Discographie
Les sélections des mois précédents
Ici Piano bleu vous présente chaque mois deux disques à
acheter ( Classique et Jazz)
Ceux-ci sont choisis grâce aux informations obtenues dans
les revues musicales du mois : Pianiste, Piano le magazine et Diapason
ou autres critiques et après écoute attentive bien
sûr !
ARCHIVES disques sélectionnés
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Sélection du mois
Juin 2005
Jazz
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Laurent Coq Trio
Spinnin'
Pour son cinquième disque, le pianiste/compositeur Laurent Coq
a fait appel au batteur Otis Brown III avec lequel il a beaucoup
joué ces dernières années, et à un bassiste que, parait-il , tout
le monde se dispute : Reuben Rogers.
Si Laurent Coq a déjà obtenu le Grand prix du disque
de l'académie Charles Cros en 2002 pour son disque en trio
un piano/deux saxos, c'est le premier disque en trio piano/basse/batterie
qu'il enregistre. Celui-ci, dont six morceaux sont originaux, s'annonce
tout aussi bien accueilli puisqu'il est déjà choisi
"Disque d'émoi" par jazz magazine et " Coup
de coeur" par Piano magazine et la Fnac.
Naviguant entre la France et New-York, où ce disque a été
enregistré, Laurent Coq mène d'un bon pas le trio
dans une agréable ballade en passant par Toulouse( Nougaro)
et Barcelona(Turner), par une musique harmonieusement tissée
de douces mélodies et de rythmes soutenus.
Les internautes que vous êtes seront de plus comblés
par la visite du site internet de ce compositeur partageur qui offre
un morceau entier en bonus gratuit à ce disque sur son site
officiel. Faites-y aussi une grande ballade, plein de bonnes surprises
vous y attendent. Enfin n'oubliez pas de vous procurer ce disque,
à un prix comme on aimerait en voir plus souvent : cliquez
ici ou sur l'image ! Et pour écouter le bonus sur le
site de Laurent Coq....cliquez
ici
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Sélection du mois
Juin 2005
Classique
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Jean-Sébastien Bach, Johannes Brahms, Rudolf Lutz, Ferruccio
Busoni
Chaconne
Edna Stern - piano (Transcriptions de Busonni, Lutz et Brahms)
Amandine Beyer - violon (Chaconne originale de Bach)
Dommage que ce disque ne soit pas sorti un tout petit peu plus
tôt car ces oeuvres font partie du programme du baccalauréat
2005. Mais que vous ayez ou non le bac à passer, ce disque
issu d'une oeuvre de Bach est à découvrir. Je laisse
le soin à Edna
Stern de le présenter :
"Ces différentes transcriptions, autant de réinterprétations
de la Chaconne de J.S. Bach, reflètent à la fois leur
propre époque, chargée de l'histoire qui s'est écoulée
depuis 1720, et l'esthétique de chaque compositeur.
Chronologiquement, la première de ces trois transcriptions
est celle de Brahms, écrite en 1877 et aussi nommée
Etude no. 5. Ici, le compositeur reprend note pour note l'oeuvre
de Bach, la transposant à l'octave inférieure, la
replaçant ainsi dans un registre qu'il affectionne et la
destinant uniquement à la main gauche pour en préserver
la difficulté d'origine.
Celle de Busoni s'inscrit dans une esthétique liée
à son temps. En effet, celui-ci extravertit les sentiments
exprimés par J.S. Bach, en utilisant les moyens qui caractérisent
son époque : un pianisme spectaculaire qui cherche à
pousser le piano au delà de ses limites dans l'exploration
de sonoritées aux couleurs orchestrales.
Composée et terminée en novembre 2000, la Chaconne
de Rudolf Lutz est sans doute la première de ce XXIème
siècle. Rudolf Lutz exerce une activitée musicale
large et variée, celui-ci improvise aussi bien à l'orgue,
qu'au piano ou au clavecin, cela dans le style baroque et romantique
comme dans le Jazz. Lutz est un musicien qui est en rapport permanent
avec différents styles de jeux et instruments: il improvise
à la manière baroque, romantique et contemporaine
autant au clavecin, qu'à l'orgue ou au piano".
Déjà ce disque a été très bien
accueilli par la presse ainsi Pierre Gervasoni du journal Le Monde
a écrit très récemment : "Edna Stern
traduit remarquablement cette mutation par une utilisation de la
pédale qui rend sensible le voyage des sons et fond les métamorphoses
mélodiques dans un halo mirifique. Son travail sur le timbre
est tout aussi éloquent avec, par exemple, les sonorités
cristallines qui précèdent l'ultime rayonnement surnaturel."
Vous pourrez en juger tout au long du mois de juin, par un extrait
présent dans la page "Morceau du mois" au Piano
bleu. Et je suis certaine que vous en apprécierez effectivement
les splendides mélodies et couleurs. Chacune des transcriptions
possède une splendeur propre, à découvrir absolument !
Ce disque sera disponible à compter du 9 juin 2005, vous
pouvez le pré-commander...cliquez
ici ou sur l'image
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Sélection du mois
Mai 2005
Jazz
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Keith Jarrett
Radiance
Nombreux pianistes jazz actuels ont pour référence
le pianiste Keith Jarrett, et ce tout nouveau double-album, véritable
"leçon de maître", explique de A à
Z pourquoi Keith Jarrett est le "chef de file" qu'il est...à
supposer que certains aient encore besoin d'une explication après
plus d'une douzaine d'autres albums...
Nul autre que lui (à part Brad Mehldau peut-être) possède
actuellement, à un tel niveau, ce talent pour "tourner
autour du son", et en sortir comme par magie des mélodies
à la beauté et lyrisme unique, "splendeurs pianistiques"
rares... musique rayonnante. Combien de fois lors de l'écoute
de ces deux heures vingt minutes de musique improvisée, aurez-vous
envie de revenir en arrière (mais surtout ne le faites pas
! ...) pour déceler le moment précis où l'étincelle
s'est produite...A quel moment s'est allumé le feu musical
diaboliquement prenant, quand est née l'émotion qui
vous traverse ?... Peu importe en fait...Certes, comme pourrait
dire le sage Yoda, "Patience il vous faudra"... pour atteindre
ces étincelantes lumières (plus de neuf minutes dans
le premier morceau par exemple) et plonger alors dans de purs moments
de bonheur. Dans ce chemin parfois tortueux, il vous faudra entendre,
à son habitude, Keith Jarrett chantonner avec le piano et
aider le son, le rythme, la mélodie, à s'affiner encore...
puis donner naissance à un moment d'une telle intensité,
qu'on ne peut que lui pardonner. Lui pardonner et même le
remercier de nous avoir ainsi bal(l)adés, et plus ou moins
agréablement secoués dans ses recherches à
travers l'univers sonore...avant de nous faire découvrir
les lumineuses "étoiles", et par cette voie nous
permettre d'en apprécier doublement la beauté !
Cliquez sur l'image pour vous procurer (absolument !) ce disque,
vous pourrez en écouter des extraits mais vous l'avez compris
ceux-ci sont très insuffisants pour apprécier ce disque
à sa juste valeur...
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Sélection du mois
Mai 2005
classique
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Talents de pianistes
de Bach à Gershwin
Alexandre Tharaud,
Cédric Tiberghien, Hélène Couvert, Paul
Lewis, Pascal Amoyel,
Jérôme Ducros, Ferenc Vizi, Romain
Hervé, Racha Arodaky, Frank Braley.
Face aux rééditions de disques anciens à bas
prix, il n'est pas toujours facile pour les pianistes actuels de
se faire une place et surtout de faire partager leur talent avec
les auditeurs dans un budget économique (d'autant que la
baisse de la TVA se fait toujours attendre...). Aussi ce disque,
réalisé par Harmonia Mundi, qui permet de découvrir
dix des "talents de pianistes" actuels du "catalogue"
de cet éditeur, pour le prix d'un "vieux" disque
est à ne pas manquer !
Nul doute d'ailleurs, qu'après avoir eu un échantillon
de leurs talents, vous aurez envie de vous procurer les disques
de ceux ou celles d'entre eux qui vous auront particulièrement
plu. Seules deux femmes représentent la "gente féminine",
hasard du catalogue de Harmonia Mundi probablement, aussi écoutez-les
avec une attention particulière ! Quant aux talents masculins,
ils sont pour la plupart déjà largement réputés
mais un petite "piqûre de rappel" ne fait pas de
mal.
Le répertoire de ces pianistes étant différent,
c'est l'occasion aussi d'écouter des uvres de compositeurs
variés...de Bach à Gershwin. Un disque qui montre
encore que la musique classique n'est pas réservée
aux anciens et se renouvelle sans cesse grâce à la
sensibilité propre de chaque interprète.
Ce sont ces pianistes que l'ont peut voir et entendre aujourd'hui
en concerts alors que leurs "ancêtres" ont disparu,
écouter leur disque est aussi un prolongement naturel de
ces concerts où vous avez pu ou pourrez toujours admirer
leur talent...Espérons que d'autres éditeurs/distributeurs
auront la même bonne idée !
Cliquez
ici ou sur l'image pour vous procurer impérativement
ce disque ! Et pour en savoir plus...cliquez
ici
Pour écouter des extraits et vous procurer les disques dont
sont issus les morceaux de cette compilation :
Pascal Amoyel, Chopin...cliquez
ici
Alexandre Tharaud, Bach...cliquez
ici
Jérôme Ducros, Schubert ...cliquez
ici
Hélène Couvert, Beethoven...cliquez
ici
Cédric Tiberghien, Beethoven...cliquez
ici
Racha Arodaky, Scriabine...cliquez
ici
Paul Lewis, Schubert...cliquez
ici
Romain Hervé, Liszt....cliquez
ici
Frank Braley, Gershwin...cliquez
ici
Ferenc Vizi, Schumann...cliquez
ici
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Pas de sélection Piano/ voix en mai 2005
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Sélection du mois
Avril 2005
classique
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György Kurtag, Ferruccio Busoni, Jean-Sébastien
Bach
Transcriptions pour duo de piano
Andreas Grau , Götz Schumacher
Alors que sont actuellement édités nombreux disques
d'uvres ou transcriptions d'uvres de Bach, qui réjouissent
déjà grandement les oreilles des "pianophiles",
ce disque se singularise particulièrement par la beauté
sonore offerte par un duo de piano, quand ce n'est un trio, Andreas
Staer se joignant à Andreas Grau et Götz Schumacher
pour l'une des transcriptions de György Kurtag.
L'album débute par le "Contrapunctus XIX", sujet
à controverse historique : Laffirmation de la mort
de Bach survenue pendant la composition de la dernière fugue
de luvre, juste après avoir écrit son
nom musicalement dans le thème B-A-C-H (Sib, La, Do, Si)
nest confirmée daucune preuve historique semble-t-il
et, selon les musicologues actuels une invention du XIX siècle.
C'est ainsi que Ferrucio Busoni sur les encouragements du théoricien
allemand Bernhard Ziehn, s'attela à composer sa fugue au
début du 20ème siècle, mais il ne s'arrêta
pas là, il apporta multiples modifications à l'uvre
qui devint une uvre "colossale" ! Tout comme l'art
de la fugue de Bach, non destinée à un instrument
ou à un groupe d'instruments particuliers, la "Fantasia
contrappunctistica" de Ferruccio Busoni n'est" conçue
ni pour piano ni pour orgue, ni pour orchestre" selon les
propos de son compositeur rapportés dans le livret., ajoutant
"elle est musique tout simplement"... c'est cependant
la dernireè version qu'en fît Busoni, pour deux pianos
en 1921 qu'interprètent donc Andreas Grau et Götz Schumacher,
la plus belle version bien sûr !
Enfin les Transcriptions de Bach pour deux pianos, pour piano six
mains et pour piano quatre mains, du compositeur hongrois György
Kurtàg(né en 1926) sont un pur joyau sonore de chorals
variés à la résonance parfois orchestrale ou
parfois proche de l'orgue, particulièrement prenante. Andreas
Grau et Grötz Schumacher qui forment un duo depuis plus de
20 ans, et ont obtenu nombreuses distinctions, offrent là
un superbe programme .
Un disque à acheter "les yeux fermés"
!...cliquez sur l'image
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Sélection du mois
Avril 2005
"Classiquejazz
ou
Jazzclassique"
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George Gershwin
Rhapsody in blue - An american in Paris
Sleepless Night - 3 Préludes - Merry Andrew...
Frank Braley
Difficile de dire si Gershwin est un compositeur classique ou
jazz, a priori la seconde solution semblerait la bonne mais les
disques de George Gershwin sont indifféremment classés
dans la rubrique classique ou jazz. Amusez-vous à faire le
test sur le site de la Fnac par exemple....cliquez
ici et voyez le résultat ! Il semble que selon l'interprète
le disque sera classé en rayon classique ou au contraire
jazz. Le disque interprété par George Gershwin lui-même
étant classé en rayon ""jazz". Qui
sait si un jour les responsables de rayons ne finiront pas par prendre
l'initiative de regrouper ces deux "étiquettes"
car l'on découvre chaque jour des uvres"métissages"
de jazz et musique classique. Dans ce cas précis, probablement
parce que l'interprète Frank Braley, premier lauréat,
à vingt ans, du concours Reine Élisabeth 1991, est
renommé pour ses interprétations de compositeurs classiques,
le disque est donc en rayon "classique". Il est vrai que
Frank Braley n'est pas ce qu'on appellerait un jazzman "pur"
puisqu'il n'improvise pas, mais on pourrait rétorquer qu'il
existe des compositeurs considérés "classique"
qui improvisent...
A l'origine "song-plugger"(annonceur de chansons) dans
le magasin d'un éditeur, George Gershwin jouait à
la demande les nouvelles publications, ou tout autre partitions
du fonds,n'hésitant pas parfois à improviser. C'est
deux ans plus tard, à l'âge de 18 ans, en 1917, que
sa propre première uvre fut éditée. Mais
c'est à la "Rhapsody in blue"(construite comme
un concerto) qu'il doit son succès en 1924. Outre de nombreuses
comédies musicales et des mélodies pour film et revues
(dont son frère Ira fit parfois les paroles), il a composé
un célèbre poème symphonique : "un américain
à Paris" dont Frank Braley interprète ici une
difficile transcription( ou plus exactement une des nombreuses versions)
pour piano solo à trois portées, un opéra "Porgy
et Bess", un concerto en Fa pour piano.... au final une uvre
mélange de jazz, ragtime et classique.
Avec ce programme d'uvres symphoniques "transcriptes"
par le compositeur pour le piano solo, ou des chansons issues de
ses "musicals", Frank Braley a selon ses propos, reportés
dans le magazine "Le Monde de la musique", souhaité
enregistrer un disque qui "serait du pur plaisir" et "qu'on
puisse écouter le matin pour se mettre en forme et le soir
pour mettre de l'ambiance, quelque soit son humeur". Il est
vrai que la musique de Gershwin dégage beaucoup de joie,
peut-être finalement faudrait-il créer un rayon "musique
joyeuse" ? En tout cas , c'est le moment propice pour la découvrir
plus largement sous les doigts d'un pianiste qui manie le swing
avec une grande agilité...cliquez vite sur l'image pour en
écouter des extraits et vous procurer ce disque !
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Sélection du mois
Avril 2005
Jazz
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Trotignon - El-Malek
Baptiste TROTIGNON - piano ; Darryl HALL - c.basse ; Dré
PALLEMAERTS - batterie ; David EL MALEK - saxophones
Baptiste Trotignon
et David El-Malek, dont l'amitié date d'une décennie,
ont choisi d'unir leur talent pour réaliser l'enregistrement
"improvisé" de cet album comportant à dose
très équitable cinq compositions originales de l'un
et l'autre. Tous deux sont tombés daccord quant au
choix du contrebassiste Darryl Hall et du batteur Dré Pallemaerts.
C'est par un jazz rythmé et joyeux que débute l'album
avec le morceau au titre énigmatique "Nir-Hein 22/09/1978"
. Les quatre musiciens partagent immédiatement une très
grande complicité et allégresse particulièrement
communicative. Les morceaux "Bass on Top" et "Bribs"
en sont aussi deux morceaux particulièrement réussis
dans ce style.
La poésie est également très présente
ainsi dans le splendide morceau, plein de bonheur "Soukha"
, autant de bien être dans "In a dream" et les morceaux
finaux, le splendide "Chemin du serpent" et tout aussi
beau "Snow" mettent (trop rapidement !) un terme
à cette chaleureuse et très constructive rencontre
où le pianiste Baptiste Trotignon se montre au mieux de sa
forme et de son imagination !
Cliquez sur l'image pour écouter les extraits de ce disque.
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Sélection du mois
avril 2005
piano-voix
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Hélène Guilmette- Delphine Bardin
Airs chantés
Récital sur des textes de Daudet, Anouilh, Eluard, Verlaine
Reynaldo Hahn -Francis Poulenc - Lionel Daunais
Ce mois-ci c'est un disque lyrique qui est sélectionné,
un disque qui montre particulièrement que cette musique est
aussi une musique de jeunes, par ses interprètes.
La jeune soprano québécoise Hélène
Guilmette, diplômée de l'Université de Laval(Québec)
a obtenu en février 2002 le troisième prix au concours
international "Voix Nouvelles" à Paris, et remporté
le deuxième prix au Concours Reine Élisabeth de Belgique
à Bruxelles en 2004.
Francophone, Hélène Guilmette propose ici un répertoire
de sa langue d'origine. Si Reynaldo Hahn (1874-1947) est réputé
pour ses mélodies accompagnées au piano (il en a composé
plus 125) ainsi que Francis Poulenc (1899-1963) qui en a écrit
137 , on connaît moins en France Lionel Daunais, baryton,
compositeur, parolier québécois (1902-1982) qui a
écrit d'une centaine de mélodies pour voix et piano(aussi
vous pouvez consulter une page encyclopédique pour en, savoir
plus sur celui-ci..cliquez
ici).
Hélène Guilmette est accompagnée au piano par
la pianiste française Delphine Bardin, qui après des
études au Conservatoire National Supérieur de Musique
de PARIS a obtenu nombreux prix, dont le premier prix du concours
Clara Haskill en 1997. Le piano est très présent par
son jeu remarquablement nuancé. Elle donne une réponse
dynamique au chant clair de Hélène Guilmette , toute
la saveur de ses mélodies n'en est que plus appréciable.
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits et vous procurer
ce disque.
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Sélection du mois
Mars 2005
classique
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Serge Rachmaninov
Moments musicaux, opus 16
Morceaux de Fantaisie , opus 3 - Fragments - Transcription Tout
est si beau, opus 21
Vladimir Ashkenazy
Vladimir Ashkenasy, toujours ardent défenseur de la musique
de Serge Rachmaninov, offre ici un programme des oeuvres de jeunesse
de ce compositeur et d'oeuvres composées après la
révolution de 1917. Les moments musicaux qui ouvrent l'album,
créés par Rachmaninov à l'âge de 23 ans,
dévoilent l'originalité de son imagination et la profondeur
de son âme slave ainsi que son écriture virtuose. Il
est vrai que les morceaux de fantaisie composés quatre années
auparavant ( en 1892) étaient déjà très
beaux et furent d'ailleurs très appréciés,
particulièrement le prélude en do dièse mineur
que, parait-il, Rachmaninov se voyait contraint de jouer en bis
à la fin de de presque tous ses concerts.
Pianiste virtuose, Vladimir Ashkenasy, nombreuses fois primés
: 2ème prix Chopin de Varsovie, 1er prix au concours Reine
Elisabeth de 1956, et premier prix du concours Tchaikovski en 1962,
donne une interprétation particulièrement poétique
et poignante tant des oeuvres de jeunesse que de quatre oeuvres
écrites par Rachmaninov à un moment de sa vie particulièrement
difficile. Les deux versions pour piano de mélodies de Rachmaninov
: "La vocalise" et Zdes' khorosho( "C'est beau ici")
sont effectivement très belles.
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits de ce disque
et vous le procurer.
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Sélection du mois
Mars 2005
Jazz
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Franck Avitabile
Just Play
Cet album solo permet de retrouver le son "avitabilien"
et particulièrement lyrique des morceaux "Rêverie","July
in Paris", "Body and soul" et "Secret song"
et du seul morceau solo "Prelude to a kiss" de l'album
précédent : "Bemsha swing" (qui lui a valu
une victoire de la musique jazz l'année dernière).
En effet dans ce piano solo "Just play", c'est avant tout
le jazzman conduit par son amour de la musique lyrique et des belles
sonorités, autant inspiré par les compositeurs classiques
que ses aînés du jazz, que l'on peut entendre ici,
depuis sa très belle composition/improvisation : Résonance,
jusqu'à la 11ème "Corps et âmes",
et sur trois reprises de standards.
Franck Avitabile a
fait ici le choix de créer une atmosphère qui lui
est assurément propre, en privilégiant l'espace sonore,
et les mélodies. Le rythme est cependant présent dans
trois ou quatre morceaux ainsi sa remarquable version très
"souriante" de "Smile". La plus belle synthèse
de toutes ces caractéristiques est sans doute le splendide
morceau "Real addict" qui permet d'apprécier la
très grande technicité du pianiste et son toucher
exceptionnel à leurs sommets. Le morceau "August in
Paris", long de 11 minutes inspiré du précédent
"July in Paris" permet quant à lui d'apprécier
particulièrement toutes les couleurs que Franck Avitabile
sort de son piano. A l'entendre on pourrait croire que c'est simple
: "Just play"...mais c'est véritablement une musique
très travaillée pour le plus grand plaisir de
nos oreilles !
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits de ce disque
et vous le procurer.
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Sélection du mois
Mars 2005
piano-chanteur(se)
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Habiba et Alain Jean-Marie
Tribute to Le Petit Opportun
Voici un disque que vous ne trouverez hélas peut-être
pas facilement dans les "bacs" pour le moment à
moins d'être parisien et pourtant je suis certaine que vous
seriez nombreux à aimer l'entendre, fermez les yeux et imaginez
: Habiba, une jeune chanteuse dalmate à la voix méditerranéenne
chaude, nuancée, claire, et caressante. Oui tout cela à
la fois ! D'ailleurs toutes ses qualités lui ont valu d'être
choisie pour assurer la première partie de Liz Mc Comb à
l'Olympia, deux mois après son succès très
remarqué dans un club de jazz qui avait pour nom...Le Petit
Opportun(d'où le titre du disque, qui lui rend hommage).
Habiba est accompagnée au piano ou fender, par le pianiste
antillais Alain Jean-Marie, réputé pour son talent
tant de soliste jazz et d''accompagnateur. Ce duo idéal et
parfaitement complice, interprète un répertoire de
blues nostalgiques, souvent très émouvants comme "You
don't know what love is","My funny Valentine" , la
très belle ballade "Detour Ahead" ou "La valse
des lilas" qui permet d'apprécier le charmant accent
de Habiba. "Vive le Talent" qui produit ce disque a souhaité
réaliser un disque conçu et perçu comme une
épure : un piano, une voix. Splendide épure...Une
voix au timbre exceptionnel merveilleusement mis en valeur par un
piano ou fender, sous les doigts d'un pianiste toujours attentif
à la beauté du son. Pour savoir comment vous procurer
ce disque..cliquez
ici ou sur l'image.
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Sélection du mois
Février 2005
classique
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Franz Schubert
"Résonance de l'originaire"
Fantaisie pour 4 mains, opus 103 -
Rondo opus 107 - Allegro opus 144
Sonates, opus posthume 120 et 143
Maria João Pires - Ricardo Castro
Franz Schubert a composé un nombre exceptionnel d'uvres
pour piano à quatre mains(trente-deux). La qualité
en est tout autant exceptionnelle. Les psychologues y voient la
traduction de son besoin d'amitié et fraternité, mais
le simple auditeur y entend d'abord son talent pour exprimer par
ce seul instrument une musique doublement agréable et belle,
où la résonance des notes et du chant magnifié
parvient à émouvoir... doublement. Que la première
uvre qu'il composa (à l'âge de 13 ans) fut écrite
pour piano à quatre mains, alors qu'il était dans
une école de formation pour les chanteurs de cour, laisse
à penser qu'il y trouva le meilleur moyen de reproduire les
plus beaux chants. La fantaisie en fa mineur qui ouvre ce disque,
émouvant duo, en est une démonstration des plus flagrantes.
Le rondo en la majeur et l'allegro en la mineur("Orages de
la vie") composés par Schubert à la même
époque, peu de temps avant sa mort, sont tout autant troublants
et prenants : leurs splendides mélodies résonnent
effectivement dans un écho sublime. Maria João Pires
et Ricardo Castro comblent de bonheur l'auditeur dans une douce
atmosphère amicale, invitant à les rejoindre sur le
joli sentier de campagne dont plusieurs photographies ornent le
livret accompagnant les CD. En "bonus" chacun interprète
une sonate (pour deux mains donc) dont le lyrisme maintient l'agréable
douceur de ce programme.
Un double album à ne pas manquer... cliquez
ici ou sur l'image pour en écouter des extraits et vous
le procurer.
Je vous conseille également de visiter le microsite consacré
à ce disque qui vous permettra d'en écouter de plus
larges extraits...cliquez
ici puis sur le lien "Eplayer".
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Sélection du mois
Février 2005
Jazz
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Michel Camilo
Solo
Cet album est le premier disque que le pianiste dominicain Michel
Camilo réalise en solo alors qu'il a déjà enregistré
plus d'une quinzaine de disques en formations diverses.
Michel Camilo, a déjà remporté en février
2004 un "Grammy award" pour son album "Live at the
Blue Note " et a été nominé Artist
of the Year en juillet 2004. lors des "JazzWeek Awards
" de Rochester.
Si Michel Camilo a souhaité prendre son temps pour réaliser
cet album, dont l'idée est née il y a environ sept
ans, c'est parce qu'il souhaitait y mettre toutes ses influences
issus des trois univers musicaux qu'il aiment, et en faire partager
les différentes couleurs et nuances, et garder l'attention
de l'auditeur durant tout le "voyage".
Ainsi. il offre dans ce disque conçu comme une "trilogie",
le meilleur de lui-même, autant compositeur qu'interprète,
à travers quatre standards brésiliens (Michel Camilo,
qui a travaillé avec nombreux musiciens brésiliens
aime la richesse des harmonies et mélodies de cette musique),
quatre de jazz( dont deux de George Guershwin, car sa musique lui
est très proche et il a beaucoup appris pour ses propres
compositions en l'interprétant) et quatre compositions originales(les
morceaux les plus rythmés de l'album qui effectivement captivent
l'attention).
Ce disque est un pur bijou pour les amateurs de piano. Cliquez sur
l'image pour en écouter des extraits et vous le procurer.
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Sélection du mois
Février 2005
piano-voix
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Les Choristes en concert
Enregistré au Palais des Congrés
les 28 & 30 janvier 2005
Le film "Les choristes" a emporté le César
de la meilleure musique de film grâce à eux, et depuis
la chorale des Petits chanteurs de Saint Marc ne cesse de donner
des concerts, dont ce disque permet d'apprécier la teneur.
Il parait que leur agenda est surbooké, alors en attendant
de les voir par chez vous ou pour les apprécier de nouveau,
procurez-vous ce disque !
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits et vous procurer
ce disque.
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Sélection du mois
Janvier 2005
classique
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Serge Prokofiev
5 Concertos pour piano
Abdel Rahman El Bacha (piano)
The Monnaie Symphony Orchestra
Direction : Kazushi Ono
Peu de pianistes jouent tous les concertos de Prokofiev
en concert car le cinquième, est réputé très
difficile et le quatrième a été longtemps peu
apprécié (sa difficulté n'étant non
plus pas étrangère à cette désaffection).
Le troisième concerto a fait partie du répertoire
sans interruption. Le premier concerto bénéficie aussi
d'une meilleure réputation : c'est d'ailleurs avec ce concerto
que Prokofiev obtint, en 1914, son diplôme au conservatoire
et le prix Anton Rubinstein décerné aux pianistes-compositeurs,
et en 1918 la presse New-Yorkaise salua Prokofiev comme le"Chopin
cosaque des générations futures". Le deuxième
concerto, après avoir été longtemps "boycotté"
est quant à lui une "vedette des concours de piano"
depuis les années 1960. C'est d'ailleurs en ayant interprété
ce concerto lors du "concours Reine Elisabeth" que le
pianiste Abdel Rahman El
Bacha gagna le premier prix en 1978.
Que le tout jeune label "Fuga libera" ait donc fait appel
à ce pianiste pour enregistrer cette intégrale est
donc tout à fait dans la "logique des choses" : Abdel
Rahman El Bacha s'est souvent confronté à ces partitions
de Prokoviev, qu'il a déjà exécutées
intégralement il y a une dizaine d'années. En outre,
Abdel Rahman El Bacha a obtenu en 1983 le Grand Prix de lAcadémie
Charles Cros qui lui a été remis par Mme Serge Prokofiev
pour son enregistrement des premières uvres du même
compositeur. Enfin ce pianiste, dont la mémoire des partitions
est très impressionnante a déjà enregistré
plusieurs intégrales : celle des uvres de Chopin et
des sonates de Beethoven.
L'écoute du coffret de deux disques confirme combien ce choix
est judicieux : Abdel Rahman El Bacha, accompagné par The
Monnaie Symphony Orchestra sous la direction de Kazushi Ono, interprète
avec fougue et virtuosité , les nombreux mouvements particulièrement
vifs et percutants qui caractérisent ces concertos, les mouvements
lents étant plus rares, ce n'est pas une intégrale
de tout repos tant pour les interprètes que les auditeurs !
Enregistrés en septembre 2004, dans une salle bénéficiant
d'une excellent acoustique : le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles,
les disques offrent une qualité sonore exceptionnelle : l'équilibre
entre l'orchestre et le piano est parfaite et le son particulièrement
clair.Pour vous procurer cette intégrale, cliquez sur l'image
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Sélection du mois
Janvier 2005
piano-chanteur(se)
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Ce mois-ci, pour cette catégorie,
deux disques sélectionnés, ils ne sont pas uniquement
piano/voix, mais comportent chacun de magnifiques chansons, où
le piano domine avec deux très belles voix. L'un "musique
du monde" et l'autre " jazz,blues" et pourtant, l'un
et l'autre pourraient se retrouver côte à côte
dans les présentoirs puisque la chanteuse Cristina Branco
met le cap en Amérique du Nord avec le morceau "A case
of you" et Rigmor Gustafsson nous emmène également
en voyage autour du monde avec le splendide morceau "Windows
of the world".
Cristina Branco
Ulisses
En cette période où les professionnels de la musique
s'interrogent sur le support disque, voici un disque qui montre
encore les plus apportés par ce support/téléchargement
de mp3. Une très belle pochette en carton (qui ne casse pas
!) et un aussi beau livret, comportant les textes originaux portugais
et leur traduction en français et anglais, ainsi que les
différents textes originaux en espagnol ou anglais, ou français
(ces trois langues n'ayant, semble-t-il, contrairement au portugais,
pas nécessité d'être traduites !) qui accompagnent
le sacd(dont le son offre en outre une qualité supérieure
pour qui est muni du matériel adéquat).
Pour en venir au principal : la musique, sachez tout d'abord que
Cristina Branco est une chanteuse de fado, aussi pourrait-on s'étonner
d'entendre le piano dans nombreux morceaux de cet album. Mais le
clavecin fut l'un des premiers instruments à accompagner
la guitare portugaise à l'époque du "fado-baroque"
( ainsi un des pianistes jazz portugais très réputé
: João Paulo a déjà enregistré des oeuvres
de ce répertoire au clavecin). Passer du clavecin au piano
, peut certes donner lieu à discussions, tout comme pour
la musique instrumentale "classique-baroque", mais puisque
le résultat est musicalement très plaisant à
entendre pour les amateurs de piano (et pas seulement eux), qu'importe
que cela soit ou nom conforme aux origines et, peu importe d'ailleurs
qu'il ne s'agisse pas ici d'un disque de fado traditionnel, oui
peu importe en fait... sinon le plaisir de l'écoute. Si nombre
de chansons d'Ulisses ne relèvent pas intrinsèquement
du fado, celui-ci reste bien cependant au cur de la démarche
de Cristina Branco.
C'est donc accompagnée de quatre guitares (portugaise ou
non) et du piano, que Critina Branco nous emmène dans un
périple musical à travers divers contrées...A
travers quatre langages : portugais, espagnol, français ou
anglais, et le son mélodieux de ces instruments "modernes",
Cristina Branco et ses musiciens nous font partager de forts moments
d'émotions, de tristesse, espoir et joie, d'un long voyage.
Ne serait-ce que pour entendre le magnifique morceau "Alfonsina
y el mar", ce disque vaut le voyage, et puisque vous aimez
le piano vous apprécierez aussi particulièrement "Redondo
vocabulo" , "A case of you", "Navio triste",
"Liberté","Porque me olhas assim".
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits et vous le
procurer . A noter si vous mettez le cd dans le lecteur cd de votre
ordinateur vous pourrez accéder à des petits"bonus"
exclusifs (vidéos, morceau inédit, photos de l'enregistrement...)
Rigmor Gustafsson, Jacky Terrasson
Close to you
Est-ce une volonté du label Act de joindre de belles voix
suédoises à de talentueux instrumentistes jazz ? Toujours
est-il qu'après avoir édité un disque de la
chanteuse Viktoria Tolstoy et la musique du pianiste jazz Esborjn
Svenson, ce cinquième disque de Rigmor Gustafsson, du label
ACT donc, la réunit pour la première fois au trio
de Jacky Terrasson et il semblerait que ce soit une recette qui
marche car le résultat est un très bel album
de chansons "jazzifiées".
Les chansons, essentiellement de Burt Baccarach et Hal David
ont plus de cinquante ans, et furent chantées par Dionne
Warmick ( et les français y reconnaitront des "tubes"
que Sacha Distel avaient francisés).
Grâce à la musique de Jacky Terrasson et le timbre
de Rigmor Gustafsson, elles retrouvent ainsi une nouvelle jeunesse,
le "lifting" ou il serait plus juste de parler de "chirurgie
esthétique" ayant pour résultat des chansons
encore plus belles que les compositions originales. Car même
si Rigmor Gustafsson précise sur la pochette (en carton ;-)))
qu'elle n'a pas voulu copier Dionne Warwick, la tentation est grande
d'aller écouter ce que furent alors ces interprétations.
Et effectivement le résultat est différent. Nul doute
que la variété des instruments, la sonorité
plus moderne ainsi que la liberté prise par les musiciens
ajoutent à la beauté des oeuvres (ainsi "I'll
never fall in love again" où l'on peut entendre un très
beau solo du piano). Quant à l'interprétation de Rigmor
Gustafsson, d'une voix claire, chaleureuse et joliment timbrée
, nul doute qu'elle en charmera plus d'un !
Cliquez sur l'image pour écouter des extraits et vous procurer
ce disque.
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Sélection du mois
Janvier 2005
Jazz
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Donald Brown
The classic introvert
Ce disque gagnerait sans doute à un meilleur "packaging"
: pourquoi le feuillet explicatif de 4 pages est-il uniquement en
anglais, alors que le disque est une fabrication purement française
(enregistré au Château de Chazeron, et "masterisé"
à Paris...), et que le onzième titre de l'album est
: "I love it when you say it in French" !(Véridique
! Mais le jazz est par essence plaisant à entendre en anglais !).
Oublions aussi le traditionnel boitier plastique, et le site internet
qui y est indiqué en référence , car la dernière
mise à jour semble dater de...2002. Mais place à l'essentiel...
Né dans le Mississippi et ayant vécu à Memphis,
Donald Brown est un musicien/compositeur complet : il s'est mis
au piano après avoir étudié la batterie et
la trompette et dans les années 1970 il était bassiste
aux côtés de Al Green ou encore B.B.King, puis dans
les années 80, on le retrouve pianiste cette fois, avec les
Jazz Messengers dArt Blakey..Ses "modèles"vont
de Bud Powell à Herbie Hancock, en passant par Thelonious
Monk and Ahmad Jamal.
Ce disque, piano solo, est un échantillon de ses compositions
qu'il a déjà jouées en formation et qu'il transpose
pour le piano seul. Le musicien mettant en oeuvre tout son (ses)
talent(s) pour faire raisonner l'instrument comme un orchestre.
Donald Brown y évoque des gens, des lieux et événements
qui l'ont marqué. L'auditeur est invité à lire
les titres des morceaux, fermer les yeux et se laisser emporter
par la mélodie, le rythme et les différents climats
créés. Pas question cependant de se laisser bercer
: gare aux morceaux très rythmés comme "Danse
Sucker" qui a plutôt tendance à éveiller
quiconque serait partie dans une rêverie ! Les morceaux
sont très variés, tantôt nostalgiques et profonds
("Enchanté","The MacGaw's place,"Classic
introvert", "Phineas", "A diamond in the rough",
"Poem for Martin"..), tantôt plus rythmés
voire dansants ("Danse for Marie Do" , "A theme from
Malcom", "Danse Sucker"...). Donald Brown déploie
une grande virtuosité et l'album permet effectivement d'entendre
un piano à la sonorité éblouissante. L'essentiel
est splendide...et parvient sans peine à faire oublier le
reste !
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ce disque.
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