Bruno Fontaine
Merci à Bruno Fontaine d'avoir répondu aux questions
de Piano bleu pour la réalisation de cette page
Biographie commentée
Bruno
Fontaine est né le 21 Mai 1957 à Epinal, dans les Vosges
dans un monde baigné par la musique : "Mes parents étaient
passionnés de musique... mon père a toute sa vie créé
et dirigé des groupes vocaux, ma mère chantait, et la
musique était présente en permanence dans mon univers
d'enfant." Il a découvert très tôt le piano..."à
trois ans...il y avait un piano à la maison, et je ne pense pas
avoir choisi, mais plutôt avoir été choisi par ce
piano...J'ai pris mes premiers cours de piano à trois
ans et demi avec une formidable professeur, Yvette Douvier. Et mon père
était très présent dans le suivi de mon travail
quotidien.". Il confie avoir réalisé aussi très
jeune que la musique était son avenir : ..."Extrêmement
tôt...probablement vers l'âge de 5 ou 6 ans... j'ai su dès
cet instant que la musique serait le seul " métier "
possible pour moi..."
Bruno Fontaine a par la suite suivi des cours particuliers, sans passer
par aucun conservatoire de province mais suivi de près par un
grand professeur..."J'ai joué devant Pierre Sancan à
8 ans, puis régulièrement 2 ou 3 fois par an. Dès
notre première rencontre, il a annoncé à mes parents
que lorsque je serais prêt, il m'accueillerait dans sa classe
au CNSMP."
Il entre très rapidement au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris...."A 11 ans... j'étais très
jeune, mais ce fut une expérience passionnante... Plus délicat
a été de quitter le conservatoire jeune, même bardé
de Premiers Prix. Je me suis senti alors abandonné et frustré
d'avoir à m'éloigner des professeurs extraordinaires avec
lesquels j'avais tant partagé pendant 4 ans...je veux parler
notamment de Pierre Sancan et Jean Hubeau... Je n'ai de ce temps là
que de merveilleux souvenirs d'ouverture à toute la musique,
et pas seulement à l'instrument... Ainsi que l'irremplaçable
richesse des heures passées auprès de ces monuments d'intelligence
et de culture. Et aussi, sans aucun doute, le souvenir quelque fois
plus douloureux d'avoir vraiment beaucoup travaillé... !"
Il en sortira à 15 ans bardé de cinq premiers prix !
Bruno Fontaine part alors aux USA et là-bas il rencontre et
travaille avec Don Costa, le célèbre arrangeur de Franck
Sinatra, qui lui confirme ce goût pour la découverte d'autres
musiques..."Très jeune, je savais que ma vie de musicien
passerait aussi par la chanson, l'arrangement... J'ai bien sur été
émerveillé par cette rencontre avec Costa dont je connaissais
les arrangements par coeur...le plus grand enseignement a été
de le regarder travailler et écrire...et puis l'homme était
formidablement riche d'expérience, drôle, avec un coeur
énorme, et un talent éblouissant. Une autre rencontre
essentielle en ce domaine pour moi a été celle de François
Rauber, l'arrangeur de Brel, pour qui j'ai une admiration sans limites.
C'est lui qui véritablement m'a mis le pied à l'étrier
dans le monde du studio et de la chanson."
Bruno Fontaine considère cependant qu'il ne quittait pas vraiment
le monde classique.." mais je savais que je ne voulais pas m'enfermer
dans ce monde... j'ai toujours depuis mon enfance été
curieux de toutes les musiques, même si la musique classique m'a
toujours semblé être ma colonne vertébrale."
S'enchaîneront dès lors des collaborations artistiques
qui le mèneront, parallèlement à sa carrière
classique, à travailler avec les artistes aussi divers que Johnny
Hallyday (il assure la direction musicale de ses premiers concerts à
Bercy), Mylène Farmer, Alain Chamfort, ou plus récemment
Jérôme Deschamps (Bruno Fontaine compose deux suites symphoniques
inspirées des musiques des films de Jacques Tati, les «
Hulophonies » créées au Festival de Cannes en 2002).".C'est
Jannick Top, le plus extraordinaire bassiste que je connaisse qui m'a
appelé pour Johnny Hallyday. Il avait écrit les arrangements
pour le spectacle.
Plus tard dans la tournée, il a du quitter le groupe pour d'autres
engagements, et j'ai repris le flambeau... Et puis à mon tour,
quand j'ai eu la sensation d'avoir fait le tour du sujet, je suis parti...
emportant avec moi de très vifs souvenirs, je dois le dire."
Les Rita Mitsouko lui demandent de créer les arrangements pour
orchestre symphonique de leurs chansons ; Michel Portal, Richard Galliano,
Mino Cinelu, Louis Sclavis deviennent ses partenaires de prédilection
dans le jazz, et il assure la direction musicale des spectacles de Ute
Lemper, Lambert Wilson, et Julia Migenes pendant de nombreuses années..."Michel
Portal et Louis Sclavis sont deux fortes personnalités... Nous
avons co-écrit avec Michel un concerto en hommage à Astor
Piazzola, et j'ai composé pour Louis une oeuvre symphonique ou
l'improvisation tenait une grande part, conjointement à une écriture
orchestrale très précise...Dans les deux cas, deux musiciens
sans frontières, au talent protéiforme, avec lesquels
faire de la musique est une aventure permanente."
Bruno Fontaine est nommé aux Victoires de la Musique et aux Césars
pour la musique du film « On connaît la Chanson »
(1997), d'Alain Resnais, qui lui confie ensuite les nouveaux arrangements
et la musique originale du film « Pas sur la bouche » en
2003 . . On lui doit également les musiques originales de «
Tangos volés » de Eduardo de Gregorio, « La vie ne
me fait pas peur » de Noémie Lvovsky, de « Ca ira
mieux demain » , « C'est le bouquet » et « Cause
toujours » réalisés par Jeanne Labrune... et il
donnera cent dix représentations à Paris du spectacle
« Heureux » avec Jean Rochefort : "Un souvenir de
partage et d'amitié avec un homme délicieux autour de
la musique d'Erik Satie que j'interprétais et des mots de Fernand
Raynaud que Jean réinventait...Que du bonheur pendant de nombreuses
représentations et en plus un grand succès...!"
Bruno Fontaine continue parallèlement sa carrière de soliste
et de chef : il joue régulièrement avec les Concerts Lamoureux,
l'Ensemble Orchestral de Paris, l'Orchestre de Cannes, l'Orchestre de
la radio Suisse Romande, dirige le London Symphony Orchestra pour un
enregistrement avec le guitariste John Williams (Sony Classical) ; joue
en musique de chambre avec le Quatuor Ysaye, Michel Portal, les violoncellistes
Sonia Wieder-Atherton et Ophélie Gaillard, le violoniste Guillaume
Sutre et l'altiste Miguel Da Silva (ils enregistrent Max Bruch ensemble
pour le label TransArt Live), Jean-Philippe Collard, joue en soliste
sous la direction de Yutaka Sado, Philippe Bender, Edmon Colomer...
A la question de savoir comment il arrive avec autant d'aisance à
changer de répertoire Bruno Fontaine répond :" Je
ne sais franchement pas l'expliquer...cela m'est totalement naturel.
La seule vérité que je mets en pratique, c'est de faire
mes choix musicaux avec envie et sincérité... et si possible
un peu de talent..." et n'essayez pas par exemple de savoir
quel lien l'uni à la fois à Gabriel Fauré et Johnny
Hallyday..."Juste une même envie à des moments
de ma vie de fréquenter ces univers si différents ...
Bien entendu, aucune comparaison ni lien possibles entre un compositeur
de génie et un chanteur de variété aussi charismatique
et fascinant d'énergie soit-il... !"
Actualité novembre 2013 : Bruno Fontaine est Grand Prix SACEM 2013 de la musique pour l’image, et il vient de paraître un disque "Ragtime" (voir plus bas)
Actualité octobre 2015 : Bruno Fontaine signe les arrangements et dirige l'orchestre national de France pour cet événement ....
La Philharmonie de Paris fête Jacques Higelin !
Un événement qui célèbre les cinquante ans de carrière du musicien [ et ces 75 ans ]. Ce demi-siècle a permis à Jacques Higelin de s'essayer au rock, à la soul, au jazz... et même de jouer la comédie. Au cours de cette carrière éclectique, Higelin a pourtant toujours su rester fidèle à lui-même. Dans chacun des vingt albums qui ont égrainé son oeuvre, on retrouve le même aspect fantasque, la même impression d'intimité. Ce demi-siècle a notamment été marqué par l'album BBH 75, publié en 1974 et qui vaut à Jacques Higelin sa réputation de pionner du rock français.
Pour ce concert "Higelin symphonique", Jacques Higelin et cinq solistes - Dominique Mahut, Christopher Board, Alice Botté, Arnaud Dieterlen et Zaf - s'associent à l'Orchestre National d'Ile-de-France . Ensemble, ils revisitent les compositions les plus emblématiques du répertoire de Jacques Higelin grâce à des arrangements signés Bruno Fontaine. Un anniversaire en grande pompe donc ! De quoi patienter avant la sortie d'un nouvel album prévu pour 2016... cliquez ici ( c'est dans une page indépendante car leur vidéo ont la facheuse habitude de démarrer automatiquement ce qui perturbe la lecture de cette page et vous pourrez également lire un extrait de la note de présentation du concert que j'ai trouvé ailleurs !)
Actualité décembre 2015 : parution d'un disque consacré à des pièes pour piano de Erik Satie ( voir paragraphe Ecouter, et page complémentaire avec un entretien avec le pianiste et extrait à écouter)
Ses compositions, son répertoire...
Pour
ce qui concerne les compositeurs classiques, Bruno Fontaine cite une
liste importante de ceux qu'ils privilégient :"Vaste
programme... ! Par ordre chronologique... Bach... Mozart... Brahms...
Fauré... Debussy... Ravel... Strauss...(Richard, of course...)
Bartok...
Chostakovitch... Mais sur une île déserte...Bach... Bach... Bach
et Bach..." Il y a quelques années il a d'ailleurs
répondu au " défi " d'improviser autour de Bach
sans rien préparer une expérience qu'il a vécue
..."Comme une vertigineuse ivresse musicale !
Je fais très régulièrement des récitals
d'improvisation, certains articulés sur des thématiques,
et d'autres totalement libres.
J'aime profondément les deux exercices, avec peut-être
une légère préférence pour la prise de risque
supplémentaire que génère l'improvisation sans
filet...".
Il confie également être autant comblé par toutes
formes de concerts : récitals solo; musique de chambre ou avec
orchestre : "Je me nourris de chacune pour alimenter la suivante....J'avouerai
quand même que de plus en plus, le récital de piano est
l'expression artistique qui m'offre le plus de plaisir."
Ses meilleurs souvenirs de concert sont cependant ...avec orchestre
..."Sans trop réfléchir...il y a un an... une
série de concerts au Japon... Je jouais " The age of anxiety
" de L.Bernstein avec Yutaka Sado à la baguette... Et puis,
pas forcément le meilleur, mais le plus ancré dans ma
mémoire, mon premier concert avec orchestre...à 6 ans...au
théâtre des Champs Elysées...une oeuvre de Roger
Boutry composée spécialement pour l'occasion."
Quant à la musique de films..."Elle a toujours été
une de mes passions...d'abord comme spectateur, bien sur, et comme créateur
ensuite. J'y suis finalement venu assez tard...j'attendais la vraie
belle opportunité...je crois avoir eu raison de patienter, puisque
j'ai eu le privilège de débuter au cinéma avec
Alain Resnais... J'ai aussi beaucoup travaillé avec Jeanne Labrune
pour qui j'ai composé trois fois. Le travail d'écriture
musicale pour le cinéma est une grande école d'humilité...
Il faut savoir interpréter les désirs ou les rejets des
réalisateurs, et souvent accepter le compromis. Mais, c'est un
excellent exercice de concision et de précision, dont je récolte
également les fruits dans mon activité de compositeur
plus " libre ". J'ai eu la chance dans mes collaborations,
de travailler le plus souvent avec des metteurs en scène ayant
un véritable point de vue sur la musique."....Et sa
réussite à concilier variétés, jazz et classique
il le doit, explique-t-il..."au fait de se poser bien moins
de questions que ceux à qui son parcours semblait incompréhensible,
voire suspect !"
Interrogé sur sa façon de travailler l'interprétation,
Bruno Fontaine confie : "J'essaye toujours d'aborder les différents
répertoires avec un oeil, (et une oreille...!) de compositeur.
Ainsi, je cherche à associer le plus grand respect du texte musical
à une réelle introspection de l'interprète, curieux
de découvrir les possibles secrets cachés au coeur du
contrepoint, de faire sonner ici ou là une voix inattendue, une
basse profonde ou une mélodie dans la mélodie. Je conçois
également en permanence mon son de piano de manière orchestrale,
annotant d'ailleurs mes partitions de nombreuses indications d'une instrumentation
potentielle.
J'ajoute d'ailleurs que, pour moi, l'apprentissage et la connaissance
d'une oeuvre passent par le choix et la notation minutieuse des doigtés.
J'avoue même prendre un plaisir quasi ludique à cette étape
du travail. J'aime particulièrement la lente maturation qui fait
qu'une oeuvre soudain se révèle et s'ouvre à l'imagination
du pianiste. J'ai toujours pensé qu'il était tout à
fait indispensable de concilier la fidélité au texte et
la plus grande liberté d'interprétation."
Si Bruno Fontaine n'enseigne pas régulièrement il lui
est arrivé de donner des master-classses :"J'avoue n'avoir
aucun goût pour l'enseignement...Mais paradoxalement, lorsque
j'ai eu quelques occasions de donner des master classes j'y ai pris
beaucoup de plaisir. Probablement le côté exceptionnel,
en opposition avec la routine de l'enseignement régulier."
Ses autres centres d'intérêts et sources d'inspirations
sont multiples "La littérature, la peinture...rien de
très original... !!! Mais aussi l'infinie inspiration tirée
de la nature et de ses beautés." S'il s'intéresse
à diverses style musicaux ce qu'il appelle son "panthéon
pianistique" reste du domaine classique et jazz : "Richter,
Solomon, Samson François, Argerich, Arrau, Horowitz, Byron Janis,
Bill Evans, Michelangeli, Cziffra, Gould, Kempff, Lipatti, Guilels,
Lupu, Perahia, Oscar Peterson...Je sais, beaucoup sont morts... mais
j'ai annoncé le Panthéon, alors... !"
Ecouter...
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Erik Satie (1866 - 1925)
Pièces pour piano
Bruno Fontaine, piano
Trois Gymnopédies
Pièces froides
Douze petits chorals
Avant-dernières pensées
Nocturnes
Sept Gnossiennes
Sonatine bureaucratique
Pianiste concertiste, mais aussi chef d’orchestre, arrangeur, compositeur, c'est à la fois en interprète classique et jazzman que Bruno Fontaine a choisi d'aborder l'oeuvre d'Erik Satie, un compositeur dont il a découvert certaines pièces pour piano précisément en préparant ce nouvel enregistrement, pour le label Aparté. Ainsi confie-t-il, à l'occasion d'un nouvel entretien à lire ci-dessous, au sujet des célèbres Gymnopédies : " On y trouve des indications de nuances fort intéressantes, et j’ai tenté de trouver une variété de couleurs qui me rapprocherait presque de l’univers sonore d’un Bill Evans… !
J’ai toujours ressenti une grande proximité entre les œuvres « planantes » de Satie avec le jazz raffiné d’Evans… !"
Il est vrai aussi que la façon de composer d'Erik Satie semble par certains aspects assez proche de celle d'un pianiste de jazz actuel, certes formé à une école classique, ainsi l'auteur du livret, le musicologue Robert Orledge, indique..cliquez ici pour lire la suite et écouter un extrait |
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Ragtime
Bruno Fontaine, piano
Claude Debussy Golliwog’s Cakewalk
Claude Debussy & Bruno Fontaine Golliwog’s Cakewalk variations
Thomas « Fats » Waller Honeysucle Rose
Scott Joplin Maple Leaf Rag
Tom Turpin The Pan-Am Rag
Scott Joplin The Entertainer
Joseph Lamb American Beauty
James Scott Climax Rag
Louis Chauvin & S. Joplin Heliotrope Bouquet
Tom Turpin The Saint Louis Rag
Scott Joplin Wall Street Rag
Tom Turpin Ragtime Nightmare
Joseph M. Daly Chicken Reel
Bruno Fontaine OpéRagNight
James Scott Grace and Beauty
Thomas « Fats » Waller Handful of Keys
Bruno Fontaine Rag Lag and More Rag
Erik Satie Ragtime Parade
A découvrir : ce nouveau disque du pianiste concertiste, chef d’orchestre, arrangeur, compositeur, Bruno Fontaine , qui se verra remettre, le 25 novembre 2013 à l'Olympia à Paris, le Grand Prix Sacem 2013 pour la musique à l'image, pour l'ensemble de sa carrière. Belle récompense encore de sa patience car la musique pour l'image, ainsi le déclarait-il lors d'un entretien pour piano bleu, a : "toujours été
une de mes passions... d'abord comme spectateur, bien sûr, et comme créateur
ensuite. J'y suis finalement venu assez tard...j'attendais la vraie
belle opportunité...je crois avoir eu raison de patienter, puisque
j'ai eu le privilège de débuter au cinéma avec
Alain Resnais... [...].".
Une passion pour cette musique à l'image que l'on peut aussi indirectement retrouver à travers certains morceaux de ce nouveau disque au piano seul , qui est aussi celui d'une autre des passions musicales du pianiste : le ragtime ....cliquez ici pour lire la suite et écouter un extrait |
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George Gershwin(1898-1937)
Rhapsody in blue
Concerto en fa majeur pour piano et orchestre
Porgy and Bess Tableau symphonique
Orchestre National de Lille
David Wroe, direction
Bruno Fontaine, piano
Si la vie de George Gershwin a été brève,
c'est un compositeur à part dont il est difficile de parler
en quelques mots. Ce fils d'émigrants russe né aux
Etats-Unis, qui a suivi une formation de pianiste classique, a
merveilleusement su intégrer dans ses compositions tout
autant le jazz qui était en plein essor que des musiques
populaires et folkloriques. Dès l'âge de 26 ans il
accède à la célébrité avec
la "Rhapsody in blue", dont vous pouvez
écouter les premières minutes plus bas dans cette
page mais il est fort probable que vous connaissez déjà
cette oeuvre...
A compositeur atypique, interprète atypique : Bruno Fontaine
cumule les qualités de pianiste, chef d'orchestre, compositeur
et arrangeur et est aussi très ouvert à tous styles
musicaux , dans cet enregistrement, pris en direct comme à
l'accoutumé avec le label Transart Live, il a pris la place
du pianiste, et c'est David Wroe qui est parait-il "l'une
des nouvelles baguettes les plus intéressantes produites
par les USA ses dernières années" qui dirige
l'orchestre de Lille. Ces talentueux musiciens réunis offrent
ici un voyage outre-atlantique des plus énergiques et fort
réjouissant dans une qualité sonore remarquable.
Bruno Fontaine a bien voulu répondre à quelques
questions pour nous en dire plus sur ce disque...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
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Bruno Fontaine
Johann Sebastian Bach
Si l'anglais est souvent nécessaire pour suivre la musique
jazz, connaître le langage italien aide bien souvent à
se repérer dans la musique classique. Ainsi Rémi
Jacobs, auteur du livret qui accompagne le nouveau disque du pianiste
Bruno Fontaine paru chez le label Transart live, explique que
le mot Partita à pour étymologie le mot " partager"
et en l'occurence pour ce qui concerne la musique il s'agit de
décomposer en sections différenciées les
éléments d'une même composition, autrement
dit, varier un thème. Cependant comme cela serait trop
simple le sens du mot Partita a évolué pour qualifier
une suite de danses ou de pièces diverses, et c'est ainsi
que Jean-Sébastien Bach l'utilisa.
Quant à la Toccata, dont l'origine du mot est Toccare (
toucher), elle permettait à l'origine aux musiciens de
prendre contact avec un instrument à clavier, son sens
a aussi dévié pour correspondre au fruit d'une improvisation...cliquez
ici pour lire la suite
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en savoir plus
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ici
© pianobleu.com ---- contact : -
Agnès Jourdain
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