piano bleu

 
Bienvenue sur pianobleu.com le site des amateurs de piano !
 

Leopold Godowsky (1870-1938)

Biographie rédigée par le pianiste Ivan Ilic et utilisée avec son aimable permission

L'Extraordinaire Héritage d'un Homme Engagé
Au sein de la génération de pianistes et compositeurs, le plus souvent polonais, qui transformèrent le paysage musical au tournant du XXème siècle, Léopold Godowsky compte comme l'un des plus brillants.
Ce fut l'âge d'or du piano. Les scènes de concert accueillaient alors Rubinstein, Paderewski, Hofmann, Leschetizky, Friedman, Horowitz, Rachmaninov et Busoni. Léopold Godowsky était unique parmi ces géants, suscitant les éloges unanimes de ses pairs, qui le surnommèrent " le Bouddha du piano ". Artur Rubinstein disait de lui " qu'il lui faudrait cinq cents années " pour acquérir une technique comparable.
Ses quatre cents compositions reflètent une compréhension profonde et inégalée des possibilités de son instrument de prédilection. Le compositeur russe Rachmaninov écrivit : " Godowsky est le seul musicien de notre époque qui a offert une réelle contribution durable au développement du piano ".
Léopold Godowsky a produit un trésor de compositions et transcriptions - tout en poursuivant un itinéraire de pédagogue et de soliste. Sa vie fut pourtant semée de revers et de drames.

Léopold Godowsky naît le 14 février 1870, près de l'actuelle capitale lituanienne Vilnius. La région fait alors partie de l'Empire Russe, et la plupart de ses habitants sont Juifs ou Polonais, tout comme Godowsky. Son père, médecin, décède 18 mois après sa naissance, alors qu'il traitait des victimes du choléra. Peu après, Léopold et sa mère emménagent avec des amis de la famille, Louis et Minna Passinock, un couple sans enfant. Le mari tient une boutique de pianos d'occasion, un détail qui sera décisif dans la vie du jeune garçon.
Un enfant prodige
Les premières années de la vie de Godowsky seront déterminantes pour l'homme et l'artiste. Dès l'âge de 3 ans, il étudie le violon avec Louis Passinock et apprend le piano de lui-même. Minna Passinock lui dispense alors quelques leçons rudimentaires de solfège. Il est extrêmement absorbé par la musique pour un enfant de son âge, et semble avoir posé les bases de sa technique colossale bien avant de pouvoir lire ou écrire. En plus de ses heures au piano tout seul, il joue quotidiennement de la musique de chambre avec Louis Passinock ; cette expérience fait de lui un musicien cultivé et accompli à un âge où la plupart des musiciens prennent leurs premières leçons.
Comme c'est bien souvent le cas avec les enfants prodiges, ses talents précoces attirent l'intérêt et la convoitise de son entourage : Passinock organise pour lui, dès l'âge de 9 ans, des tournées de concert. Son don attire également l'attention de plusieurs mécènes fortunés et altruistes qui lui offrent l'accès aux meilleurs conservatoires de musique européens et notamment des bourses d'étude au Conservatoire de Petrograd et à l'Université des arts de Berlin (Berlin Hochschule). Influencé par son père adoptif Louis Passinock, qui entend garder le contrôle du jeune prodige, Godowsky décline Petrograd puis s'engage à Berlin qu'il quitte quatre mois plus tard, réalisant à l'âge de 13 ans, qu'il joue déjà mieux que son professeur.
En 1884 il part pour l'Amérique. Grâce à son talent hors norme, il joue tout de suite régulièrement dans les salles de concert où des pianistes deux fois plus âgés que lui, se produisent (il alterne avec la célèbre Teresa Carreño).
Un nouveau mécène fortuné, l'Américain Léon Saxe, découvre le jeune Godowsky et l'encourage à améliorer son curriculum vitae en Europe. Léon Saxe l'emmène à Weimar pour rencontrer Litz, mais ce dernier décède avant même que la rencontre ne puisse se faire.
Ils se fixent alors un nouvel objectif : Paris, et le domicile du compositeur et virtuose le plus connu de l'époque après Liszt : Camille Saint-Saëns.
Le protégé de Saint-Saëns
Saint-Saëns s'attache immédiatement au jeune garçon. Les deux musiciens se rencontrent tous les dimanches pendant cinq ans pour jouer l'un pour l'autre, et parler de musique.
Loin de vivre une relation de " mentor-apprenti " conventionnelle. Saint-Saëns, qui avait été, lui aussi un enfant prodige, traite Godowsky comme son égal. Grâce au soutien du distingué compositeur français, Godowsky rencontre alors les plus importants musiciens de Paris et débute à Londres avec un grand succès. A cette époque, Saint-Saëns propose à Godowsky de l'adopter, mais celui-ci refuse, ne souhaitant pas changer son nom. Il serait intéressant d'imaginer comment le style de composition et d'interprétation de Godowsky aurait pu évoluer s'il avait accepté la proposition de Saint-Saëns.
Ce ne fut pas son destin. Le mécène de Godowsky, Léon Saxe, décède en 1890. Sans soutien financier, Godowsky retourne à New York et épouse Frieda, la fille de Léon Saxe. Alors que sa carrière de concertiste se développe doucement, Godowsky donne des leçons de piano à New York, Philadelphie et Chicago afin de joindre les deux bouts. C'est durant cette période qu'il débute la composition de ses impressionnantes " Studies on Chopin's Etudes "

Chicago et Chopin
Durant un séjour à Chicago en 1893 alors qu'il enseigne au conservatoire de la ville, Godowsky se rend à l'Exposition Universelle (le World's Fair). Fasciné par les merveilles scientifiques exposées, il encourage son beau-frère à y passer sa lune de miel. Les jeunes mariés périssent dans un horrible accident de train en s'y rendant, La culpabilité et l'horreur de ce drame familial le bouleversèrent à jamais. Il se concentre alors sur les études de Chopin les plus complexes focalisant sur le travail de ses doigtés.
C'est en menant ce travail acharné qu'il s'engage à pousser la technique de sa main gauche. Il découvre avec surprise l'étonnante efficacité et le rendu naturel de ce type de version en main gauche seule.
Véritable bourreau de travail, Godowsky trouve le temps entre ses concerts, ses enseignements, et ses responsabilités familiales croissantes, de publier 53 nouvelles œuvres au cours des 20 années qui suivirent. Parmi ces œuvres, 22 sont écrites pour la main gauche seule, ce qui représente 70 minutes de musique dans un style totalement unique et novateur.
Léopold Godowsky a seulement 23 ans lorsqu'il commence les études. Il est également déjà un professeur populaire et agréable : ses élèves le surnomment : " Monsieur Dieu " ('Mr. God', le jeu de mot fonctionne mieux en anglais). En 1894, une prestigieuse position à temps plein lui est offerte à Chicago, où lui et sa femme emménagent. En peu temps, il conquiert le cœur et l'esprit de grandes figures musicales, comme Théodore Thomas, le fondateur de l'Orchestre symphonique de Chicago alors à peine créé.
Il enchaîne une série de récitals et concertos avec orchestre à Chicago en 1897, qui font de lui une véritable star aux Etats-Unis.
La célébrité et la fortune
En pleine confiance, il envisage son retour en Europe, en particulier dans les grands centres musicaux que sont Berlin et Vienne. Après quelques saisons supplémentaires qui consolident sa célébrité aux Etats-Unis, il fait ses débuts à Berlin en 1900. L'audience, composée en majorité de pianistes célèbres et de critiques musicaux, l'adopte sans réserve. Les concerts s'enchaînent très vite, assortis d'un contrat d'édition prestigieux pour ses compositions.
Devant cet immense succès, il décide de s'installer à Berlin.
C'est l'étape professionnelle la plus importante de sa carrière. Elle le propulse vers la célébrité internationale.
Il est désormais considéré comme l'un des meilleurs musiciens en vie.
Durant le reste de ses jours, sa maison est un salon ouvert aux musiciens les plus brillants de l'époque. Il rencontre et se lie d'amitié avec beaucoup d'entre eux : Mahler, Gershwin, Grieg, Rachmaninov, Horowitz, Paderewski …
Les 14 années qui suivent lui apportent plus de succès qu'aucun musicien n'aurait osé l'espérer de son vivant.
En 1909, il est nommé Directeur du Piano au Conservatoire de Vienne, une position à la fois très lucrative et très flexible, en harmonie avec son mode de vie.
Sa classe d'élite comprend notamment des élèves tels que Henrich Neuhaus, qui deviendra le plus célèbre professeur russe du XXe siècle, (parmi les élèves de Neuhaus, on compte Sviatoslav Richter ou Emil Gilels).
Superstar de la musique, les jeunes pianistes les plus ambitieux se bousculent à sa porte pour des leçons et des conseils. Par exemple, son compatriote Artur Rubinstein, à qui il offre un poste d'enseignant au conservatoire et une place à sa table.
Si Rubinstein refusa l'offre d'enseignement, privilégiant sa liberté, il fréquenta souvent et volontiers la table des Godowsky, discutant musique avec Léopold et flirtant avec sa jeune fille Dagmar.
La guerre et un nouveau départ américain
En 1914, alors que Godowsky est au sommet de son succès et de ses moyens financiers, la première guerre mondiale éclate. Il y perd ses biens et sa position d'enseignant en très peu de temps. Une nouvelle fois, Godowsky quitte l'Europe pour les Etats-Unis. Il y passera ses 24 dernières années.
Son salon ouvert déménage à New York, où tous les grands artistes de l'époque se réunissent : Stravinsky, Gershwin, Caruso, Heifetz, Casals, Hofmann et même Charlie Chaplin.
Il voue son temps à des compositions originales, notamment l'énorme " Triakontameron " et " Java Suite " pour piano seul, mais aussi les " Twelve Impressions " pour son ami Fritz Kreisler. Il produit différents arrangements de concert à partir de répertoires standard, populaires chez ses collègues.
Au cours des années 1920 il se produit sur tous les continents sauf l'Afrique. La lecture de ses itinéraires est étonnante, compte tenu du terrible inconfort des voyages transcontinentaux de l'époque. Toujours en mouvement, son style de vie glamour lui donne accès à l'élite culturelle de l'époque. Ses tournées en Europe, toujours au printemps, l'amènent régulièrement à Paris où il fait la connaissance de Diaghilev, Nijinski, Gide, Matisse, et Ravel, entre autres.
En 1929, Godowsky bénéficie encore d'une période de grâce. Ses enfants sont aux Etats-Unis alors qu'il passe le printemps à Paris ; sa correspondance durant cette période est exubérante. Il produit une multitude de nouvelles compositions inspirées, dont 17 compositions originales pour la main gauche, dans un style lyrique, au rythme infernal d'une par semaine.

Les coups multiples
En 1929, c'est la désillusion ; Il perd toute sa fortune lors du crash de Wall Street en octobre. Il ne s'en remettra jamais, tant financièrement que psychologiquement. Sept mois plus tard, il est victime d'un accident vasculaire cérébral durant une session d'enregistrement à Londres, qui paralyse sa main droite et met fin à sa carrière. En décembre 1932, son fils Gordon met fin à ses jours et sa femme Frieda disparaît l'année suivante.
Profondément meurtri et amoindri, Godowsky tente de poursuivre ses travaux de composition, mais les dommages sur l'homme sont irréversibles. Il décède en novembre 1938.
Sa contribution
Léopold Godowsky était fasciné par la technologie et fut l'un des premiers défenseurs des enregistrements de piano.
Pourtant aucun de ces héritages n'a contribué à sa réputation posthume. Étrangement ce fut l'effet inverse !
En fait, il serait probablement plus célèbre et respecté de nos jours s'il n'avait pas enregistré son travail. À quelques notables exceptions près, son jeu sur les différents enregistrements était contraint et académique.
Sa correspondance nous apprend qu'il considérait l'enregistrement comme " la chose la plus éprouvante au monde pour les nerfs ".
Il fait partie de cette première génération de musiciens, jugés sur la base des enregistrements laissés derrière eux.
Ironie du sort, en enregistrant son jeu pour la postérité, il semble avoir considérablement handicapé sa réputation.
Pourtant, c'est bien grâce à leurs enregistrements que nous considérons aujourd'hui Rachmaninov, Horowitz and Rubinstein comme des géants du piano.
Les trois admiraient grandement Godowsky et ses compositions. Ses pairs dirent tous de lui qu'il était à son sommet lorsqu'il jouait en privé.
Les meilleures partitions de Godowsky sont intimidantes, et très peu de pianistes s'y attaquent avec sérieux. Je me rappelle avoir montré une de ces partitions à un collègue respecté et très compétent ; " D'accord, m'a-t-il dit, ça n'a pas l'air si difficile, finalement, Godowsky ". Mais quand je lui ai révélé que la partition était pour la main gauche seule, il a ouvert les yeux grands comme des soucoupes, il écarquilla les yeux de surprise.
C'est peut-être la raison pour laquelle, ses belles œuvres ne font pas encore partie du répertoire traditionnel.
Maintenant que les pièces des compositeurs tonals du XXe siècle ne sont plus vues exclusivement avec dédain, peut-être approchons-nous une époque où la musique de Godowsky sera jugée selon ses mérites. L'avenir nous le dira.

Note du pianiste Ivan Ilic rédacteur de cette biographie : Pour les informations concernant Léopold Godowsky, je dois beaucoup au livre " Godowsky, The Pianist's Pianist ", un superbe récit de la vie et carrière du compositeur par Jeremy Nicholas.

Ecouter...

Leopold Godowsky
Chopin Studies
Ivan Ilic

22 études d'après Chopin pour la main gauche seule

Le pianiste américain Ivan Ilic que l'on avait pu découvrir à l'occasion de la sortie d'un disque de Préludes de Debussy paru fin 2008 chez le label français Paraty revient avec un nouveau disque édité par ce même label consacré à des oeuvres d'un compositeur beaucoup moins connu, d'ailleurs absent de nombreux dictionnaires musicaux de référence : Leopold Godowsky dont vous pouvez découvrir une biographie rédigée par Ivan Ilic lui-même dans une autre page, biographie que la presse américaine a publiée et est ici traduite en français.
De son vivant, Godowsky fut plus célèbre qu'il ne le fut après sa mort : Arthur Rubinstein déclara qu'il lui aurait fallu 500 ans pour maîtriser la technique de Godowsky. Sans doute cette difficulté a-t-elle nuit par la suite à la célébrité du compositeur au sujet duquel le compositeur Rachmaninov écrivit qu'il est le seul musicien de leur époque à avoir autant offert une contribution durable au développement du piano...
Si ces dernières années Marc-André Hamelin et Boris Berezovsky ont contribués à faire ressortir de l'ombre ce compositeur, peu de pianistes se risquent à le jouer. Ivan Ilic est donc le dernier en date à relever ce défi : son album se concentre sur les 22 études pour la main gauche seule, pièces considérées comme les plus difficiles jamais écrites pour le piano.
Comme vous pourrez le constater à la lecture (plus bas dans cette page) des réponses que le pianiste Ivan Ilic a bien voulu donner pour présenter son disque (une partie est la reprise du texte de présentation inclus dans le livret du disque qu'il a aussi rédigé ), dire que Ivan Ilic est passionné par l'oeuvre de ce compositeur est un faible mot, depuis son disque Debussy il a consacré beaucoup de son temps à Leopold Godowsky et plus particulièrement ses 22 études qui lui ont demandé certes un certes un travail immense qui lui a permis de progresser mais aussi procurer beaucoup de plaisir puisque selon ses mots "Cette expérience me rapprocha comme jamais, du sentiment d'extase. [..]Il est rare en effet de trouver le répertoire qui offre ce type de plaisir à la fois viscéral et cérébral. "
Leopold Godowsky a écrit 53 Études sur les 27 Études de Chopin, elles sont considérées comme de véritables « Recompositions » plutôt que « transcriptions », car Godowsky superpose les études, varie les thèmes, les inverse, transcrit pour la main gauche ce que Chopin avait écrit pour la main droite, jusqu’à rendre certaines sources méconnaissables. 22 sont écrites pour la main gauche seule, l'on imagine bien leur difficulté puisqu'il s'agit de jouer avec une seule main ce qui était conçu à l'origine pour deux et a même été enrichi mais elle ne transparaît pas dans l'enregistrement.
Les numéros des études de Godowsky ne correspondent pas aux numéros de celles de Chopin, c'est sa propre numérotation / 53 études. Ainsi l'étude n°2 en ré bémol majeur par Godowsky correspond en fait à l'Etude Op.10 No.1 de Chopin qui elle est d'ailleurs dans une tonalité différente : Do majeur(à voir plus bas). Godowsky par les changements de tonalité transforme aussi parfois beaucoup plus nettement le caractère des études ainsi l'étude n°5 que Ivan Ilic a choisi de partager ( voir extrait plus bas) dénommer "Tristesse" et connu du plus large public sous ce nom d'origine... semble un peu moins triste à mon avis sans être pour autant dépourvu de poésie, bien n au contraire... mais à chacun son ressenti. Ivan Ilic a choisi de donner un nom à chaque étude, pour celles d'entre elles qui en avait déjà à l'origine il les a conservés, par contre pour les autres il considère " Je ne pense pas que mes titres soient les seuls possibilités, bien au contraire.
Mais, ca fait réfléchir quand même
. "... il n'a pas tort. Vous pourrez également écouter dans une autre vidéo : l'étude n°18a qui correspond à l'étude op.10 n°9... Ivan Ilic a choisi de l'appeler "Patience" ... certes on pourrait discuter de ce titre ! ... mais c'est vrai que ce titre est une invitation à l'écouter et (ré) écouter, la comparer même avec celle de Chopin, Godowsky donne naissance à une émotion que n'offrait pas l'étude Chopin plus axée sur la technique (hélas la qualité sonore de la vidéo ne rend pas justice au disque mais cela vous permettra d'avoir une idée et d'avoir des images), des temps de respirations dans cette étude au thème haletant... "Patience", l'on imagine bien à voir la main gauche d'Ivan Ilic sur le clavier du piano qu'il lui en a fallu beaucoup pour cette étude précisément conçue par Chopin à l'origine pour le travail de l'extension de la main gauche... Une patience qui lui permet d'offrir ici un enregistrement de ces études dont le compositeur Godowsky a exalté toute l'essence poétique et dont le pianiste nous offre une interprétation qui fait oublier la difficulté technique même si elles ne sont jouées qu'à une seule main. Un disque passionnant !....cliquez ici pour lire la suite , écouter des extraits et voir des vidéos
 

 


Retrouvez une information
sur le site Piano bleu

Ne partez pas sans avoir lu
l'actualité du piano !

 

 

 Suivez pianobleu.com
le site des amateurs
de piano
sur    

Retour aux rubriques

accueil piano bleu
nouveau sur piano bleu
actualités
compositeurs / Jazzmen
pianistes
disques et DVD avec piano
revues et livres sur piano
concerts avec piano
partitions de piano
piano bar
annuaire piano bleu
cartes musicales
forum du piano
divers



Quelques liens directs... pour vous aider à ne pas vous perdre
Actualité quotidienne du piano
Actualités du site piano bleu
Acheter piano
Apprendre le piano en ligne
cartes de voeux
cartes musicales anniversaire
cartes musicales fête des pères
compositeurs contemporains
compositeurs musique classique
concours de piano
concerts pianistes
cours de piano
disques de piano
écoles de piano
DVD piano
Ecouter piano
festivals piano

forum piano
livres biographies compositeurs et pianistes
livres romans piano pianiste
livres pratiques piano
logiciels piano
magasins de pianos
masterclasses de piano
partitions gratuites piano
partitions piano
pianoforte
piano voix
pianistes jazz
pianistes musique classique
Piano bar
pianoforte
vidéos piano pianistes 
Suivez pianobleu.com
le site des amateurs
de piano

sur     
Inscrivez vous à la
newsletter de piano bleu

 Retour à l'accueil de pianobleu.com