Cédric Tiberghien est né en 1975. Il a commencé
à jouer du piano dès l'âge de cinq ans. Il est rentré
très jeune au conservatoire national supérieur de Paris
où il a suivi les cours de Frédéric Aguessy et
Gérard Frémy. Il y a obtenu le premier prix en 1992 (avec
les variations Eroica de Beethoven).
Cédric Tiberghien a étudié au Conservatoire de
Paris avec Frédéric Aguessy et Gérard Frémy,
où il a reçu le Premier Prix en 1992 à lâge
de 17 ans. Il a été ensuite lauréat de plusieurs
grands concours internationaux (Bremen, Dublin, Tel Aviv, Genève,
Milan), avant de remporter le 1er Prix du prestigieux Concours Marguerite
Long Jacques Thibaud de 1998, ainsi que cinq prix spéciaux
du concours, y compris le Prix du Public et le Prix de lOrchestre.
Ce succès a lancé sa carrière sur le circuit international,
aboutissant à plus de 150 engagements dans le monde entier, dont
7 visites au Japon et des récitals à travers lEurope.
Au cours des cinq dernières années la carrière
internationale de Cédric Tiberghien s'est épanouie sur
cinq continents, le voyant apparaitre sur les scènes les plus
prestigieuses du monde, y compris le Kennedy Center à Washington,
Salle Pleyel à Paris, Royal Albert Hall, Wigmore Hall, Barbican
Hall à Londres, Salle Bechstein à Berlin, Mozarteum de
Salzbourg, Opera de Sydney et Bunka Kaikan de Tokyo.
Au cours de la saison à venir, Cédric Tiberghien se produira
en récitals à Paris (Théâtre des Champs-Elysées,
Théâtre du Chatelet), Londres (International Piano Series,
Wigmore Hall), Copenhague (série Mogens Dahl), Milan (Auditorium
Giuseppe Verdi), New York (Carnegie Hall), Amsterdam (Concertgebouw),
ainsi qu'aux festivals de Cheltenham (Grande Bretagne) et Launaudière
(Canada).
Il apparaitra d'autre part en concerto avec l'Orchestre de Paris (Eschenbach),
le National Symphony Orchestra de Washington, l'Orchestre Symphonue
de Sao Paulo (Yann-Pascal Torteliwer), la Philharmonie de Hannovre (Ludovic
Morlot), lOrchestre de la Radio de Leipzig, l'Orchestre Symphonique
de Nuremberg, l'Orchestre Philharmonique de Liege (François-Xavier
Roth), l'Orchestre de Picardie, les orchestres de Grenade (Christopher
Hogwood) et Valladolid (Lionel Bringuier), le Sinfonietta de Hong Kong
et le Philharmonique de Séoule (Myung-Whun Chung). Le Musikkollegium
Winterthur et l'Orchestre Philharmonique de Arnhem l'ont chacun invité
pour une mini-résidence sur la siason 10/11 consistant de concertos,
récitals et concerts de musique de chambre.
Actualité
Paru en mars 2014 Swymanovski
Masques
Metopes
Etudes op.4
Etudes op.33
cliquez sur li'mage pour en savoir plus et écouter un extrait
Son répertoire
Cédric
Tiberghien affectionne la scène, donnant en moyenne soixante-dix
concerts par an et participant à des nombreux festivals (La Roque
d'Anthéron, Festival de radio France de Montpellier, Piano aux
Jacobins de Toulouse ...). Il se produit tant seul qu'en musique de
chambre ou orchestrale. Il monte au minimum deux programmes de récitals
entièrement nouveaux chaque année.
Son répertoire est très varié : Beethoven, Debussy,
Ravel , Mendelsshon , Bach, Brahms... impossible de tous les citer !
La discographie en solo de Cédric Tiberghien chez Harmonia
Mundi compte le Concerto No.1 de Brahms avec le BBC Symphony et Jiri
Belohlavek, ainsi que cinq disques en récital : Debussy, Variations
de Beethoven, Partitas de Bach, Ballades de Chopin et Brahms, et tout
dernirement un disque des Danses Hongroises, Valses Op.39, et Klavierstücke
op.76 de Brahms qui a reçu un « Choc » du Monde de
la Musique.
Son disque, un récital de Mazurkas de Chopin, est sorti en Automne
2010.(voir plus bas un entretien avec Cédric
Tiberghien à l'occasion de la sortie de ce disque).
Avec plus de 50 concertos à son répertoire, Cédric
Tiberghien est apparu avec un palmarès impressionnant dorchestres
internationaux et français, y compris le BBC Symphony, Sydney
Symphony, Budapest Festival Orchestra, Hamburger Philharmoniker, BBC
Philharmonic, Israel Philharmonic, Tokyo Philharmonic, Orchestre de
la Suisse Romande, Orchestre de Paris, Orchestre National de France
et Orchestre Philharmonique de Radio-France. Les chefs avec lesquels
il a collaboré comprennent Jiri Belohlavek, Mstislav Rostropovitch,
Myung-Whun Chung, Christoph Eschenbach, Kurt Masur, Ivan Fischer, Simone
Young, Ingo Metzmacher, Leif Segerstam, Louis Langrée, et Jerzy
Semkov, parmi beaucoup dautres.
Cédric Tiberghien est également un musicien de chambre
enthousiaste, comptant parmi ses partenaires la violoniste Alina Ibragimova,
avec qui il présente au cours de cette saison un cycle complet
des sonates de Beethoven au Wigmore Hall, ainsi que Antoine Tamestit,
Marie Hallynck, Valérie Aimard, Pierre Amoyal, le Quatuor Psophos,
le Quatuor Ysaye, le Quintette Moraguès, Alain Planès,
Nicholas Angelich, Marie Devellereau et Gweneth-Ann Jeffers. Sa passion
pour la musique de chambre est illustrée par les enregistrements
quil a réalisé avec les violoncellistes Marie Hallynck
(Harmonia Mundi) et Valérie Aimard (Lyrinx) ainsi que les violonistes
Amanda Favier (Lyrinx), Vadim Tchijik (Lyrinx) et Alina Ibragimova (uvres
de Szymanowski chez Hyperion).
Ecouter ... voir...
A découvrir un disque sorti le 25 aout 2012: Cédric Tiberghien et Alina Ibragimova Maurice Ravel (1875-1937)
Complete music for violin & piano dont voici la présentation
de l'éditeur : Alina Ibragimova, jeune violoniste née en 1985, mène
une carrière internationale sous la direction de nombreux chefs
prestigieux comme Charles Mackerras, John Eliot Gardiner ou Paavo Järvi,
et joue un Guarnieri de 1738. Après plusieurs albums dont un
Szymanowski récompensé d'un Diapason d'Or, elle revient
chez Hyperion accompagnée de Cédric Tiberghien, pianiste
français et international, partenaire régulier de Sophie
Karthäuser et Peter Wispelwey. Le duo livre une splendide intégrale
de la musique pour violon et piano de Ravel, assortie de la superbe
Sonate de Guillaume Lekeu. "..pour vous procurer ce disque et/ou écouter des extraits cliquez sur son image
paru en 01/2012
Green
Sophie Karthäuse, soprano
Cédric Tiberghien ,piano
qui sort ces jours-ci
A voir Epk "Green" Sophie Karthäuser et Cédric
Tiberghien
attention : cette vidéo n'est qu'en haute définition aussi
si vous n'arrivez pas à la voir il faut vous positionnez tout
en bas dans le lecteur et rectifié le chiffre de la qualité...si
vous voyez 360 mettre à 720..c'est un peu compliqué certes
...
Présentation de l'éditeur
Après un album d'airs de Mozart acclamé par le public
et la critique, la soprano belge Sophie Karthäuser revient chez
Cyprès, en compagnie du pianiste Cédric Tiberghien, avec
un album de mélodies françaises sur des poèmes
de Verlaine, intitulé Green. On y retrouve entre autres les fameuses
mélodies du même nom composées par Debussy en 1885
et Fauré en 1891, mais aussi de plus récentes mises en
musique de Bernard Foccroulle et Benoît Mernier. Un album qui
aurait pu s'appeler les Visages de Verlaine, tellement l'image du poète
illumine ce portrait musical. Une révélation !
Interview et reportage pendant les répétitions de "Green"
le nouvel album de Sophie Karthäuser et Cédric Tiberghien
Pour vous procurer ce disque cliquez sur li'mage en début de
paragraphe
La sélection de pianobleu.com
Paru en 2010
Chopin(1810-1849)
Mazurkas
Polonaise-Fantaisie opus 61
Scherzo opus 20
Nocturne opus 48 n°1
Cédric Tiberghien, piano
Le pianiste Cédric Tiberghien, qui a notamment déjà
enregistré les quatre ballades de Chopin, a été
nombreuses fois invité à jouer des oeuvres de ce
compositeur en cette année 2010, année, faut-il
le rappeler, du bicentenaire de sa naissance... ainsi peut-on
voir Cédric Tiberghien dans le second concerto de Chopin
lors du festival de Prague dans deux vidéos plus bas dans
cette page.
Ces concerts, en l'occurrence plus particulièrement les
récitals, ont été pour lui l'occasion de
faire aboutir ce programme auquel il pensait depuis un certain
temps, confie-t-il dans ces réponses à l'occasion
de la sortie de ce disque. Il a ainsi choisi de relier trois pièces
qu'il trouve particulièrement représentatives chacune
d'une période de la vie de Chopin, par un "fil rouge"
chronologique constitué d'une sélection de treize
mazurkas qui elles ont été composées entre
1825 et 1849, soit depuis la jeunesse jusqu'à la mort du
compositeur.
L'auteur du livret du disque de Cédric Tiberghien, Nicolas
Dufetel, rapporte que, en 1866, on pouvait lire dans les colonnes
du Contemporary review que "[Chopin]était
grand dans les petites choses, mais petit dans les grandes. Ses
deux concertos avec accompagnement d'orchestre sont plus ambitieux
que réussis. Les autres instruments, tout comme le public
traditionnel , semblent l'étouffer et l'embarrasser , et
il vaut mieux l'avoir tout seul à son piano" ...une
critique certes surprenante mais qui parait-il était commune
à l'époque où l'on admirait le génie
de Chopin dans les Préludes, Valses et Mazurkas...des "oeuvres
finement ciselées où sa pensée est condensée
dans un espace restreint". Si ces pièces sont
effectivement d'une beauté remarquable les avis ont donc
changé depuis pour ce qui concerne les plus grandes pièces
qui le sont tant par la durée que ce qu'elles renferment...
ainsi le démontre d'ailleurs Cédric Tiberghien qui
a inséré dans son programme trois oeuvres de plus
grande dimension, qui n'altère en rien la poésie
des mazurkas, souvent mélancoliques, qu'il a choisis. Ainsi
le Scherzo opus 20, longue pièce, comparativement aux mazurkas,
mais dont la durée ne se ressent nullement en raison du
contraste de sa délicate partie centrale, basée
sur un chant de noël, avec la violence des parties qui l'entourent.
De même Chopin fait preuve de génie dans la Polonaise-Fantaisie,
encore plus longue, et exprimant tour à tour mélancolie,
héroïsme et lyrisme. Plus court que les pièces
précédentes, le nocturne opus 48 n°1 est néanmoins
un des plus longs nocturnes composés par Chopin et c'est
aussi le plus dramatique et le plus émouvant... comme quoi
le génie de Chopin ne semble vraiment en rien inversement
proportionnel à la dimension de ses pièces. Cédric
Tiberghien quant à lui est assurément un grand pianiste
certes par sa taille impressionnante sur scène mais avant
tout par son immense talent à exprimer avec spontanéité
et intelligibilité toutes les belles nuances de cette musique
géniale si expressive !...cliquez
ici pour lire l'interview de Cédric Tiberghien, écouter
des extraits et voir deux vidéos.
Rhapsodie Enesco Françaix Milhaud
Pierre Lénert, alto
Cédric Tiberghien, piano
Le pianiste Cédric Tiberghien compte déjà
nombreux disques de musique de chambre dans son importante discographie
mais il n'y avait jusqu'à présent partagé
que des duos avec des violonistes et violoncellistes, et c'est
maintenant avec Pierre Lénert, un altiste au talent
largement récompensé dans nombreux concours internationaux
qu'il complète cette discographie. Il est vrai que les
occasions de rencontres entre altistes et pianistes sont assez
rares car le répertoire pour alto et piano est plutôt
maigre...Et c'est d'ailleurs le premier disque entièrement
consacré à ces deux seuls instruments "Disque
du moment" sur pianobleu.com...cliquez
ici pour lire la suite
Les partitas pour clavecin devaient à l'origine s'appeler
Suites allemandes, car Jean-Sébastien Bach les conçut
selon la forme des Suites anglaises et françaises qu'il
avait composées quelques temps auparavant : chacune débute
par un vaste morceau d'introduction puis succèdent quatre
danses traditionnelles : allemande, courante, sarabande, gigue
auxquelles se mèlent ce que Bach appelait "Galanteries"
qui d'ailleurs s'avèrent très souvent de splendides
pièces très gaies comme la majorité des autres
pièces . Ainsi dans la partita numéro deux le "Rondeaux",
et "Capriccio" qui remplace l'habituelle gigue, sont
un véritable bonheur. Au final Bach a publié six
'partitas' d'abord individuellement à partir de 1726, puis
toutes ensemble en 1731, sous le titre: 'Exercices pour clavier
consistant en Préludes, Allemandes, Courantes, Sarabandes,
Gigues, Menuets et autres Galanteries composés pour
les amateurs de musique et pour la récréation de
leur esprit... Opus 1'. En fait ces exercices pédagogiques
avaient le double objectif d'apprendre les différentes
techniques instrumentales mais aussi les différents styles
et modes musicaux de l'époque, ceci dans un souci d'élévation
culturelle et technique. Ce sont trois d'entre elles que Cédric
Tiberghien a choisi d'interpréter ici afin de présenter
la diversité et la "fantaisie" de celles-ci,
espérons que les trois autres suivront bientôt !
Cédric Tiberghien offre là effectivement une "récréation
de l'esprit des amateurs de musique" dont il serait bien
dommage de se priver sous prétexte que d'autres, sur cet
instrument ou un autre, ont déjà joué dans
la même cour. C'est bien dans la cour des grands que cette
récréation a lieu : la qualité sonore de
ce disque est particulièrement enthousiasmante, dès
la Sinfonia de la Partita 2, qui débute par des accords
orchestraux, l'auditeur peut s'imaginer dans une église
grâce à une réverbération semblable
à celle qu'on y trouve généralement, et Cédric
Tiberghien magnifie chaque voix avec une rare virtuosité.
Mais, comme dit plus haut, c'est l'allégresse plus que
la spiritualité qui domine ces pièces et la grande
technicité dont fait preuve ce jeune pianiste est tout
autant enthousiasmante. A l'écoute de celui-ci, on se demande
de nouveau pourquoi il reste aujourd'hui encore des "grincheux"
à vouloir que les oeuvres de Bach soient exclusivement
réservées aux organistes ou clavecinistes alors
qu'elles font la joie de tant de pianistes et d'amateurs de piano
qui apprécieront certainement l'écoute de ce
disque !
Ne manquez pas la récréation : cliquez sur l'image
pour écouter des extraits et vous procurer ce disque.
Ludwig van Beethoven
Variations pour piano
Variations, opus 34, opus 35 et opus 76 WOo 77 à 80
Cédric Tiberghien
Cédric Tiberghien aborde dans son second disque en soliste
des oeuvres de Beethoven rarement enregistrées. Il en donne
une inteprétation très chantante et captivante.
Voir également une page où est commentée son
disque paru en 2008 avec la violoncelliste Marie Hallynck...cliquez
ici
Pour écouter les autres disques de Cédric Tiberghien...cliquez
ici
A voir : Cédric Tiberghien
Frédéric Chopin
Ballade Op. 23 In G Minor
Une vidéo réalisée à l'occasion de la
sortie de son précédent disque
des ballades de Brahms et Chopin
Cliquez sur l'image ci-contre pour vous le procurer
En concert en France bientôt :
Chants du destin
Un idéal romantique
Direction Enrique Mazzola Piano Cédric Tiberghien
Chœur régional Vittoria d’Île-de-France (Michel Piquemal directeur musical, Boris Mychajliszyn chef associé)
Ludwig van Beethoven Concerto pour piano n°4 en sol majeur op.58 Johannes Brahms Chants du destin op.54 Franz Schubert / Angela Da Ponte Psaume 92 D953 pour chœur et orchestre Création de la version orchestrée Ludwig Van Beethoven Fantaisie chorale op.80 Schicksalslied veut dire « chant du destin ». Vendredi 14 mars 2014 à 21 h Théâtre de Suresnes - Salle Jean Vilar / Suresnes (92) 16 place Stalingrad / rés. 01 46 97 98 10 / Samedi 15 mars à 20 h 30 Pôle culturel / Alfortville (94) Parvis des Arts / rés. 01 58 73 29 18 Dimanche 16 mars à 15 h 30 Centre culturel Jacques Prévert / Villeparisis (77) Place de Pietrasanta / rés. 01 64 67 59 61
Lumière sur le concert à 14 h « Beethoven, de la fantaisie chorale à l’hymne à la joie » Mardi 18 mars à 20 h 45 Théâtre Alexandre Dumas / Saint-Germain-en-Laye (78) Place André Malraux / rés. 01 30 87 07 07 Jeudi 20 mars à 20 h 45 L’Atrium –/ Chaville (92) 3 parvis Robert Schuman/ rés. 01 47 09 70 75 Vendredi 21 mars à 20 h 30 Salle Rustic / Montereau-Fault-Yonne (77) Place du Calvaire / rés. 01 64 70 44 14 Samedi 22 mars à 20 h Opéra / Massy (91) 1 place de France/ rés. 01 60 13 13 13 Dimanche 23 mars à 16 h Salle Pleyel / Paris (75) 252, rue du Faubourg-Saint-Honoré / rés. 01 43 68 76 00 / www.orchestre-ile.com
Lumière sur le concert à 15 h « Beethoven, de la fantaisie chorale à l’hymne à la joie »