Laurent de Wilde
Merci à Laurent de Wilde d'avoir répondu aux questions
de Piano bleu pour la réalisation de cette page.
Biographie résumée
Laurent
de Wilde est né à Washington le 19 décembre 1960.
Dans sa famille le seul musicien qu'il mentionne est son oncle, décédé
récemment : "Il était organiste amateur mais passionné.
Je crois que ça lui aurait bien plu que je fasse du classique,
car il n'écoutait pas du tout de jazz.". Cependant on
peut considérer qu'il a découvert le piano grâce
à ses soeurs : "Il y avait un piano à la maison
sur lequel mes grandes soeurs avait passé quelques années
sans beaucoup de succès. J'ai tout de suite aimé l'instrument
et aussi loin que je me souvienne je me vois assis devant ce piano droit
Rippen en bois clair."
Le souvenir qu'il garde de ses premières leçons de piano
n'est pas banal : "J'avais une prof de classique très
énergique qui s'appelait madame Turbil, ça ne s'invente
pas. Quand elle arrivait à la maison, elle fonçait aux
toilettes, et moi je répétais en vitesse le morceau que
je n'avais pas toujours assez travaillé. De derrière la
porte je l'entendais souvent me hurler des "fa dièse ! fa
dièse !" avant de tirer la chasse et entrer en trombe dans
la pièce pour jouer correctement le passage en question. Je crois
me souvenir que mes premières impros datent de quand j'avais
7 ans, c'était sur "Aux Champs Elysées" de Joe
Dassin, je l'avais repiqué d'oreille à la radio, c'était
le tube de l'époque...Rapidement, ma prof m'a dit toi c'est le
jazz qui t'intéresse, on a fait quelques quatre mains de Jack
Diéval, elle est partie et j'ai mariné comme ça
quelques années... "
A 18 ans, Laurent de Wilde prend des cours avec Jeff Gardner, d'autres
professeurs suivront : "J'ai étudié avec lui pendant
deux ans. C'était un excellent professeur qui m'a donné
rapidement de très bonnes bases. Quand je suis allé à
New York, là c'était Byzance ! J'ai étudié
avec Jim Mc Neely qui lui aussi était très bon prof, je
me souviens qu'il jouait avec Stan Getz et Phil Woods à l'époque.
Pas mal aussi avec Phil Markowitz aussi, il était avec Michael
Brecker à ce moment-là. Lui et Jim étaient des
piliers du Mel Lewis Big Band qui jouait tous les lundis au Village
Vanguard, quel orchestre incroyable ! J'ai également étudié
avec Mulgrew Miller, Kirk Lightsey, Hal Galper..."
En 1981, Laurent de Wilde intègre lEcole Normale Supérieure
en 1981, section philosophie..."En fait j'avais préparé
ce concours car j'avais une grande soif de connaissances et je découvrais
au fur et à mesure toute l'étendue des savoirs possibles.
Je l'ai raté une fois, passé une deuxième fois
sans vraiment y croire, et j'ai eu la surprise d'être reçu.
En fait je m'étais tellement préparé à l'échec
que ça m'a presque contrarié, j'avais l'intention d'aller
à la Berkeley School de Boston une fois le concours raté.
Une fois à normale sup, j'ai eu la chance de tomber sur un directeur,
Mr Roncayollo, qui aimait beaucoup le jazz et qui m'a dit allez à
New-York, c'est une belle ville, vous verrez. Je n'ai pas demandé
mon reste et suis allé travailler dans un bureau aux services
culturels de l'ambassade pendant un an et là j'ai attrappé
le virus. Je suis rentré en France l'année suivante pour
passer mes examens, je me suis collé une grosse déprime
et suis reparti aussitôt pour la grosse pomme ".
Avec les encouragements et les conseils de ses aînés,
Laurent de Wilde se produit à New-York et rejoint le groupe régulier
du trompettiste Eddie Henderson . En 1987, il enregistre le premier
dune série de quatre disques pour Ida Records : «
Off The Boat », avec les mêmes Eddie Henderson et Ralph
Moore, agrémentés à la basse par Ira Coleman et
Billy Hart à la batterie. En 1989, paraît «Odd And
Blue » avec Coleman et Jack De Johnette (drums). En 1990, cest
« Colors of Manhattan », avec Coleman, Henderson et lebatteur
Lewis Nash. En 1990, contraint de quitter les Etats-Unis il s'installe
à Paris : "J'étais expulsé de mon appartement,
ma femme est tombée enceinte de notre premier enfant, j'étais
fauché comme les blés, et j'avais trouvé par chance
un boulot de trois mois pour la télé française,
du coup on s'est installés à Paris sans vraiment réfléchir."
En 1992, Laurent de Wilde retourne à New York pour y enregistrer
un album en trio, « Open Changes », avec Coleman et Billy
Drummond (drums). Le succès de ce disque lui vaudra en 1993 le
prix Django Reinhart, récompensant le meilleur musicien de lannée..."
Je suis sûr qu'à l'époque, ça m'a permis
d'attirer un peu l'attention sur mon trio et de pouvoir continuer à
donner des concerts, ce qui était le plus important..."
En 1994, il signe un contrat d'artiste avec Sony Jazz et enregistre
en 1995 « The Back Burner ». Cest en 1996 que paraît
un livre sur lequel Laurent de Wilde travaillait depuis longtemps, une
biographie dun des pianistes les plus célèbres et
controversés de lhistoire du jazz : « Monk »,
aux éditions LArpenteur/Gallimard. Louvrage rencontre
un succès immédiat, et rejoint en octobre 97 le catalogue
permanent de la collection Folio. Il recueille également en 96
le prix Charles Delaunay du meilleur livre sur le jazz ainsi que le
prix Pelléas, et a été traduit et publié
à New York, Londres, Tokyo et Milan...."La rencontre
avec mon éditeur, Gérard Bourgadier, fut déterminante.
On a dîné ensemble et à la fin de la soirée,
il m'a dit : toi t'es le gars que je cherche pour écrire une
bio de Monk. J'ai dit d'accord, il m' a donné une avance avec
laquelle j'ai acheté mon premier ordi portable, un power book
160, et c'était parti..." . Si Laurent de Wilde se refuse
à dire en quelques mots ce qu'il pense de la musique de Monk
car selon ses propos il ne peut pas le faire en moins de 250 pages,
il indique être actuellement en discussion avec Arte pour un projet
de film issu de ce livre. a cela s'ajoute un autre projet littéraire
: " Je rumine une fiction actuellement..."
En 1997, Laurent de Wilde sort son album en trio-quartet, «
Spoon-a-Rhythm », qui lui vaudra dêtre récompensé
aux Victoires de la Musique 1998 comme nouvel artiste jazz de lannée
:"Le trio a beaucoup tourné en Europe, au Japon, aux
USA à la suite de cela et je suis sûr que les victoires
nous ont aidé".
A la suite de cet album Laurent de Wilde décide de sintéresser
à la révolution électronique qui selon lui redéfinit
radicalement le jazz contemporain. Parallèlement à sa
participation au groupe dErnest Ranglin, véritable père
fondateur du reggae Jamaïcain, il multiplie les rencontres avec
des univers musicaux aussi variés que Samia, Cosmik Connection
ou Roudoudou : "La musique électronique au tournant de
l'an 2000 a pris un essor formidable et a commencé à se
développer sous toutes sortes de formes. J'avais l'impression
d'être un peu prisonnier d'un "son" jazz et c'était
pour moi l'occasion d'élargir mon horizon, d'aborder la musique
différemment et de l'intégrer à ma pratique du
jazz. Je me réjouis de l'avoir fait, car j'ai en chemin appris
bien des choses utiles...Ce changement a été accueilli
de façon très diverse, certains m'ont suivi, d'autre sont
restés sur le quai, d'autres encore m'ont découvert, qui
ne connaissaient pas mon travail en acoustique... c'est une expérience
très enrichissante ... sauf au point de vue financier, car il
s'agit d'une musique plus "underground" avec un public plus
jeune et moins fortuné que ceux qui vont voir du jazz dit classique
! J'aimerais pouvoir mener de front les deux expériences
aussi longtemps que possible sans trop plonger les amateurs dans la
confusion...ou la consternation !"
Piano et ordinateur sont désormais les instruments privilégiés
de Laurent de Wilde ainsi pour son récent disque "Present
" (voir plus bas) et le prochain disque en préparation où
annonce-t-il : " Je joue du piano et mon compère otisto
23 l'enregistre en direct dans son ordi, le boucle, le traite, le maltraite,
me le renvoie, nous construisons ainsi la musique en avançant.
C'est sans doute le projet le plus difficile que j'aie jamais réalisé.
J'espère que le résultat sera à la hauteur de l'effort
!". A suivre donc...
Suite
de la biographie depuis cet entretien :
Au printemps 2007, Laurent de Wilde rencontre un artiste de rap dont
lalbum va bientôt sortir et qui recherche la collaboration
dun pianiste pour monter le projet sur scène. Séduit
par la qualité du projet, Laurent accepte et cest le début
de son aventure avec Abd Al Malik qui obtiendra en six mois le prix
Constantin, les Victoires de la Musique, un double disque dor
et se produira sur plus de 140 scènes dans le monde.
Entre deux tournées, Laurent de Wilde profite de ce répit
pour confronter les deux mondes quil parcourt depuis vingt ans
et enregistre la rencontre dun piano acoustique et dun ordinateur.
Sous la forme dun duo avec Otisto 23, Laurent de Wilde produit
des sons issus de son piano, avec ou sans clavier, quOtisto enregistrera
à la volée pour les mettre en boucle, les traiter et construire
la musique en avançant au gré des propositions du piano
ou de lordinateur. Lalbum, « PC Pieces » parait
chez Nocturne en septembre 2007 et se présente sous forme dun
petit livre dans lequel Laurent raconte le long chemin aboutissant à
ce disque. A lintérieur, un dual disc propose la musique
sur une face et de la vidéo sur lautre : des clips synchrones
à la musique et une captation de concert.(voir plus bas)
En 2010, le projet perdure et un deuxième volume paraît.
Intitulé « FLY ! » lalbum est issu des expériences
de tournée et des découvertes sonores du groupe. Le rapport
entre l'ordinateur et le piano s'épure, la musique est plus instinctive,
plus émotive, la respiration plus rythmée. La formation
s'enrichit sur scène de la présence du vidéaste
Nico Ticot (XLR Project), magicien des couleurs et des volumes, qui
épouse la musique avec une précision onirique.
Entre-temps, Laurent de Wilde réalise et tourne avec le projet
jazz de Diane Tell autour de Boris Vian (« Dr Boris and Mister
Jazz» Celluloïd). Il produit quatre volumes de contes d'Afrique
avec Souleymane Mbodj pour les éditions Milan et publie des nouvelles
(Jazz Me Blue, 2009, Au Duc des Lombards, 2010) tout en participant
à la co-écriture et présentation dun documentaire
pour Arte autour de Thelonious Monk et du livre qu'il lui a consacré.
Fort du succès de la première diffusion de « Monk
» pour Arte, Laurent de Wilde a été de nouveau sollicité
à la co-écriture et à la présentation du
nouvel épisode de la série « Mingus » diffusé
en octobre 2011. Simultanément et sous la houlette du festival
"Jazz sous les Pommiers", Laurent et le comédien Jacques
Gamblin présentent avec un sextet formé par Laurent pour
l'occasion (avec Alex Tassel, Guillaume Naturel, Jérôme
Regard, Donald Kontomanou et DJ Alea) un spectacle de lectures musicales
autour de textes de Jacques Gamblin, Mezz Mezzrow, Langston Hughes,
Herbie Hancock,
et de Wilde. La création présentée
en mai 2011 à Coutances sera sur les routes dès le printemps
2012. Laurent de Wilde est régulièrement présent
sur les ondes de France Musique, TSF Jazz où il anime une chronique
littéraire. Il collabore également à Jazz Magazine
/ Jazzman.
Laurent de Wilde achève actuellement la production de "Over
the clouds", son nouvel album en trio acoustique. Il est rejoint
par Ira Coleman à la basse et Clarence Penn à la batterie.
La session denregistrement a eu lieu à Paris en janvier
2012. La sortie de lalbum a lieu le 23 avril 2012 sur le label
Gazebo distribué par lAutre Distribution.
Ecouter...
La sélection de Piano bleu :
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Over the clouds
Laurent de Wilde, piano
Ira Coleman,contrebasse , basse électrique
Clarence Penn, batterie, percussions
invités sur un titre :
Jérôme Regard, contrebasse
Laurent Robin batterie
Juste vingt ans après avoir enregistré à
New York un disque en trio "Open changes" avec
le même contrebassiste Ira Coleman, et par contre un autre
batteur Billy Drummond , un disque qui lui a vallu de recevoir
en 1993 le prix Django Reinhart, récompensant le meilleur
musicien de lannée et dont il avait pu dire lors
d'un précédent entretien :" Je suis sûr
qu'à l'époque, ça m'a permis d'attirer un
peu l'attention sur mon trio et de pouvoir continuer à
donner des concerts, ce qui était le plus important..."
le pianiste Laurent de Wilde après nombreux disques de
musique électronique, dont certaines combinant piano et
ordinateur, et par contre un disque en trio paru en 2006, revient
de nouveau à cette formation, peut-être une prise
de risque comme il le dit ou peut-être au contraire "le
bon médicament" (le seul titre en français
de son disque ) pour un retour au jazz traditionnel qui lui manquait...
ainsi le pianiste qui aime aussi beaucoup écrire explique
dans le livret qu'il a entièrement rédigé
lui-même au sujet de son disque :
"Le hasard de la vie et du temps qui passe ont fait que
six ans se sont écoulés depuis mon dernier enregistrement
en trio, mes expériences électroniques ayant pris
le pas sur cette formule plus acoustique. Cette formation me manquait
d'autant plus qu'il me tardait d'incorporer dans de nouvelles
compositions les enseignements tirés des mes aventures
sonores : comment élargir le vocabulaire traditionnel du
trio, avec ses prises de risque, sa fragilité intrinsèque,
son langage ancré dans une tradition qui ne cesse d'évoluer
? Aussi ai-je décidé pour l'occasion de renouer
avec mon passé new-yorkais et de convier à cette
session mon vieil ami Ira Coleman avec qui je n'avais pas travaillé
depuis fort longtemps, tout occupé qu'il était dans
les groupes de Herbie Hancock, Dee Dee Bridgewater ou Sting, et
de m'assurer la participation de Clarence Penn, l'un des batteurs
les plus subtils et musicaux de sa génération. Sans
nous concerter, nous réalisâmes Ira et moi que les
années passées avait accru notre attirance pour
la musique africaine dans ses différentes géographies
: Mali, Cameroun, Nigeria... Il y a là un vivier formidable
de rythmes et de mélodies qui ne demandent qu'à
se mélanger au langage plus occidental du jazz contemporain
et nous étions fort impatients d'en expérimenter
le mariage. Je suis le premier étonné de la musique
qui en est sortie. Beaucoup d'énergie, mais aussi de grandes
plages d'un calme dont je m'ignorais capable et qui me font réaliser
que, l'âge aidant, le regard voit plus loin et qu'il se
fixe un horizon plus clair et plus sensible, là où
l'air est plus pur, quelque part au-delà des nuages
."...cliquez
ici pour lire la suite, écouter des extraits et voir
une vidéo
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Sortie le 10 septembre 2007
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PC pieces
Laurent de Wilde
Otisto23
Voilà un produit pur fruit d'un rêve... non pas
fou mais au contraire judicieux du pianiste jazz Laurent de Wilde
qui avait en tête depuis longtemps ce projet de faire un
album de piano solo "traité". Ainsi explique-t-il
dans le copieux livret de 40 pages qui accompagne non pas un simple
CD mais un dual disc(CD d'une face, DVD de l'autre) pour combler
les rêves tant des amateurs de musique que d'images futuristes
: "Jai toujours aimé les sons produits par
mon instrument, avec le sentiment que, bien que source de bien
des plaisirs, lutilisation de ses touches nen était
quune application limitée. Le cadre métallique
(qui supporte plusieurs tonnes de tension) la table dharmonie
(lâme boisée du piano), le chevillage, les
feutres, les cordes, le couvercle, en fait tous les petits coins
du piano aspirent à rendre leur son, plus personnel que
celui que leur assigne clairement un clavier bien tempéré.
Pour peu quon les frappe ou les caresse, ils sont tous prêts
à chanter. Ce qui mintéressait particulièrement
dans un tel projet, cétait de jouer avec moi-même
et de pouvoir me superposer sur plusieurs pistes en vue dun
véritable travail orchestral...cliquez
ici pour lire la suite.
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Laurent De Wilde
The Present
"Authentique trio dun jazz daujourdhui
ouvert au monde et curieux de tout, lorchestre de Laurent
semble illustrer les paroles quécrivait la poétesse
Dana Bryant pour The Present il y a quelques années : «Yesterday
is history, tomorrow is a mistery. But today is a gift. Thats
why they call it : The Present (Hier, cest lHistoire,
demain est un mystère. Mais aujourdhui est un cadeau
(présent)."...sans doute cet extrait du site du
label Nocturne, éditeur de ce disque, dévoile à
lui seul une bonne part de ce que cache ce CD : un véritable
cadeau.
Laurent de Wilde cache en effet derrière ses mains (et
sous ses doigts) un nouvel enregistrement acoustique qui comblera
même les grincheux qui ne l'avaient pas suivi dans sa recherche
électro-jazz (trois albums précédents) et
ravira aussi les autres qui le découvrent présentement
dans un son unique ou avaient déjà apprécié
auparavant le nouveau souffle apporté au jazz lors de son
expérience de musicien-ingénieur du son. Laurent
de Wilde est en effet un spécialiste des claviers au sens
très très large puisque au piano acoustique, électrique..
s'y inclut même celui de l'ordinateur.
Il n'aurait pas été surprenant de découvrir
dans le passé de Laurent de Wilde , une formation en électronique
et bien il n'en est rien : c'est quelques temps après avoir
intégré la section philosophie de L'école
normale de Paris , qu'il a choisi finalement la musique pour unique
ligne de pensée. Et il a montré depuis combien il
a à exprimer par les notes(cela dit Laurent de Wilde a
aussi beaucoup à exprimer par les mots : son blog est un
véritable régal(pour ne pas dire regalo), tout comme
le livre qu'il a écrit sur Thelonious Monk à lire
absolument).
Mais pour revenir à ce "cadeau" : Acoustique
ne veut pas dire entendu, faut-il le rappeler...et avec Laurent
De Wilde le piano se transforme encore en véritable instrument
de recherche sonore. Le cadeau c'est sans nul doute un nouveau
langage jazz à découvrir par cet album en trio avec
Darryl Hall à la contrebasse et Laurent Robbins aux drums(ainsi
que Dian Persons(drums) également invitée pour deux
morceaux).
Un langage d'inspiration multi-musicale (jazz, techno, reggae,
blues....)dont l'univers résultant est cependant unique
et identique tout au long du disque et ramène bien fondamentalement
à la source jazz. Un véritable bain sonore très
rafraichissant, relaxant et essentiellement tonique, ce qui est
fort appréciable par ces jours de grande chaleur estivale.
Il faudrait juste que le très beau "Late late blues"
qui conclut l'album en douceur se prolonge un peu plus lontemps
pour ramener en douceur l'auditeur vers son espace sonore traditionnel
car à vrai dire, c'est un univers sonore fort dépaysant
et plaisant, que l'on a du mal à quitter. Il donne le sentiment
de voyager à la fois dans l'espace- De l'Afrique, à
L'Europe en passant par l'Amérique, et de voyager dans
le temps vers...le présent de la seconde qui va suivre,
et que l'on attend toujours sans lassitude, par une rythmique
fort moderne mais bien d'aujourd'hui. C'est "LE Cadeau "
des temps actuels qu'il faut vous empresser de déballer
en premier lieu ou d'offrir quelque soit l'âge de son destinataire
: les mélodies accompagnent en beauté le rythme
(et/ou l'inverse...) : l'auditeur est dépaysé mais
nullement perdu.
Cliquez
ici ou sur l'image pour vous le procurer et en écouter
des extraits
|
A lire
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Monk
Laurent De Wilde
"Parmi les génies que compte la musique négro-américaine,
Thelonious Sphere Monk est certainement le plus étrange,
le plus singulier. Il se dresse dans le paysage du jazz comme
un mégalithe énigmatique. L'homme et la musique
sont ici clos sur eux-mêmes. Il faut, pour pénétrer
cet univers si particulier, avoir la sensibilité de l'artiste
et la rigueur de l'analyste.
C'est ce qu'a réussi Laurent de Wilde. Seul un musicien
doublé d'un écrivain pouvait, de la façon
la plus vivante, nous décrire un univers de psychopathe
protégé, tout autant qu'analyser tel thème,
tel solo, telle conclusion paradoxale. En connaisseur du terrain,
il nous fait visiter les lieux, dévoile des passages secrets
et nous remet la clef, une fois qu'on est entré."
(Mot de l'éditeur)
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Agnès Jourdain
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