Edna Stern
Merci à Edna Stern d'avoir répondu aux questions de
Piano bleu pour la réalisation de cette page.
Biographie résumée
Edna
Stern est née le 6 mars 1977 à Bruxelles. C'est par sa
mère et sa sur qui jouaient du piano(beaucoup de Chopin)
que lui est venu le goût du piano. Dès quatre ans, elle
demande à prendre des cours, elle voulait déjà
être pianiste professionnelle, mais il lui faudra patienter jusqu'à
sept ans pour avoir sa première leçon : " Ma mère
n'avait pas le temps de me prendre au cours et elle voulait être
absolument certaine que je voulais sérieusement jouer du piano.
J'ai donc commencé le piano à l'âge de 7 ans à
Bruxelles où mes parents résidaient à l'époque.
A l'âge de onze ans mes parents ont décidé de rentrer
dans leurs pays, en Israël et j'ai reçu l'enseignement de
professeurs de l'école russe Viktor Derevianko et Natasha Tadson
qui m'ont construite".
De retour en Europe, elle est admise dans la classe dAlan
Weiss à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Bruxelles, dont
elle ressort en 1995 couronnée du « Graduat » et
du Prix de Virtuosité....". A la chapelle musicale Reine
Elisabeth, j'ai appris ce qu'était le travail discipliné
et préparer des programmes pour des échéances"
précise Edna Stern, sans doute cela a-t-il contribué
à ce qu'elle remporte également en 1995 le prix du concours
Lions dAnvers, ainsi que le prix Tenuto.
Edna Stern confie avoir également été très
influencée par Martha Argerich et Krystian Zimerman : "J'ai
eu la chance de rencontrer Martha Argerich quand j'avais 16 ans et comme
elle était mon idole je passais de nombreuses nuits dans sa maison
qui était toujours pleine et accueillante. Parfois je jouais
du piano devant elle, mais la plupart du temps on parlait de tout et
de rien. A vingt ans, j'ai été acceptée dans la
Classe de Krystian Zimerman à Bâle, son enseignement était
très détaillé et comprenait d'autres sujets que
simplement les cours de piano. Par exemple un jour, il a invité
un accordeur Steinway très connu Thomas Huebsch qui est venu
passer 3 jours à nous apprendre comment on refait entièrement
la mécanique du piano, comment il est construit etc...On a également
eu trois séances d'enregistrement, où il était
présent et partageait avec nous son savoir, son expérience,
ce qui je dois dire m'a beaucoup aidé aujourd'hui."
En 1999, Edna Stern remporte le prix Nany Philippart, grâce
auquel elle a pu s'offrir un piano Steinway. Elle est, lannée
suivante, lauréate du Concours International Senigallia (Italie),
puis lauréate Juventus en 2001..."Juventus a été
pour moi la chance de rencontrer Amandine Beyer qui est une des rencontres
musicales les plus importantes à mon développement".
Résidente en 2001 à la Fondation Internationale pour piano
à Cadenabbia, Edna Stern suit des masterclasses avec Alicia de
Larrocha, Fou Tsong, Bashkirov, Andreas Staier et surtout Leon
Fleisher..."Ce qui était intéressant c'était
la vision de chaque artiste. J'ai joué du Mozart à Fou
Ts'ong, Staier Bashkirov et Fleisher et chacun m'a apporté sa
vision. C'est après que je décide comment interpréter
toutes les connaissances que j'ai reçues de la façon qui
m'a l'air la plus convaincante. Parfois, la Masterclasse n'était
pas suffisante, c'est pourquoi j'ai poursuivi un an d'étude intensive
avec Fleisher, et que je me suis mise plus tard au pianoforte. Staier
disait que pour apprendre le pianoforte le meilleur professeur était
le pianoforte même".
Edna Stern est invitée à se produire en récital
ou en musique de chambre dans de nombreux endroits en Europe : Festival
de la Roque dAnthéron, Midis Musicaux du Théâtre
du Châtelet, Festival du Grand Jardin, Festival Juventus, Palais
des Beaux-Arts de Bruxelles, Concertgebouw dAmsterdam...pour n'en
citer que quelques uns, car elle confie : "J'aime l'expérience
de jouer dans des endroits que je ne connais pas la semaine dernière
j'ai joué en Algérie avec l'Orchestre philharmonique d'Alger
et c'était une très riche expérience humaine, grâce
à la gentillesse et l'hospitalité des gens qui m'ont reçue."
Parmi ses meilleurs souvenirs de concerts , Edna Stern retient celui-ci
: "Mon premier concert sur pianoforte, une copie Laengerer de
Christopher Clarck et c'était avec la violoniste Amandine Beyer
(avec qui nous formons un duo) au Musée Matisse. On jouait en
devant les vitraux de Matisse et la complicité que j'ai avec
Amandine, le fait que je faisais quelque chose de nouveau (donc de dangereux)
et auquel je prenais plaisir, reste pour moi un des plus beau concert,
même si ce ne l'était peut être pas et il y en aurai
beaucoup qui le surpasserai dans l'avenir."
Cet été, elle jouera en récital à la Roque
d'Anthéron..."j'y rejoue pour la 3ème fois
et c'est un lieu que j'aime beaucoup pour la qualité des artistes
et des rencontres, en plus j'aime beaucoup le programme de Schumann
et Brahms que j'y joue". Elle se produira également
en musique de chambre dans le sud de la France et en Belgique, et se
réjouit d'avance de ces projets différents et variés
qui l'intéressent particulièrement.
Nouveau 02/2009 : Voir ci-dessous
une nouvelle interview d'Edna Stern à l'occasion de la sortie
de son disque Bach Préludes, fugues et chorals.
Nouveau : Février et mars 2010 :
Avoir plus bas une vidéo d'Edna Stern donnant un concert dans...une
patinoire. A découvrir son nouveau disque Chopin à l'occasion
duquel elle a bien voulu répondre à quelques questions.
Octobre 2013 : Actualité Concert et disque ...
Les 10, 11 et 12 octobre 2013 auront lieu trois récitals d'Edna Stern dans le cadre de sa résidence au Théâtre Impérial de Compiègne. Lors de ces trois concerts, Edna Stern proposera un voyage au Siècle des Lumières avec un programme de Bach à Beethoven, en passant par Haydn, Mozart et Galuppi. Ces récitals seront, par ailleurs, le prélude de la sortie de son nouveau disque intitulé "Piano des Lumières" qui paraîtra sous le label Airnote dès lundi prochain.
Nouveau ( novembre 2013) à découvrir plus bas dans cette page : le disque"Piano des lumières".
Son répertoire
Edna Stern se produit autant en soliste qu'en chambriste. Il est difficile
pour Edna Stern d'indiquer son répertoire préféré
: "Je ne peux pas dire préféré car cela
inclut beaucoup trop d'oeuvres, il y a des périodes où
je suis amoureuse d'une pièce, la Chaconne de violon de Bach,
la fantaise op 17 de Schumann, mais dès que j'entends Schnabel
jouer le concerto de Brahms ou bien Edwin Fisher, la Pathétique
de Beethoven, j'en suis également amoureuse, même sans
les jouer."
Elle vient justement d'enregistrer un disque autour de la Chaconne
de la partita en ré mineur de Bach..."L'idée d'enregistrer
les Chaconnes m'est venue de par le fait que j'ai passée énormément
de temps avec ces pièces que je joue depuis une dizaine d'année
et, je souhaitais enregistrer ces pièces avec lequels j'ai vécu
autant de temps et qui ont changées et mûries."
Edna Stern a déjà un nouveau projet d'enregistrement
: un disque des sonates pour violon et pianoforte de CPE Bach avec Amandine
Beyer, avec qui elle a une complicité musicale très importante.
Edna Stern accorde beaucoup d'importance à ses échanges
avec ses amis et la lecture qui sont pour elle deux autres sources importantes
dans son interprétation.
Écouter..
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Piano des lumières
de Bach à Mozart
Edna Stern, piano
Baldassare Galuppi (1706-1785) :
Sonates en do et ré mineur,
JS Bach (1685-1750) :
Fantaisie en do mineur BWV 906,
Joseph Haydn (1732-1809) :
Cappricio en sol majeur "Acht Sauschneider müssen sein" Hob. XVII,
CPE Bach (1714-1788) :
Fantaisie en fa dièse mineur Wq. 67),
WA Mozart (1756-1791)
Douze Variations" Ah, vous dirais-je Maman" KV 265.
Joseph Haydn :
Andante et variations en fa mineur Sonata - un Piccolo Divertimento Hob. XVII:16)
Cet enregistrement est le résultat d'une longue réflexion de la pianiste Edna Stern pour répondre à son interrogation : " Comment les prédécesseurs de Mozart ont-ils composé avec le rejet du style baroque alors que le style classique n'avait pas encore vu le jour et au moment où aucun paradigme de structure classique n'existait encore ?" . C'est le troisième disque publié par le label Air note, label créé par la pianiste Racha Arodaky qui , après ses deux propres disques, consacrés à des oeuvres de Bach et Haendel, a donc permis à cet enregistrement de voir le jour, et prendre son envol jusqu'à nos oreilles.... D'envol, il en est question dans les propos de présentation de ce disque, par Edna Stern elle-même, puisque explique-t-elle dans le livret, une phrase de Paul Valéry lui est venu à l'esprit : " Il faut être léger comme l'oiseau, et non comme la plume" pour expliquer la différence entre le compositeur classique "l'oiseau" et le compositeur pré-classique : "la plume"...cliquez ici pour lire la suite et écouter un extrait |
Paru en mars 2010
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Frédéric Chopin
Trois nouvelles études
Ballade n°2
Sonate n°2
Valse n°5
Prélude en ut dièse mineur op.45
Valse n°12
Ballade n°3
Valse n°7
Prélude n°20 en ut mineur
Edna Stern
La pianiste Edna Stern est également pianofortiste et
a d'ailleurs chez elle des pianos anciens, aussi lorsque la Cité
de la musique de Paris lui a proposé de donner des concerts
et d'enregistrer sur une pièce de collection de son musée
: un piano pleyel 1842 dont le modèle correspond exactement
à un modèle que Chopin lui-même avait chez
lui, le projet l'a enthousiasmé. Elle a logiquement choisi
pour cet album les pièces qui lui tenaient le plus à
coeur pour diverses raisons, ainsi les trois nouvelles études
qui sont dit-elle "un témoignage de la virtuosité
de Chopin", la deuxième ballade inspirée,
comme l'a suggéré Cortot, par le poème "Le
Switez" dont elle dit dans le livret du disque qu'elle
a rédigé : "j'aime beaucoup cette évocation,
car j'ai toujours imaginé le thème rapide comme
une descente aux enfers venant de la main droite et le mouvement
du diable pour saisir sa main gauche", quant à
la troisième ballade également inspirée d'un
poème de Mickiewicz c'est pour elle "un mélange
de beauté et de puissance".
Autre oeuvre importante de ce disque la Sonate n°2 qui témoigne
pour elle que les oeuvres de Chopin "possèdent
une puissance considérable et un appel à la révolution
caché sous leur beauté" . Edna Stern a
complété ce beau programme qui permet d'apprécier
les qualités sonores originales profondes de ce piano de
pièces plus courtes selon une certaine logique ainsi par
exemple la note qui "conclut la troisième ballade
est apparemment la même note qui commence la valse-un sol
dièse- mais au moment où arrive la tierce douloureuse
(basée sur ut dièse), on aborde une autre atmosphère".
Une autre pièce lui tenait particulièrement à
coeur : le prélude en ut dièse mineur op.45 : "
Cette pièce est une petite perle- un poème, raffiné
et exquis" .
Edna Stern nous fait par son choix judicieux et son toucher diversifié
vivre un très beau voyage temporel au coeur de la musique
de Chopin telle qu'il l'entendait. Il ne reste qu'à fermer
les yeux et apprécier le flux typique et délicat
de mouvement et d'harmonie de l'oeuvre de ce compositeur qui fait
dire à Edna Stern qu'elle voudrait inscrire en tête
de l'oeuvre de Chopin " Est-il art plus tendre que cette
lenteur ?..."
Edna Stern a bien voulu répondre à quelques questions
au sujet de ce disque et de son actualité...cliquez
ici pour lire la suite
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Nouveau
paru en 02/2009
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Jean Sébastien Bach(1685-1750)
Num Komm'Der Heiden Heiland
Préludes, fugues et chorals
Edna Stern
Après un disque consacré à Schumann, la
pianiste Edna Stern revient à Bach dans un nouveau programme,
où cette fois elle veut, et réussit pleinement,
à rendre compte de la vocalité instrumentale dans
l'oeuvre pour clavier de ce compositeur. Un programme au travers
duquel elle raconte une histoire telle celles des cantates avec
différents palliers d'élévations : luttes,
douleurs puis sérénité.
Adepte de l'utilisation de la pédale pour l'interprétation
des oeuvres de Bach, ce qui n'est pas le cas de tous les pianistes,
Edna Stern fait vibrer avec une précision savamment dosée
les cordes de son piano telles les cordes vocales d'une chanteuse
ou d'un ensemble orchestral et parvient ainsi à émouvoir
les auditeurs dans ce beau programme constitué certes d'une
sélection de chorals, mais aussi de préludes
et fugues du Clavier bien tempéré qui n'ont
plus rien de"simples" exercices pour les doigts mais
dont elle exalte les différentes voix dans des nuances
clairement contrastées ainsi pouvez vous le découvrir
dans le magnifique prélude n°10 du premier recueil
du clavier tempéré diffusé dans cette
page d'où sort une mélodie extrèmement touchante.
Celui-ci est suivi de sa fugue où l'on peut aisément
distinguer deux voix. Edna Stern a bien voulu répondre
à quelques questions autour de ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et écouter deux extraits.
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Schumann Edna Stern
Si la Fantaisie opus 17 de Schumann, enregistrée avec
autres premières uvres sur ce disque, se voulait
un hommage du compositeur à Beethoven, la jeune pianiste
Edna Stern, a quant à elle pensé ce disque comme
un hommage à Schumann, avec lequel elle a toujours ressenti
des affinités particulières.
Afin d'ajouter une dimension supplémentaire à son
programme elle a choisi d'associer une uvre de Mendelssohn(prélude
et fugue opus35) dont un commentaire rédigé par
Schumann lui-même est fourni dans le livret selon les vux
d'Edna Stern afin de contribuer par ce bel album, édité
par le label Zig Zag Territoires, à une meilleure compréhension
de la musique de Schumann par ces propres écrits sur la
musique. Le texte et la musique, permettent ainsi une approche
multiple de son univers...multiple....cliquez
ici pour lire la suite
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Carl Philipp Emanuel Bach
Sonates pour violon et pianoforte
Violon Amandine Beyer
Pianoforte Edna Stern
Le disque paru en juin 2005, autour de l'oeuvre "Chaconne
" de Jean-Sébastien Bach, a permis de découvrir
séparément les talents de la pianiste Edna Sern
et la violoniste Amandine Beyer. Les deux musiciennes interprètent
cette fois en duo des oeuvres du cinquième fils de Jean
Sébastien Bach et Maria Barbara Bach : Carl Philipp Emanuel
Bach( 1714-1788).
Ce compositeur, dont l'instrument de prédilection était
le clavicorde, puis le pianoforte, contribua au renouvellement
de l'écriture musicale, une de ses principales recherches
étant de "jouer le plus chantant possible sur le clavier
et de composer une musique en conséquence" . La voix
supérieure devenait l'élément expressif et
chantant, les voix inférieures se chargeant de l'accompagnement.
On le considère également comme un des "pères
de la sonate"(il en a écrit plus d'une centaine).
Son style s'est surtout affirmé alors qu'il était
au service du roi Frédéric II de Prusse et imprégné
de ce qu'on nomme "Empfindsamer Stil" : "style
sensible", développé dans la seconde moitié
du 18ème siècle, au nord de l'Allemagne, style où
l'expression devient essentielle, et unit l'objectivité
et la subjectivité. Son traité théorique
« Essai sur lart de jouer les instruments à
clavier », publié en 1753, est considéré
comme le plus important traité pratique sur la musique
écrit au 18e siècle. Il y donne notamment sa théorie
selon laquelle, la technique pure ne suffit pas en elle même,
ce qui est primordial c'est le contenu sensible et expressif de
toute composition, que l'inteprète doit transmettre au
public.
Dans les sonates pour clavier et violon de C.P.E. moins connues
que ses oeuvres pour clavier seules, on retrouve ces caractéristiques,
la rigueur de l'écriture alliée à la liberté
de style et chargée de sensibilité.
Pour exarcerber cette sentimentalité intrinsèque
aux oeuvres de C.P.E. Bach, et pour accentuer la fusion des sonorités
Edna Stern et Amandine Beyer ont choisi le fortepiano, plus adaptable
à la musique de chambre, et un violon de facture baroque.
Dans les quatre sonates, qui figurent sur cet album, chaque instrument
a une part égale et sa personnalité propre, celles-ci
fusionnant parfois ou au contraire s'affirmant. La difficulté
pour les interprètes de ces sonates est de réussir
à enchainer très rapidement des états affectifs
très contrastés. Les deux jeunes musiciennes qui
jouent en duo depuis leur rencontre à la fondation Juventus,
en offrent ici une inteprétation très fraiche et
vive, leur assurance dans les fréquents changements rythmiques,
permet d'en apprécier toute l'expressivité. Leur
plaisir de jouer ensemble , très communicatif, contamine
l'auditeur dans le plaisir d'écouter ces oeuvres emplies
de vie et sentiment.
Cliquez sur l'image pour vous procurer ce disque.
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Sélectionné disque du mois
en juin 2005
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Jean-Sébastien Bach, Johannes Brahms, Rudolf Lutz, Ferruccio
Busoni
Chaconne
Edna Stern - piano (Transcriptions de Busonni, Lutz et Brahms)
Amandine Beyer - violon (Chaconne originale de Bach)
Dommage que ce disque ne soit pas sorti un tout petit peu plus
tôt car ces oeuvres font partie du programme du baccalauréat
2005. Mais que vous ayez ou non le bac à passer, ce disque
issu d'une oeuvre de Bach
est à découvrir. Je laisse le soin à Edna
Stern de le présenter :
"Ces différentes transcriptions, autant de réinterprétations
de la Chaconne de J.S. Bach, reflètent à la fois
leur propre époque, chargée de l'histoire qui s'est
écoulée depuis 1720, et l'esthétique de chaque
compositeur.
Chronologiquement, la première de ces trois transcriptions
est celle de Brahms, écrite en 1877 et aussi nommée
Etude no. 5. Ici, le compositeur reprend note pour note l'oeuvre
de Bach, la transposant à l'octave inférieure, la
replaçant ainsi dans un registre qu'il affectionne et la
destinant uniquement à la main gauche pour en préserver
la difficulté d'origine.
Celle de Busoni s'inscrit dans une esthétique liée
à son temps. En effet, celui-ci extravertit les sentiments
exprimés par J.S. Bach, en utilisant les moyens qui caractérisent
son époque : un pianisme spectaculaire qui cherche à
pousser le piano au delà de ses limites dans l'exploration
de sonoritées aux couleurs orchestrales.
Composée et terminée en novembre 2000, la Chaconne
de Rudolf Lutz est sans doute la première de ce XXIème
siècle. Rudolf Lutz exerce une activitée musicale
large et variée, celui-ci improvise aussi bien à
l'orgue, qu'au piano ou au clavecin, cela dans le style baroque
et romantique comme dans le Jazz. Lutz est un musicien qui est
en rapport permanent avec différents styles de jeux et
instruments: il improvise à la manière baroque,
romantique et contemporaine autant au clavecin, qu'à l'orgue
ou au piano".
Déjà ce disque a été très
bien accueilli par la presse ainsi Pierre Gervasoni du journal
Le Monde a écrit très récemment : "Edna
Stern traduit remarquablement cette mutation par une utilisation
de la pédale qui rend sensible le voyage des sons et fond
les métamorphoses mélodiques dans un halo mirifique.
Son travail sur le timbre est tout aussi éloquent avec,
par exemple, les sonorités cristallines qui précèdent
l'ultime rayonnement surnaturel."
Vous pourrez en juger tout au long du mois de juin, par un extrait
présent dans la page "Morceau du mois" au Piano
bleu...cliquez ici.
Et je suis certaine que vous en apprécierez effectivement
les splendides mélodies et couleurs. Chacune des transcriptions
possède une splendeur propre, à découvrir
absolument !
Ce disque sera disponible à compter du 9 juin 2005, vous
pouvez le pré-commander...cliquez sur l'image
|
En savoir plus
Site officiel de Edna Stern...cliquez
ici
© pianobleu.com ---- contact : -
Agnès Jourdain
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