Merci à David Bismuth d'avoir répondu aux
questions de Piano bleu pour la réalisation de cette page.
Biographie résumée
David
Bismuth est né le 10 janvier 1975 sur la Côte d'Azur, "exception"dans
une famille de médecins...mélomanes il est vrai : "Mes
parents, puis mes frères et soeurs ainés, ont tous exercé
des professions médicales, tout en ayant un goût prononcé
pour l'écoute de la musique classique". C'est en fait
par hasard que David Bismuth a eu un coup de foudre pour le piano à
l'âge de huit ans en allant chez un ami dont c'était l'anniversaire
: "En arrivant chez lui sa sur était au piano.
Ce fut alors pour moi comme une révélation, une évidence.Et
en rentrant le soir j'ai demandé à mes parents s'il était
possible d'avoir un piano à la maison et de prendre des cours!
Peut-être ce choc aurait-il été le même à
l'écoute d'un autre instrument il est difficile de savoir
à cet âge s'il s'agit d'un attrait pour la musique de façon
générale ou pour le piano en particulier."
David Bismuth commence ses études musicales au CNR de Nice
où il obtient un Premier Prix à l'unanimité dans
la classe de Catherine Collard..."J'ai eu la chance de travailler
avec Catherine Collard durant les quelques années où elle
a enseigné au CNR de Nice, à la fin de sa vie. J'avais
alors entre 12 et 14 ans et ces deux années d'apprentissage à
ses côtés m'ont marqué jusqu'à aujourd'hui.
J'ai autant appris de ses conseils que du simple fait de la voir se
mettre au piano et se livrer entièrement à la musique,
avec une énergie et une intensité rares. Son investissement
total face à l'instrument, autant physique qu'émotionnel,
reste pour moi un exemple, une image très forte qui s'est prolongée
ensuite par l'écoute de ses enregistrements."
À l'âge de 14 ans, David Bismuth entre au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Gabriel
Tacchino puis de Brigitte Engerer, et obtient ses Premiers Prix de piano
et de musique de chambre à l'unanimité : "J'ai
travaillé avec Brigitte Engerer lorsqu'elle a repris la classe
de Gabriel Tacchino au CNSM de Paris. Elle y donnait alors ses tous
premiers cours au sein de cette structure et avait à cur
de nous transmettre des éléments de l'enseignement qu'elle
avait reçu elle-même à Moscou, où elle avait
étudié. Elle était très investie et insistait
particulièrement sur la " théâtralité
" du jeu, spécialement lors du concert. Je la percevais
avant tout comme une concertiste nous faisant profiter de son incroyable
métier de scène. Il nous arrivait d'aller l'entendre au
Théâtre des Champs-Elysées le soir et d'avoir un
cours le lendemain, ce qui était pour nous très stimulant."
En entrant à l'age de 14 ans au CNSM de Paris, l'idée
de devenir pianiste professionnel s'est imposée d'elle-même,
progressivement, à mesure que l'étude et la pratique de
l'instrument occupaient de plus en plus son temps : "Très
rares sont les musiciens capables de concilier à la fois le Conservatoire
avec des études supérieures scientifiques ou mathématiques
même si cela arrive parfois ! Je n'ai jamais, à cette époque,
pensé me diriger vers une autre profession. J'ai donc préféré
me concentrer sur la musique, en élargissant mes connaissances
dans ce domaine à travers des classes d'écriture et une
pratique régulière de la musique de chambre. Si je n'avais
pas été musicien, j'aurais aimé être architecte
ou encore tennisman ( ! ), sport que je pratique régulièrement
aujourd'hui."
David Bismuth se perfectionne ensuite durant plusieurs années
auprès de Monique Deschaussées : "A ma sortie
du Conservatoire, j'avais tout juste 18 ans et estimais avoir encore
beaucoup à apprendre et je souhaitais étendre mon répertoire,
mais surtout je voulais développer et approfondir ma connaissance
de la technique pianistique. J'avais alors lu un ouvrage sur la question,
" l'Homme et le Piano " écrit par Monique Deschaussées
et c'est donc auprès d'elle que j'ai poursuivi ma formation durant
plusieurs années. C'était également une chance
d'aborder avec elle des uvres qu'elle avait travaillées
auprès d'Alfred Cortot dont elle fut l'élève.".
Ces dernières années, il se rend régulièrement
au Portugal, à Belgais, pour travailler auprès de Maria
Joao Pires, qui l'invitera par la suite à se produire à
ses côtés au Festival Radio France- Montpellier puis au
Gstaad Menhuin Festival :"J'ai eu la chance de rencontrer Maria
Joao Pires chez elle, au Portugal, à une époque où
elle organisait des " ateliers " durant lesquels se réunissaient
des musiciens, mais aussi des auteurs, des médecins, des personnes
venant de tous horizons partager leur expérience. Ces réguliers
séjours au Portugal m'ont autant influencés sur le plan
musical que sur le plan humain, car j'ai découvert chez Maria
Joao Pires une sensibilité, une simplicité et une énergie
communicatives qui correspondaient à ce que je percevais d'elle
en tant que musicienne."
David Bismuth donne environ une quarantaine de concerts par saison,
et ce depuis la sortie de son premier CD consacré à César
Franck et Gabriel Fauré. Il a une prédilection pour les
lieux aux proportions assez intimes, dans lesquels le contact et le
dialogue peut s'instaurer facilement avec le public :" Depuis
plusieurs mois, j'ai pour habitude de dire quelques mots concernant
les uvres ou les compositeurs que je vais interpréter.
Il m'arrive fréquemment de proposer des programmes thématiques
que j'illustre d'une histoire ou d'anecdote permettant d'orienter l'écoute
et de guider parfois les auditeurs.".
Au cours des dernières saisons, David Bismuth est notamment invité
aux Rencontres Internationales Chopin à Nohant, au Festival Piano
en Valois, au Festival du Comminges (avec le Quatuor Parisii), aux Flâneries
Musicales de Reims, au Festival de Perros-Guirec, au Festival Piano
aux Jacobins, Festival de Pontlevoy" (avec le violoniste Laurent
Korcia) ainsi qu'aux Pays-Bas (Holland Music Sessions), en Allemagne
(Festival de Schleswig-Holstein), en Autriche (Salzbourg), en Italie
(Rome) et au Québec (Festival de Orford), en Ukraine (Philharmonie
d'Odessa)....à la question de savoir dans quel pays il n'a pas
encore joué mais aimerait particulièrement allé,
David Bismuth répond :" Il y a encore de nombreux pays
dans lesquels je ne suis pas encore allé jouer ! Si je devais
en choisir un, ce serait sans doute le Japon, connaissant l'attrait
du son public pour la musique française et la qualité
acoustique des salles de concert. Mais il est vrai que les voyages sont
un des plaisirs de la vie de musiciens Je m'arrange souvent pour
avoir le temps de visiter ou découvrir les pays dans lesquels
je suis invité à jouer. C'est également une source
d'enrichissement personnel importante. Ainsi ces derniers mois, j'ai
eu l'occasion de donner notamment des concerts en Ukraine, en Slovaquie,
dans l'Océan Indien, ainsi que dans plusieurs villes d'Israël,
et je dois dire que la découverte de Jérusalem reste pour
moi un souvenir très fort."
Parallèlement à son activité de concertiste,
David Bismuth donne des cours particuliers : "J'enseigne en
réalité assez peu d'heures par semaine, ayant choisi de
privilégier au maximum mes activités pianistiques. De
plus, les cours privés laissent une certaine souplesse dans l'organisation
de mon emploi du temps.".
Dans son emploi du temps à venir plusieurs concerts lui tiennent
particulièrement à cur : "Outre des tournées
à l'étranger, notamment aux États-Unis (Los Angeles)
et en Espagne (Malaga), je donnerai le 17 mars prochain un récital
dans le cadre de la saison " Piano à Lyon ", Salle
Molière, sur la thématique " Chopin et ses influences
dans la musique française ". Je trouve intéressant
d'imaginer un " prolongement " musical à travers des
compositeurs comme Debussy, Fauré ou Saint-Saëns et lancer
ainsi des passerelles entre ces auteurs dont la sensibilité et
les formes musicales étaient parfois communes.".
Son répertoire
Nombreux compositeurs sont au répertoire de David Bismuth :
"Mes compositeurs favoris sont nombreux et changeants
! Il se trouve que depuis quelques années, l'exploration de la
musique française dans son époque post-romantique me tient
particulièrement à cur. A cet égard, je citerai
en priorité César Franck et Claude Debussy. J'ai également
de profondes affinités avec la musique sud-américaine
écrite au tout début du XXème siècle et
des compositeurs comme Villa-Lobos ou Ginastera. Parmi les compositeurs
plus classiques , s'il fallait n'en citer qu'un, ce serait Schubert
dont la musique me touche particulièrement par son émouvante
simplicité."
David Bismuth a récemment enregistré un disque regroupant
la sonate de Dukas et des pièces de Debussy : "La Sonate
de Paul Dukas est l'une des uvres majeures les plus injustement
méconnues de l'histoire de la musique française. Elle
a été le point de départ de cet enregistrement,
qui a par la suite été imaginé comme une mise en
miroir avec des oeuvres de Claude Debussy contemporaines de cette Sonate.
Le programme de ce disque est composé de pièces écrites
ou publiées autour de l'année 1900, par deux compositeurs
qui avaient l'un pour l'autre une grande estime, tant humaine que musicale.
Il était donc logique et cohérent de les rapprocher sur
un enregistrement et réaliser ainsi ce couplage. De plus, le
livret du CD met en évidence leur complicité et leur compréhension
mutuelle à travers des textes extraits de leur correspondance
ou des journaux de l'époque."
David Bismuth partage son activité entre le récital et
la musique de chambre, les concerts avec orchestre étant actuellement
plus rares :" Ma dernière expérience en la matière
était avec l'Orchestre National du Capitole de Toulouse, à
la Halle aux Grains, dans le concerto de " l'Empereur " de
Beethoven sous la direction du chef hollandais Jaap Van Zweden. Un magnifique
souvenir ! C'est d'ailleurs avec ce même concerto que j'ai fait
mes débuts avec orchestre à l'âge de 19 ans, avec
l'Orchestre de Cannes dirigé par Philippe Bender. J'affectionne
aussi particulièrement la musique de chambre et l'idée
de partage sur scène, au moment du concert, avec cette possibilité
de se laisser surprendre par l'autre et de réagir dans l'instant
à ce que nos partenaires proposent".
Parmi les interprètes du passé qui l'ont particulièrement
influencé, David Bismuth cite le pianiste Samson François
:" Ses archives discographiques mais surtout vidéos sont
des témoignages particulièrement émouvants. En
effet, son approche du clavier, sa technique si particulière,
d'une grande souplesse et son toucher exceptionnel sont magnifiquement
restitués par l'image. "
Interrogé sur sa façon de travailler , David Bismuth
répond : " Je travaille de façon très irrégulière,
passant parfois beaucoup d'heures au piano, parfois très peu,
voire pas du tout.
Le travail se fait aussi de façon inconsciente, l'important étant
que la réflexion se nourrisse de tout ce que l'on peut vivre
au quotidien, qu'il s'agisse d'expériences, de sensations, d'une
visite d'exposition, d'un film "
David Bismuth porte un intérêt à toutes sortes
de musiques : " Je n'écoute pas exclusivement du classique.
Je parlais d'un attrait pour la musique sud-américaine pour piano.
Et bien pour moi entendre par exemple le pianiste cubain Ruben Gonzalez
ou des musiciens du Buena Vista Social Club jouer et improviser constitue
une source d'inspiration pour comprendre mieux la liberté et
la fantaisie rythmique qui se dégage de cette musique."
Sans doute le qualificatif d'artiste sied particulièrement
bien à David Bismuth car l'art fait véritablement partie
de sa vie : "Pour moi, il s'agit avant tout de " mettre
un peu d'art dans sa vie et de vie dans son art ", sans limiter
sa réflexion sur la musique à la seule pratique instrumentale".
Écouter...
Made in France
Pierre Génisson, clarinette
David Bismuth, piano
Nouveau : paru en octobre 2014
cliquez sur l'image pour en savoir plus et écouter un extrait
Nouveau
paru en mars 2014
Bach
Pére et fils
David Bismuth , piano
Wilhelm Friedemann Bach( 1710-1784) :
Sonate en la mineur FKnv8 Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788) :
Sonate en si mineur Wq. 55/3
H245
Sonate en fa# mineur Wq. 52/4 H37 Johann Sebastian (1685-1750) :
Toccata en mi mineur BWV 914
Fantaisie en ut mineur BWV 906 Johann Christian Bach (1735- 1782) :
Sonate en ut mineur op. 5
Le pianiste David Bismuth avait enregistré il y a cinq ans, toujours sous le label Ameson, un disque déjà consacré à Jean-Sébastien
Bach, mais à travers le regard que d'autres compositeurs
ont porté sur sa musique, cette fois dans ce disque qu'il a souhaité être " comme un écho à l'album "BACHianas & Transcriptionsparu il y a quelques années", explique-t-il à l'occasion d'un nouvel entretien à lire ci-dessous , il associe le père Johann Sebastian, plus connu en France comme Jean-Sébastien, et trois de ses fils : qui eux sont d'ailleurs connus, quand c'est le cas, le plus souvent sous leur nom non traduits, cela n'ayant sans doute pas été jugé nécessaire ... : Wilhelm Friedemann(l'aîné) Carl Philipp Emanuel (le cinquième enfant ), et Johann Christian (ou Jean-Chrétien, dernier fils), les trois plus illustres de ces enfants( sur la vingtaine qu'il a eue avec deux femmes) a avoir été également compositeurs.
Il s'agit ici pour le pianiste de mesurer l'influence que le célèbre compositeur, dont on ne mentionne d'ailleurs généralement pas le prénom, a pu avoir sur ses descendants directs....cliquez ici pour lire la suite et écouter un extrait
Paru en 10/2010
A écouter : avec l'aimable autorisation du label ameson
un extrait du nouveau disque du pianiste David
Bismuth qui met en miroir des oeuvres de Rachmaninoff et
de Saint Saens . Pour vous faire une idée plus complète
de cette originale mise en miroir d'oeuvres d'un compositeur russe avec
celles d'un compositeur français qui ont été contemporains
pendant plus de 50 ans entre la fin du 19ème siècle et
le début du 20ème, vous pourrez également voir
des vidéos de l'enregistrement de ce disque mises à disposition
sur youtube, par David Bismuth, dont on louera d'ailleurs le grand sens
du partage de la musique,. quant aux deux compositeurs " ils
partagent à la fois un même élan, un même
foisonnement dans l'écriture et le mouvement" explique
David Bismuth qui a choisi de mettre à l'honneur des raretés
de Camille Saint Saens dont l'oeuvre pourr piano seul reste à
ce jour peu représentée au disque.
Ce disque à une sonorité très particulière
car il a été enregistré sur un piano Bosendorfer
impérial de 1980 qui a selon David Bismuth " une couleur
à la fois chaleureuse et profonde qui n'est pas sans évoquer
le piano de Rachmaninoff lui-même"... bref un piano qui
a vraiment une âme bien particulière !
A noter que les 24/25 novembre 2010 à 20h - Salle Pleyel à
Paris . David Bismuth jouera le Concerto pour 2 pianos op.10
de Mozart avecMaria Joao Pirès
et l'Orchestre de Paris (dir J.C. Spinosi).
Pour vous procurer ce disque cliquez sur l'image ci-dessus A écouter : Etude op.111 n°1 Tierces majeures et mineures
par David Bismuth
A voir dans ce lecteur : quatre vidéos à suivre David Bismuth joue Rachmaninoff, Moment musical n° 4 David Bismuth joue Saint-Saëns, Toccata (extrait) S. Rachmaninoff - Prélude opus 3 no 2 - David Bismuth
(piano) Etude op 135 n° 4, Pour la main gauche - Bourrée par
David BISMUTH, piano
paru en
01/2009
B.A.C.H.ianas et Transcriptions
David Bismuth
Après deux disques consacrés chacun à deux
compositeurs, le pianiste David Bismuth publie toujours chez le
label Ameson ce nouvel enregistrement conçu cette fois
comme un hommage à un seul compositeur : Jean-Sébastien
Bach mais à travers le regard que d'autres compositeurs
ont porté sur sa musique, de l'époque romantique
jusqu'à nos jours, et même jusqu'à très
récemment puisqu'il a demandé à cette occasion
au compositeur Karol Beffa de réaliser une transcription.
Son disque comporte ainsi plusieurs transcriptions pour le piano
d'uvres composées originellement pour orchestre ou
groupe d'instruments et d'autre pa rt des oeuvres directement
inspirées par la musique de Bach ou les 4 lettres de son
nom : B.A.C.H. David Bismuth offre ce programme qui alterne des
oeuvres sobres et transparentes avec des pièces riche en
polyphonie dans une interprétation toujours d'une très
belle clarté sonore. Il a bien voulu répondre à
quelques questions autour de ce disque...cliquez
icipour lire ses réponses
et écouter un extrait
Dukas-Debussy
David Bismuth
L'exploration de la musique française dans son époque
post-romantique tient particulièrement à cur
au pianiste David Bismuth et après avoir associé
Franck et Fauré dans son premier disque pour le label "AmeSon"
c'est naturellement qu'il poursuit l'approfondissement de cette
musique en réunissant deux autres compositeurs français
qui, outre le fait que leurs noms ont aussi la même initiale
Dukas(1865-1935) et Debussy(1862-1918), ont été
très liés dans la vie et par la musique. Les deux
compositeurs s'étaient rencontrés au conservatoire
de Paris et avaient l'un pour l'autre une très grande estime,
chacun appréciant chez l'autre l'originalité de
son langage musical :" La musique de M. Debussy est (...)
très mélodique, très rythmique et d'une conception
harmonique aussi neuve que hardie" écrira Dukas
et Debussy écrira quant à lui : " Aussi
n'avons nous guère pour représenter notre époque
qu'une grande sonate : celle de Paul Dukas. Par la grandeur de
sa conception, elle prend immédiatement place après
les sonates de Beethoven"....cliquez
ici pour lire la suite
César Franck,
Gabriel Fauré,
David Bismuth
Né à Liège en 1822 mais vivant en France
depuis l'âge de douze ans , César Franck est autant
d'influence germanique que française. Franck a développé
une écriture dense, riche aux niveau de l'harmonie et de
la polyphonie, rapprochant le piano de l'orgue et de l'orchestre,
et pour cause puisqu'il fût organiste durant les trente
dernières années de sa vie. Un sentiment de ferveur
religieuse se dégage de ses oeuvres ainsi peut-on le mesurer
dès le splendide tryptique qui débute cet album
: "Prélude, fugue et variations" écrit
pour l'orgue et transcrit pour le piano par Harold Bauer , et
dans le " Choral, fugue et variations " , écrit
quant à lui pour le piano et considérer par Alfred
Cortot comme " l'un des plus grands chefs-d'oeuvres pianistiques
".
Gabriel Fauré(1845-1924) fût également organiste
et a aussi écrit des oeuvres très admirées
par Alfred Cortot, que l'on retrouve sur ce disque : Thème
et variations " L'oeuvre la plus importante de Gabriel
Fauré, par ses proportions, son caractère et sa
beauté. Sa richesse musicale, sa profondeur d'expression
et la qualité instrumentale en font un des monuments pianistiques".
Nocturne n°1 : "Il règne dans l'atmosphère
de ce nocturne une émotion douloueuse et résignée
que sa musique n'avait point encore exprimée avec cette
noblesse et cette vérité". Quant au treizième
nocturne au programme de cet album, Yvonne Lefébure le
jugea comme : " Le sommet d'un art arrivé aux termes
de ses expériences, la réussite imprévue
d'un surprenant équilibre entre deux mondes contrastés
et surtout la beauté proprement musicale que l'expression
humaine dépasse...". David Bismuth défend
avec une très belle sonorité ce répertoire
pour lequel il a une grande affinité personnelle.
Cliquez sur l'image pour vous le procurer
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