Fanny Azzuro
Merci à Fanny Azzuro d'avoir
répondu aux questions de Piano bleu pour la réalisation
de cette page.
Biographie commentée
Fanny Azzuro est née le 10 mai 1986 en Avignon et a baigné très tôt dans la musique : "j’ai vécu toute mon enfance à Saint-Rémy-de-Provence, dans les oliviers. J’ai un frère corniste professionnel de deux ans mon aîné, co-soliste au Stuttgarter Philharmoniker, et j’ai très tôt entendu ses premiers sons vers l’âge de quatre ans. Cela m’a sûrement donné l’envie de commencer également à apprendre la musique. Par ailleurs, ma grand-mère napolitaine jouait, pour son plaisir, du piano et mes parents connaissaient déjà la musique classique et surtout le jazz, puisqu’ils se sont rencontrés dans un club de jazz…"
Et elle a découvert le piano dès l’école maternelle : "mon instituteur animait en musique certains cours en nous faisant chanter pendant que lui accompagnait au clavier. Puis ma mère m’a naturellement incitée à choisir cet instrument, et j’ai eu la chance d’avoir tout de suite un vrai bon piano droit Yamaha à la maison, ce qui était stimulant pour le travail quotidien. J’ai très vite suivi l’éveil musical puis à l’âge de cinq ans, mes parents m’ont inscrit à l’école de musique de St Rémy de Provence, et j’ai eu la chance d’avoir un excellent professeur de solfège, j’étais très tôt douée en dictée de notes, et en lecture de notes.
Entre cinq ans et huit ans, je jouais pour mon plaisir, et je travaillais naturellement sans me poser trop de questions, tous les jours je travaillais mon piano, j’avais un professeur Jean-Pierre Lecaudey et une jeune fille qui me faisait répéter chaque semaine, soit deux heures de cours par semaine très tôt."
Elle entre en 1994 au Conservatoire Régional de Montpellier " Mon frère a commencé à suivre des cours là-bas à la suite d’une rencontre avec un pédagogue enthousiasmant Éric Sombret. J’ai donc voulu le suivre dans cet élan et j’ai préparé l’entrée au Conservatoire Régional de Montpellier. A huit ans j’étais dans la classe de Mireille Michaud, un professeur exigeant et passionné. Mon premier beau souvenir au piano est celui de la première Rhapsodie de Brahms jouée à 10 ans, ces harmonies qui étaient pour moi une vraie découverte, de l’étude Révolutionnaire de Chopin à 12 ans, des préludes et fugues de Bach (une dizaine) que l’on travaillait beaucoup, ainsi que les études de Chopin (plus d’une dizaine) travaillées entre 13 et 18 ans.
Je me souviens de la pression que je ressentais chaque année pour les auditions et examens de fin d’année, mais j’aimais cela, j’étais assez solide mentalement, et j’ai toujours été une élève sérieuse, je travaillais beaucoup et j’étais soutenue par José Arrué, un grand musicien, avec qui je travaillais en cours particulier. A l’âge de quatorze ans, nous avons déménagé à Avignon et j’ai eu mon premier piano à queue, un C3 Yamaha. J’ai décidé de travailler plus de trois heures par jour à cet âge, puis en terminale j’ai dû faire le choix de suivre les cours par correspondance afin de me dégager du temps pour travailler et préparer l’entrée au CNSM de Paris."
A dix-huit ans ayant fini ses études à Montpellier, et obtenu tous les diplômes, la suite « logique » était pour Fanny Azzuro l’entrée dans un Conservatoire Supérieur puisqu'elle avait choisi de poursuivre dans cette voie... Elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Denis Pascal, Laurent Cabasso et Théodore Paraskivesco "Ma rencontre avec Gisèle Magnan, Jay Gottlieb, mes professeurs du CNSM, Denis Pascal, Laurent Cabasso, Théodore Paraskivesco, sont de merveilleux souvenirs.
Denis Pascal qui était pendant deux ans mon professeur au CNSMDP est quelqu’un de posé, et réfléchi et ses techniques de travail m’ont été d’une grande aide.
Gisèle Magnan m’a apporté méthode et goût du travail. Mes académies d’été auprès de Jean-François Heisser, Jacques Rouvier, Pascal Devoyon restent des moments importants aussi. J’ai eu la chance de rencontrer d’excellents pianistes qui m’ont transmis leur savoir."
En effet, entre 18 ans et 28 ans, Fanny Azzuro a eu la chance de travailler aux Etats-Unis pendant des académies plus qu’enrichissantes avec des pianistes tels que Boris Slutsky, Simone Pedroni, Emma Tahmizian, Yeol Eum Son, Matti Raekallio, Yoheved Kaplinsky, Vladimir Viardo, puis en France auprès d’Aldo Ciccolini, Dmitri Bashkirov, Dominique Merlet, Elisabeth Leonskaya, Gisèle Magnan, Jay Gottlieb, à l’Académie Sibelius d’Helsinki le temps d’une année, à l’Académie pianistique « Incontri col Maestro » à Imola,... "C’est mon goût de la découverte et des voyages qui m’a permis de faire de telles rencontres. Ma dernière rencontre avec Boris Petrushansky a été très intense et fructueuse. L’apport musical et technique m’a permis d’élargir mes palettes sonores mais aussi d’être plus sûre de moi, de mieux contrôler mon énergie au piano et de raconter une histoire à chaque note, chanter et m’exprimer sans vergogne ! Je crois que j’aime travailler avec lui aussi car il ne regarde pas l’heure, les cours peuvent durer plus de quatre heures sans pose, et sans ennui, ce qui est merveilleux… Ma rencontre avec Dominique Merlet au Mozarteum de Salzbourg il y a deux ans a été fabuleuse : je me souviens avoir fait de gros progrès sur le son, notamment dans le 2e mouvement de la sonate n°3 opus 10 de Beethoven… Tuija Hakkila, pédagogue à l’Académie Sibelius d’Helsinki, m’a donné elle plein d’énergie positive, dans la même lignée que Boris et Vladimir.
Vladimir Viardo, professeur au Texas, rencontré à l’académie d’Aix, est un maître absolu, pianiste généreux, passionné, je lui dois beaucoup."
Et elle a gardé nombreux contacts avec nombre d'entre eux : "Je revois régulièrement Jay Gottlieb, qui est un pianiste chaleureux et plein d’enthousiasme, c’est un ami et si j’ai besoin d’une oreille, je l’appelle et il trouve toujours le temps pour m’écouter.
Je retrouve chaque mois Boris Petrushansky qui est toujours mon professeur attitré à l’académie d’Imola, si j’ai une question de choix de répertoire, je m’adresse à lui.
Je donne régulièrement de mes nouvelles à Dominique Merlet et sa femme et dès que je peux, je vais l’écouter en concert.
J’essaie aussi de voir Vladimir Viardo lorsqu’il est de passage à Paris, nous sommes très proches.
Je revois très souvent Hervé Sellin, grand pianiste de jazz, professeur au Conservatoire de Paris, nous avons déjà joué ensemble autour d’un répertoire entre jazz et classique, et il est de très bon conseil. C’est un grand ami dont les conseils se sont avérés précieux autant pour moi que pour mon groupe : le SpiriTango Quartet."
Fanny Azzuro est lauréate de prestigieux concours internationaux dont le World Piano Competition à Cincinnati, Lalla Meryem à Rabat, Washington International Piano Competition, Piano Campus, Vulaines-sur-Seine et lauréate des Fondations SAFRAN et Meyer, du Mécénat Musical Société Générale, de l’Adami, de la SPEDIDAM et elle est soutenue par Yamaha Artist Services lors de l’enregistrement de son disque Russian Impulse.... "Le prix qui m’a été le plus utile est celui de Piano Campus, car les organisateurs Pascal et Florence Escande m’ont rappelée pour me proposer des récitals et cela n’a pas de prix ! Les Concours permettent au musicien de se dépasser au moment de la préparation, et donc de travailler beaucoup plus que pour un concert, mais il y a une telle part de subjectivité dans le jugement du Jury que cela peut altérer les résultats. Selon moi, ce qui est le plus important en musique c’est le partage avec le public et c’est ainsi que je vois s’épanouir ma vie d’artiste."
Elle est invitée à se produire à travers le monde dans les festivals de Radio France Montpellier, Piano en Saintonge, Pablo Casals, Annecy Classic Festival, Pianos Folies Touquet, Texas Piano Festival, New York Piano Festival, Bowdoin Piano Festival. Elle se produit aussi à Paris aux Invalides, au Théâtre Adyar, au Grand Palais, à l’Hôtel de Soubise, au Musée Debussy de St Germain en Laye, et elle est invitée à jouer sur quatre continents en Europe, en Amérique, en Afrique et en Asie lors de la saison 2013-2014 sur des scènes telles que le Conservatoire Royal de Bruxelles, le Daning Theatre de Shanghai, le Maria Cristina Hall de Malaga, la Westminster Cathedral de Londres, le Monte Libano Club à Sao Paulo…
Interrogée sur son plus beau souvenir de concert , et les pays où elle aime plus particulièrement jouer, Fanny Azzuro confie :"
Il m’est difficile de répondre à cette question car chaque concert est une expérience nouvelle, devant un public nouveau. L’un de mes plus beaux souvenirs était la rencontre autour d’un clavinova avec les jeunes enfants à Djibouti, pauvres et démunis, mais qui avaient le rythme dans la peau. Je leur ai appris les notes de la clé de sol, puis à les chanter et les écrire. Quelle joie de vivre alors que la vie est plus que difficile là-bas !
Aussi le jour où j’ai joué l’opus 111 en entier à l’âge de 18 ans, car je suis arrivée à la fin !
Mais tous les concerts sont différents, et il est difficile de les classer… Un beau souvenir aussi, le concerto de Schumann avec l’Orchestre Opus des Alpes du Sud.
Récemment, mon concert au Daning Theatre de Shanghai, devant plus de 1000 personnes, quelle énergie on a lorsque la salle est pleine ! J’aime le public américain, toujours chaleureux, le public brésilien, qui n’hésite pas à se mettre debout pour applaudir, le public marocain. Et les belges ! En Allemagne le public est très attentif et respectueux. Quant au public chinois, s’il reste plus discret dans les applaudissements, il manifeste son enthousiasme à l’issue des récitals : tous veulent une photo et obtenir un autographe.
Je joue très souvent en France devant un public averti et aussi pour ceux qui ne connaissent pas forcément la musique classique, ce que j’aime tout particulièrement car je me sens investie d’une mission : celle de leur faire découvrir un monde nouveau et merveilleux.
J’aime voyager, découvrir des paysages, une culture nouvelle…"
Fanny Azzuro est également membre d'un quartet de tango : "Le 19 septembre 2014 nous fêterons notre quatrième anniversaire ! Nous nous sommes croisés avec Thomas l’accordéoniste à la cafétéria du Conservatoire de Paris, et tout de suite nous avons sympathisé, il m’a proposé ce projet, puis nous avons rencontré le contrebassiste et la violoniste dans les couloirs… , et les concerts sont aussi de beaux souvenirs : " Le SpiriTango Quartet a eu cet été 2014 un très beau succès lors du Festival Radio France de Montpellier , à la Salle Pasteur au Corum le 21 juillet 2014 : standing ovation, 1200 personnes nous écoutaient, concert retransmis sur France Musique ! Et puis quel public chaleureux à Essaouira, au Maroc l’année dernière, aussi au Conservatoire Royal de Bruxelles devant plus de 800 personnes debout à la fin du concert aussi ! Que c’est stimulant !" Mais aussi parfois de regrettable souvenir :"
Le pire concert, je pense, était celui où nous avons joué pour des gens qui ne nous écoutaient pas et qui buvaient et discutaient entre eux sans se préoccuper de nous…"
Actualité 2015 : parution du disque "Chin Chin" du SpiriTango Quartet
Son répertoire de prédilection , son interprétation, etc...
Animée d’une insatiable curiosité et d’un goût prononcé pour le croisement des styles artistiques et musicaux, Fanny Azzuro consacre son premier enregistrement solo au répertoire russe qui lui est cher et dans lequel elle a choisi trois œuvres contrastées du XXème siècle (à voir plus bas )
En ce qui concerne plus particulièrement le répertoire classique, Fanny Azzuro confie avoir un faible pour les œuvres rythmiques d’Albéniz et de Prokofiev, et se sent très proche de la musique de Schumann :"J’ai joué beaucoup de ses pièces et j’envisage d’enregistrer un troisième disque autour des œuvres de Schumann avec les Scènes d’enfants, le Carnaval et les Etudes Symphoniques. Mon deuxième disque solo sera consacré à des pièces de l’année 1905 : les Images de Debussy, l’Iberia d’Albéniz et les Miroirs de Ravel, il devrait sortir en 2016 ! J’aime aussi bien sûr Bach, Mozart, Beethoven, Chopin, Brahms… "
Fanny Azzuro joue du tango avec le SpiriTango et elle s'’intéresse beaucoup au jazz, bien qu'elle considère qu'elle n'en joue pas à proprement parler puiqu'elle n'improvise pas : " je l’écoute parfois plus que le classique, j’écoute souvent les disques de Chet Baker, Duke Ellington, Louis Armstrong, Erroll Garner, Keith Jarrett…. Et j’ai pu entendre de magnifiques concerts d’Ornette Coleman, Carla Bley (j’adore son univers !), Joshua Redman, Paolo Fresu, Yaron Herman, Stefano di Battista, Richard Galliano… Néanmoins, je ne sais pas vraiment improviser dans le style jazz mais je développe les projets Jazz et Classique, que ce soit avec des musiciens de jazz (Hervé Sellin, Tigran Hamasyan, Rémi Fox, …) et les merveilleux accordéonistes qui ont aussi une culture jazz tels qu’Anne Niepold, Zbigniew Chojnacki, Aleks Maslakov.
Cependant, j’ai beaucoup de plaisir à jouer la musique jazzy de Kapustin, compositeur et pianiste russe, car tout est écrit, enfin sauf le groove qu’il faut ressentir.
Hervé Sellin a fait à l’occasion des arrangements de pièces des Scènes d’enfants de Schumann version piano classique, trio jazz et saxophone, et nous avons joué lors de ce concert « transversal » des extraits de Debussy (Clair de lune, Petit nègre) et Satie, arrangés à notre goût. J’ai découvert les sonates pour piano classique et trio jazz de Claude Bolling récemment, et nous en avons joué une en concert, c’était vraiment très agréable.
J’aime jouer, en effet, toutes les musiques, du baroque au contemporain, en passant par le tango de Piazzolla."
Le compositeur fétiche du SpiriTango Quartet est Piazzolla puis leur grande découverte a été la musique de Frédéric Devreese qu'ils ont eu la chance de rencontrer cet été à Montpellier. Il y a donc énormément de répertoire pour leur formation, piano, accordéon, violon, contrebasse, outre les œuvres d’Astor Piazzolla...."
La musique de Devreese est une musique dans le style de Gershwin, Stravinsky, souvent on imaginerait bien se déployer des images en fond d’écran… Un train qui passe à toute vitesse, une poursuite, une fuite… Nous essayons par ailleurs de développer un répertoire de jeunes compositeurs français, et de jeunes compositeurs argentins, et nous faisons donc des créations. Récemment nous avons donné en première mondiale aux Pianos Folies du Touquet Sacré Tango de Célia Triplet, hommage à Stravinsky, et à sa danse de la terre extraite du Sacre. Nous avons fait la création de la Suite para descansar d’Alexandre Fontaines au Maroc l’année dernière. Matthieu Stefanelli, Etienne Kippelen, Olivier Calmel et Andrea Marsili nous ont écrit et dédié des œuvres, et nous en sommes flattés !
"
C'est d'ailleurs avec le SpiriTango Quartet que Fanny Azzuro, a enregistré son premier disque « Rage » ensemble il y a deux ans, à Troyes et ils enregistreront entre le 3 et 5 septembre 2014 leur deuxième disque tout aussi fou « Chin Chin » avec des œuvres de Piazzolla, Devreese, Gallo, Linetzky et Caruana. avec leurs propres arrangements.
Pour revenir à la musique classique... Fanny Azzuro a joué plusieurs fois avec orchestre : "Ce que j’aime c’est l’échange, l’écoute, le fait d’avoir un soutien massif pour accompagner cet instrument soliste, nous ne sommes pas seuls comme pendant les récitals, et c’est une joie partagée. C’est très excitant !"
Interrogée sur sa façon de travailler et notamment de concilier ces deux répertoires , Fanny Azzuro confie :"Je travaille méthodiquement, et en suivant un planning bien défini. Ce qui me plaît est de réussir à amener à maturité une pièce et de la garder longtemps dans les doigts, une année entière à la jouer et l’améliorer grâce aux concerts. Je suis « impulsive » mais disciplinée quand il le faut ! J’aime aussi monter du nouveau répertoire, dès que j’ai le temps, de manière réfléchie et sérieuse, ne pas répéter mécaniquement un passage, mais dans le but d’améliorer tel détail dans la répétition.
J’apprends rapidement les œuvres par cœur, afin d’être libérée de la partition. Il faut être bien organisé… Avec le groupe, nous nous voyons par « session » intensive, car le contrebassiste travaille à l’orchestre de Montpellier. Nous répétons généralement 2 à 3h plusieurs fois par semaine selon les périodes de liberté de chacun. "
On devine que Fanny Azzuro a peu de temps pour enseigner mais elle a un jeune élève : "
J’adore transmettre aux enfants, j’ai un élève que je suis régulièrement mais, pour l’instant, je n’ai pas le temps d’en avoir davantage. Je donne des cours à cet élève car il est très doué et très sérieux, et j’aime lui donner le goût de l’effort et l’envie de devenir pianiste.
Et elle réserve un peu de temps pour ses autres activités : "J’aime le cinéma, visiter des pays, l’Italie tout particulièrement, (je suis d’origine italienne et ma mère était professeur d’italien), et tout épanouissement est utile à l’art, aussi j’essaie de pratiquer des activités sportives : gymnastique, natation. Et puis sortir et rencontrer des personnes, échanger, communiquer !"
Fanny Azzuro est bien décidée à poursuivre sa carrière de soliste et chambriste en parallèle : "A court terme, j’aimerais essayer d’avoir un peu plus de temps à moi pour travailler du nouveau répertoire, à long terme avoir une belle carrière d’artiste au sens le plus large du terme : jouer des œuvres que je maîtrise, partager des émotions avec le public et le rendre heureux, ne serait-ce que le temps d’une soirée, en solo et en musique de chambre aussi bien dans des formations classiques qu’avec le SpiriTango Quartet. "
Nouveau
Fanny Azzuro
1905 Impressions
Ecouter... et voir
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Chin Chin
SpiriTango Quartet
Fanny Azzuro, piano
Fanny Gallois, violon
Thomas Chedal, accordéon
Benoît Levesque, contrebasse
Besoin d'énergie ? Voici peut-être un remède :
ce nouveau disque du SpiriTango Quartet dont la pianiste Fanny Azzuro que nous avions pu découvrir en septembre 2014, à l'occasion de la sortie de son premier disque piano solo " Russian impulse" comportant des oeuvres de Rachmaninov.
Et comme le titre de la formation le suggère, c'est un tout autre répertoire qu'elle joue avec ce quartet qui aura bientôt cinq ans puisque, elle confiait lors d'un entretien sur son parcours : "Le 19 septembre 2014 nous fêterons notre quatrième anniversaire ! Nous nous sommes croisés avec Thomas l’accordéoniste à la cafétéria du Conservatoire de Paris, et tout de suite nous avons sympathisé, il m’a proposé ce projet, puis nous avons rencontré le contrebassiste et la violoniste dans les couloirs… ". Une rencontre, qui se concrétise par ce deuxième disque, avec lequel les quatre talentueux musiciens, qui ont poursuivi leurs études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, partagent avec les auditeurs leur incroyable énergie !..cliquez ici pour lire la suite, voir une vidéo et écouter des extraits |
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Russian Impulse
Rachmaninov
Variations sur un thème de Corelli, opus 42 (1931)
Prokofiev
Sonate n° 6, opus 82 (1939)
Kapustin
Variations, opus 41 (1984 )
Fanny Azzuro, piano
Fanny Azzuro, lauréate de prestigieux concours internationaux de piano, notamment celui de Piano Campus en France, a un parcours qui à lui seul montre l'énergie débordante de la pianiste, qui aime explorer le monde, toujours à l'affût de découvertes et rencontres. Ainsi entre 18 ans et 28 ans, outre ses études avec des pianistes français, au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris ou lors de masterclasses, elle a eu la chance de travailler aux Etats-Unis avec nombreux autres pianistes pendant des académies plus qu’enrichissantes (voir ici ce parcours qu'elle a bien voulu largement commenté , là aussi avec une énergie plus que remarquable ! ). Musicalement, cette énergie s'exprime tant au sein du quartet de tango : SpiriTango Quartet, avec lequel elle a déjà enregistré un disque consacré à la musique d'Astor Piazolla , qu'en solo, ainsi ce premier album qui parait sous le label Paraty, permet de la découvrir dans un répertoire dont l'énergie rythmique est aussi une des principales qualités, même si elle a choisi un répertoire qui se distingue de celui du quartet, comme le laisse deviner son titre :"Russian Impulse ". Il n'est pas impossible que sa dernière rencontre avec un pianiste d'origine russe : Boris Petrushansky, qui a été confie-t-elle "très intense et fructueuse . L’apport musical et technique m’a permis d’élargir mes palettes sonores mais aussi d’être plus sûre de moi, de mieux contrôler mon énergie au piano et de raconter une histoire à chaque note, chanter et m’exprimer sans vergogne !" l'ait plongé, avec bonheur, dans ce répertoire qui sied particulièrement bien à sa propre énergie.
Dans ce premier disque, "Russian Impulse", Impulsions et rythme sont à la base de toutes les compositions, explique Fanny Azzuro. Celui-ci est l’aboutissement d’une exploration musicale qu'elle a menée autour de compositions pianistiques russes du XXe siècle. ...cliquez ici pour lire la suite, écouter un extrait et voir une vidéo |
Prochains concerts en 2015 :
28.06.2015
ST GERMAIN AU MONT D'OR
18.07.2015
VOLLORE
Prieuré de Vollore
18.08.2015
VILLERS/MER
En savoir plus...
Pour visiter le site internet de Fanny Azzuro...cliquez ici
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Agnès Jourdain
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