Didier Castell-Jacomin
Merci à Didier Castell-Jacomin d'avoir répondu aux questions
de pianobleu.com pour la réalisation de cette page.
Biographie commentée
Didier Castell-Jacomin est né le 1er mai 1970 à Marseille.
C'est grâce à l'un de ses grands-pères qu'il s'est
intéressé au piano : "Mon grand-père paternel
était clarinettiste dans une harmonie municipale située
dans le Var. C'était un très bon musicien et d'une grande
humanité, j'avais des rapports privilégiés avec
lui. Il possédait un Gaveau de 1900, un des premiers instruments
qui avait un cadre en fonte. A l'âge de 3 ans j'étais impressionné
par la taille de ce piano. Évidemment, je me suis naturellement
dirigé vers ses magnifiques touches en ivoire et bien sûr
les sons que je produisais m'amusaient beaucoup. Je pense que mon grand-père
ne supportait plus cette cacophonie et il a donc décidé
de m'apprendre que chaque touche correspondait à une note. Et
voilà comment j'ai commencé à entreprendre ce magnifique
voyage vers la musique."
Le premier professeur de Didier Castell-Jacomin avait pour nom Madame
Ravel : "C'était une charmante vieille dame qui a tout
de suite décelé chez moi un potentiel artistique. J'avais
alors 4 ans. J'aimais beaucoup aller chez elle, car elle était
très douce et très patiente ! Le deuxième
professeur se nommait Monsieur Coussinet et habitait dans l'Oise où
j'ai passé quelques années. A ce moment les choses devenaient
plus sérieuses. A l'âge de 9 ans je possédais grâce
à lui l'intégrale des valses de Chopin. C'est alors qu'il
a décidé de m'envoyer à Senlis rencontrer Cziffra."
Cette rencontre avec Cziffra
fut, dit-il, un événement dans sa vie :"Il était
d'une gentillesse rare ainsi que son épouse d'ailleurs. J'ai
beaucoup travaillé la manière d'aborder le piano et plus
particulièrement une oeuvre. Non seulement je buvais ses paroles
mais je restais au cours des autres pianistes pour apprendre encore
plus. Je garde un souvenir fantastique de ce Maestro."
En 1985, Didier Castell-Jacomin entre au Conservatoire de Nice dans
la classe de Françoise Jacquin et en sort diplômé
des classes de piano et de solfège ainsi que de déchiffrage,
en 1989..."Je retiens de ces années passées au
C.N.R. de Nice un souvenir marquant. Ma rencontre avec Françoise
Chaffiaud fut déterminante dans ma manière de concevoir
la musique. C'est une grande Artiste qui méritait non pas d'être
un simple professeur de déchiffrage mais plutôt une Maestra
de Piano. Grâce à cette Artiste j'ai appris la Musique
au sens large et noble du terme." Au cours de cette même
période une autre rencontre a été très importante
pour lui , celle de Catherine Collard : "Elle fut pour moi un
modèle. Je l'ai rencontré à St Maur des Fosses
grâce à une de ces élèves qui était
ma "répétitrice". C'était une grande
Artiste et un grand professeur. Quand j'ai auditionné pour Catherine
Collard elle m'a simplement dit: "Rendez-vous cet été
à Aix en Provence" c'était en 1987-1988. Je me suis
rendu au stage de Catherine. J'y ai découvert une femme extrêmement
exigeante et précise dans ces explications, elle ne supportait
pas du tout les gens qui lui faisaient perdre son temps. Inutile de
vous dire que je stressais car je ne voulais pas la décevoir !
C'était une femme très humaine et une travailleuse acharnée.
J'adorais particulièrement ses interprétations de Schumann,
Debussy et Haydn. C'était une Grande Dame du piano qui a compté
parmi les meilleurs pianistes français. "
En 1991, il rencontre le maestro Fausto Zadra avec lequel il étudie
à " l'Ecole Internationale de Piano, Fondation CIEM-Mozart ".
Cette rencontre constitue un nouveau tournant dans sa manière
de concevoir la musique et plus particulièrement le piano..."Mon
Maestro sera et restera à jamais Fausto ZADRA. J'ai rencontré
ce génie de la musique en 1989 à Lausanne dans le cadre
de sa fondation CIEM Mozart. Zadra était un élève
de V. Scaramuzza tout comme Argerich, Barenboim, ou encore Gelber. C'est
à ce moment précis de ma vie que je me suis rendu compte
que je devais changer complètement ma technique pianistique ainsi
que ma manière de concevoir la musique. Ce fut un travail qui
m'a pris 10 ans (et que je continue actuellement!). Zadra m'a fait aimé
la musique, m'a fait comprendre son exigence, ses joies, ses peines;
Bref, Zadra a su me montrer le chemin que je devais prendre en tenant
compte de mes possibilités. Il n'a jamais imposé d'interprétations
à ses élèves tant que cela restait dans le respect
de l'oeuvre et du compositeur bien sûr. Zadra a été
mon père spirituel."
En
1995, Didier Castell-Jacomin est engagé pour le Festival International
de Valence en Espagne, puis crée la même année,
le Premier Festival International de Musique Classique de Nice."Ce
festival me fut inspiré par Fausto Zadra. C'était l'été
1995, j'étais invité au festival de Valencia par Fausto
Zadra en compagnie de Mark Lubotski (violon) et tous les élèves
de ces deux Maestre. Beaucoup de nationalités y étaient
représentées. L'ambiance y était absolument exceptionnelle
entre nous. A mon retour, j'ai décidé de créer
la même année le même genre de festival (Festival
International de Musique Classique de Nice). J'ai réussi à
organiser ce festival sans aucune aide financière de qui que
ce soit. J'y ai passé la totalité de mes finances, mais
peu importait, j'avais réussi à organiser un festival
sur 15 jours, avec plus de 30 Artistes de 25 nationalités différentes.
Il y avait des pianistes, violonistes, chanteurs d'opéra etc.
J'ai même réussi à produire 2 CD totalement "live"
de deux des trois années du Festival ! Par manque de finances
ce festival dut s'arrêter et cela est bien dommage, mais je ne
regrette absolument rien au contraire ! Ce fut une expérience
extrêmement humaine et passionnante."
Depuis, Didier Castell-Jacomin enchaîne sans trêve les
représentations en France, et à l'étranger : Carnegie
Hall et Coopper Union Great Hall de New York, Concertgebouw dAmsterdam,
à Oslo, à la Philarmonie de Berlin avec les Solistes de
lOrchestre de Chambre..Interrogé sur les lieux où
il aime particulièrement jouer et aimerait jouer, il répond
"J'aime les Pays-bas, je m'y sens chez moi, ce pays m'a fait
confiance, et m'a donné mes premières chances de grands
concerts (Concertgebouw). Bien sûr la Philharmonie de Berlin est
un lieu absolument magique, j'ai eu la chance d'y jouer et ce dans des
conditions exceptionnelles. Lors de ma tournée américaine
en 2008, j'ai retrouvé le Weill Recital Hall de Carnegie, c'est
une salle fantastique. J'aimerais beaucoup jouer plus souvent en France,
et surtout, je voudrais découvrir l'Amérique du sud et
le Japon. En fait, plus qu'un endroit, c'est la rencontre avec les peuples
et leurs émotions bien spécifiques qui m'attirent !"
Quant à ses souvenirs de concerts mémorables qu'il a bien
voulu raconter, l'un est émouvant et l'autre amusant : "Le
meilleur souvenir de concert fut un concert donné dans une maison
de retraite à Wageningen (Pays-Bas). J'ai joué dans cet
endroit car la mère de mon ami y était résidente,
elle était atteinte de la maladie d'Alzheimer. La majorité
des personnes présentes avaient de lourds handicaps. Lorsque
je me suis mis à jouer je pense que j'ai réussi à
atteindre le coeur des résidents, car ils ont été
extrêmement silencieux et attentifs, ce qui est, à mes
yeux, incroyable. Lorsque l'on prend la décision de jouer dans
ce genre d'endroit, on n'a pas le droit de tricher avec les émotions.
J'en garde un merveilleux souvenir. Pour moi la musique doit être
accessible à tous et partout, j'ai le désir de jouer dans
des salles mythiques aussi bien que dans des endroits absolument méconnus
et pas forcément adaptés pour l'artiste. Mais la musique
DOIT primer sur l'EGO. Alors, j'ai tout une vie devant moi pour m'entraîner
!
J'ai eu également un récital mémorable en Sardaigne !
D'ailleurs, "La lettre du musicien" m'a demandé d'écrire
mon expérience dans leur journal, il y a déjà quelques
années. Alors voici ce qui m'est arrivé : Je donne un
récital Chopin, Schumann dans une salle pas très connue,
mais une belle salle quand même. La première partie du
concert se déroule tout à fait normalement, mais lorsque
j'entame le Carnaval de Schumann, j'entends des rires provenir du premier
rang, qui petit à petit se vidait, puis du deuxième rang,
et ainsi de suite. Bien sûr j'étais très en colère
et déstabilisé. Je n'ai fait aucune des reprises écrites
par Schumann, j'ai "brossé" l'oeuvre en 25 minutes.
Le concert fini, je me suis changé et ai voulu partir au plus
vite. L'organisateur m'a rattrapé de justesse et lui aussi avait
un sourire en coin... j'étais furieux. Il me prit par le bras,
s'excusa et m'expliqua ce qui c'était passe. Le scène
étant très haute le public avait vu sur mes pieds en premier.
Lorsque j'ai commencé l'oeuvre une petite souris arriva et à
chaque fois que je mettais la pédale je manquais de l'écraser,
elle prit peur et s'avança jusqu'au bord de la scène et
se mit sur ses deux pattes arrières face au public et ce plusieurs
fois durant la deuxième partie ! Évidemment n'importe
qui dans cette situation aurait été pris d'un fou rire
non ? Quoi qu'il en soit j'avais raté le concert avec une bonne
excuse peut-être!!!"
Un concert à venir le 12 Octobre 2009 au Théâtre
de l'Athénée, et qui sera présenté par Eve
Ruggieri, lui tient particulièrement à coeur..."Ce
concert est une naissance, celle du Label Cristal Records Classics,
qui m'a fait confiance, nous sommes, Le trio Fanal, Clément Saunier
et moi-même dans le même bateau si je peux dire, car ce
label déjà très connu en Jazz se lance en Classique.
5 CD sortent ce mois-ci chez Cristal dont les nôtres. Je tiens
à ce que ce soit un succès car nous avons tous et je dis
bien tous, travaillé sur tous les fronts ensemble. C'est une
belle aventure qui j'espère touchera le public. Je veux vraiment
remercier Didier Cannioux (responsable du département classique
chez Cristal Records) tout particulièrement car c'est un homme
très humain avant d'être un merveilleux professionnel,
et par voie de conséquence , je remercie Eric Debegue qui est
le Pdg de Cristal Records."
actualité 2012 : Interviewé en automne 2009 lors
de la sortie de son disque d'oeuvres de Chopin le pianiste Didier Castell
Jacomin avait annoncé qu'il avait l'intention d'enregistrer des
oeuvres de Scarlatti mais après un disque de compositeurs russes
il a tourné son regard vers des compositrices, ayant eu la chance
de rencontrer deux autres femmes qui l'ont beaucoup aidé dans
ce projet : l'une mécène et l'autre arrière petite
fille de l'une des compositrices .voir plus bas ce disque sur lequel
il a boen voulu s'entretenir de nouveau.
Son répertoire, son interprétation...
Outre
Frédéric Chopin, dont Didier Castell-Jacomin sort actuellement
un disque chez le tout nouveau label Cristal Records classic (voir plus
bas) , le compositeur de prédilection de Didier Castell-Jacomin
est Mozart, dont il a déjà enregistré deux disques
chez le label Calliope, mais la liste ne s'arrête pas là
et les projets non plus : "J'ai une passion dévorante
pour l'oeuvre de Mozart dans son intégralité : J'aime
le côté innocent, profond, mystique, et dramatique de ce
génie. Je pense que ce sera le travail de toute une vie et plus !
J'ai découvert Mozart grâce à Fausto Zadra qui en
était l'interprète privilégié. Je pense
que sans Zadra je serais passé à côté de
ce monde magique et insoupçonnable toute ma vie. Je me sens assez
proche également de certaines oeuvres de Schumann, comme le Carnaval,
les Kreisleriana, les scènes d'enfant, ou les novelettes, et
je constate en le disant que c'est étrange : je ne cite que des
oeuvres (ou presque) qui ne sont que des successions de tableaux....
Je redécouvre Scarlatti, mais pour le moment je ne veux pas trop
en parler car il sera le compositeur que je défendrai lors de
mon prochain enregistrement en 2010. En fait, la période classique
est pour moi une mine d'or, ce qui me permet d'aborder le répertoire
romantique et post romantique avec plus de quiétude. Haydn, est
le compositeur qui me donne le plus envie de me mettre au piano le matin !
C'est un compositeur que je pense défendre assez bien car le
drame chez Haydn n'existe quasiment pas, d'ailleurs nous avons un projet
d'enregistrement pour 2011 de ses concerti. Si je n'avais qu'un compositeur
à jouer ce serait Mozart."
A la question de savoir comment il travaille et notamment comment
il aborde et mémorise une oeuvre Didier Castell-Jacomin répond
: "Ah ! la question qui va me permettre de m'expliquer, surtout
concernant la mémoire. Depuis cette année, j'ai décidé
de jouer quasiment toutes les oeuvres avec partitions. J'estime que
cela me donne une liberté incroyable d'interprétation
et surtout cela me permet de travailler bien plus d'oeuvres que si je
devais les mettre toutes en mémoire. Vous savez, ça n'est
que depuis Franz Liszt que le "par coeur" est soit disant
une obligation. Alors je n'ai que deux choses à dire: Je ne suis
pas aussi talentueux que le Maestro Richter (qui expliqua pourquoi il
avait décidé de jouer avec partitions a la fin de sa vie,
et qui regrettait d'ailleurs de ne pas l'avoir fait plus tôt...)
et aussi comme me l'a si bien dit une auditrice qui est peintre et à
qui j'en avais parlé après un concert : "Ça
serait comme un peintre qui ne regarderait pas la nature". De ce
fait, je n'ai aucun complexe à jouer avec partitions, d'autant
plus que je peux vous assurer par expérience que cela crée
un pont entre le public et l'artiste. Lorsque j'aborde une nouvelle
oeuvre, rien qu'en "écoutant" le texte je sais exactement
où je souhaite arriver, ce qui me pose un problème majeur !
Je dois vraiment me motiver pour apprendre le texte à la base
car l'interprétation est déjà bien ancrée
dans mon être. C'est pour cela que je dois travailler très
lentement afin de ne rien oublier au passage. ma manière d'étudier
n'est pas très conventionnelle, je l'avoue, mais en tout cas
elle reste très précise."
Quant à ce à quoi il attache le plus d'importance dans
son interprétation ..."'J'attache une importance primordiale
à l'émotion de l'oeuvre, à ses couleurs et reliefs.
Je me moque éperdument de faire des fausses notes, si et seulement
si elles sont dues à une émotion trop forte et non pas
à un manque de travail bien évidemment. Pour ma part,
je préfère aller écouter un concert où l'artiste
en met à côté, mais où l'émotion est
montée à son paroxysme , plutôt que quelqu'un qui
s'efforce à jouer toutes les notes sans que celles-ci aient une
quelconque vie. Alors, il y a des exceptions, comme Argerich, mais là
on touche à l'unicité !"
Didier Castell-Jacomin n'enseigne plus, mais c'est une activité
qui lui manque :" Cela me manque terriblement car j'ai dans
le passé donné des masterclasses et je peux vous dire
que c'est pour moi extrêmement enrichissant, tant au point de
vue humain que de l'échange de savoir. Si j'avais un message
à faire passer à mes élèves ce serait celui-ci
: La musique avant tout, le travail pour la musique ce qui permet d'atteindre
l'harmonie et l'élévation."
Hormis la musique classique Didier Castell-Jacomin confie qu'il n'écoute
que..."du très bon Jazz qui est pour moi une source de
plaisir et de détente."Quant à ses autres centres
d'intérêts, ils sont nombreux et avant tout fruits de ses
rencontres confie-t-il :"Pour nourrir une interprétation
il faut avoir des expériences de vie différentes. J'aime
sortir, rencontrer des gens de tous bords et horizons, la communication
est primordiale pour moi. Je ne suis pas une personne très intelligente
(ce qui n'a rien à voir avec la culture, à mon sens),
ni très cérébrale, alors je comble ce manque en
m'intéressant aux autres et en apprenant d'eux. j'adore aussi
les chevaux, d'ailleurs j'en possède un. Mes chiens, Alf et Rocky,
présents sur la photo, et oui ce sont des passions. Réellement,
j'aime découvrir tout ce que le monde à offrir donc tout
m'intéresse. J'adore aussi aller écouter un tableau qui
me parle..."
Ecouter...
|
REGARDS
Didier Castell-Jacomin, piano
Cécile Chaminade (1857-1944) :
Etude de Concert Op.35 " Automne"
Mel Bonis (1858-1937) :
Pensées d'Automne Op.19,
Romance sans Paroles Op.56,
Berceuse Op.23 n°1,
4 pièces pour piano : Prélude Op.10,
Le Gai Printemps Op.11,
Eglogue Op.12,
Menuet Op.14
Clara Schumann (1819-1896) :
Scherzo Op.14, Nocturne Op.6 n°2,
Romance variée Op.3
Marianna von Martinez (1744-1812) :
Sonate en mi Maj n°3. 2012
Didier Castell-Jacomin donnera un concert ce samedi 24 novembre
à la Fondation Dosne-Thiers, Paris 9ème, un concert
de lancement officiel à Paris de son CD "Regards"
. Par ce disque le pianiste a voulu donner son Regard sur des
"femmes d'exception avec tout le "Respect"
que je leur porte, qu'elles n'ont pas forcément eu a leurs
époques respectives." explique-t-il à l'occasion
d'un nouvel entretien à lire ci-dessous. Coïncidence
ce concert a aussi lieu, deux jours après la Sainte Cécile
et l'auteur du livret de ce disque, Eric Journel, constate : "Le
fait que Cécile, décapitée en 232, soit devenue
la « Sainte patronne » des musiciens, compositeurs
ou interprètes, n'a pas pour autant favorisé la
reconnaissance universelle d'un savoir-faire créateur et
musical féminin. Très longtemps, les musiciennes
occidentales vont souffrir d'un obscurantisme certain, résumé
par cette sentence sans appel prononcée par le père
de l'un de nos plus grands talents français, Cécile
Chaminade : "Dans la bourgeoisie, les filles sont destinées
à être épouses et mères » ; sous-entendu
: pas musiciennes."... Autre coïncidence : le lendemain
de ce concert, a lieu la Journée Internationale pour l'élimination
de la violence à l'égard des femmes...cliquez
ici pour lire la suite et écouter un extrait
|
|
Frédéric Chopin
Polonia
Didier Castell-Jacomin
Polonaise op.40 n°1
Mazurka op.67 n°4
Mazurka op.24 n°1
Mazurka op.68 n°4
Mazurka op.7 N°1
Mazurka op.17n°4
Prelude op.28 n°20
Prelude op.28 n°4
Prelude op.28 n°15
Nocturne op. Posthume
Nocturne op.37 n°1
Valse op.69 n°1
Polonaise op.69 n°1
Le label Cristal Records, en activité depuis plus de
15 ans, est bien connu dans l'univers du jazz et est désireux
de se construire en complément une identité classique,
ce qui est particulièrement remarquable en cette période
de crise du disque. Cet album du pianiste Didier Castell-Jacomin
dont vous pouvez également découvrir le parcours
ici, est l'une de leurs toutes premières productions sous
le label logiquement nommé '"Cristal Records classic".
"Le label innove aussi avec une approche spécifique
du son, dont il vous sera épargné ici les détails
techniques mais dont il est faut absolument que vous sachiez que
le son produit par cette approche en directionnel et proximité
place l'auditeur non plus dans la salle mais à côté
de l'instrument.
"...La musique de Chopin ramasse la fleur des Champs
sans en faire tomber la rosée...» ces quelques
mots extraits de la nécrologie de Chopin parue le 25 octobre
1849 dans la Gazette populaire, traduisent l'esprit musical qui
a entouré la réalisation de cet enregistrement dont
le parti pris est de vouloir traduire le caractère épique
de cette poésie musicale imaginée le plus souvent
par un homme hors de son pays pour son pays. Didier Castell-Jacomin
qui offre ce programme à dominante nostalgique dans une
interprétation à la fois délicate et affirmée
a bien voulu répondre à quelques questions pour
présenter son disque : ...cliquez
ici pour lire la suite et en écouter un extrait
|
prochains concerts :
6 Octobre - concert salle Cortot a Paris dans un programme Robert et Clara Schumann en compagnie de la Chanteuse Laurence Malherbe et le quatuor "Strings 4ever" et l'actrice Brigitte Fossey en recitante a 17:30
7 Octobre concert Salle Colonne a Paris (meme concert que le 6 sans Brigitte Fossey
10 Octobre Salle Colonne a Paris "les compositrices"
11 octobre Opera de Rennes (FR) a deux pianos avec Joel Capbert (Mozart sonate pour 2 pianos)
14 Novembre - concert avec le quatuor strings 4ever pour la saison "les midis de Liege" (BE) Prgramme: Clara Schumann (piano seul) et Robert Schumann Quintette op.44
24 November -Recital au Steinway Hall a Hamburg (DE) avec la pianiste Christine Schutze (Robert et Clara Schumann)
En savoir plus
Visitez le site internet de Didier Castell-Jacomin...cliquez
ici
© pianobleu.com ---- contact : -
Agnès Jourdain
|
Retrouvez une information sur
le site Piano bleu
Suivez pianobleu.com
le site des amateurs
de piano
sur
Ne partez pas
sans avoir lu
l'actualité
du piano !
et... Partagez cette page !
|