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Emmanuelle Swiercz

Merci à  Emmanuelle Swiercz  d'avoir répondu aux questions de Piano bleu pour la réalisation de cette page.

Biographie résumée

Emmanuelle Swiercz commence l'étude du piano à l'âge de neuf ans au Conservatoire national de région de Douai mais son intérêt pour la musique classique est né bien avant celui de l'attrait pour le piano. Elle donne deux ans plus tard son premier concert avec orchestre :" Je me rappelle de cette anecdote qui probablement a été un élément déclencheur dans mon désir de devenir pianiste : je devais jouer un concerto de Haydn avec l'orchestre du conservatoire mais pendant le temps de préparation, je me suis fracturé le pouce au ski. Ce qui a évidemment remis en question la faisabilité du concert ! Je me suis battue bec et ongles contre les médecins pour ne pas être plâtrée. Ma demande acceptée, j'ai donc pu avoir mon premier trac, assez énorme, je dois bien l'avouer ! Dans les loges avant le concert, je me souviens parfaitement m'être dit que je ne voulais pour rien au monde faire ce métier, puis en sortant être convaincue d'avoir trouvé ma voie ! "
À l'âge de seize ans, Emmanuelle Swiercz est admise à l'unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, dans la classe de piano de Michel Béroff et Denis Pascal...."La première fonction du CNSM a été pour moi un espace de liberté. Beaucoup de temps passé (mais vraiment beaucoup !) à jouer au tarot, belote, tours de magie...! Cette description de l'institution paraît certainement peu académique mais elle correspond pourtant à une réalité pour beaucoup d'entre nous. Par la suite j'ai eu la chance d'y d'effectuer un cycle de perfectionnement qui m'a permis de profiter de la richesse de cette institution et de sa diversité."
Son prix de piano en poche (1999), Emmanuelle Swiercz entre en cycle de perfectionnement de piano dans la classe de Marie-Françoise Bucquet. Lors de master-classes, elle bénéficie également des conseils de György Sebok, György Kurtág, Dmitri Bashkirov, Leon Fleisher et Murray Perahia...."L'un de mes plus forts souvenirs de master classes est celui de Gyorgy Sebok, il avait cette faculté d'éclairer la musique par différents moyens. Il pouvait produire chez l'élève une transformation dans un son, dans la manière de concevoir une phrase, de concevoir la musique par une explication philosophique, par un simple rapprochement d'un contexte de la vie de tous les jours... Il apprenait bien plus que la musique elle-même, il aidait l'élève à développer un imaginaire, une notion, une émotion... et à essayer de traduire cela dans la musique. Il éveillait la conscience. Je ne résiste pas au plaisir de le citer : " Nous avons le privilège énorme d'être en contact avec des génies que nous ne sommes pas. Et si on est tout et un, je pense qu'on peut presque devenir génial à travers le génie des autres. Cela veut dire que au fond tout le monde a toutes les émotions possibles. Et si c'est vrai cela veut dire que la musique peut réveiller des émotions cachées. Mais si tout le monde est tout le monde, moi, je peux être Mozart aussi pour une demi-heure. "
Mais ce sont en fait de très nombreux musiciens qui ont éclairé, directement ou non, le parcours d'Emmanuelle Swiercz et la jeune pianiste est très bavarde sur ce sujet : "Se construire en tant que musicien c'est également assister à des concerts. On peut apprendre énormément par le simple fait d'entendre et de voir un musicien sur scène. J'ai en mémoire des sons et des émotions qui ne m'ont jamais quittés et qui restent des références difficiles à exprimer mais essentielles dans ma manière de concevoir la musique. Je pense à Radu Lupu, Daniel Barenboim ou Glenn Gould en DVD, la liste serait très longue ! Etre enseigné c'est tout ça mais aussi et surtout le rapport hebdomadaire que l'on a avec les professeurs, qui est encore une tout autre forme de pédagogie moins dans l'instantané mais plus souterraine, sur le fond. C'est une transformation plus lente, moins basée sur les déclics, une démarche vers une maturité. Ce n'est parfois que rétrospectivement que l'on perçoit la richesse d'une expérience pédagogique, à un moment où l'on ne s'y attend pas forcément, quelque chose revient en mémoire et il y a assimilation d'un phénomène. Il y a toujours une reconnaissance très forte pour les personnes qui nous ont transmis ( je pense à France Homon, Denis Pascal, Marie-Françoise Bucquet, Michel Béroff, Jorge Chaminé, Anne Queffélec), mais c'est parfois difficile de le communiquer."
Lauréate de la Fondation d'entreprises Natexis-Banques populaires, du Forum musical de Normandie, de la Fondation Cziffra, et du Mécénat musical Société générale, dans le cadre duquel elle prend part avec quatre autres pianistes(Geoffroy Couteau, Lorène de Ratuld, Frédéric D'Oria Nicolas et Stéphanos Thomopoulos) à l'enregistrement intégral des sonates d'Alexandre Scriabine..."Nous faisons un métier où l'on a besoin des autres pour exister dans le sens où notre profession devient concrète lorsque l'on est sur scène. Ces aides permettent aux musiciens d'avoir une disponibilité matérielle qui rendent possible un travail approfondi et sans souci du quotidien. Il y a plusieurs types d'aides, financières comme Natexis, mais aussi des aides du type Classica qui sont très importantes dans la mesure où elles donnent la possibilité au musicien d'exister dans le paysage médiatique. D'une manière générale, le mécénat remplit une fonction très importante dans la musique aujourd'hui. De nombreux groupes financiers se sentent concernés et ont une politique très active. C'est le cas notamment du groupe Banque Populaire. J'ai la chance d'être lauréate de cette Fondation qui donne plus qu'un coup de pouce, grâce à elle je vais enregistrer mon premier disque pour le label Intrada.C’est donc une étape essentielle qui sera franchie grâce à leur soutien. Par ailleurs, des personnalité musicales telles que Georges Cziffra se sont senties concernées par l'importance d'aider les jeunes musiciens en devenir et ont passé une partie de leur activité à les soutenir. Ces divers soutiens apportent finalement une aide concrète à l'élaboration d'une vie musicale."
Emmanuelle Swiercz obtient le second prix au Concours international Ricardo-Viñes et au Tournoi international de musique de Rome, le troisième prix au Concours international Città di Camaiore, ainsi qu'une récompense au Concours international Maria-Canals."Certaines choses me dérangent dans le principe du concours en musique. En effet, je pense que c'est un leurre d'établir une hiérarchie qui apparaît malheureusement définitive aux yeux de certaines personnes. Mais la construction d'une identité artistique passe par bien d'autres choses qui peuvent prendre du temps et qui ne dépendent pas nécessairement des facteurs médiatiques. Ce qui m'apparaît plus important que les prix, c'est d'arriver à m'exprimer avec la plus grande sincérité et respect du texte."
De nombreux festivals français font confiance à son jeune talent et elle se produit également à l'étranger, notamment au Forum international de piano de Berlin, au Rudolfinum de Prague, à l'Athenaeum de Bucarest, au Concertgebouw d'Amsterdam et au Théâtre national des Beaux-Arts de Rio de Janeiro. En soliste, Emmanuelle Swiercz joue avec les orchestre de Kazan et Novossibirsk (Russie), Viareggio (Italie), Kharkov (Ukraine), ainsi qu'avec l'Orchestre du CNSMD de Paris et l'Orchestre de Douai-Région Nord-Pas de Calais. Par le biais du festival International Holland Music Sessions, elle participe à de nombreux concerts et à une tournée en Europe centrale et orientale (République tchèque, Slovaquie, Lituanie, Lettonie et Roumanie).
Autant d'expériences qui donnent aujourd'hui à Emmanuelle Swiercz la sensation d'avoir à son tour le besoin de transmettre : "Je me sens autant définie par l'acte de jouer que par celui d'enseigner. La filiation entre la scène et l'enseignement me paraît naturelle. Et cette idée est essentielle pour moi. Il y a une interaction évidente entre le concert et la pédagogie qui sont, je trouve, intrinsèquement liés. L'expérience du concert apporte matière à réflexion et donc matière à transmettre dans la pédagogie. Il en va de même pour l'expérience pédagogique qui va préciser certains concepts très importants pour la scène. Dans tous les cas, tout forme à nourrir, à enrichir la recherche musicale, psychologique, relationnelle, émotionnelle..."
Emmanuelle Swiercz insiste sur l'importance pour elle de transmettre ses connaissances : " J'ai le sentiment très fort d'appartenir à une filiation . On m'a transmis la musique, j'ai eu la chance de recevoir de plusieurs personnes quelques connaissances musicales qui me permettent aujourd'hui de les mettre en pratique. J'ai maintenant également très envie de transmettre à mon tour ces connaissances qui finalement nous dépassent. Je veux dire par là qu'aucune notion ou pensée ou manière de phraser ou doigté ou répertoire ne nous appartient. C'est peut-être dangereux de cultiver un sentiment d'appartenance ou de propriété par rapport à une manière de jouer ou de penser. Même si certaines convictions sont nécessaires, il faut espérer simplement pouvoir transmettre la possibilité à l'élève d'expérimenter dans la musique. "

Son interprétation, son répertoire...

Plus que s'exprimer sur son répertoire, Emmanuelle Swiercz a bien voulu confier ce qui lui importe avant tout dans son interprétation et ses propos nous en apprennent beaucoup sur le travail de la jeune pianiste : "Pour être un bon musicien, il y a tellement de paramètres à comprendre et à mettre en place, que ce processus fait qu'on vit avec la musique, qu'elle s'intègre peu à peu à la personne dans la mesure où elle pose des questions essentielles vis-à-vis de soi-même. Une des particularités de la musique c'est qu'on est amené à y mettre de l'émotionnel ou du vécu. La musique est d'une telle exigence qu'elle ne supporte pas le mensonge. Nous sommes tous confrontés à ces questions : je monte sur scène, qu'est-ce que j'en attends, qu'est-ce que j'apporte ?...Pour répondre à ces questions essentielles, c'est le cheminement de toute une vie, c'est un questionnement de type existentiel. Le but premier étant de pouvoir se réaliser pleinement. La musique propose des solutions grâce à ses exigences. De là découle la compréhension de la musique, sur quels éléments travaillent les compositeurs, et sur quelles idées repose leur discours musical…Il y a pour moi cette dernière phase extraordinaire d'appropriation de l'œuvre, qui se fait souvent sans la volonté comme une sorte de déclic. Il me semble qu'il ne faut pas être focalisé sur les attentes d'un public pour ne pas se laisser emprisonner artistiquement. La seule manière de se réaliser c'est de s'assumer tel qu'on est. C'est un chemin difficile, ça ne sous-entend absolument pas que l'on puisse céder à des caprices d'ordre esthétique, bien au contraire, cela réclame beaucoup de réflexion mais aussi de conviction. L'attente de l'autre (exceptée, bien sûr celle du compositeur !) ne doit pas conditionner le travail. "
Emmanuelle Swiercz avait récemment enregistré un disque consacré au compositeur Serge Rachmaninov pour le label Intrada lor de cet entretien et donné un récital Salle Gaveau pour la sortie de ce disque le 29 mars prochain :"L'élaboration du programme de mon disque Rachmaninov s'est faite autour des Variations sur un thème de Chopin opus 22. Je voulais opposer au gigantisme de ces variations les miniatures des préludes composés au même moment. Je voulais également éclairer cette période de composition qui était très riche par des pages célèbres datant de la même époque. En effet, il est intéressant de savoir que c'est dans le même temps que Rachmaninov réfléchissait à l'architecture et la forme qu'il pouvait donner à ses variations ainsi qu'à la concision qu'il devait trouver dans ses préludes. D'autre part, ses préludes sont aussi en quelque sorte un hommage à Chopin d'une part, car il en écriera 24 et d'autre part, le concept et ce qui y est exprimé est très proche des préludes de Chopin. Dans le prolongement naturel de ces préludes (opus 23 et 32) se trouvaient jouxtées les Etudes-Tableaux opus 33 qui me semble être un des sommets de l'écriture de Rachmaninov à la fois en qu'études, en tant que pièces expressives et également en tant que cycle. J'ai choisi ce compositeur car il revêt une place particulière dans mon histoire, il a toujours été un peu comme une pierre angulaire, c'est avec lui que de nombreux déclics se sont produits il y a une bonne dizaine d'années et c'était une manière de faire le lien entre la vision que j'ai aujourd'hui de la musique et celle qui m'a construite."
Actualités 2009 : Disque Schumann (voir paragraphe Ecouter) et Contes musicaux
Actualités 2010 : projet Liszt@bonardi.swiercz faisant appel aux dons des internautes avec kisskissbankbank
Actualités 2012 : sortie du disque "Lizst Voyageur"

Ecouter...

Liszt voyageur
Bonardi après une lecture de Liszt

Tarentelle (Liszt)
Rhapsodie Espagnole (Liszt)
Nuages Gris (Liszt)
Tombeau de Nuages (Bonardi)
Sonnet 104 (Liszt)
Creusé vers l'étoile (Bonardi)
Vallée d'Obermann (Liszt)
Toute forme change (Bonardi)
Cinq Chants Populaires (Liszt)
Abschied (Liszt)
Der Wanderer (Schubert/Liszt)

Emmanuelle Swiercz, piano

Peut-être vous souvenez-vous du projet de la pianiste Emmanuelle Swiercz et du compositeur Alain Bonardi de réaliser un disque en forme d’hommage à Liszt à l’occasion du bicentenaire de ce compositeur. Au-delà de la commémoration, leur volonté était de s’inspirer des pratiques de réécriture de Liszt en extrapolant à partir de certaines de ses œuvres des prolongements électroniques où s'entremêlent les sonorités originelles et des variations contemporaines. Les internautes étaient appelés à souscrire à ce projet par le site kisskissbankbank. Plus d'une cinquantaine y a souscrit permettant au projet de réussir et ce disque qui vient tout juste de sortir chez le label Intrada après un enregistrement réalisé à l'IRCAM en décembre 2010 est l'heureux aboutissement de ce projet qui a évolué depuis son origine. Aboutissement... Pas tout à fait car une suite est prévue [...]... Patience donc mais ce disque est une étape importante de ce projet ! Le nouveau titre "Liszt voyageur" correspond donc mieux au programme de ce disque puisque Alain Bonardi explique de plus dans le livret que l’ensemble des œuvres de Liszt et de ces pièces s’inscrit dans le thème du voyage : voyage dans l’espace géographique à travers toute l’Europe ; voyage dans le temps, des formes anciennes réactualisées par Liszt aux inspirations contemporaines suscitées par sa musique ; voyage dans l’acoustique du piano et conception de la composition comme déplacement dans l’espace du clavier....cliquez ici pour lire la suite et écouter deux extraits.

Contes musicaux

Emmanuelle Gaume productrice animatrice sur Arte et France Musique a monté en 2001 son propre label Intrada et a eu l'idée de lancer cette année cette collection de cinq contes musicaux qui passionnera les enfants et surtout leur permettra de découvrir la musique classique. Emmanuelle Gaume est également la maman d'une petite Lilou et elle est convaincue que "Pour intéresser le jeune public à la musique classique, il faut lui raconter des histoires et l'emmener avec nous sur le chemin de la passion". Totalement impliquée dans ce projet elle est aussi conteuse et s'avère excellente comédienne puisqu'on peut l'entendre tour à tour prêter sa voix à Alice, et nombreux autres personnages dans deux autres de ces contes musicaux.
La pianiste Vera Tsybakov, qui a déjà enregistré plusieurs disques chez Intrada, assure quant à elle seule la musique de l'histoire de Babar - composée par Francis Poulenc(1899-1937)- dont le texte de Jean de Brunhoff est raconté par Christian Benedetti, et avec d'autres musiciens celles de La revue de cuisine(texte de Christophe Garda) dont la musique est de Bohuslav Martinu(1890-1959) [...]L'histoire d'Alice au pays des Merveilles, de Lewis Caroll dans une version adaptée par Alain Carré permet de retrouver la pianiste Emmanuelle Swiercz dans les Etudes-Tableaux de Rachmaninov...cliquez ici pour lire l'article complet et écouter deux extraits

Robert Schumann
Carnaval opus 9
Bunte Blätter opus 99
Emmanuelle Swiercz

Alors que dans son précédent disque consacré à Rachmaninov la pianiste Emmanuelle Swiercz avait choisi un programme opposant au gigantisme des variations les miniatures des préludes composés au même moment, c'est pour ce disque Schumann une nouvelle opposition qui a guidé son choix, proposant ici une oeuvre assez méconnue : Bunte Blätter, face à une oeuvre célèbre : Carnaval, oeuvres qui d'ailleurs elle-même met en opposition des pièces aux caractères très contrastées. Un programme qui permet d'apprécier de nouveau la sensibilité et l'assurance de son jeu que ce soit dans la poésie ou l'énergie tourbillonnante ainsi peut-on le mesurer dans les deux extraits en écoute dans cette page. Emmanuelle Swiercz a bien voulu répondre à quelques questions autour de ce disque...cliquez ici pour lire la suite et écouter deux extraits

Rachmaninov
Etudes-Tableaux
Préludes :op3-2, op23-2 et 5
Variations sur un thème de Chopin
Emmanuelle Swiercz

Attendu depuis le début du mois de mars 2007 par les internautes de pianobleu.com, le disque d'Emmanuelle Swiercz consacré à Rachmaninov paraît le 29 mars 2007. Ce même jour, la jeune pianiste donnera certaines de ces œuvres en concert à la Salle Gaveau à Paris. C'est un enregistrement important au cœur d'Emmanuelle Swiercz car Rachmaninov revêt une place particulière dans son histoire : "Il a toujours été un peu comme une pierre angulaire, c'est avec lui que de nombreux déclics se sont produits il y a une bonne dizaine d'années et c'était une manière de faire le lien entre la vision que j'ai aujourd'hui de la musique et celle qui m'a construite." indiquait-elle récemment....cliquez ici pour lire la suite

Alexandre Scriabine
Intégrale des sonates pour piano
Geoffroy Couteau
Frédéric D'Oria Nicolas
Lorène de Ratuld
Emmanuelle Swiercz
Stéphanos Thomopoulos

Ce disque financé par le mécénat de la Société Générale n'est pas commercialisé. Réalisé avec le Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris, ce vaste projet d'une intégrale collective des sonates pour piano de Scriabine(1872-1915) a permis aux cinq jeunes pianistes cités plus haut , mais aussi des étudiants de la classe de formation aux métiers du son, de vivre pleinement toutes les étapes de réalisation d'un disque.
Le programme traverse l'ensemble de la période de composition de Scriabine, aux dix sonates numérotées, s'ajoute la Fantaisie en si mineur composée entre les deuxième et troisième sonates, ainsi qu'une Sonate en mi bémol mineur, oeuvre dite "de jeunesse" précédent la première sonate, composée alors que Scriabine n'avait que 17 ans....
Découvrez le second mouvement de celle-ci(Andantino)enregistré par Emmanuelle Swiercz
utilisez le lecteur ci-dessous, cliquez sur le triangle



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