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                 La Folle Journée de Nantes
 
 En région des Pays de la Loire
 vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012
et À Nantes, La Cité - Nantes
 mercredi 1 au dimanche 5 février 2012
Découvrez le programmeet les pianistes invités
 à cette nouvelle édition de
 la folle journée de Nantes
 |  Le thème de la 18e édition de la Folle journée 
          de Nantes en 2012 seraLe Sacre russe de Rimsky-Korsakov à Chostakovitch
La Folle Journée 2012 a choisi de consacrer sa 18ème édition 
          à la musique russe. Considérant l'apport décisif 
          des compositeurs du fameux"Groupe des Cinq" (Balakirev, Cui, Rimski-Korsakov, 
          Borodine, Moussorgski), auxquels on doit l'émergence d'une véritable 
          musique nationale russe, et de Tchaïkovski, considéré 
          de son vivant comme le grand musicien national, elle mettra en lumière 
          l'oeuvre de leurs successeurs immédiats - Liadov, Arensky ou 
          Glazounov, protégés du célèbre mécène 
          Belaiev et figures dominantes de la scène musicale russe au début 
          du XXe siècle -, auxquels se rattache aussi Rachmaninov, dernier 
          compositeur majeur dans la grande tradition romantique
 russe.
 Elle fera la part belle ensuite à l'oeuvre de Scriabine, qui 
          apparaît, au début du XXe siècle, comme un pionnier 
          du langage musical contemporain et dont les recherches - faisant écho 
          à celles de Schoenberg en Europe - seront poursuivies par les 
          avant-gardistes Roslavetz, Lourié ou Mossolov : ardents partisans 
          d'une remise en question du système sonore, ces compositeurs 
          sont à l'initiative du grand courant futuriste et constructiviste, 
          et livrent tout au long du premier quart du siècle des oeuvres 
          d'une grande originalité. Stravinsky ensuite, génie éclectique 
          dont l'oeuvre reflète, plus que tout autre, les recherches et 
          les paradoxes de son époque, sera lui aussi au coeur de cette 
          Folle Journée russe, de même que Prokofiev, Chostakovitch 
          et Weinberg - grand compositeur russe d'origine juive polonaise -, qui 
          sont les trois grandes figures dominantes de la musique russe du XXe 
          siècle.
 Des compositeurs tels que Glière, Katchaturian (arménien) 
          ou Kabalewski et, plus près de nous, S. Goubaïdoulina, R. 
          Chtchedrine, A. Schnittke ou A. Pärt (estonien) complèteront 
          ce vaste panorama qui permettra à l'auditeur de retracer toute 
          l'évolution de la musique russe de Glinka jusqu'à nos 
          jours
           
            | Biographie des compositeurs  | Les pianistes invités |   
            | Rédaction CREA/NantesAriane Charriau (AC), Sophie Chauveau (SC), Claire Chopot (CC), 
                Aurélie-Jung Moron (A-JM), Séverine Meers (SM)
 
 Anton Arenski (1861-1906)
 Pianiste de formation - médaille d'or au Conservatoire 
                de Moscou -, Arenski étudie la composition auprès 
                de Rimsky-Korsakov et devient le professeur de Rachmaninov et 
                de Scriabine. Compositeur éclectique, il s'illustre dans 
                de nombreux genres : opéra, ballet, musique de chambre 
                - le Trio avec piano en ré mineur est une de ses meilleures 
                oeuvres -, musique symphonique, pièces pour piano. Influencé 
                par les romantiques (Chopin, Mendelssohn, Tchaïkovsky), Arenski 
                se distingue par l'élégance de son style et
 l'inventivité de ses mélodies au lyrisme intense.
 SC
Alexandre Arkhangelski (1846-1924)À la charnière du XIXe et du XXe siècle, 
                Arkhangelski domine, avec son aîné Grigori Lvovski, 
                l'école des compositeurs qui se dévouent spécifiquement 
                à la musique religieuse. Formé au séminaire 
                de Penza, où il étudie la théologie et débute 
                comme chef de choeur, il parachève sa formation à 
                la Chapelle impériale et s'établit à Saint-Pétersbourg, 
                où il acquiert bientôt une grande notoriété. 
                Émigré après la Révolution, il poursuit 
                ses activités dans le milieu orthodoxe russe, à 
                Prague où il termine ses jours. Premier compositeur
 à remplacer les voix d'enfants par des voix féminines, 
                Arkhangelski est resté l'un des compositeurs les plus joués 
                dans les offices ; ses chants présentent en effet l'avantage 
                d'être aisés à interpréter et de rester 
                à la portée de petits effectifs ; écrits 
                le plus souvent dans le mode mineur, ils se caractérisent 
                par une certaine monotonie mélancolique, perçue 
                par beaucoup comme étant propice à la méditation.
 AC
 
 Mily Balakirev (1837-1910)
 Issu d'un milieu modeste, le compositeur russe Mily Balakirev 
                est sensibilisé à la musique par sa mère 
                qui l'envoie à Moscou travailler avec l'excellent professeur 
                Dubuc. Sans ressources financières, Balakirev a la chance 
                de rencontrer Oulibichev, un mélomane fortuné possédant 
                son propre orchestre, qui lui permet de se former lui-même, 
                de façon empirique, à l'art de la composition. En 
                1855, il fait la connaissance de Glinka à Saint-Pétersbourg 
                et concentre toute son énergie pour que la Russie s'affranchisse 
                du modèle allemand et développe sa propre identité 
                musicale. Il s'entoure d'un groupe de musiciens autodidactes et 
                forme avec eux le Groupe des Cinq. Balakirev, mû par une 
                énergie communicative, d'une exigence sans faille, devient"l'âme" 
                du groupe, son moteur et son inspiration. Mais son caractère 
                irascible et complexe lui cause l'abandon de"sa couvée". 
                De dépit, il sombre dans la dépression, devient 
                mystique et est contraint de délaisser l'enseignement - 
                pour lequel il était pourtant brillant - ou l'organisation 
                de concerts. Il revient à la vie publique en 1883 lorsqu'il 
                est engagé à la chapelle impériale. Auteur 
                d'oeuvres fortes, au caractère russe prononcé, Balakirev 
                lègue à la postérité l'héritage 
                d'un maître à penser ; ses oeuvres, en particulier 
                le poème symphonique Thamar et la pièce pour piano 
                Islamey, témoignent de l'ampleur de son génie.
 AC
 
 Alexandre Borodine (1833-1887)
 Fils illégitime d'un prince géorgien, Borodine reçoit 
                une excellente éducation : il apprend plusieurs langues, 
                étudie la flûte et commence à composer dès 
                l'âge de 14 ans. Ses parents le destinent pourtant à 
                la médecine ; il intègre l'Académie de médecine 
                de Saint-Pétersbourg en 1850 et devient finalement professeur 
                de chimie. Malgré ses occupations scientifiques, Borodine 
                se consacre avec talent à la composition même s'il 
                aborde la musique"en amateur". Sa rencontre avec Balakirev à 
                Saint-Pétersbourg est déterminante et c'est avec 
                lui qu'il adopte le style qu'on lui connaît aujourd'hui. 
                Il s'imprègne des tendances et idées nouvelles de 
                l'époque et adhère au Groupe des Cinq (également 
                constitué de Rimsky- Korsakov, Cui, Glinka et Moussorgski) 
                en 1862. Liszt, qu'il a rencontré à Weimar, contribue 
                à le faire connaître en Europe. Son oeuvre principale, 
                Le Prince Igor, reste inachevée et est complétée 
                par Rimsky-Korsakov et Glazounov. Borodine s'inspire du folklore 
                russe, ainsi que des harmonies orientales, mais sa musique concilie 
                les sources populaires nationales et les formes de la tradition 
                européenne, italienne notamment. Son sens du rythme et 
                de la couleur orchestrale, un certain exotisme ainsi qu'un indéniable 
                souffle épique, donnent à sa musique un cachet tout 
                particulier.
 AC
Dimitri Chostakovitch (1906-1975)Dimitri Chostakovitch étudie au Conservatoire de Saint-Pétersbourg 
                et devient lui-même professeur aux conservatoires de Saint-Pétersbourg, 
                puis de Moscou ; il aura Sviridov pour élève. Ses 
                relations pour le moins difficiles avec le pouvoir soviétique 
                lui valent d'être tour à tour consacré comme 
                musicien officiel et 4 réprimandé pour formalisme. 
                Ainsi, le gouvernement russe lui commande, en 1926, ce qui sera 
                sa Deuxième Symphonie, pour commémorer l'anniversaire 
                de la Révolution d'octobre. Son opéra Lady
 Macbeth de Mtzensk est violemment critiqué, mais avec sa 
                Cinquième Symphonie, Chostakovitch rentre de nouveau dans 
                les bonnes grâces du pouvoir. Sa Septième Symphonie, 
                Leningrad, composée durant le siège de la ville 
                en 1941, est l'un des témoignages les plus poignants de 
                la résistance du compositeur à la guerre
 et aux souffrances du peuple. La campagne anti-formaliste de Jdanov, 
                en 1948, le condamne une fois encore aux yeux du gouvernement, 
                mais sa Treizième Symphonie, en 1962, semble le mettre 
                définitivement à l'abri de tout souci. Outre des 
                pièces pour piano, Chostakovitch compose 15 symphonies, 
                15 quatuors à cordes, des opéras, des musiques de 
                film, des concertos, de la musique vocale... Son style, tour à 
                tour épique, profond ou sarcastique, est toujours le reflet 
                de l'âme russe, tout en intégrant l'héritage 
                de compositeurs européens comme Beethoven ou Mahler. Chostakovitch 
                est aujourd'hui l'un des musiciens du XXe siècle les plus 
                joués ; sa puissance et son originalité en font 
                incontestablement l'une des personnalités les plus marquantes 
                de l'histoire de la musique russe.
César Cui (1835-1918)Fils d'un militaire russe ayant élu résidence à 
                Vilnius après la retraite de Russie et d'une noble lithuanienne, 
                César Cui est baigné depuis son plus jeune âge 
                dans l'univers de l'armée par son père et celle 
                de la culture par sa mère. Marqué par cette ambivalence, 
                César Cui cumule à la fois le sens de l'honneur 
                et de l'ordre (il accède au grade de général) 
                et un goût prononcé pour la musique. Il aborde la 
                notation musicale en
 recopiant des pièces de Chopin et quelques opéras 
                italiens puis se met seul à la composition. En 1856, il 
                rencontre Balakirev qui l'initie à l'écriture musicale. 
                Il devient critique musical au journal de Saint- Pétersbourg 
                Vedomosti, rédige le premier traité de musique russe 
                (Musique en Russie) et compose de très nombreuses mélodies, 
                six opéras et plusieurs pièces pour piano. Doté 
                d'une personnalité moins forte que
 celles de ses contemporains du Groupe des Cinq et possédant 
                vraisemblablement davantage de talent que de génie, il 
                fut caricaturé comme"le plus musicien de [leurs] ingénieurs 
                militaires, et le meilleur ingénieur parmi [leurs] musiciens". 
                Son oeuvre, qui n'offre pas de caractère spécifiquement 
                russe, contient néanmoins quelques belles miniatures comme 
                l'Orientale, extraite de la suite Kaléïdoscope opus 
                50.
 AC
Alexandre Glazounov (1865-1936)Issu d'une famille aisée, Glazounov étudie la musique 
                à Saint-Pétersbourg. Présenté à 
                15 ans à Rimsky- Korsakov, qui lui enseigne l'harmonie, 
                le contrepoint et l'orchestration, il écrit l'année 
                suivante sa première symphonie, interprétée 
                par Balakirev à Saint-Pétersbourg en 1882 et qui 
                lui vaut d'être considéré comme l'héritier 
                des maîtres de l'école nationale russe. Il compose 
                désormais dans tous les genres, à l'exception de
 l'opéra, et dirige ses symphonies à Paris et à 
                Londres. Nommé directeur du Conservatoire de Saint- Pétersbourg 
                - où il forme de nombreux élèves parmi lesquels 
                Chostakovitch et Prokofiev -, il conserve ce poste jusqu'en 1928, 
                date à laquelle il émigre à Paris. Invité 
                à plusieurs reprises aux États-Unis, il reçoit 
                le titre de Doctor of Music honoris causa des universités 
                de Cambridge et Oxford. Figure majeure de la musique russe au 
                début du XXe siècle, Glazounov réalise comme 
                compositeur une habile synthèse de la musique russe et 
                de la musique européenne : résistant à l'influence 
                wagnérienne, il reprend à son compte
 certaines caractéristiques lisztiennes tout en affirmant 
                un esprit national à travers des oeuvres à programme 
                auxquelles appartiennent par exemple le ballet Raymonda (1906), 
                qui est sa partition la plus populaire.
 SC
Reinhold Glière (1875-1956)Prolongeant l'esprit de la grande tradition russe initié 
                par Glinka, Tchaïkovsky ou Rimsky-Korsakov, le compositeur 
                Reinhold Glière se présente comme une personnalité 
                majeure de son temps, notamment en exerçant un rôle 
                essentiel de relais auprès de toute une génération 
                de compositeurs, dont Prokofiev, Miaskovski, Khatchaturian et 
                Mossolov. Issu d'une famille de musiciens, il se forme à 
                l'École de musique de Kiev, puis au Conservatoire de Moscou, 
                entre autres avec Arenski et Tanaïev. Après avoir 
                brillamment achevé ses études, il effectue un séjour 
                de deux ans à Berlin, puis devient un grand pédagogue 
                en
 exerçant d'abord au Conservatoire de Kiev puis au Conservatoire 
                de Moscou pendant 20 ans. Très jeune déjà, 
                il expérimente la plupart des genres musicaux et parmi 
                son oeuvre, particulièrement prolixe et toujours fidèle 
                à l'harmonie traditionnelle, se dégagent sa grandiose 
                Troisième Symphonie"Ilya Mourometz" et son Concerto pour 
                soprano et orchestre. Contrairement à bon nombre de ses 
                contemporains, Glière s'est toujours attiré les 
                faveurs des autorités en place ; il a présidé 
                le comité d'organisation de l'Union des compositeurs soviétiques 
                de 1938 à 1948 et reçu de très belles distinctions 
                comme le Prix Staline et le Prix Glinka - Rimsky-Korsakov, Glazounov 
                et Liadov composaient en partie le
 jury ! Fier de son pays, il a passé sa vie à collecter 
                les airs folkloriques traditionnels de l'Union soviétique 
                et contribué à leur développement et diffusion.
 AC
Mikhail Ivanovitch Glinka (1804-1857)Originaire d'une famille de grands propriétaires terriens, 
                Glinka s'imprègne dès sa plus tendre enfance des 
                chants paysans russes. Plus tard, il s'initie aux grands classiques 
                (Haydn, Mozart, Beethoven) en dirigeant le petit orchestre de 
                son oncle. La musique de Glinka est également influencée 
                par la culture occidentale : élève de John Field 
                à Saint-Pétersbourg, il séjourne en Italie, 
                où il découvre les opéras de Bellini, Rossini, 
                Donizetti, et s'intéresse au folklore d'Espagne et à 
                la tradition orientale du Caucase ; sa rencontre avec Berlioz 
                sera déterminante. Si son style intègre les traditions 
                d'écriture de l'aria italienne et de la romance française, 
                ses deux grands opéras notamment, La Vie pour le tsar et 
                Russlan et Ludmilla (d'après Pouchkine), le placent comme 
                l'initiateur de l'école russe et lui valent le surnom de"Père 
                de la musique russe". De fait, Glinka est à la croisée 
                des genres et, pétri de maintes influences musicales, il 
                est cependant le premier à cultiver profondément 
                le langage mélodique russe, les formules orientalisantes, 
                et à donner à l'opéra russe ce caractère 
                dramatique et cette âme épique si particuliers. En 
                cela, il annonce les opéras de Moussorgski ; il fut d'ailleurs 
                le grand modèle du Groupe des Cinq (constitué de 
                Balakirev, Borodine, Cui, Moussorgski et Rimsky-Korsakov).
Sofia Goubaïdoulina (née en 1931)Sofia Goubaïdoulina, dont le père est tatar et la 
                mère russe d'origine juive, hérite de cultures très 
                variées, et sa musique, pénétrée de 
                toutes sortes d'influences - du catholicisme à l'orthodoxie 
                en passant par la philosophie orientale - se situe à la 
                croisée de l'Orient et de l'Occident. Née en République 
                tatare, elle commence sa formation musicale au Conservatoire de 
                Kazan, obtient son diplôme en 1954 puis intègre le
 Conservatoire de Moscou où Peiko, l'assistant de Chostakovitch, 
                et Chebaline l'initient à la composition. Elle crée, 
                avec les compositeurs Viatcheslav Artiomov et Viktor Sousline, 
                l'Ensemble Astreya, avec lequel elle mène des recherches 
                poussées sur les sonorités d'instruments peu connus 
                d'Europe et d'Asie de l'Est, ainsi que sur des instruments rituels. 
                Ces découvertes influencent profondément sa musique, 
                et aboutissent à
 un langage musical certes"russe", mais fécondé par 
                les nouvelles explorations avant-gardistes européennes 
                et américaines, et marqué par le goût de la 
                compositrice pour la mystique orientale et la littérature, 
                sans oublier l'influence déterminante de Chostakovitch. 
                Profondément personnelle, son oeuvre a d'ores et déjà 
                été récompensée par de nombreux prix 
                (Premier Prix de Rome, Prix du disque Koussevitzky, Prix Franco 
                Abbatio, Heidelberger Künstlerinnenpreis, Prix de l'État 
                russe... ) et est plébiscitée jusqu'aux États-Unis. 
                Sofia Goubaïdoulina vit depuis 1992 en Allemagne.
Dimitri Kabalevski (1904-1987)Né à Saint-Pétersbourg dans une famille d'intellectuels 
                passionnés d'art, Kabalevski grandit à Moscou et 
                commence des études de musique au futur Institut Scriabine 
                avant d'intégrer le Conservatoire en 1925. Il y étudie 
                la composition avec Miaskovsky et le piano avec Goldenweiser et 
                devient bientôt lui-même un excellent professeur ; 
                son goût pour la pédagogie l'amène à 
                s'investir intensément dans la formation musicale enfantine, 
                en développant de nouvelles méthodes d'éducation 
                et en composant pour les enfants
 de nombreuses pièces d'apprentissage. Il est nommé 
                à la tête de la Commission d'éducation esthétique 
                musicale des enfants en 1962, puis président de la Société 
                internationale d'éducation musicale dix ans plus tard. 
                Ses talents de pianiste, compositeur et chef d'orchestre, qui 
                l'amènent à se produire en Europe et aux
 États-Unis, font par ailleurs de lui une personnalité 
                notoire dans le monde musical soviétique, mais il est accusé 
                en 1948, à l'instar de Prokofiev, Chostakovitch, Miaskovsky 
                et Khatchaturian, de"formalisme" par le décret Jdanov. 
                Contrairement à ses confrères, Kabalevski fait sa 
                propre autocritique lors de ce procès, et se plie, jusqu'à 
                la fin de sa vie, à la mouvance du réalisme socialiste 
                imposée par le régime. Sa vaste production couvre 
                tous les genres musicaux - concertos, symphonies, musique de chambre, 
                pièces pour
 enfants... - et reflète son tempérament enjoué.
 AC
Aram Khatchaturian (1903-1978)Né à Tbilissi au sein d'une famille d'origine arménienne, 
                Aram Khatchaturian s'est imposé comme un compositeur russe 
                majeur du XXe siècle. Parallèlement à des 
                études de biologie, il intègre l'École de 
                musique Gnessine où il étudie, avec lui, le violoncelle 
                puis la composition. Il parachève sa formation musicale 
                au Conservatoire de Moscou en bénéficiant notamment 
                des conseils de Miaskovsky, et devient rapidement un compositeur 
                en vogue grâce à sa connaissance des airs folkloriques 
                caucasiens et ouzbeks qu'il exalte dans des oeuvres pleines de 
                générosité et de couleurs locales. Dans les 
                années 1940, s'ouvre une période faste pour Khatchaturian 
                dont le ballet Gayaneh - comprenant la trépidante et célèbre 
                Danse du sabre - ainsi que le Concerto pour violon et orchestre 
                gratifié du Prix Staline, lui assurent un succès 
                international. Il n'échappe pourtant pas à la censure 
                et subit, comme Prokofiev et Chostakovitch, de violentes critiques 
                en 1948 de la part du Comité central du Parti Communiste, 
                sanctionnant ses audaces modernistes ; sourd à ces remontrances, 
                il poursuit dans sa voie et est invité à diriger 
                ses oeuvres dans le monde entier : Europe à partir de 1951, 
                Japon en 1963 et États-Unis dès 1968 où il 
                obtient un accueil triomphal. Auteur de plusieurs symphonies, 
                de concertos, ainsi que de pièces de musique de chambre 
                et de piano, Khatchaturian s'est également brillamment 
                illustré dans les musiques de scène en écrivant 
                bon
 nombre de pièces pour le cinéma, le théâtre 
                et la danse.
 AC
Anatole Liadov (1855-1914)Anatoly Liadov est souvent considéré comme le"sixième 
                membre du groupe des cinq". Né à Saint- Pétersbourg 
                en 1855, il étudie auprès de Rimsky-Korsakov et 
                compose ses premières oeuvres, les Bagatelles, les Arabesques, 
                la Tabatière à musique et les Préludes, où 
                se lit clairement l'influence de Chopin et de Schumann. C'est 
                en s'orientant vers la musique symphonique qu'il affirme une identité 
                propre, un caractère résolument personnel et national. 
                Inspirés souvent du folklore, ses poèmes symphoniques 
                (Baba-Yaga, Kikimora, Le Lac enchanté, Fragments tirés 
                de l'Apocalypse) surprennent ainsi
 par leur sens raffiné de l'orchestration et leur force 
                d'imagination, leur verve comparable à celle de Moussorgski, 
                poétique, pittoresque et enjouée. Rimsky-Korsakov 
                disait que"chaque composition de Liadov est un précieux 
                bijou, une pièce d'orfèvrerie musicale". Parfait 
                élève de son maître, Liadov fut lui-même 
                l'un des premiers professeurs de Prokofiev.
 M-PM
Arthur Lourié (1892-1966)Malgré une production d'oeuvres variée reflétant 
                les aléas d'une vie mouvementée, l'avant-gardiste 
                Arthur Lourié reste un compositeur étonnamment méconnu. 
                Né en Russie en 1892 de confession juive, il endosse le 
                nom d'Arthur Sergueïevitch Lurye après s'être 
                converti au catholicisme, puis décide de franciser son 
                nom et se fait appeler Arthur Vincent Lourié. Formé 
                au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, notamment par Glazounov, 
                il se détourne de l'institution à 21 ans pour poursuivre 
                ses études en autodidacte. Ses
 premières oeuvres, empreintes de romantisme, témoignent 
                de l'influence de Scriabine, puis c'est vers l'atonalité 
                que se dirigeront ses recherches sonores. Malgré un poste 
                de professeur de musique obtenu après la révolution 
                bolchevique, Lourié décide de quitter la Russie 
                pour fuir le régime en place ; au gré d'un séjour 
                en Allemagne, il demande l'asile politique et se voit aussitôt 
                expulsé de Russie. Il pose finalement ses valises à 
                Paris (de 1924 à 1939) et la capitale française 
                sera le témoin de sa belle amitié avec Stravinsky 
                ; sa musique sera elle aussi fortement marquée par cette 
                influence, ainsi que par le néoclassicisme et la musique 
                religieuse du Moyen Âge. Contraint d'émigrer aux 
                États-Unis en 1941 face à l'occupation nazie, il 
                s'éteint à Princeton dans le New Jersey en 1966.
 AC
Nikolaï Miaskovski (1881-1950)Fils de militaire, diplômé de l'école militaire 
                de Saint-Pétersbourg, Miaskovski se consacre à la 
                musique à partir de 1900. Étudiant d'abord avec 
                Glière à Moscou, puis avec Kridjanovski à 
                Saint-Pétersbourg, qui l'introduit dans le cercle des Soirées 
                de Musique Contemporaine - rendez-vous pétersbourgeois 
                des amateurs de musique moderne -, il intègre en 1906 le 
                Conservatoire de la ville, dans les classes de Liadov et de Rimski-Korsakov, 
                et aux côtés de Prokofiev, son cadet de dix ans, 
                avec lequel il lie une profonde et durable amitié. En 1914, 
                il a déjà écrit trois symphonies, deux poèmes 
                symphoniques et de nombreuses pièces pour piano, lorsque 
                survient la 1ère Guerre mondiale, qui le tient éloigné 
                de la scène musicale jusqu'en 1921. Nommé cette 
                même année professeur de composition au Conservatoire 
                de Moscou - poste qu'il occupera jusqu'à la fin de sa vie 
                -, il se fait aussi connaître comme critique musical, apprécié 
                pour la pertinence de ses compte rendus, cependant que son talent 
                de pédagogue attire de nombreux jeunes
 musiciens parmi lesquels Kabalevski, Katchaturian ou l'avant-gardiste 
                Mossolov. Héritier de Tchaïkovski, ouvert en même 
                temps aux idées modernistes, il laisse une oeuvre de grande 
                qualité, constituée notamment de 27 symphonies - 
                dont la plus célèbre est la 6ème , datée 
                de 1923 -, d'un Concerto pour violon, d'un Concerto pour violoncelle, 
                de 13 quatuors à cordes et de 9 sonates pour piano.
 SC
Alexandre Mossolov (1900-1973)Auteur de plusieurs opéras, symphonies, sonates pour piano 
                et de nombreuses pièces pour choeur et pour musique de 
                chambre, Mossolov est un compositeur reconnu pour sa vision artistique 
                engagée. Formé à la musique par Glière 
                (composition), Miaskovski et Prokofiev (piano), Mossolov accède 
                à la renommée en 1927 en présentant son ballet 
                Zavod (Fonderie d'acier) où il cherche à reproduire 
                les bruits d'une usine au travail
 à l'aide d'une grande feuille de métal qu'on agite. 
                Présent aux côtés des révolutionnaires 
                pendant la guerre civile (1918-20), il s'applique en effet dans 
                les années 1920 à refléter en musique le 
                machinisme et l'industrialisation de masse. Mais son art total, 
                d'un naturalisme parfois brutal, est taxé de formalisme 
                quelques temps plus tard et il est chassé de l'Union des 
                compositeurs soviétiques en février 1936. Pour redorer 
                son blason et retrouver les faveurs des autorités, il est 
                contraint de se rendre dans des provinces
 reculées de Russie - notamment au Turkestan - afin de recueillir 
                les chants traditionnels locaux. Il repose au cimetière 
                de la Présentation à Moscou.
 AC
Modest Moussorgski (1839-1881)Peintre incomparable de l'âme russe, le compositeur Modeste 
                Moussorgski se présente comme celui qui a peut-être 
                su le mieux transcrire en musique toutes les tourmentes et les 
                richesses du peuple russe. Éduqué à la manière 
                d'un fils de hobereaux, Moussorgski manifeste dès son enfance 
                de prodigieux dons pour la musique et un attachement quasi viscéral 
                pour les gens issus de la terre. Il s'oriente cependant vers une 
                carrière militaire mais démissionne en 1858, tente 
                un emploi au Ministère des Communications mais
 abandonne de la même façon. Sous l'influence de Dargomiski 
                et de Balakirev, et intégré au Groupe des Cinq, 
                Moussorgski se lance dans la composition"en tant qu'amateur" mais 
                avec l'énergie et la fougue de celui qui brûle d'offrir 
                à la Russie son propre langage musical. Son tempérament 
                querelleur et sa propension immodérée pour l'alcool 
                lui causent de multiples échecs et précipitent sa 
                mort ; il n'a que 42 ans. À l'image
 des héros de Dostoïevski, Moussorgski mène 
                une quête constante sur la nature humaine, sonde l'identité 
                du peuple russe à travers son histoire séculaire 
                et ses traditions populaires et offre, au terme de sa recherche 
                malheureusement inachevée, quelques joyaux de la musique 
                russe comme l'opéra Boris Godounov d'après Pouchkine, 
                la fresque pianistique Les Tableaux d'une exposition et de splendides 
                mélodies (Chants et
 Danses de la mort).
 AC
Arvo Pärt (né en 1935)Figure singulière de la musique d'aujourd'hui, Arvo Pärt 
                est né à Tallinn (Estonie), où il vit actuellement. 
                Formé à la composition par Heino Eller au Conservatoire, 
                dont il sort diplômé en 1963, il travaille à 
                la radio estonienne de 1958 à 1967 et accède rapidement 
                à la célébrité quand sa pièce 
                Notre jardin (1959) remporte le Premier Prix des jeunes compositeurs 
                de l'URSS. Il s'intéresse d'abord au dodécaphonisme 
                pur, ce dont témoignent ses deux premières symphonies 
                et sa pièce Nekrolog, puis son intérêt se 
                porte à la fin des années 1960 vers la musique ancienne 
                ; il étudie alors les chants grégoriens et les oeuvres 
                polyphoniques des compositeurs flamands et français de 
                la Renaissance. Sa profonde foi chrétienne, source même 
                de ses recherches sonores, va progressivement déterminer 
                son langage musical et à la fin des années 1970, 
                Pärt s'engage plus franchement vers une musique essentiellement 
                spirituelle, épurée,
 s'appuyant sur un système tonal simple qu'il nomme"style 
                tintinnabulum". Amorcée par son oeuvre Für Alina, 
                cette écriture est approfondie et donne naissance à 
                trois de ses plus célèbres pièces : Fratres, 
                Cantus in memoriam Benjamin Britten et Tabula rasa. Pour fuir 
                la censure soviétique, Pärt s'installe en 1980 à 
                Vienne puis à Berlin Ouest, avant de revenir en Estonie. 
                Chef de file malgré lui d'une musique"post-moderne", Pärt 
                est connu et joué dans le monde entier, sa musique ayant 
                fait l'objet de plus de 80 enregistrements discographiques et 
                de musique de films.
 AC
Serge Prokofiev (1891-1953)Né en Ukraine, Prokofiev 
                est rapidement encouragé à la composition par Taneïev 
                et étudie notamment avec Rimsky-Korsakov et Tcherepnine. 
                Il se lie également d'amitié avec Miaskovski. Il 
                s'impose comme pianiste et compose dans un style percussif, qui 
                allie force et lyrisme. En 1918, il émigre aux États-Unis, 
                puis en France où il fréquente Diaghilev (rencontré 
                à Londres en 1914), Milhaud, Stravinsky, Poulenc, Ravel... 
                Toutefois, il souhaite de plus en plus rentrer en Union soviétique. 
                Dans les années 1930, il reçoit plusieurs commandes 
                de Russie et retourne à un style plus classique (Lieutenant 
                Kijé, Pierre et le Loup, Roméo et Juliette). En 
                1937, il revient en Russie et accepte d'être un musicien 
                du régime soviétique. Il collabore avec le cinéaste 
                Eisenstein. Comme de nombreux musiciens, Prokofiev subit en 1948 
                les atteintes de la campagne anti-formaliste de Jdanov : certaines 
                de ses oeuvres sont condamnées et censurées. Sa 
                mort, survenue le même jour que celle de Staline, passera 
                inaperçue. L'oeuvre de Prokofiev reste le plus souvent 
                fidèle au système tonal, même s'il s'est essayé 
                parfois à la polytonalité et à l'atonalité. 
                Prokofiev a abordé tous les genres, excepté la musique 
                religieuse ; son oeuvre pour piano notamment est un apport incontournable 
                et original au répertoire de cet instrument, par son langage 
                harmonique et rythmique très personnel, et ce subtil mélange 
                de lyrisme et de réalisme qui le caractérise. Prokofiev 
                est également l'héritier du style classique par 
                son sens de la construction, ainsi qu'un narrateur et illustrateur 
                hors pair (Pierre et le Loup).
Serge Rachmaninov (1873-1943)Rachmaninov étudie 
                au Conservatoire de Moscou avec notamment Taneïev et Arenski, 
                et mène rapidement une très brillante carrière 
                de pianiste virtuose. Encouragé par Tchaïkovsky à 
                la composition, il cesse toutefois de composer pendant trois ans 
                suite à l'échec de sa première symphonie 
                en 1897. Lors de la période 1901-1917, Rachmaninov compose 
                ses plus grandes oeuvres, notamment ses pièces pour piano 
                seul et ses deuxième et troisième concertos pour 
                piano, ainsi que ses deux magnifiques cycles de musique religieuse, 
                la Liturgie de saint Jean de Chrysostome et les Vêpres. 
                Il quitte la Russie en 1917 et vivra dans plusieurs pays avant 
                de s'établir définitivement aux États-Unis, 
                où il compose encore quelques très belles oeuvres. 
                Rachmaninov est toujours resté nostalgique de sa Russie 
                natale ; son oeuvre est empreinte d'un grand souffle lyrique et 
                reste attachée au romantisme de Chopin, Liszt ou encore 
                Tchaïkovsky. Si son style, toujours fidèle au système 
                tonal, est bien moins progressiste que celui de nombre de ses 
                contemporains (son deuxième concerto est composé 
                7 ans après le Prélude à l'après-midi 
                d'un faune de Debussy, 12 ans seulement avant Le Sacre du Printemps 
                de Stravinsky !), Rachmaninov n'en possède pas moins une 
                écriture tout à fait originale ; son apport au répertoire 
                pianistique notamment est incontournable.
Nikolaï Rimsky-Korsakov (1844-1908)Nikolaï Rimsky-Korsakov fait l'École navale à 
                Saint-Pétersbourg, où il découvre l'univers 
                de l'opéra et notamment la musique de Glinka. En 1861, 
                il rencontre Balakirev et se joint au Groupe des Cinq (constitué 
                de Balakirev, Borodine, Cui, Moussorgski). Dix ans plus tard, 
                il est nommé professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg 
                et se lance dans un sérieux apprentissage pour compléter 
                ses lacunes d'autodidacte.
 Parmi ses élèves, on compte Prokofiev, Glazounov, 
                Stravinsky, Respighi... Il s'intéresse aux chants populaires, 
                retravaille les manuscrits de Moussorgski, fréquente le 
                cercle de Belaïev et dirige des concerts de musique russe 
                lors de l'Exposition Universelle de Paris en 1889. Rimsky-Korsakov 
                a, entre autres, composé quinze opéras (dont le 
                fameux Ivan le Terrible), pour la plupart aux thèmes populaires 
                et fantastiques mais non dénués de critique sociale. 
                Contrairement à Moussorgski et Borodine qui pensaient que 
                la meilleure expression populaire se reflétait dans les 
                périodes troublées de son histoire, il estimait 
                que l'âme d'un peuple se nichait bien plus dans ses contes 
                et légendes. C'est pourquoi il fit largement appel à 
                l'univers imaginaire des rêves et des fables. Prodigieux 
                orchestrateur, il est considéré comme l'un des plus 
                importants chefs de file de l'école russe.
 AC
Nikolaï Roslavets (1881-1944)À l'instar de Prokofiev et Stravinsky, Nikolaï Roslavets 
                a recherché très tôt une nouvelle forme d'expression 
                musicale, moderne et innovante, qui l'inscrit dans la lignée 
                des dodécaphonistes autrichiens. Originaire de Douchatino, 
                située dans l'ancienne province de Tchernigov, il commence 
                par se former au violon et à la théorie musicale 
                avant d'intégrer le Conservatoire de Moscou, où 
                il reçoit une solide formation traditionnelle. Mais il 
                s'affranchit rapidement de ces modèles établis pour 
                inventer sa voie propre, nourrie de profondes recherches autour 
                d'un nouveau système harmonique nommé"accord synthétique" 
                ou"synthétaccord" : un groupe de sons forme la base de 
                toute la construction de l'oeuvre (mélodie et accord), 
                à la façon de la musique sérielle, ce qui 
                fait de lui le chef de file du dodécaphonisme en Russie. 
                Mais il se heurte aux mouvances réalistes et nationalistes 
                de son époque et, face aux pressions exercées sur 
                lui,
 tente de composer, sans succès, des oeuvres conformes aux 
                attentes des autorités. Tombé dans l'oubli pendant 
                plusieurs décennies, Roslavets est redécouvert dans 
                les années 1960 par le musicologue allemand Detlev Gojowy 
                qui dévoile toute la pertinence de cet auteur qu'il considère 
                comme"un des pionniers de la nouvelle pensée musicale" 
                russe. Son oeuvre - des poèmes symphoniques, la Symphonie 
                de chambre, un
 concerto pour piano, de la musique de chambre et des pièces 
                pour piano - présente de fortes accointances avec l'univers 
                de Schoenberg et de Scriabine.
 AC
Anton Rubinstein (1829-1894)Pianiste et chef d'orchestre russe, Anton Rubinstein aura pour 
                unique professeur le grand pédagogue moscovite Alexandre 
                Villoing, qui le présente, à l'âge de 10 ans, 
                à Chopin et Liszt à Paris. De retour d'une première 
                grande tournée de concerts dans plusieurs pays d'Europe 
                et en Norvège, il étudie la composition à 
                Berlin, avant de regagner Saint-Pétersbourg où il 
                jouit de la protection éclairée de la grande-duchesse 
                Hélène. Nommé pianiste de la cour et chef 
                d'orchestre des concerts de la cour en 1858, il fonde quatre ans 
                plus tard le Conservatoire de Saint-Pétersbourg, qu'il 
                dirige durant cinq ans et qui attirera nombre de musiciens célèbres. 
                Admiré en Europe à la fois comme compositeur et 
                comme pianiste virtuose, presqu'à l'égal de Liszt 
                - Rubinstein sera aussi un des premiers virtuoses à jouer 
                par coeur, procédé nouveau pour l'époque 
                -, il s'illustre également aux États-Unis, lors 
                d'une mémorable tournée de 215 concerts. Figure 
                incontournable de la vie musicale russe, il introduit les méthodes 
                européennes dans l'éducation musicale et
 fixe de hauts niveaux d'exécution artistique - il sera 
                d'ailleurs le créateur en 1890 du fameux Concours Rubinstein. 
                Ses oeuvres les plus significatives sont la Symphonie Der Ozean, 
                qui fut très populaire à l'époque, l'opéra 
                Démon, créé en 1871 avec la grande basse 
                russe Fyodor Chaliapine, et un certain nombre de pièces 
                pour piano parmi lesquelles la Mélodie en fa ou la Romance, 
                passées à la postérité.
 SC
Alfred Schnittke (1934-1998)Alfred Schnittke passe son enfance à Engels, ville où 
                la vie était essentiellement de culture allemande. En 1946, 
                sa famille s'installe à Vienne ; Schnittke découvre 
                alors un nouvel univers musical. Il étudie ensuite au Conservatoire 
                de Moscou. Dans les années 1960, il reçoit de nombreuses 
                commandes de musiques de film, et consacre le temps qu'il lui 
                reste à des musiques de concert. Au même moment, 
                il étudie les langages musicaux existants et, sur la base 
                de ses recherches, se forge un style personnel. Il écrit 
                alors de
 nombreuses oeuvres, pour diverses formations, que ce soit de la 
                musique instrumentale, vocale ou bien scénique, dans une 
                écriture qui combine fréquemment des références 
                stylistiques variées. En 1977, Schnittke retourne à 
                Vienne où s'offrent à lui de nombreuses opportunités 
                ; sa renommée ne cesse alors de croître, à 
                l'échelle internationale, faisant de lui l'un des compositeurs 
                contemporains les plus en vue. Sa
 musique est empreinte d'émotion et d'une grande beauté 
                et, tout en s'inscrivant dans la modernité, elle reste 
                accessible à l'auditeur, par le maintien de repères 
                tonaux et la référence à un vaste héritage 
                culturel.
Alexandre Scriabine (1872-1915)Scriabine est certainement 
                l'une des figures les plus originales de la musique russe du XXe 
                siècle. Virtuose itinérant, né à Moscou 
                d'un père diplomate et d'une mère pianiste, il séduit 
                d'emblée l'Europe, ses premières compositions (les 
                Études opus 8, les trois premières Sonates, le Concerto 
                pour piano et les Préludes) sonnant comme un fervent hommage 
                au génie de Chopin. Au gré des voyages, des rencontres 
                et des lectures, le propre génie de Scriabine se forge 
                et nourrit bientôt un autre projet : atteindre, par la
 musique, une sorte de dimension cosmique, dépassant le 
                plan des émotions personnelles. Voient alors le jour des 
                oeuvres magistrales, où l'exigence spirituelle commande, 
                à chaque instant, au travail de l'écriture : le 
                Poème de l'Extase, Mystère, Prométhée 
                (Le Poème du Feu), les dernières Sonates... Dans 
                ces oeuvres ultimes, le pianiste virtuose devient un mage qui 
                nous invite à la méditation, à l'écoute 
                attentive de
 quelque chose de plus que la musique.
 M-PM
Igor Stravinsky (1882-1971)Né en Russie à Oranienbaum en 1882, Stravinsky est 
                l'une des figures musicales les plus marquantes du XXe siècle. 
                La représentation en 1909 à Paris de son ballet 
                L'Oiseau de feu constitue le point de départ d'une immense 
                carrière, dont l'une des pages les plus célèbres 
                est la création, en 1913, du Sacre du Printemps, sous l'égide 
                des Ballets Russes. Réfugié en Suisse pendant la 
                Première Guerre, il choisit ensuite la France avant d'émigrer 
                aux États-Unis où il demeure jusqu'à sa mort. 
                Sa prodigieuse faculté de s'adapter aux styles les plus 
                variés, tout en conservant une personnalité et une 
                facture singulières, l'amène à explorer tour 
                à tour, après de premières oeuvres influencées 
                par la musique russe, le style néoclassique, le jazz, la 
                polytonalité ou encore la musique sérielle. Longtemps 
                considéré comme le chef de file d'un mouvement opposé 
                au romantisme, Stravinsky ne fut jamais un chef d'école 
                ; comme celle de Picasso, son oeuvre recèle un talent et 
                un tempérament inimitables.
 M-PM
Serge Taneiev (1856-1915)Pianiste de premier plan, compositeur et pédagogue, Taneïev 
                fut l'élève de Tchaïkovski pour la composition, 
                et de Nikolaï Rubinstein pour le piano. Le 8 décembre 
                1875, il tient la partie soliste lors de la création à 
                Moscou du 1er Concerto pour piano de Tchaïkovski. Devenu 
                un ami proche du compositeur, qui le considère comme l'un 
                des meilleurs interprètes de sa musique et dont il joue 
                désormais toutes les oeuvres pour piano et orchestre, Taneïev 
                succède à son maître au poste de professeur 
                d'harmonie et d'orchestration au Conservatoire de Moscou, reprenant 
                aussi, en 1881, les classes de piano de Nikolaï Rubinstein. 
                Auteur d'un traité de contrepoint, il laisse comme compositeur 
                une oeuvre variée comprenant notamment la trilogie pour 
                la scène L'Orestie, son oeuvre la plus ambitieuse, créée 
                à Saint-Pétersbourg en 1895, et de nombreuses oeuvres 
                de musique de chambre dans lesquelles se manifeste un habile compromis 
                entre le lyrisme russe et l'écriture contrapuntique germanique.
 SC
Piotr Tchaïkovsky (1840-1893)Après des études de droit, Tchaïkovsky décide 
                de se consacrer à la musique et étudie auprès 
                d'Anton Rubinstein, dans une nouvelle école qui deviendra 
                le Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il devient ensuite 
                professeur au Conservatoire de Moscou. En 1876, son grand ami 
                Nicolas Rubinstein le met en contact avec Nadejda von Meck, qui 
                devient son mécène. Tchaïkovsky peut alors 
                composer librement ; il mène également une carrière 
                de chef d'orchestre et voyage en Europe et aux États-Unis. 
                Il meurt à Saint- Pétersbourg en 1893, en laissant 
                des pages parmi les plus célèbres de toute la musique 
                russe. Le plus romantique des compositeurs russes, le plus européen 
                aussi, il ne cultivait pas une conscience politique et nationale 
                aussi aiguë que le Groupe des Cinq (Balakirev, Borodine, 
                Cui, Moussorgski et Rimsky- Korsakov). Pratiquant un total éclectisme 
                musical, s'imprégnant des compositions italiennes, françaises, 
                allemandes, il n'en est pas moins"russe jusqu'à la moelle 
                des os" dans sa façon d'exprimer des conflits où 
                dominent tout à la fois le goût de la pureté 
                et du lyrisme, et le culte de l'ennui et de la névrose.
 Tchaïkovsky s'est illustré dans tous les genres ; 
                ses six symphonies, ses opéras (Eugène Onéguine, 
                La Dame de Pique, tous deux inspirés de Pouchkine), sa 
                musique de chambre (trio"À la mémoire d'un grand 
                artiste", pièces pour quatuor à cordes, pour sextuor 
                à cordes... ), ses ballets (Casse-Noisette, Le Lac des 
                Cygnes... ), sont des exemples d'oeuvres entrées au patrimoine 
                universel.
Mieczyslaw Weinberg (1919-1996)Salué, avec Prokofiev et Chostakovitch, comme l'un des 
                trois compositeurs russes les plus emblématiques du XXe 
                siècle, Mieczyslaw Weinberg est originaire de Varsovie. 
                Il s'initie au piano avec son père avant d'intégrer 
                le Conservatoire où il obtient son diplôme en 1939. 
                Le reste de sa vie est ensuite fortement secoué par les 
                vents de l'histoire : face à l'invasion nazie en 1939, 
                durant laquelle il perd toute sa famille d'origine juive, il se 
                réfugie à Minsk, capitale de la Biélorussie. 
                Au Conservatoire, il se forme à la composition, et connaît 
                une première consécration avec l'interprétation 
                publique de son Poème symphonique en juin 1941. Ce même 
                mois, l'Union soviétique est à son tour assiégée 
                et il connaît de nouveau l'exil. Il trouve refuge à 
                Tachkent, en République d'Ouzbékistan, où 
                il découvre la musique de Chostakovitch. Les deux musiciens, 
                éprouvant une admiration réciproque, entament alors 
                une solide amitié et Chostakovitch aide son ami à 
                s'installer à Moscou. À partir des années 
                1960, le talent de Weinberg est largement reconnu et ses oeuvres 
                interprétées par quelques-uns des artistes les plus 
                importants de l'époque - Oïstrakh, Rostropovitch... 
                Son oeuvre, riche de plus de 500 titres, comprend des opéras, 
                des concertos, un grand nombre de symphonies, de quatuors et de 
                pièces de musique de chambre ; elle suscite depuis quelque 
                temps un nouvel intérêt.
Rédaction CREA/NantesAriane Charriau (AC), Sophie Chauveau (SC), Claire Chopot (CC), 
                Aurélie-Jung Moron (A-JM), Séverine Meers (SM)
 |  - Florent Boffard- Khatia Buniatishvili- Alphonse Cemin- Yuri Favorin- Alexandre Ghindin- Pierre-Yves Hodique- Dejan Lazik- Plamena Mangova- Beatrice Rana- Alexander Romanovsky- Vadim Rudenko- Alexei VolodineA découvrir un disque de la Folle Journée
 avec un extrait
 
  Stravinsky
 Lidija Bizjak, piano
 Sanja Bizjak, piano
 Le Sacre du printemps
 Petrouchka
 Cinq Pièces faciles
 Trois pièces faciles
 Version piano à quatre mains
A découvrir un disque de la Folle Journée
 avec un entretien avec
 Claire-Marie Le Guay, et
 un extrait
 
  Voyage en Russie
 Claire Marie Le Guay, PIANO
 |  Informations pratiques : La Folle Journée à Nantes Le Sacre Russe
Billetterieà partir du samedi 7 janvier 2012
 Guichets de la Cité, le centre des congrès de Nantes
 samedi 7 janvier : à partir de 8h dimanche 8 janvier : à 
          partir de 13h
 à partir du lundi 9 janvier : ouverts tous les jours de 13h à 
          18h
 (fermés le samedi et le dimanche)
 lundi 30 et mardi 31 janvier : de 12 h à 17 h
 mercredi 1er et jeudi 2 février : à partir de 13 h
 vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 février : à partir 
          de 8 h
 
 Internet : www.follejournee.fr dimanche 
          8 janvier à partir de 10 h
 Règlement par carte bancaire uniquement
 Téléphone : 0892 705 205 (0,34 €/mn)
 À partir du lundi 9 janvier, de 9 h à 19 h, du lundi au 
          vendredi
 Et de 9h à 13h le samedi
 Règlement par carte bancaire uniquement
dans les Espaces Culturels E. Leclerc 
          à partir du lundi 9 janvierATLANTIS : Saint-Herblain Distribution Centre commercial Atlantis Saint-Herblain
 PARIDIS : Paris Distribution 14 route de Paris BP 20571 Nantes Cedex 
          3
 Pour les scolaires accompagnés
 Réservations uniquement par téléphone à 
          partir du mardi 10 janvier au 02 51 88 21 38
 de 10 h à 18 h, du lundi au samedi
Week-ends « Voyage à Nantes »du 1er au 5 février 2012 hôtel à Nantes et places 
          de concerts
 www.levoyageanantes.fr, www.nantes-tourisme.com, 0892 464 044 (0.34 
          €/mn)
Folle Journée de Nantes en Pays de la 
          Loiredu vendredi 28 au dimanche 30 janvier 2011
 
 Informations pratiques
 CHALLANS
 À partir du samedi 7 janvier 2012
 Ouverture : samedi 7 janvier de 9h à 18h au Théâtre 
          du Marais - 33 rue Carnot (uniquement ce jour) ; puis du 10 au 26 janvier 
          de 8h45 à 12h30 et de 13h45 à 17h45; le samedi de 9h à 
          12h à l'Hôtel de Ville -1 Boulevard Lucien Dodin. Sur place 
          30 minutes avant chaque concert en fonction des places disponibles.
 Courrier : Joindre un bulletin de réservation -un par personne, 
          disponible au guichet, à l'Office de Tourisme et sur le site 
          de la ville - et une enveloppe timbrée à votre adresse.
 Tél. : 02 51 60 01 80 à partir du 10 janvier.
 www.ville-challans.fr
 Pièce théâtrale et Conférence en musicologie 
          : entrée libre sur réservation
 Espace détente - Hall des salles Louis-Claude Roux
 Boissons et viennoiseries - Ouvert une heure avant et après chaque 
          concert
CHOLETÀ partir du vendredi 6 janvier 2012
 Office de Tourisme du Choletais - 14 avenue Maudet - BP 10636 - 49306 
          Cholet Cedex
 Tél. : 02 41 49 80 00 - Fax : 02 41 49 80 09
 Email : info-accueil@ot-cholet.fr - www.ot-cholet.fr
 Ouverture : vendredi 6 janvier de 13h à 19h, samedi 7 janvier 
          de 10h30 à 12h et de 14h à 18h30, puis du 9 au 28 janvier, 
          du lundi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h (sauf 
          le mardi : ouverture à 10h).
 Possibilité de réservation par téléphone 
          et e-mail dès le 7 janvier à 14h. Confirmation obligatoire 
          par courrier.
FONTENAY-LE-COMTEÀ partir du samedi 7 janvier 2012
 Espace culturel René Cassin - Avenue de la Gare - 85200 Fontenay-le-Comte
 Tél. : 02 51 00 05 00 - Fax : 02 51 00 05 01
 Ouverture : du lundi au vendredi de 13h30 à 18h00, samedi de 
          10h à 12h.
 Ouverture en continu pendant La Folle Journée, environ 40 minutes 
          avant les concerts dans chaque lieu de spectacles.
FONTEVRAUDAbbaye Royale de Fontevraud - Centre Culturel de l'Ouest- 49590 Fontevraud 
          - l'Abbaye
 Par téléphone au 02 41 51 90 51 du lundi au vendredi de 
          10h à 17h
 Sur place le samedi 7 janvier de 10h à 12h30 et de 13 h30 à 
          17h, et à partir du vendredi 27 janvier (réouverture du 
          monument) de 10h à 17h30.
 Billetterie en ligne sur le site www.abbaye-fontevraud.com
SAUMURAccueil billetterie - 8 rue Saint Jean - 49400 Saumur - Tél. 
          : 02 41 83 30 83
 Ouverture : vendredi 6 janvier de 14h à 21h ; du mardi au vendredi 
          de 10h à 12h15 et de 13h45 à 18h, et le samedi de 10h 
          à 12h30.
 Pas de possibilité de paiement par carte bancaire.
L'ILE D'YEUOffice de Tourisme - Rue du Marché - BP 701 - 85350 L'Ile d'Yeu
 Tél. : 02 51 58 32 58
LAVALÀ partir du samedi 7 janvier de 9h00 à 19h00 sans interruption
 Théâtre - 34 rue de la Paix - 53000 Laval - Tél.: 
          02 43 49 19 55
 Ouverture : mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 10h00 à 18h30 
          et le samedi de 10h00 à 13h00 puis de 13h30 à 17h00.
 Pas de règlement par carte bancaire / réservations par 
          téléphone puis règlement sous 48h uniquement.
LA ROCHE-SUR-YONÀ partir du samedi 7 janvier
 Le grand R - Scène nationale - Esplanade Jeannie Mazurelle
 Rue Pierre Bérégovoy - BP 681 - 85017 La Roche-sur-Yon 
          Cedex
 Tél. : 02 51 47 83 83 - www.legrandr.com
 Ouverture : samedi 7 janvier de 11h à 17h ; du mardi au vendredi 
          de 12h30 à 18h30 et le samedi de 11h à 17h.
 Possibilité de réservation par téléphone 
          avec règlement par carte bancaire à partir du 10 janvier 
          et par courrier en joignant le règlement.
LA FLÈCHEÀ partir du samedi 7 janvier
 Le Carroi - Espace Montréal - 72000 La Flèche - Tél. 
          : 02 43 94 08 99 - www.ville-lafleche.fr - www.lecarroi.org
 Ouverture : samedi 7 janvier de 10h à 16h ; le lundi de 13h45 
          à 18h15, du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 13h45 
          à 18h15, le samedi de 10h à 12h.
 Possibilité de réservation par téléphone 
          dès le 7 janvier à 14h puis règlement sous 48h.
SABLÉ-SUR-SARTHEÀ partir du samedi 7 janvier
 Office de Tourisme - Rue du Château - 72300 Sablé-sur-Sarthe
 Tél.: 02 43 95 00 60 - office.tourisme@sablesursarthe.fr
 Ouverture : lundi, mercredi et vendredi de 9h30 à 12h30 et de 
          14h à 17h30 ; mardi et jeudi de 14h à 17h30 ; samedi de 
          10h à 12h et de 14h30 à 16h.
 Possibilité de réservation par courrier en joignant le 
          règlement.
À partir du lundi 9 janvierCentre Culturel Joël Le Theule -16 rue Saint-Denis BP 177 - 72305 
          Sablé-sur-Sarthe Cedex
 Tél.: 02 43 62 22 22 / Fax : 02 43 62 22 23 -culture@sablesursarthe.fr
 Ouverture : lundi et vendredi de 12h à 18h30 ; mardi, mercredi 
          et jeudi de 14h à 18h30.
 Réservations sur place, par téléphone en réglant 
          par carte bancaire, par chèque à l'ordre de l'Association 
          Entracte et par chèques vacances (envoi du règlement dans 
          les 72h).
SAINT-NAZAIREÀ partir du samedi 7 janvier
 Le Fanal - 33 boulevard Victor Hugo - 44600 Saint-Nazaire - Tél. 
          : 02 40 22 91 36
 Ouverture : samedi 7 janvier de 14h à 19h uniquement à 
          la billetterie du Fanal - 33 Boulevard Victor Hugo, du mardi au vendredi 
          de 14h à 19h, le samedi de 14h à 18h.
 Billetterie sur Internet à partir du samedi 7 janvier sur www.lefanal.fr
 Renseignements au 02 40 22 91 36
 Réservations pour la conférence : Le Parvis au 02 40 22 
          51 23, du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h, 
          et le samedi de 10h à 12h.
 
Sachez que la Folle Journée aura lieu également les 
          : 2-4 mars 2012 La Folle Journée de Bilbao
 27 avril - 6 mai 2012 La Folle Journée du Japon
 du 27 au 29 avril 2012 Niigata
 les 29 et 30 avril 2012 Biwako
 du 3 au 5 mai 2012 Tokyo
 du 4 au 6 mai 2012 Kanazawa
 les 5 et 6 mai 2012 Tosu
 28-30 septembre 2012 La Folle Journée de Varsovie
 
 
Pour en savoir plus sur l'actualité de 
          la folle journée de Nantes vous pouvez également consulter 
          réguliérement la page "actualités" de 
          Piano bleu ...cliquez ici 
          et
 les sites internet suivants auxquels seront ajoutés au fur et 
          à mesure de leur parution des liens vers d'autres sites :
Site de la folle journée ... 
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          de Nantes ... cliquez 
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          ici Pour mémoire : Folle journée 
          de nantes 2011 ...cliquez ici Cette liste de liens concernant la Folle journée de Nantes 
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