyageur" et préfacée
d'une phrase de Senancourt : "Que veux-je, qui suis-je,
que demander à la nature ?"..vaste questionnement
de caractère effectivement romantique. Elle est suivi d'une
transcription par Liszt d'un opéra de Wagner également
très romantique dont l'action se situe près d'Eisenach
au début du treizième siècle.
- un travail de longue haleine pour optimiser
l'utilisation des pédales du "véhicule"
qui permettra ce voyage : le piano moderne et avec lequel il parvient
à nous offrir les paysages idéalement colorés
et contrastés grâce à un dosage étudié
des sons forte et pianissimo. Il se réfère même
si possible aux manuscrits des compositeurs pour mieux en connaître
les intentions , ce qui lui permet aussi un voyage dans le temps
puisque Frédéric d'Oria-Nicolas à lui-même
du parcourir le chemin inverse de Beethoven sur un piano moderne
pour équilibrer différemment les plans sonores,
adapter la façon de timbrer et attaquer le clavier en fonction
de cette volonté.
- Enfin Frédéric D'Oria Nicolas a inséré
dans cet album qui est en fait un double album : un CD "Fidelyty
mastering" destinés aux systèmes
audio-haute fidélité et un CD "Mobility
Mastering" qui est une version adaptée aux
écoutes sur baladeur, ordinateur et en voiture... innovation
de son label Fondamenta qui permet pour le premier CD d'offrir
un rendu sonore de très haute qualité et pour le
second précisément de l'emporter en voyage (adapté
au baladeur, ordinateur et autoradio) sans être gêné
par un éventuel environnement bruyant ce qui peut être
fort utile par exemple si l'auditeur ne sait pas ou n'a pas envie
de modérer sa propre utilisation des pédales d'accélération
;-)). ... il est vrai que celle-ci dépendra du véhicule
que celui-ci aura à disposition, et à lire le préambule
du livret écrit par Frédéric d'Oria-Nicolas
on peut penser que Beethoven quant à lui n'hésita
pas à utiliser immodérément les pédales
du nouvel instrument qu'il avait reçu en cadeau d'Erard
quelques semaines avant d'écrire la sonate "Waldstein"
et en testa même toutes les nouvelles possibilités
sonores qui s'offraient à lui : "En parcourant
les manuscrits de cette sonate, on est frappé par l'audace,
le génie et l'extrême précision avec
lesquels Beethoven fait usage de la pédale forte dans son
finale" .
Frédéric D'Oria-Nicolas aussi généreux
en explications qu'en moyens mis en oeuvre pour faire partager
au public ce voyage musical, qu'on devine réalisé
avec une immense passion, a bien voulu répondre longuement
à nombreuses questions autour de cet album dans lequel
il offre un enregistrement fantastique tant par son programme
que par l'étendue sonore qu'il permet à nos oreilles
de découvrir. Vous pourrez d'ailleurs écouter (certes
en fichier compressé mp3, le même extrait sonore
: rondo de la sonate n°21 dans la version "fidelity
mastering" puis "mobility mastering"
et vous pourrez sans aucun doute juger déjà de la
différence des niveaux sonores rendus par ces deux versions,
malgré la compression mais bien évidement les disques
sont conseillés et pourquoi s'en priver puisque les deux
sont proposés au prix d'un seul grâce au soutien
dans cette aventure de deux représentants français
de la Haute-Fidélité internationale....cliquez
ici pour lire la suite, écouter des extraits et voir
une vidéo
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concertos pour piano n°1 et 2
Shani Diluka, piano
Orchestra National Bordeaux Aquitaine
Kwamé Ryan, direction
Voici près de deux ans que Shani Diluka, qui a déjà
eu l'occasion d'enregistrer en 2006 le concerto de Grieg avec
l'Orchestre National de Bordeaux dirigé par le chef d'Orchestre
Norvégien Eivind Gullberg Jensen, a commencé une
nouvelle collaboration avec cet orchestre, désormais sous
la direction de Kwamé Ryan, afin de réaliser l'enregistrement
de l'intégrale des concertos de Beethoven, ce premier disque
qui regroupe les concertos n°1 et 2 inaugure donc cette intégrale.
Deux ans cela peut sembler long mais l'on a déjà
pu mesurer par ses précédents disques combien la
pianiste est passionnée dans tout ce qu'elle réalise
allant toujours au delà du simple engagement musical et
c'est pour elle cette fois-ci une "quête personnelle"
confie-t-elle dans l'introduction du disque qu'elle a rédigée.
Deux ans cela peut aussi sembler court pour des oeuvres aussi
riches, ainsi après la publication de ses deux concertos
Beethoven écrivit au sujet de ceux-ci «"Je
veux mettre dans l'embarras tous les pianistes",
indique Jorge Chaminé qui a également écrit
une partie du livret... Bien sûr Shani Diluka joue ces concertos
depuis bien plus nombreuses années et c'est donc ici aussi
pour la pianiste l'occasion de revenir sur son parcours avec de
grands maîtres du piano ainsi confie-t-elle également
"Beethoven appartient à l'Intemporel et à
l'Universel. Il parvient à tisser en sa musique le
nud de l'existence de chacun... Le mien, part des maîtres
« allemands » que j'ai pu connaître depuis
de nombreuses années au long de mon chemin : Leon Fleisher
élève de Schnabel, Marie Françoise Bucquet
élève de Kempff, Murray Perahia et Schencker, Valentin
Erben du quatuor Berg.. tous encrés dans la grande tradition
et le respect de cette noble culture « Goethienne ».
Jusqu'à mon choix du piano : Bechstein, hommage au
son profond et lumineux des enregistrements mythiques de Fischer,
ou Kempff dont je joue les cadences si peu entendues ; le tout,
révélant ainsi l'étau des tonalités
animé par le feu de Prométhée, des cieux
étoilés et de cette vision de l'Homme fragile
et optimiste, tout particulièrement dans ces deux premiers
concertos (que nous avons choisi de mettre ici dans l'ordre
chronologique de composition. il y règne un souflle d'espoir,
d'idéal encore tangible)."
Ecouter bien l'extrait dans la page sur ce disque, un mouvement
plein d'entrain et de vie, très moderne en fait et pourtant
ces oeuvres ont été composées à la
fin du 18ème siècle. Vous entendrez ce splendide
son du piano si lumineux qui a tout pour émerveiller par
la beauté des notes qui en jaillissent. Nul doute que Shani
Diluka, admirable "passeuse de lumière, qui a choisi
de participer ces jours-ci à la folle journée de
Tokyo contribuera par cette courageuse présence à
y apporter de l'espoir. Shani Diluka a bien voulu répondre
à quelques questions sur ce disque et son actualité...cliquez
ici pour lire l'entretien et écouter l'extrait
Beethoven
Sonates pour piano et violon
Renaud Capuçon et Frank Braley
Le violoniste Renaud Capuçon s'est associé
au pianiste Frank Braley pour interpréter l'intégrale
des sonates pour violon et piano de Beethoven en disque et en
en concert depuis plusieurs années .
Ces dix sonates illustrent l'importance croissante que va
connaître le violon au tournant des XVIIIe et XIXe siècles
: sous l'influence de Viotti et de Mozart, cet instrument
a gagné en autonomie et a inspiré des compositions
de plus en plus virtuoses. Les trois premières sonates
composées par Beethoven furent froidement accueillies,
des commentaires de presse lui reprochant d'avoir introduit des
modulations trop étranges et des mélodies trop savantes.
Deux ans plus tard La sonate opus 23 et la sonate opus 24 furent
achevées en 1801 , la première fut quant à
elle mieux accueillie et elle s'est imposée comme un chef
d'uvre du genre, La sonate opus 24 quant à elle s'est
vu attribué un titre " Le printemps "
après la mort de Beethoven, ce qui était souvent
donné dans un esprit " marketing " et destinait
donc plus cette sonate à être le chef d'uvre
ce qu'elle est en fait par son caractère ensoleillé
Les trois sonates de l'opus 30 sont quant à elles un peu
plus sombres mais cache aussi des moments ironiques pourtant elles
ont été composées peu de temps après
les précédentes mais achevées lors de l'été
1802 pendant laquelle Beethoven a écrit le célèbre
" Testament de Heilingstadt " alors qu'il n'a plus d'espoir
sur sa surdité. La neuvième sonate " à
Kreutzer " est sans doute la plus célèbre car
elle est très virtuose et violente , un véritable
combat entre le violon et le piano, cependant Frank Braley dans
la vidéo de présentation de cet enregistrment (
voir plus bas)montre une préférence pour la dixième
qui prend une proportion différente à son avis lorsqu'elle
est jouée dans le cadre d'une intégrale.
Si les premières sonates de Beethoven offrent au piano
un rôle de premier plan, les suivantes accordent un statut
équivalent aux deux instruments, amenant les solistes à
se partager le discours musical....cliquez
ici pour lire la suite
Beethoven/Liszt
Paloma Kouider
Beethoven(1770-1827)
Sonate n°15 en ré majeur opus 28 "Pastorale"
Sonate n°9 en mi majeur opus 14 n°1
Liszt(1811-1886)
12ème Rhapsodie hongroise en ut# mineur
2ème Rhapsodie hongroise en ut# mineur
Paloma Kouider, lauréate de la Fondation Natixis-Banque
Populaire depuis 2007 et révélation classique de
l'ADAMI en 2008 avait déjà pu enregistrer des oeuvres
de Liszt sur un "disque de promotion" réalisé
par l'association artistique de cette société, et
grâce à leurs aides conjuguées, elle peut
aujourd'hui présenter un "vrai" disque édité
par le label Lyrinx convaincu également du talent de la
jeune pianiste depuis déjà un certain temps... un
temps notamment occupé par Paloma Kouider, en complément
de son activité de concertiste, à poursuivre des
études littéraires de haut niveau qui lui apportent,
explique-t-elle, à la fois une discipline et une ouverture
qui lui sont essentielles à son évolution artistique.
Elle a choisi de nouveau des oeuvres de Liszt, deux Rhapsodies
hongroises avec lesquelles elle a aussi passé beaucoup
de temps puisqu'elle les a très souvent jouées en
concerts, concours, émissions radiophoniques Liszt
a passé aussi beaucoup de temps à jouer les sonates
de Beethoven et transcrire ses symphonies pour le piano, et Paloma
Kouider qui a décelé une atmosphère dans
la sonate "Pastorale" de Beethoven annonçant
les paysages traversés dans les Rhapsodies de Liszt a choisi
de construire son programme autour de ces deux compositeurs. Elle
consacre d'ailleurs également beaucoup de temps à
Beethoven que ce soit en solo ou en musique de chambre, puisqu'elle
fait partie depuis quelques années du Trio Karénine
qui met souvent Beethoven à son programme. ...cliquez
ici pour lire la suite et écouter plusieurs extraits
Paru en
octobre 2010
Beethoven
sonates pour piano
n°28 opus 101
n°29 "Hammerklavier" opus 106
Olivier Chauzu, piano
Le pianiste Olivier Chauzu apprécie particulièrement
les oeuvres de grande envergure, ainsi son quatrième disque
qui paraît chez le label Calliope permet cette fois de le
découvrir dans la célèbre immense sonate
"Hammerklavier"( pour clavier à marteaux)
de Beethoven dont le compositeur lui-même reconnut "Voilà
une sonate qui donnera de la besogne aux pianistes".
Propos tenus non seulement parce qu'elle est longue mais aussi
parce que la difficulté de son langage augmente au fil
de l'oeuvre, Beethoven ayant voulu dans celle-ci dépasser
les limites sonores du piano.
Olivier Chauzu a couplé cette sonate avec la sonate précédente
que déjà le compositeur souhaitait titrée
" Sonate pour piano ou Hammer-Klavier[...]mais si le titre
est déjà gravé , j'avance deux propositions
: ou je paie de mes deniers le nouveau titre à graver,
ou bien on le retient pour une autre sonate que je composerai"
ainsi peut-on lire dans une correspondance de celui-ci à
son éditeur Tobias Haslinger (que l'on peut d'ailleurs
lire dans le récent livre des correspondances de Beethoven
récemment réédité chez Actes sud.
Une sonate qu'il avait aussi pensé appeler "Sonate
en la difficile à jouer" ...peut-on lire dans
une autre lettre à l'imprimeur Sigmund Anton Steiner (surnommé
lieutenant général), titre qu'il donne en précisant
: " Sans doute mon lieutenant général va-t-il
resté interdit songeant que "difficile " est
une idée relative, ce qui étant difficile à
l'un étant facile à un autre, et que par conséquent
ce terme n'a pas une signification bien définie. Mais mon
Lieutenant Général doit savoir que ce terme a une
signification bien définie, car ce qui est difficile est
en outre beau, bon, grand ,etc."...
Difficulté absolue et non relative donc dans ce beau, bon
et grand programme qui n'a nullement effrayé le pianiste
Olivier Chauzu, qui pourrait bien avec ce disque marquer le point
de départ d'un monument : l'intégrale des sonates
de Beethoven ainsi confie-t-il dans ses réponses à
de nouvelles questions à l'occasion de ce disque. L'écouter
jouer le second mouvement de cette sonate op.101 - Vivace alla
marcia- (plus bas dans cette page) montre qu'il a tout à
fait l'énergie et l'étoffe pour ce challenge, il
a d'ailleurs déjà à son répertoire
la quasi totalité de celles-ci !...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
Difficile de rester indifférent(e) à la peinture
qui illustre le disque Neuvième Vague de Vahan Mardirossian
et ce sont, confie le pianiste, dans la nouvelle interview ci-dessous,
précisément les titres des sonates de Beethoven
qu'il a choisi de réunir dans ce double disque qui lui
a rappelé ce tableau du peintre arménien Hovanness
Aïvazovsky. Une illustration effectivement splendide qui,
comme il le dit, englobe les titres des sonates (Pathétique,
Tempête, Clair de Lune...). Un tableau d'ombre et de
lumière à l'image de la musique de Beethoven qui
d'ailleurs évoque à la fois le cauchemar et le rêve,
dans une musique tour à tour profonde ,enjouée et
folle...et parfois même ambiguë ainsi l'auteur du livret,
Franck Ciup, indique au sujet de la sonate "Clair de lune"
: "le poète allemand Ludwig Rellstab y voyait en
écoutant celle-ci, la promenade en barque de deux amoureux
, au clair de lune sur le lac des quatre cantons" et Beethoven
dans une interprétation quasi hypnotique, évoquait,
parait-il des fantômes traînant leur chaîne
dans un château hanté ; thème plaintif en
écho, répondant aux immuables triolets comme des
âmes désolées, errantes, inconsolables..."
ce qui n'est pas du tout la même chose !!! A l'écoute
de l'interprétation de Vahan Mardirossian, particulièrement
lente, et d'une grande intériorisation, la profondeur de
ce mouvement se révèle et c'est effectivement plus
cette dernière image, certes moins réjouissante
mais combien plus émouvante, qui viendrait à l'esprit.
Oui assurément son interprétation en est des plus
remarquables... et mériterait toutes les récompenses
...
Et, oui, une nouvelle fois, l'éloge de la lenteur mérite
d'être fait...cliquez
ici pour lire la suite, en écouter un extrait et voir
une vidéo
Ludwig van Beethoven(1770-1827)
Sonate en la majeur op.47 "Kreutzer" (1803)
(transcription pour violoncelle et piano par Carl Czerny)
12 variations en fa majeur op.66(1798)
sur la Flûte enchantée de Mozart
Sonate n°3 en la majeur op.69(1808)
Jérôme Ducros, piano
Jérôme Pernoo, violoncelle
Le pianiste Jérôme Ducros aime avant tout jouer
de la musique de chambre, et plus particulièrement avec
ceux qui partagent cet amour et "ceux avec qui le partage
va de soi, avec qui les répétitions se passent en
musique davantage qu'en mots" . De deux ans son aîné,
Jérôme Pernoo, lauréat du concours Tchaikovsky
à Moscou et du concours Rostropovitch à Paris en
1994 et du Concours de Pretoria en 1996, est pour lui un partenaire
idéal depuis plus d'une quinzaine d'année. Si la
Sonate à Kreutzer a inspiré à l'écrivain
Leon Tolstoï un drame conjugal, c'est ici en parfaite entente
musicale que les deux musiciens interprètent cette sonate
que son dédicataire, le violoniste Rodolphe Kreutzer ,
n'a jamais joué en public, la déclarant "inintelligible"
mais il est vrai qu'il s'agit ici d'une transcription pour violoncelle
réalisée par Carl Czerny et ce n'est nullement le
cas, le discours est ici limpide, fougueux dans les premier et
troisième mouvements , plus poétique dans le deuxième
mouvement qui est en fait un thème suivi de variations.
A la suite de cette sonate viennent Douze Variations sur le fameux
air de Papageno de la Flûte enchantée, où
l'on est loin d'un drame conjugal puisque Papageno rêve
d'une femme qui l'aimerait. Enfin la troisième sonate pour
violoncelle et piano qui s'ouvre sur un mouvement allegro est
d'un lyrisme tendre. Jérôme Ducros a bien voulu nous
en dire plus sur cet enregistrement...cliquez
icipour lire la suite et en écouter
un extrait
Beethoven
Rondos et Bagatelles
Natalia Valentin
Rondo en ut majeur Opus 51 n°1
Rondo en sol majeur Opus 51 n°2
Andante "Favori" in fa majeur WoO57
Rondo en ré dièse majeur Kinsky-Halm Anh.6
Sept Bagatelles Opus 33
Alla ingharese quasi un capriccio en sol majeur Opus 129
enregistré sur un pianoforte anonyme du 18ème
siècle, Allemagne du sud, restauré par Christopher
Clarke
Soucieuse d'associer un répertoire en adéquation
à l'instrument sur lequel elle joue, la pianofortiste (et
pianiste) Natalia Valentin a choisi pour son premier CD une sélection
originale de pièces de Beethoven certes moins réputées
que les sonates mais pas moins riches en invention. Elles les
a enregistrées sur un piano datant de la fin du 18ème
siècle qui, comme à l'époque on ne fabriquait
pas du jetable, a connu au fil des ans diverses améliorations,
expliquées dans le livret accompagnant ce disque, pour
obtenir de meilleures qualités sonores.
Si la Bagatelle "Pour Elise "
est bien connue du public, l'on connaît moins les autres
pièces de ce type écrites par Beethoven, pourtant
il en existe trois autres recueils soit un total de 24 pièces,
l'opus 33 ici présent en est le premier. Certes le compositeur
les nommait lui-même quelquefois "petites choses"
mais elles sont en fait chacune un concentré d'idées
de quelques minutes que lui aussi, n'ayant sans doute pas pour
principe de jeter ce qu'il avait créé, développera
ou reprendra parfois par la suite, ainsi pouvez-vous en juger
par vous-même en écoutant la véhémente
Bagatelle n°7 de l'opus 33 en écoute. Les Rondos sont
un peu plus longs et aussi parfois qualifiées "d'oeuvres
de jeunesse" et bien que Natalia Valentin les interprètent
sur un "vieil instrument", les multiples couleurs permises
par le pianoforte et la vivacité de jeu de la pianiste
permettent d'en apprécier pleinement leur caractère
enjoué, leur humour et leur effervescence. Natalia Valentin
a bien voulu répondre à quelques questions pour
présenter son premier album...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
Ludwig van Beethoven
Grande Sonate n°29 en si bémol majeur opus106 "Hammerklavier"
Sonate n°19 en sol mineur opus49 n°1 Sonate n°20 en
sol majeur opus49 n°2
Klavierstück Lettre à Elise WoO 59
Jean-Frédéric Neuburger, piano
DVD inclus :
Voyage au coeur de la Hammerklavier
Un film de Jean-Frédéric Neuburger et François-René
Martin
A 22 ans seulement le pianiste Jean-Frédéric Neuburger
confirme ici sa maturité déjà décelée
depuis quelques années : non content de s'attaquer à
la plus difficile sonate de Beethoven "Hammerklavier",
il prolonge le partage de sa passion pour cette sonate par une
intéressante explication de l'oeuvre dans un DVD au contenu
très original dont il a eu l'idée lors des séances
d'enregistrements de son disque.
Dans une présentation proche de la conférence et
de l'analyse formelle qu'il a voulu comme un voyage à l'intérieur
de cette sonate Jean-Frédéric Neuburger vise ici
un large public d'auditeurs pour leur apprendre à écouter
autrement et aiguiser leurs oreilles... Dans une atmosphère
à la fois sombre et chaleureuse, proche de celle d'un concert,
il donne avec clarté toutes les clés pour mieux
comprendre l'architecture de cette oeuvre gigantesque... Un DVD
sur lequel nombreux professeurs pourraient d'ailleurs s'appuyer
voire diffuser en classe pour intéresser leurs élèves
à la musique classique.
Après il ne reste plus qu'à écouter le disque
et apprécier sous les doigts habiles de Jean-Frédéric
Neuburger cette impressionnante sonate dans laquelle Beethoven
a mis en oeuvre tout son génie pour utiliser les possibilités
des nouveaux "pianos à marteaux". Jean-Frédéric
Neuburger dans la continuité de son précédent
disque consacré à l'Art de délier les doigts"
de Czerny a souhaité enregistrer deux sonates "faciles"
et la célèbre "Lettre à Elise",
autres pilliers du répertoire "pédagogique"
de la production de Beethoven....cliquez
ici pour lire la suite dont une interview et pour écouter
un extrait
Beethoven
Sonates pour piano op109, 110 et 111
Cédric Pescia
Interviewé en juillet 2008 le pianiste Cédric
Pescia annonçait son projet d'enregistrement "live"
de ces trois dernières sonates de Beethoven c'est finalement
ce disque enregistré dans des conditions proches du "live",
d'une seule prise finale, en studio, qu'il sort chez le label
Claves, conquis par un piano dont le son magnifiquement chantant
l'a enthousiasmé ainsi explique-t-il dans une nouvelle
interview qu'il a bien voulu accordé. Beethoven, lorsqu'il
composa ces trois sonates(trentième à trente-deuxième)
, entre 1820 et 1822, travaillait sur le projet de la "Missa
Solemnis" ce qui explique qu'on les considère
traditionnellement comme une trilogie car elles reflètent
toutes trois "des états affectifs caractéristiques
du compositeur pendant l'édification de son ultime chef
d'oeuvre religieux"selon le musicologue Claude Rostand.
On peut lire parfois que Beethoven considérait la composition
de ses sonates pour piano comme un "gagne pain"
aussi ne faut-il pas s'étonner qu'il entrecoupa ce long
travail de composition de la "Missa Solemnis"
mais surtout avait-il lui aussi envie de profiter du son extraordinaire
qui lui était offert par les nouvelles potentialités
de l'instrument ainsi qu'il l'avait déjà pu expérimenter
lors de sa précédente sonate "Hammerklavier"....cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
Beethoven
Concertos n°2 opus 19 et n°3 opus 37
François-Frédéric Guy, piano
Orchestre Philharmonique
de Radio France
Philippe Jordan, direction
François-Frédéric Guy termine par ce volume
son intégrale des concertos de Beethoven mais, comme le
montre ses réponses à de nouvelles questions, ce
"dernier" album de cette intégrale des concertos
n'est nullement, bien au contraire, la fin de son voyage discographique
avec ce compositeur qui constitue "l'alpha et le oméga"
de son répertoire. François-Frédéric
Guy est en effet réputé pour avoir déjà
donné à plusieurs reprises l'intégrale des
trente-deux sonates de Beethoven en concert et il envisage de
les enregistrer à leur tour. Pour être réputé
Beethoven quant à lui eut précisément besoin
de concertos de sa composition pour s'en servir comme d'une sorte
de carte de visite artistique. Le concerto n°2 opus 19 est
en fait le premier concerto pour piano que Beethoven ait jugé
digne d'être présenté au public et il fut
composé à Bonn avant le concerto n°1 op15. Les
premiers fragments de son écriture remontent à 1786
mais il apporta à plusieurs reprises diverses modifications
jusqu'à sa publication en 1801. Les premières esquisses
du concerto n°3 opus37 remontent quant à elles de 1796
et celui-ci fut publié en 1804 après aussi nombreux
remaniements. Il faut préciser , ainsi l'explique Beate
Angelina Kraus, auteur du livret, qu'à l'époque
l'improvisation constituait un élément essentiel
du genre du concerto pour piano et l'édition ne se justifiait
qu'à partir du moment où l'oeuvre était appelée
à exister indépendamment de son compositeur. Une
nouvelle existence de ces oeuvres donc par cet enregistrement
dans lequel François-Frédéric Guy dans un
jeu personnel dynamique, léger et poétique exalte
la voix intérieure, rendant par cette magie musicale très
présent le compositeur.....cliquez
ici pour lire son interview et écouter un extrait
nouveau
Paru en octobre 2010
coffret de l'intégrale de concertos de Beethoven
François-Frédéric Guy, piano
Orchestre Philharmonique
de Radio France
Philippe Jordan, direction
Un tout petit prix ...si vous n'avez aucun des disques profitez-en
!
Beethoven
Sonates et Symphonies(transcriptions par Liszt)
Giovanni Bellucci
Le pianiste italien Giovanni Bellucci poursuit son "long
voyage" de la réalisation d'une intégrale
des trente-deux sonates de Beethoven couplées avec les
neuf symphonies de ce même compositeur transcrites au piano
par Liszt par un troisième volume qui cette fois ne comporte
que des sonates ce dont il ne faut pas s'étonner puisque
cette intégrale devrait se réaliser en une quinzaine
de disques. S'il ne contient pas de symphonie cet enregistrement
renferme la sonate "Hammerklavier" célèbre
pour sa dimension tant en durée que musicale : le troisième
mouvement Adagio sostenuto serait" le plus grand
morceau pianistiques jamais écrits" selon Giovanni
Betti auteur du livret) quant au final de cette même sonate
elle constitue : "l'un des plus hauts et stupéfiants
moments d'extraordinaire fusion entre passé et futur que
Beethoven semble rechercher consciemment pendant les dernières
années de son activité" .
Que cette sonate célèbre aussi pour ses dépassements
des possibilités sonores de l'instrument - "une
concentration inouïe des matières et des formes musicales"
indique encore l'auteur du livret - ne fasse cependant pas ombrage
aux deux autres contenues dans ce programme qui permet cette fois
de faire mesurer trois "âmes artistiques" beethovenniennes
en ajoutant à l' "expérimentale et ésotétrique"
la "juvénile " avec la sonate n°6,
qui d'ailleurs tout comme la sonate Hammerklavier contient une
étonnante forme fuguée en son Final, et l'âme
"héroïque" dans la sonate n°26
"Les adieux" inspirée des guerres napoléonniennes
et plus précisément comme le précisa Beethoven
: "L'adieu, Vienne, 4 mai 1809 pour le départ de
Sa Majesté Impériale, l'Honoré Archiduc Rodolphe".
Adieu certes mais aussi Retour dans le troisième mouvement
où s'exprime toute la joie des retrouvailles. Des
âmes et sentiments opposés que le pianiste Giovanni
Bellucci nous fait partager avec une grande intensité !
Il a également bien voulu répondre à d'autres
questions au sujet de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et en
entendre un extrait
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano et orchestre n°4, op.58
Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson,op.16
François-Frédéric Guy, piano
Orchestre Philharmonique de Radio France
sous la Direction de Philippe Jordan
Alors que le pianiste François-Frédéric
Guy poursuit seul actuellement à la Cité de la musique
de Paris ce qu'il nomme une "grande croisière"
autour des Trente-deux sonates de Beethoven, en parallèle
à une intégrale des oeuvres de Debussy menée
par Alain Planès, sort cette même semaine le second
volume de son intégrale des Concertos de Beethoven chez
le label Naïve - le premier volume de cette intégrale
étant paru en mars dernier(Concerto n°1 et Concerto
n°5). Il n'est certes pas annoncé d'intégrale
de musique de chambre des oeuvres avec piano mais cette intégrale
de concertos est elle-même complétée du Quintette
pour piano et vents opus 16 et dont Beethoven réalisa aussi
une version pour Quatuor avec piano et cordes...cliquez
ici pour lire la suite
Paru en 11/2007
Beethoven
Sonates opus 2
Maurizio Pollini
L'an dernier, en mai 2006, alors qu'un journaliste du New York
Times s'inquiétait de savoir comment Maurizio Pollini voyait
ses 10 à 20 années à venir et s'il avait
l'intention de quitter la scène, il lui répondit
"Nous verrons, qui sait ce qui peut arriver ?"
ajoutant que parmi ses objectifs il espérait terminer son
intégrale des trente-deux sonates de Beethoven et le Clavier
bien tempéré de Bach, ce nouveau volume marque donc
la poursuite de ce premier objectif débuté depuis
de nombreuses années et que chacun espère le voir
poursuivre encore de nombreuses années car même si
chaque nouveau volume est un événement des plus
réjouissants et à ne pas manquer, un seul regret
vient à l'esprit : Beethoven n'ait eu le temps de composer
des centaines de sonates !
Cette fois-ci Maurizio Pollini interprète les trois sonates
contenues dans l'opus 2 de Beethoven, et que le compositeur acheva
en 1795 et dédia à Haydn dont il était l'élève
depuis trois ans...cliquez
ici pour lire la suite
Hélène Grimaud, Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano N°5 - Sonate pour piano N°28 -
Edition Deluxe Digipack
DVD bonus inclus :un making of des enregistrements Beethoven
et Credo, un clip Bach (le Prélude en ut majeur), une galerie
photos et une discographie
CD album
Dans une série de disques "concept" Hélène
Grimaud a exprimé en musique, à travers des oeuvres
de compositeurs variés, une vision de ce qui interroge
tout être humain : la foi, la mort, l'amour... Si un très
large public la suit dans cette démarche c'est sans doute,
parce qu'au-delà de quelconque marketing contesté
par certains, la talentueuse pianiste offre avec sa musique interprétée
dans une grande liberté expressive, un sentiment de joie.
Son nouveau disque montre de nouveau son souci dans ses choix
musicaux à partager sa pensée philosophique, cette
fois elle s'est choisi ce qui lui semble un maître en ce
domaine : Beethoven...cliquez
ici pour lire la suite et voir un clip vidéo
Dans son précédent disque "Sonates",
riche en émotions,Jean-Marc
Luisada avait choisi des oeuvres de compositeurs romantiques
aussi Beethoven en était donc exclu, bien qu'ayant composé
32 sonates. Aujourd'hui le pianiste , lauréat du concours
Chopin de Varsovie en 1995, prend un tournant avec ce disque exclusivement
consacré à Beethoven, regroupant un concerto et
deux sonates révélatrices de l'évolution
du compositeur. Jean-Marc Luisada a choisi le concerto numéro
4 qui , il est vrai, présente dans son premier mouvement
l'originalité, souvent réutilisée ensuite
par les Romantiques, d'exposer le premier thème directement
par le piano et ceci avec un son très feutré avant
de le reprendre par l'orchestre. L'andante qui suit est un sublime
moment d'atmosphère romantique offrant un dialogue entre
le piano et l'orchestre de toute tendresse. Dans le troisième
mouvement le piano prend la main sur l'orchestre et Jean-Marc
Luisada offre un Rondo Vivace des plus enlevés et splendide
!...cliquez
ici pour lire la suite
Ludwig van Beethoven, Aldo Ciccolini
Les 32 Sonates pour piano - Coffret
Intégrale
A quatre-vingts ans, Aldo
Ciccolini, un des grands maîtres actuels du piano,
titulaire de nombreuses distinctions, cumule les enregistrements
primés et intégrales. Ainsi ce coffret, paru en
novembre 2006, reprend l'ensemble des enregistrements des sonates
de Beethoven qu'il a réalisé entre 1995 et 1999.
Une belle opportunité, à prix doux, pour faire découvrir
ces oeuvres qui accompagnèrent Beethoven tout au long de
son existence créatrice , un atelierr visitable par tous
ceux qui veulent comprendre comment a évolué son
langage musical, mais aussi sa conception du monde. Qu'elles s'appellent
Au clair de lune, Aurore, Tempête , Hammerclavier, Les adieux,
Pastorale..ou ne porte qu'un numéro d'opus, chacune à
son caractère bien marqué dont Aldo Ciccolini exalte
les contrastes avec grand talent.
Ce nouveau disque est construit autour de la sonate dite "Hammerklavier"
que François-Frédéric
Guy avait déjà enregistrée en 1998.
L'interprétation qu'il en donne aujourd'hui après
l'avoir jouée plus d'une soixantaine de fois, ainsi que
celle des deux autres sonates qu'il a choisies pour cet enregistrement
est simplement splendide : la clarté de son jeu et la pureté
du timbre sont éblouissantes. Ses réflexions sur
les raisons de son choix aident à comprendre une telle
réussite : "Beethoven m'accompagne quotidiennement
non seulement dans la préparation de mes concerts mais
surtout dans ma quête personnelle, difficilement explicable
avec des mots, d'un objectif virtuel de réalisation de
soi. Que je me tourne vers le piano, je travaille aux trente-deux
sonates ; que je pense à l'orchestre, me vient l'envie
d'écouter la Missa Solemnis ou la 9e. En un mot, Beethoven
suffirait amplement à remplir ma vie d'artiste....cliquez
ici pour lire la suite
D'après des esquisses qui en font foi, Ludwig Beethoven(1770-1827)
est décédé avant de n'avoir eu le temps de
mettre au point son sixième concerto pour piano mais déjà
avec ses cinq concertos il est considéré comme le
"créateur définitfif" de de ce genre déjà
ancien particulièrement à partir du quatrième
. Déjà Beethoven pouvait s'appuyer sur des instruments
plus performants, à plus large volume sonore, que Bach,
Mozart et Haydn initiateurs du style concertant. Pianiste virtuose,
Beethoven a taillé les concertos, les premiers du moins,
à ses propres mesures, il a réussi à partir
du quatrième à véritablement donner une dimension
concertante à l'Orchestre dans ses relations avec le piano
soliste. Du second concerto, le premier créé en
fait, en 1794-1795) au cinquième (1809) le schéma
reste le même: deux mouvements vifs encadrant un mouvement
lent, mais chacun apporte son comptant de trouvailles et d'innovations
qui accompagnent le cheminement artistique et technique de Beethoven...cliquez
ici
procurez vous désormais le coffret des cinq concertos
de Beethoven à moins de 10 euros cliquez sur l'image
ci-dessus
Ludwig van Beethoven
Concertos pour piano N°2 et N°4
Barry Douglas
Camerata Ireland
A l'époque où Beethoven composa ses concertos,
l'improvisation était un art à part entière,
et Beethoven était plus connu pour ses improvisations que
ses compositions. Le second concerto fut en fait le premier que
Beethoven composa, mais il "improvisa" lui-même
lors d'une représentation à Prague en 1798. Il parait
que le musicien tchèque Vaclav Tomasek fut tellement bouleversé
par l'originalité de celle-ci, qu'il fut incapable de jouer
la moindre note de musique pendant plusieurs jours. Certains musicologues
y voient l'influence de Haydn, d'autres de Mozart et analysent
la structure en "question-réponse de l'ouverture"
comme une opposition homme-femme. Le piano pouvant tout aussi
bien interpréter des thèmes à caractère
masculin ou féminin lors de ce concerto. Chacun attribuera
la charmante espièglerie du troisième mouvement
au sexe qu'il voudra ! Quoiqu'il en soit ce mouvement est assurément
charmeur et entraine l'auditeur dans des espaces fort plaisants.
Le concerto numéro 4, écrit en 1805, a l'originalité
de commencer par une "attaque" du piano. Le mot attaque
n'est pas bien appropriée puisque celle-ci se fait tout
en douceur, il se poursuit dans un lyrisme échevelé,
utilisant les notes aigues du piano, ajoutées depuis peu
sur les pianoforte, Beethoven offre là une oeuvre loin
d'être sombre. Le second mouvement(andante con moto)serait
une transposition métaphoriques des mésaventures
d'Orphée cherchant sa bien-aimée Eurydice en enfer,
la partition contient des indications de jeu témoignant
des récentes modifications apportées aux pianos
viennois, Beethoven faisant une utlisation de la pedale una corda
qui permettait à l'époque de faire sonner une, deux
ou trois cordes à la fois. Enfin dans le troisième
mouvement le piano "vrombit" d'un bout à l'autre
du clavier, utilisant encore à merveille les nouvelles
touches ajoutées à l'instrument.
C'est le pianiste Barry Douglas qu a fondé l'orchestre
de chambre Camerata Ireland pour selon ses termes " célèbrer
la richesse du talent musical irlandais". Cet orchestre est
constitué d'artistes irlandais du nord et du sud. Oeuvrant
pour la paix, ses premiers concerts se sont tenus à Belfast
puis Dublin. Les membres de Camerata Ireland sont tous des artistes
de premier plan, originaires de divers orchestres ou de jeunes
espoirs irlandais, certains ayant déjà entamé
une carrière de soliste.
Il faut absolument que vous visitiez le site internet de cet ensemble,
ne serait-ce que pour écouter des extraits de ce disque
en navigant dans les différentes pages du site...cliquez
ici et après avoir la qualité de leur interprétation,
nul doute que vous sur l'image pour vous procurer ce disque désormains
inclu dans un coffret comprenant les cinq concertos
Si 2006 est l'année Mozart , Beethoven a été
bien "défendu en 2005 : Quatre jeunes pianistes, tels
les quatre mousquetaires... pour défendre le "roi"
Ludwig Van Beethoven avec pour arme le piano , nettement plus
agréable que l'épée ! Tous ont de grandes
qualités !
Ludwig van Beethoven
Nikolaï Lugansky
N°7, N°14 (Clair de lune), N°22 et N°23
Ludwig van Beethoven
Paul Lewis
Sonates N°16, N°17 La tempête,
N°18
Ludwig van Beethoven
Fazil Say
Sonates pour piano
Sonates Appassionata(23), la Tempête(17),
Waldstein(21)
Ludwig van Beethoven, Nicholas Angelich
3 Sonates pour piano
Sonate pour piano N°21, N°12, N°32
Cliquez sur chacune des images
Ludwig van Beethoven,
Maurizio Pollini
Sonates pour piano, op. 10 et op. 13
Difficile de résister à l'envie de commencer ce
disque par la fin ... car la sonate opus 13 justement nommée"
Pathétique" est sans conteste l'une des plus belles
composées par Beethoven. Je confirme,comme le dit Guy Sacre,
dans une des "bibles"des amateurs de piano : "La
musique de piano", que je cite : "La Pathétique
nous gratte, dirait Madame Jourdain, par là où nous
nous démangeons". Contrairement aux musicologues,
je ne chercherai pas à vous analyser chaque mouvement voir
chaque mesure de cette sonate, mais vous dirai simplement d'écouter
avec votre coeur et vous comprendrez ce que signifie les mots
émotion musicale, qu'elle soit due aux trémolos
grondants du début du premier mouvement ou à la
tonalité en ut mineur importe finalement peu aux "mélomanes
profanes", l'émotion est là... Maurizio
Pollini (prix Chopin en 1960), dont la virtuosité n'est
plus n'est plus à démontrer ni contestable, nous
en offre une version peut être moins triste que celle de
Alfred Brendel (là aussi "je suis fan") mais
d'une virtuosité et clareté éblouissante.
Mais ce serait "pêcher" de sauter par dessus
les trois sonates de l'opus 10, dont la première a d'ailleurs
aussi une nature "pathétique". La seconde sonate
est de nature "diverse", poétique et mélancolique,
pour se terminer dans un univers beaucoup plus joyeux. Là
encore le jeu de Maurizio Pollini, très dynamique et brillant
est remarquable et nous transporte dans l'allégresse vers
le presto qui débute la troisième sonate de ce même
opus. Magnifique sonate également , qui comporte quatre
mouvements, où alternent douleur (ainsi dans le splendide
Largo e mesto) et joie.
Cliquez vite sur l'image pour écouter des extraits et/ou
vous procurer ce très beau disque, qui a d'ailleurs obtenu
un "Choc de la musique" en juin 2004.
Je vous invite également à visiter le site consacré
à ce disque, où vous trouverez trois longs extraits
dans la partie "audio"... cliquez
ici
Ludwig van Beethoven
Radu Lupu
Les Concertos pour piano
5 Sonates - 2 Rondos
Nouveau : Réédition
de janvier 2006, 4 Volumes, à prix très abordable,
à se procurer d'urgence ! : Radu Lupu est un grand interprète
d'aujourd'hui, incontestable, mais cela vous le savez sûrement
déjà !
Cliquez sur l'image
Beethoven et la Flûte
Laurence Stricker , flûte
Suzel Ginisty, piano
Sonate pour flûte et piano en fa majeur, opus 17 ;
Variations, en la mineur sur un thème russe « Schöne
Minka » -1817-1818, opus 107;
Sonate en ré majeur, opus 6 (rubato de la sonate pour piano
à 4 mains) - 1796-97 Première mondiale ;
Sonate en si bémol majeur, WoO A4.
Les duos piano et flûte ont la qualité particulière
de créer un univers sonore où la joie domine. Ainsi
la sonate en fa majeur opus 17 écrite initialement pour
le cor et piano gagne ici en légèreté et
gaieté, et ce n'est pas le très court mouvement
quasi andante qui pourrait assombrir l'oeuvre. Les plaisantes
variations sur un thème russe qui suivent sont elles aussi
dans leur quasi majorité pourvues d'une rythmique allègre
et même si l'une d'elle laisse place au rêve celui-ci
ne sera pas sombre, le dialogue entre le piano et la flûte
conservant un timbre léger. Pas étonnant que ces
variations aient très rapidement connu un véritable
succès. La pianiste Suzel Ginisty, qui fut notamment une
élève de Brigitte Engerer et la flûtiste Laurence
Stricker continuent de nous transporter allègrement en
offrant un enregistrement en "Première mondiale"
d'une adaptation pour flûte et piano de la sonate en Ré
majeur, opus 6 et une sonate dont on les musicologues s'accordent
à penser qu'elle fut écrite par Beethoven à
l'âge de 20 ans, où se dévoile d'ailleurs
la "personnalité bouillonnante du futur maître
de Bonn".
Pour en écouter un extrait utilisez le lecteur ci-dessous,
cliquez sur le triangle
Cliquez sur l'image pour vous procurer ce disque remarquable
dont la réalisation a été soutenue par l'Association
Beethoven France.
Beethoven - Les 32 Sonates pour piano / Bagatelles op.119, op.126
Stephen Kovacevich
Cette intégrale commencée il y a plus de douze
ans, vient de sortir en mars 2004,elle reçoit de nombreux
éloges )ainsi la récompense R10 classica et un diapason
d'or). Stephen Kovacevich n'aura donc pas vraiment "gâché
tous ses étés" (selon ses propos recueillis
par Pianiste Magazine 3/2004).
Pour vous procurer ce coffret de neuf disques à la Fnac
, cliquez sur l'image et sur amazon
cliquez ici .
Ludwig van Beethoven
Sonates pour piano
Clair de lune - Pathétique - Appasionata - Les Adieux
Alfred Brendel
Un disque "gold" à tout petit prix, profitez-en
!
cliquez sur l'image pour écouter des extraits
Beethoven
Intégrale des sonates pour piano
Abdel Rahman El Bacha
Ce coffret de 9 Cd regroupe l'ensemble des interprétations
par Abdel
Rahman El Bacha des sonates de Beethoven. Le deuxième
CD de cette intégrale, a été couronné
par le Grand Prix de la Nouvelle Académie du Disque Français.
Cliquez sur l'image pour pour le procurer, il n'y a pas d'extraits
mais chaque Cd peut aussi être acheté séparément,
vous pouvez écouter des extraits de la plupart d'entre
eux, ainsi du volume trois ... cliquez
ici, du volume 5 ....cliquez
ici, du volume 6 ...cliquez
ici, du volume 7 ...cliquez
ici, du volume 8...cliquez
ici, et du volume 9...cliquez
ici
32 Variations en do mineur WoO 80
Sonate en Mi bémol majeur Op. 27 N° 1
Bagatelle en Do majeur WoO 56
Allegretto en do mineur WoO 53
Rondo en Sol majeur Op. 51 N° 2
Onze Bagatelles Op. 119
Vous pouvez vous le procurer auprès de
LORELEY, 16, quai des Carrières-94220 Charenton le Pont-Tél/fax:
0143761246
Visitez le site de Trudelies Leonhardt ... cliquez
ici
Pour écouter d'autres disques de Ludwig van Beethoven...
cliquez
ici
DVD
Concertos pour piano N°1 et N°3
Ludwig van Beethoven
Selon François-René
Duchable le plus beau concerto de Beethoven est le troisième,
celui qu'il faut emporter sur une île déserte et
donc celui que piano bleu vous suggère en priorité
parmi les deux DVD qu'il a enregitrés avant de prendre
sa "retraite".
Cliquez sur l'image pour en savoir plus et vous le procurer
Alfred Brendel - Julius Katchen
Enregistrements de 1967 et 1970
Ludwig van Beethoven , Franz Schubert
Emi qui poursuit son édition de la série classic
archive gâte encore les amateurs de piano ce mois-ci avec
ce DVD qui contient outre la sonate Hammerclavier et deux bagatelles
de Beethoven interprétées par Alfred
Brendel, la Wanderer fantaisie de Schubert interprétée
par Julius Katchen
Pour vous procurer ce DVD , cliquez sur l'image !
Ludwig van Beethoven un film de Bernard Rose
Lorsqu'il décède, Beethoven laisse derrière
lui une lettre sous forme d'énigme. Un ami la recueille.
Elle est destinée à " l'aimée immortelle
". Une enquête historique, avec, comme seul indice,
une lettre à une inconnue. Bernard Rose utilise à
merveille la technique du flash back pour nous faire revivre
la vie amoureuse de Beethoven. Une adaptation rigoureuse, des
décors fascinants, et bien sûr la musique du créateur
de La Symphonie pastorale.
Interprétation magistrale de Gary Oldman dans le rôle
du compositeur allemand.
Cliquez sur l'image pour vous procurer ce formidable DVD !
Concertos pour piano
- Concertos pour piano N°19 et N°23 de Mozart
ainsi que - N°3 et N°5 de Beethoven
- Concerto pour piano N°2 de Brahms
Maurizio Pollini
N'ayez pas la mauvaise idée de commencer à regarder
ce DVD à 22 heures du soir , vous vous retrouveriez toujours
scotché à votre fauteuil à 1h du matin car
c'est un long programme qui est offert dans ce DVD, enfin plus
précisément coffret de deux DVD. Certes vous pouvez
bien sûr partager son écoute entre deux soirées,
mais après l'introduction orchestrale du concerto numéro
trois de Beethoven et dès les premières mesures
interprétées par Maurizio Pollini, il y a de fortes
chances que vous ayez l'envie de voir les deux DVD d'affiler...
car la "technique à toute épreuve" du
pianiste Maurizio Pollini a de quoi tenir en haleine., ce n'est
pas pour rien qu'il a obtenu le prix du Concours Chopin à
l'unanimité et à seulement 18 ans...Mais ici point
de Chopin. Quelle que soit la personnalité du chef d'orchestre,
très sage et modérée (Karl Bôhm) ou
au contraire très expansive (Claudio Abbado) Maurizio Pollini
s'adapte tout autant à ces différents tempéraments
: d'ailleurs après quatre concertos où Maurizio
Pollini a pu sembler réservé, du moins physiquement,
il est fort surprenant de le voir sauter littéralement
sur son siège en interprétant le Concerto n°2
de Brahms ! Mais cela ne l'empêche pas tant avec l'un que
l'autre d'affirmer un jeu très vigoureux et nuancer, privilégiant
le chant et l'émotion. Ainsi pour en venir à l'intersection
des deux DVD : c'est un concerto n°19 d'une sonorité
très profonde et chantante qui prime.
Cliquez sur l' image pour vous procurer ce DVD
En savoir plus sur Ludwig van Beethoven ... et sa musique (Livres
et DVD )
Quand je pense que Beethoven est mort
alors que tant de crétins vivent ...
Eric Emmanuel Schmitt
Après
"Ma vie avec Mozart" , l'écrivain Eric
Emmanuel Schmitt pense à Beethoven ... dans son nouveau
livre au titre accrocheur : "Quand je pense que Beethoven
est mort alors que tant de crétins vivent ..."
Lors d'une exposition de masques, Beethoven revient dans la vie
d'Eric-Emmanuel Schmitt : surpris, il se rappelle l'avoir aimé
passionnément pendant son adolescence. Pourquoi ne l'écoute-t-il
plus ? Pourquoi n'a-t-il plus eu besoin de sa passion, sa véhémence,
sa noblesse ? Réfléchissant à partir de sa
propre vie, Schmitt médite sur notre époque qui
ne croit ni en Dieu ni en l'homme, où l'individu se sent
broyé et inutile. Il ausculte notre temps désespéré
que l'idéal de grandeur a quitté
Un essai brillant et intime, fait d'émotions, de surprises
et d'émerveillements où Schmitt élucide ce
génie, créateur d'une ''messe pour l'humanité'',
un homme infirme, seul, malheureux, accablé par le sort,
qui écrit pourtant une oeuvre énergique couronnée
par un hymne à la joie. Comment peut-on avoir le sens du
tragique et se montrer optimiste ? Tel sera le défi pour
notre siècle ; tel est le message de Beethoven : il nous
propose une philosophie et une morale humaniste dont nous avons
un urgent besoin. (Présentation de l'éditeur)
Biographie de l'auteur
Dramaturge, essayiste, romancier, scénariste à succès,
Eric-Emmanuel Schmitt est l'un des auteurs les plus célèbres
en France et dans le monde (traduit dans 42 pays). Son dernier
livre, Concerto à la mémoire d'un ange, a été
un des best-sellers du printemps 2010.
Pour vous le procurer cliquez sur l'image ci-dessus ! Le livre
contient encore un CD où les amateurs de piano seront particulièrement
heureux d'entendre le 2ème mouvement du concerto pour piano
n°4 de Beethoven avec Paul Badura Skoda et l'orchestre de
Vienne.
Avis de pianobleu.com
: Un livre à lire absolument pour qui veut connaître
la joie et le bonheur d'être un humain ou plutôt d'être
humaniste, par la musique de Beethoven mais pas seulement... une
belle leçon de musique, il est question aussi de Bach et
Mozart.. et de bonheur... un "hymne à la joie"
littéraire. ...quand je pense que je n'avais pas vraiment
envie de lire ce livre, agacée par son titre mais c'est
tout le contraire qu'il prêche ! ...plus d'humanisme et
de respect des autres !
Les lettres de Beethoven : L'intégrale
de la correspondance (1787-1827)
Très beau livre pour découvrir Beethoven à
travers sa correspondance et un livre très très
impressionnant mais qui n'est pas à lire d'une seule traite
à moins d'être un fan de Beethoven(et il est vrai
qu'il y en a ... ) puisqu'il s'agit de l'intégrale de la
correspondance de ce compositeur soit plus de 1570 lettres regroupées
dans ce livre de ... 1740 pages car outre ces lettres est rassemblé
aussi dans ce livre une iconographie, des appendices (tel le fameux
testament de Heiligenstadt, des contrats...) , des notes, des
tables et index indispensables pour naviguer plus facilement dans
ce recueil à consulter donc selon nos besoins d'information
mais il est vrai aussi que l'intérêt des lettres
est variable mais toutes ont leur importance car comme l'indique
l'éditeur "Vous me faites l'impression d'un
homme qui a plusieurs têtes, plusieurs coeurs, plusieurs
âmes, lui avait dit Haydn dès 1793. C'est
bien de cette multiplicité d'identités, d'affections
et d'états d'âme que rend compte cet ouvrage.
"
Pour vous procurer ce livre cliquez sur l'image ci-contre
Paru en
octobre 2009
Avis de pianobleu.com Voir des manuscrits d'un compositeur tel
que Beethoven est à la fois intéressant et émouvant...
Le livre, de grand format, est en outre abondamment illustré
de portrait de Beethoven et ses contemporains. Chaque manuscrit
est accompagné d'une description du contexte de création
de l'oeuvre et présentation de celle-ci.
Beethoven : Les plus beaux manuscrits
de Christian Wasselin
Présentation de l'éditeur
Les passions qui habitent la musique de Beethoven et la volonté
qui l'anime jaillissent dans la manière dont le compositeur
a noté ses partitions. Ses amours impossibles ou contrariées,
sa surdité ne doivent pas cacher le succès qu'il
connut de son vivant ni le soutien constant qu'il reçut
des princes, à Bonn puis à Vienne. Son apport de
musicien est le fruit de la même tension, qui le fait se
déchirer entre le monde et la solitude, entre le besoin
de séduire et le désir de combattre. Pour la première
fois, un florilège abondant de ses manuscrits personnels
et des partitions tracées de sa main permet d'appréhender
l'intimité d'une personnalité tumultueuse et féconde,.
et de voir une pensée musicale prendre forme sous nos yeux.
Biographie de l'auteur
Christian Wasselin se partage entre la fiction et la musicographie.
On lui doit plusieurs livres consacrés à Berlioz
(Berlioz, les deux ailes de l'âme, Gallimard, 1989; Berlioz
ou le Voyage d'Orphée, Le Rocher, 2003), des dramatiques
radiophoniques (La Ville inoubliée, France Culture, 1998),
des romans (Rue du bois de la lune, Aléas, 2001; Clara
ou le soleil noir de Robert Schumann, Scali, 2007). Il a également
écrit le livret de l'opéra de Gérard Condé
Les Orages désirés (2003, création scénique
en 2009). Par ailleurs, Christian Wasselin collabore à
Opéra international puis à Opéra magazine
depuis 1982 et a codirigé avec Pierre-René Serna
le " Cahier de L'Herne " consacré à Berlioz.
Il est enfin rédacteur en chef de Fantastique, le journal
en ligne des concerts de Radio France.
cliquez sur l'image pour vous procurer ce livre.
Paru en mars 2009
Ludwig Van Beethoven
André Tubeuf
"Peut-être y a-t-il des musiciens plus grands,
ou meilleurs. Mais le seul Beethoven à tout instant de
sa meilleure musique nous communique l'urgence qui est en
lui, de convaincre, d'entraîner. Du pouvoir des formes,
du prestige du chant il n'attend rien, mais tout de sa conviction,
qu'il a le génie de transmuer en force tout court.
Il ne séduit pas, n'enjôle pas. Il prend. Beethoven
est une prise. L'emprise ne se desserrera pas.André
Tubeuf(quatrième de couverture).
André Tubeuf est né à Smyrne en 1930. Admis
à l'ENS Ulm en 1950, il est agrégé de
philosophie en 1954. Jacques Duhamel et Michel Guy font appel
à lui, dans les années 1970, en tant que conseiller
pour la musique, sans qu'il quitte pour autant son enseignement.
Il est également présent dans la presse musicale,
Opéra international, L'Avant-Scène Opéra,
Harmonie, Diapason puis Classica-Répertoire, et Le Point
depuis 1976. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la
musique. Parmi les derniers : Divas (Assouline), L'Offrande
musicale : Compositeurs et interprètes (Robert Laffont,
Bouquins) ainsi que deux volumes de cette collection
Classica : Mozart et Richard Strauss. Cliquez sur
l'image pour vus procurer ce livre (amazon) ou cliquez
ici(fnac)
Les sonates pour piano de Beethoven
Charles Rosen
Avec ses trente-deux sonates pour piano, Beethoven a livré
l'un des corpus d'oeuvres les plus importants de toute l'histoire
de la musique. Composées sur plusieurs décennies,
elles étaient destinées, chose tout à fait
inhabituelle, à l'exécution privée comme
publique. Le pianiste et musicologue érudit Charles Rosen
en fournit ici un guide concis à l'attention des pianistes
amateurs et professionnels, mais aussi de ceux qui, sans la pratiquer,
écoutent la musique en connaisseurs.
Situant d'abord les sonates dans leur contexte, il analyse ensuite
leurs principes formels sous-jacents : la forme sonate, le phrasé,
le tempo, l'utilisation de la pédale, les limites du clavier
au temps de Beethoven. Chacune d'entre elles fait alors l'objet
d'une étude à part, appuyée sur des exemples
extraits des partitions d'origine : depuis celles de 1790, auxquelles
le jeune compositeur a dû sa célébrité,
jusqu'aux chefs-d'oeuvre des années 1810 destinés
aux grands concerts publics, pour finir par la dernière
sonate en do mineur, opus 111, de 1822.
Le disque joint, enregistré par Charles Rosen, vient
étayer son propos avec des passages significatifs de ces
sonates et d'autres provenant d'oeuvres de Mozart, de Haydn et
de Schubert (présentation de l'éditeur)
Brisson, Élisabeth
Guide de la musique de Beethoven
"Situer chacune des uvres d'un compositeur,
en connaître les conditions d'écriture, de réception,
de diffusion est une des préoccupations majeures de tout
mélomane, qu'il soit instrumentiste amateur ou tout
simplement auditeur attentif cherchant à être éclairé.
Et, par delà la connaissance des uvres dans leur
singularité, la prise en compte de chacune d'entre
elles dans la succession de leur composition n'est-elle pas
la voie royale pour accéder à une certaine intimité
avec le compositeur construire, en quelque sorte, pour
soi-même, sa biographie créatrice ?
Elisabeth Brisson présente ici l'ensemble des uvres
composées par Beethoven, éclairant leur genèse
et leur aboutissement par de multiples points de vue : située
dans le contexte personnel (affectif, intellectuel, esthétique )
vécu par le créateur, chacune d'entre elles
est présentée et commentée dans sa forme
et son contenu ; la réception qui l'a accueillie du
vivant de son auteur est ensuite évoquée par la
recension de la presse et des témoignages contemporains
; une grande place est accordée également à
la correspondance entretenue par Beethoven, qui permet de mesurer
ses préoccupations quotidiennes. On voit ainsi comment
sont menés de front, au jour le jour, l'écriture
de monuments ou de petites pièces.
L'auteur, qui prend en compte les recherches les plus récentes,
nous montre le compositeur sous des aspects fort divers : le musicien
assignant à l'art la mission d'élever
l'humanité vers le Beau et le Bien, l'être
déchiré par des mouvements du cur contrariés
est
également un tacticien qui, confronté à une
réalité sociale qu'aucun de ces prédécesseurs
n'a connue, manuvre habilement auprès des éditeurs,
des mécènes, des institutions pouvant lui apporter
leur appui.
Cet ouvrage nous donne à voir l'atelier où
ont été conçus des chefs-d'uvre
qui, frappant de stupeur et d'admiration leurs premiers auditeurs,
ont imprimé une marque décisive sur la musique de
l'avenir.Historienne, Elisabeth Brisson est l'auteur
du Sacre du musicien et d'un Ludwig van Beethoven (Fayard-Mirare,
2004)."(Mot de l'éditeur)
Ludwig van Beethoven
Brigitte Massin, Jean Massin
Beethoven, " géant de la musique ", a suscité une abondance d'études et de commentaires. Brigitte et
Jean Massin ont souhaité offrir, sous une forme aisément
consultable, un outil de connaissance à ceux qui, comme
eux amoureux passionnés de sa musique, désiraient
en savoir davantage sur elle et sur l'homme qui l'avait écrite,
afin de la comprendre et de l'aimer mieux encore. Cet ouvrage
réunit une biographie critique rassemblant documents de
première main et témoignages, et une étude
de l'uvre qui ne rebute pas l'amateur par un excès
de termes techniques. Reliant les créations du musicien
à la connaissance de sa vie et à celle de son époque,
les auteurs ont réussi à éclairer l'individualité
du génie de Beethoven, qui devient de plus en plus proche
et fraternel à chaque lecteur.
(Mot de l'éditeur)
Cliquez sur l'image pour en savoir plus et acheter ce livre
Nouveau : Revue de l'association Beethoven
France
Récemment recomposée, l'association Beethoven
France (fondée en 1969) entre autres nombreuses activités,
publie désormais une revue semestrielle. Réalisée
par des musiciens, musicologues et des personnes passionnées
par l'oeuvre de Beethoven, elle est le reflet de la grande richesse
d'informations dont elle dispose et de la motivation de ses membres
à partager activement leur passion pour Beethoven et sa
musique.
Au travers de soixante pages très denses, on découvre
Beethoven comme compositeur et comme homme . Dans ce numéro
deux, dernier paru, par exemple un passionnant et important article
de six pages sur l'énigme de l'immortelle bien-aimée
(dont l'auteur nous dévoilera dans le prochain numéro
son idée de l'identité de celle-ci). Un fort intéressant
article de neuf pages, écrit par Trudelies
Leonhardt, fortepianiste talentueuse, retrace l'évolution
du piano de l'époque et présente le jeu de Beethoven
décrit par lui-même et d'autres musiciens qui lui
sont contemporains. L'art en général est aussi très
présent dans la revue avec un article qui présente
le contexte artistique du temps de Beethoven, et un article très
pointu sur un monument (statue présentant Beethoven torse
nu comme un dieu sur l'Olympe) créé par Max Klinger
au début du 20ème siècle. Ceci pour ne citer
que quelques uns des très nombreux articles de la revue
...à découvrir absolument pour mieux connaître
ce compositeur.
Pour en savoir plus sur les nombreux articles de cette revue
à laquelle vous pouvez vous abonner ou pour adhérer
à l'association , cliquez sur l'image.
Beethoven
Maynard Solomon
biographie (broché)
Une biographie de référence, écrite par Maynard
Solomon reconnu comme l'un des meilleurs spécialistes de
la vie et de l'uvre de Ludwig Van Beethoven auquel il a
consacré quatre ouvrages et de nombreux articles.
Cliquez sur l'image pour en savoir plus sur ce livre et l'acheter
!
Ludwig Van Beethoven
Bernard Rose
Lorsqu'il décède, Beethoven laisse derrière
lui une lettre sous forme d'énigme. Un ami la recueille.
Elle est destinée à " l'aimée immortelle
". Une enquête historique, avec, comme seul indice,
une lettre à une inconnue. Bernard Rose utilise à
merveille la technique du flash back pour nous faire revivre
la vie amoureuse de Beethoven. Une adaptation rigoureuse, des
décors fascinants, et bien sûr la musique du créateur
de La Symphonie pastorale.
Interprétation magistrale de Gary Oldman dans le rôle
du compositeur allemand.
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Autres sites internet sur Ludwig Van Beethoven
visitez les pages Beethoven Experience sur le site de la BBC, vous
pouvez notamment voir une video sur le concerto pour piano n°4...cliquez
ici (puis le lien watch again et programme 2 pour cette émission)