Georg Friedrich Haendel
1685-1759 (Allemand puis naturalisé Anglais)
Sa vie en résumé... petite biographie
Georg
Friendrich Haendel est né le 23 février 1685 à Halle,en Allemagne dans
une famille non musicienne,
son père était barbier chirurgien du Prince de Saxe.
Malgré les signes de son talent musical, son père le vouait plus à une
carrière juridique,
cependant il l'autorisa à recevoir une formation du célèbre organiste
F.W. Zachow qui lui donna un formation de l'écriture polyphonique.
Georg Friedrich Haendel devient organiste à 17 ans à Halle puis accepta
un poste de second violon à l'opéra de Hambourg.
Il entreprit dès 1706 un voyage en Italie qui influenca de façon déterminante
son style (il rencontra notamment Scarlatti).
Il y connut la gloire comme virtuose de l'orgue et du clavecin.
Après un court séjour à Hanovre en 1710, Haendel s'installa à Londres
et acquit la nationalité anglaise.
Il prit la direction de la "Royal Academy of music" en 1719.
Il prit la direction de deux autres compagnies après la dissolution
de celle-ci(en 1728).
Sa vue faiblit à partir de 1751 mais il continua de composer.Georg
Friedrich Haendel meurt, aveugle, le 14 avril 1759.
A retenir parmi ses oeuvres..
Haendel fut un compositeur commercial du début à la fin, ce qui revient
à dire que ses créations dépendaient de l'appui du grand public. Plus
connu pour ses opéras, ses oratorios et ses cantales, ses oeuvres pour
le clavecin souffrent de la comparaison avec celles de Bach. en effet,
bien que son art s'inscrit pleinement dans le style baroque, il diffère
de son contemporain Bach : certains ont reproché aux mélodies
de Haendel d'avoir tendance à être plus simples et plus concises (ou
plus populaires), son harmonie plus conventionnelle, car il préférait
une texture homophonique au contrepoint..
Certains autres lui reprochent la pauvreté harmonique de sa musique
pour le clavier. Cependant il sut produire ses effets par les moyens
les plus simples, faisant toujours confiance à son propre sens de la
musique. Il faut également lui reconnaître son talent d'improvisateur
qui composait d'un seul jet omettant de mettre par écrit ses trouvailles.
L'oeuvre pour clavecin de Haendel, publiée de son vivant est réunie
dans plusieurs recueils : premier recueil : Huit grandes suites,second
recueil : huit suites , six fugues. D'autres oeuvres(sonates et sonatines,
préludes, ...) furent publiées sans son autorisation ou après sa mort.
Pour écouter des oeuvres de Haendel
La sélection de Piano bleu....
Paru en
octobre 2009
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Haendel (1685-1759)
Suites pour clavier
Racha Arodaky
Introduction "Menuet" en sol mineur(extrait suite
n°1 HWV 434 cahier n°2)
Suite n°5 en mi majeur HWV 430 cahier n°1
Intermède "Allemande" en ré mineur(extrait
suite n°3 HWV 428 cahier n°1)
Suite n°5 en mi mineur HWV 438 cahier n°2
Suite n°8 en fa mineur HWV 433 cahier n°1
Suite n°6 en sol mineur HWV 439 cahier n°2
Suite n°2 en fa majeur HWV 427 n°1
Intermède "Air" en ré mineur(extrait suite
n°3 HWV 428 cahier n°1)
Suite n°4 en mi mineur HWV 429 cahier n°1
Dans une précédente interview Racha Arodaky déclarait
que ses choix musicaux... "se font en fonction de la passion
que va susciter chez moi telle ou telle uvre."
, ce disque "Suites pour clavier" de Haendel
qu'elle a volontairement choisi d'auto-produire, avec toutes les
difficultés que cela comporte, et ce qu'elle en dit montre
combien pour cette pianiste le mot "passion" a une signification
très forte, n'est pas un mot prononcé à la
légère mais un embrasement effectivement vécu
intensément. Une passion qu'elle nous permet de partager
dans un généreux programme de plus de 70 minutes,
où l'émerveillement est au rendez-vous . C'est un
véritable feu lumineux aux flammes multicolores se déroulant
dans toute leur splendeur, et dans lequel crépitent à
rythmes variés des étincelles surprenantes que Racha
Arodaky offre ici sous des doigts agiles et sensibles nous permettant
d'en mesurer pleinement la richesse. Un feu d'une chaleur bienfaisante
et qui contribue cependant, et heureusement, à éteindre
la comparaison et l'opposition inutile entre la musique de ce
compositeur et de son contemporain Bach, chacune apporte son émotion,
ses réconforts et ses joies, n'est-ce pas l'important,
ainsi pourrez-vous, pour ce qui concerne Haendel cette fois, en
avoir une idée dans l'extrait en écoute et les vidéos
de présentation plus bas....cliquez
ici pour lire l'interview de Racha
Arodaky, écouter un extrait et voir trois vidéos
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Georg Friedrich Haendel ( Händel )
Suites de Pièces pour clavier N°3, N°5 et N°7
Sonate HWV434 - Chaconne HWV435
Vahan Mardirossian
Le "piratage" des oeuvres d'un compositeur n'est pas
né avec l'informatique, ni hier : dès 1720 Georg
Friedrich Haendel écrivait dans la préface de son
premier recueil d'oeuvres pour claveçin que la circulation
frauduleuse de mauvaises copies de ses suites le contraignait
à préparer et à surveiller lui-même
la publication du volume. Les musicologues estiment que Haendel
écrivit ces suites dès 1700-1710. Il est probable
qu'il utilisa ces pièces à des fins didactiques.
Malgré le copiage dont il fut victime ses oeuvres sont
aujourd'hui beaucoup moins connues que celles de son contemporain
plus célèbre : Bach, même si à l'époque
elles reçurent un succès phénoménal
: le nombre des éditions atteignit une quinzaine au 18ème
siècle et leur popularité ne cessa pas avec la "disparition"
du clavecin.Un second volume de nouvelles pièces fut publié
également en 1733.
C'est du premier volume que sont extraites les trois suites
(3 , 5 et 7) que le pianiste Vahan Mardirossian a choisi d'interpréter
ici. La sonate HWV434 est en fait la première suite du
second volume et la Chaconne Hwv 435, un des morceaux de prélidection
de Haendel parait-il, est aussi extraite de ce second volume dont
elle est la seconde suite. Il est vrai que dans le second voume,
Georg Friedrich Haendel prend encore plus de liberté
par raport au traditionnel schéma des "suites",
ne s'en tenant pas à la suite de danses : allemande, courante,
sarabande, gigue.
Vahan Mardirossian
partage ici un programme rarement jouer par les pianistes et permet
d'apprécier la vivacité de ses pièces grâce
à sa grande technicité, mais la richesse des couleurs
exalte aussi tant la poésie, qui ne fait pas défaut
comme par exemple la splendide allemande de la suite n°5,
que les multiples voix de la célèbre Passacaille
de la suite n°7 beaucoup plus rythmée et d'une grande
gaieté.
Pour écouter des extraits et/ou vous procurer ce disque,
cliquez sur l'image.
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En savoir plus...
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Haendel
Romain Rolland
biographie (broché).
Cet ouvrage essentiel a paru pour la première fois en
1910. Près d'un siècle plus tard et alors que l'uvre
de Haendel a retrouvé une place éminente dans la
vie musicale, le Haendel de Romain Rolland garde toute son actualité.
"Il y a cent ans, explique Dominique Fernandez dans sa préface,
on avait de Haendel l'image d'un type guindé, pompeux,
ennuyeux à force d'emphase ; une «perruque»,
et même un peu mitée. [...] C'était une sorte
de musicien officiel, dont la grandiloquence était l'élément
naturel. Telle était l'idée qu'on se faisait de
Haendel lorsque Romain Rolland publia sa monographie. Il avait
alors quarante-quatre ans, déjà une longue uvre
derrière lui, à la fois littéraire et musicologique,
sans compter une embardée du côté de la peinture.
Seul Proust, son contemporain, montra pour la musique une passion
aussi soutenue. Mais, contrairement à l'auteur de La Recherche,
les préférences de Romain Rolland vont à
l'opéra et à l'oratorio, et l'on comprend qu'un
Haendel, par les proportions épiques de ses uvres
et la foi qui les soulève, soit devenu un de ses auteurs
de prédilection." Il en résulte un livre merveilleusement
écrit, d'une grande pertinence de jugement, qui replace
Haendel l'humaniste non loin de Beethoven, dont il serait, par
bien des aspects, le plus évident précurseur.(quatrième
de couverture)
Romain Rolland (1866-1944), écrivain et historien de
l'an, a beaucoup écrit sur la musique. Sa grande thèse,
Histoire de l'opéra en Europe avant Lully et Scarlatti
(1895), déjà, a fait date. Suivront d'autres volumes
importants comme Musiciens d'autrefois ou Le Voyage musical au
pays du passé et une monumentale monographie de Beethoven.
Son Haendel synthétise ses études sur la musique
des XVIIe et XVIIIe siècles.
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pour vous procurer ce livre
Pour en lire la préface...cliquez
ici(Editeur Actes Sud )
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NOUVEAU :
Handel House
: Musée. Maison de Haendel à Londres
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Agnès Jourdain
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