Benjamin Faugloire
Merci à Benjamin Faugloire d'avoir répondu aux questions
de Pianobleu.com pour la réalisation de cette page.
Biographie commentée
Marseillais
né en 1978, Benjamin Faugloire a une formation classique de piano
acquise auprès de sa grand-mère, professeur au conservatoire...
"J'ai démarré le violon à l'âge de
six ans avec mon grand-père qui était professeur d'anglais
mais avait été musicien professionnel étant jeune.
Il était en effet deuxième alto de l'orchestre de Monte-Carlo
à l'âge de 16 ans. Plus tard, il a suivi ma grand-mère
qui enseignait le piano à Marseille et n'a malheureusement pu
y trouver de place à l'orchestre National. Il a donc dû
pour subvenir aux besoins de sa famille trouver un travail alimentaire
: professeur d'anglais. Le violon n'ayant pas fonctionné, il
m'a envoyé vers ma grand-mère à l'âge de
8 ans. J'ai suivi ses cours de piano jusqu'à 15 ans mais sans
aucune passion ni pour l'instrument ni pour la musique classique qu'elle
m'enseignait . Par contre, les leçons d'interprétation
et cours d'histoire de la musique avec mon grand-père me passionnait.
L'enseignement de ma grand-mère était exclusivement
classique. Elle-même ne connaissait pas le jazz, ne savait pas
en jouer et n'appréciait que très peu cette musique. C'était
une excellente pianiste classique, très bonne lectrice et interprète
mais incapable d'improviser. "
S'il apprend donc la musique classique , Benjamin Faugloire baigne
aussi très tôt dans le jazz, dans un premier temps juste
en auditeur, grâce à d'autres membres de sa famille, lors
de Jams sessions familiales organisées autour de son grand-père
altiste et de ses oncles guitariste et saxophoniste...."En ce
qui concerne les boeufs , j'étais enfant et n'y participais donc
pas. Mes oncles sont tous deux musiciens (un guitariste classique et
un " touche-à-tout ") et lors de nos vacances en famille,
il n'était pas rare que la soirée se termine effectivement
en boeuf improvisé où les chansons côtoyaient les
grands thèmes classiques ou des improvisations de jazz."
Durant son cursus scolaire classique, prépa Maths/sup, Maths/spé
et une année décole dingénieur quil
arrêtera en cours de route pour définitivement se tourner
vers la musique, Benjamin Faugloire est ... batteur dun groupe
pop rock, les « Blue Velvet » avec qui il sortira un album
en 2000 « Tiananmen ». Il commence alors à
composer ses premières chansons... à la guitare et au
chant ! Il faut préciser qu'il montre nombreuses facultés
à jouer d'un instrument de musique quel qu'il soit ! : "Lorsqu'à
15 ans j'ai arrêté le piano, j'ai eu tout de même
envie de reprendre la musique. La batterie m'avait toujours plu, les
batteurs étaient toujours les musiciens que je regardais le plus.
Nous avons donc monté un petit groupe avec des amis du lycée,
nous répétions assez assidûment et avons même
fait quelques concerts. L'apprentissage de la guitare s'est fait en
parallèle, dans le but de chanter. C'est ce que j'ai fait. Je
n'ai jamais pris de cours de batterie, de guitare ou de chant. Je sentais
que j'avais quelques facilités et il faut avouer que le plaisir
que je prenais me permettait de travailler de nombreuses heures sans
fournir de réels efforts. Et puis c'était juste pour le
plaisir, aucune ambition à ce moment-là de devenir musicien.
En réalité, je n'avais aussi aucun projet dans le domaine
scientifique, juste le souhait de trouver un travail stable et donc
les études d'ingénieur correspondait à cette stabilité
auquel je pensais à l'époque aspirer."
Aussi
ce n'est sans doute pas par hasard qu'il découvre une école
de musique sur internet qui le conduira à Paris en 2002 : "
Je cherchais une école qui me propose de travailler la musique
et mes instruments de la manière la plus professionnelle possible
et j'ai été séduit par leur proposition. J'en garde
un très souvenir. Pour un apprenti musicien qui est prêt
à travailler dur pour y arriver, ils proposent un enseignement
de qualité. J'ai fait de très belle rencontre, Gabriel
Cazes, un ménestrel Multi-instrumentiste génial, le guitariste
Alexis Didier
"
Débarqué à Paris, Benjamin entame donc ses études
musicales à lécole ATLA et suit les cours dAlexis
Didier en Guitare Jazz et de Gilles Erhart en piano jazz..."J'ai
réellement découvert le jazz lors de mes études
musicales à Paris. En écoutant et en relevant des pianistes
comme Michel Petrucciani, Bill Evans ou Oscar Peterson. Le déclencheur
a été très certainement ma rencontre avec mon professeur
de Jazz à l'école Atla : Gilles Erhart. Il me donnait
des disques à écouter, nous faisait travailler des thèmes
de jazz
Je suis finalement revenu au piano grâce à
ma rencontre avec Gilles Erhart. Pour une raison très simple
: lorsque, de temps en, temps, il se mettait au piano, je me disais
" Je veux jouer comme toi ! ".Ca me faisait rêver de
jouer comme ça, d'improviser, de " groover ", et de
dire des choses à travers l'instrument. J'ai le souvenir d'avoir
pleuré pendant une de ses impros sur " Summertime ".
Du bonheur. Et pour ne rien gâcher, Gilles est un mec extra, d'une
grande générosité et avec un grand coeur. Il a
senti que j'avais besoin de ça et m'a toujours soutenu pour que
j'y parvienne."
Ensemble, ils préparent le concours dentrée au
Centre des Musiques Didier Lockwood que Benjamin intègre en 2004..."J'avais
entendu parler du CMDL par Benoît Sourisse (Piano/Orgue Hammond)
et André Charlier (Batterie) qui y sont les enseignants principaux
et viennent souvent en Master-Class à ATLA. La réputation
de cette école était vraiment bonne et il ne prenait que
quelques élèves. Cela m'a suffit pour préparer
le concours. Un défi de plus et une raison suffisante de continuer
à travailler mon instrument avec acharnement. Pour ce qui est
de mes principaux souvenirs, outre les cours de rythme d'André
Charlier que j'appréciais beaucoup, cela a été
ma rencontre avec deux pianistes français, intervenants au CMDL.
Le premier a été Pierre de Bethmann. Il a été
assez direct avec moi et m'a dit : " Tu ne sais pas jouer
un accord ". S'il s'était arrêté là,
ça aurait manqué de classe mais non, il a pris le temps
nécessaire pour me donner les positions à travailler,
le nom d'un excellent bouquin (Le Piano Jazz, Mark Levine)
Cela
m'a énormément fait progresser. La deuxième a été
avec Olivier Hutman qui dans le même genre, m'a dit : " Ton
swing est à l'envers
". Et il a pris le temps de me
faire travailler ça et de me donner quelques exercices pour y
remédier. J'ai trouvé ça génial."
Après
une année de travail, acharné du piano suite à
son année au CMDL, il compose son premier album et fait pour
cela appel à deux élèves marseillais eux aussi
rencontrés au CMDL : Denis Frangulian (Basse) et Jérôme
Mouriez (Batterie).Ces trois-là ne se quitteront plus...
En 2006, le LAP, association culturelle gapençaise alors dirigée
par Pierre Lefeuvre propose une résidence de composition et une
tournée dans les Hautes-Alpes au trio. Ce seront les premiers
concerts du Benjamin Faugloire Project. Leur premier album « Première
nouvelle», enregistré chez André Charlier, sort
en octobre 2008 sur le label londonien Sergent Major Company, reçoit
Trois Etoiles Jazzman (« Essai Réussi ») et un accueil
très favorable des programmateurs (Festival de Jazz des 5 Continents,
JVC Jazz Festival, Jazz à Daumergues, Théâtre de
lAvant-Scène, Sunside et un accueil plus que chaleureux
du public qui apprécie la musique du trio et sa grande générosité
sur scène..." Première Nouvelle a été
enregistré en 2007 soit deux ans après ma rencontre avec
Denis Frangulian et Jérôme Mouriez au CMDL. Pendant mes
études au CMDL, je n'ai pas trop eu l'occasion de les croiser
et la connexion entre nous s'est faite assez tardivement. Ce n'est que
six mois après la fin des cours que je les ai appelés
en leur disant que j'avais quelques compositions et je leur ai demandé
s'ils voulaient bien essayer de jouer avec moi. Ils ont accepté
et nous avons passé un moment de répétition magique.
Denis et Jérôme forment une section rythmique depuis plus
de dix ans ensemble. Ils ont un feeling incroyable, partagent ma vision
de la musique, la vivent. Et une grande amitié est née.
Quand c'est évident à ce point, je ne vais pas chercher
plus loin
Pierre Lefeuvre (mon actuel producteur) m'a alors proposé
de venir faire une résidence avec eux dans un lieu culturel et
associatif qu'il tenait à Gap. C'esr durant cette semaine que
les morceaux de Première Nouvelle se sont affinés. L'album
a été enregistré chez André Charlier qui
en a assuré la direction artistique avec Gilles Erhart."
En parallèle de son trio, Benjamin Faugloire joue à
plusieurs reprise avec son ami Gilles Erhart à loccasion
de Ciné-Concerts autour du film « Le Caméraman ».
Une heure dimprovisation à deux pianos sur le chef doeuvre
de Buster Keaton..." Cela m'a appris deux choses essentielles
pour moi. La première, c'est la notion d'accompagnement dans
le trio. Dans notre cas de figure, le soliste c'est l'image. A nous
de l'accompagner et de le porter le plus haut possible. Cela demande
énormément d'écoute, de finesse et d'attention.
Très peu de lâcher prise finalement. Un exercice difficile
mais ô combien plaisant quand on y parvient ! La deuxième,
c'est le plaisir que j'éprouve à constater le pouvoir
que la musique a sur l'image."
Aujourd'hui il travaille toujours avec Gilles Erhart lors d'un stage
autour de la composition et l'improvisation organisé par eux
: "C'est une semaine en immersion complète (dans une
immense bâtisse en plaine nature en Auvergne) pour nos stagiaires,
tous instruments confondus, où ils apprennent à composer
sur de l'image, improviser sur un film, travailler les différentes
places que peut occuper un musicien (leader, accompagnateur, arrangeur
).Et
travailler avec lui, c'est pour moi un bonheur."
Très actif Benjamin Faugloire trouve également le temps
en septembre 2009 de monter une petite école de musique sur Marseille,
« Un Air de Rien » où la musique est enseignée
comme il lentend, de manière ludique et instinctive. Une
école de musique bien nommée puisque si elle pouvait avoir
l'air de rien aujourdhui, lécole compte une centaine
délèves, cinq professeurs, et le pianiste prend
beaucoup de plaisir à partager sa passion, les écoles
qui ne l'ont pas embauché alors qu'il se proposait comme professeur
doivent avoir quelques regrets ... : "En 2008 j'ai quitté
Paris où je vivais depuis 6 ans pour revenir à Marseille,
la ville où j'ai grandi. Je donnais quelques cours chez moi et
cherchais à travailler dans une école. J'ai alors envoyé
mon CV un peu partout mais personne ne m'a répondu. Je me suis
alors dis que j'allais monter ma propre école. L'idée
de départ était de donner quelques cours dans la semaine
qui me permettraient juste de payer le loyer du studio où je
travaille. Mais le bouche à oreille a très vite fonctionné
et j'ai rapidement du faire appel à mes amis musiciens pour m'épauler
et assurer les cours pour les nouveaux élèves. "
Interrogé sur la façon dont il aborde l'enseignement
Benjamin Faugloire explique : "La base de mon enseignement est
très simple : en premier lieu, on doit essayer au plus vite de
faire ressentir à l'élève le plaisir que procure
la musique. S'il l'a perçu ne serait-ce qu'une fois, c'est gagné.
Cela passe par exemple par très peu de solfège. On aborde
les notions théoriques en fonction des morceaux que l'on travaille.
Cela permet à l'élève de donner un sens réel
au solfège, de comprendre son utilité puisqu'il prend
conscience que s'il veut prendre plaisir à jouer ce morceau il
devra aussi travailler cette partie. Cela passe aussi par demander systématiquement
les goûts musicaux de l'élève et de le faire jouer
des morceaux qu'il a choisis. Cela demande plus de travail pour nous
qui devons relever et écrire les partitions mais cela nous assure
le fait que l'élève aime ce morceau. Très rapidement
nous essayons également de faire jouer les élèves
ensemble. C'est l'objectif de notre concert de fin d'année où
les élèves ne passent pas chacun leur tour mais au sein
de groupe qu'ils ont choisis (en fonction des morceaux proposés).
C'est ici la finalité de mon enseignement : arriver à
jouer ensemble, respecter les autres musiciens, savoir accompagner,
écouter,
C'est en général le meilleur moment
de l'année pour tous nos élèves. L'école
propose des cours de piano, guitare, basse et batterie ainsi que d'éveil
musical et nos élèves vont de 3 à 72 ans. "
.
Ses compositions, son inspiration...
La
musique de Benjamin Faugloire s'inspire à la fois de la
musique pop et du groove et des rythmiques impaires du jazz moderne...:
"Mes jazzmen de référérence sont essentiellement
des pianistes . J'ai beaucoup écouté Bill Evans, notamment
" Sunday at the Village Vanguard " avec son trio mythique,
Scott Lafaro à la contrebasse et Paul Motian à la batterie.
Il y a chez ces trois-là une écoute et une liberté
incroyable. Oscar Peterson reste aussi un musicien que j'adore. Son
album en trio " We get Requests " est une pure merveille en
terme de son de trio. Et il a un toucher, un son de piano incroyable.
Pour en finir avec les pianistes, et à chaque fois que je l'écoute
il me donne le sourire, Michel Petrucciani est un " groover "
incroyable, il " phrase " à l'intérieur de ses
chorus comme personne
C'est le musicien de jazz que j'ai le plus
relevé. Ces derniers temps, j'ai beaucoup apprécié
le pianiste Tigran Hamasyan en solo, le trio d'Avishaï Cohen avec
Mark Guiliana à la batterie et Shaï Maestro au piano, et
mon dernier coup de coeur va sans aucun doute pour Dhafer Youssef que
j'ai entendu pour la première fois en live au festival des 5
Continents à Marseille en 2011 et qui m'a énormément
touché."
Pour ce qui concerne la pop, deux groupes ont une influence majeure
sur ses propres compositions : "Radiohead (Pop) et Portishead
(Trip-Hop). J'ai énormément écouté ces deux
groupes qui sont très différents l'un de l'autre mais
qui ont en commun la sensibilité musicale. C'est techniquement
impeccable mais c'est toujours au service de l'émotion.
Sa musique peut aussi être qualifiée de cinématographique...
mais qu'est précisément une musique cinématographique
? : "C'est pour moi une musique qui pourrait augmenter le pouvoir
de l'image, la sublimer. Mais évidemment sans la faire oublier,
assez discrète pour que l'il soit encore attentif mais
tout de même bien présente. Ces principes, je les reprends
dans ma composition. La plupart du temps, je m'invente une histoire
ou je pense à une histoire vécue et je cherche quelle
tonalité, quelle mesure, quel tempo, quelle mélodie, quelle
intention
en un mot quelle musique, pourrait " raconter "
mon histoire. La raconter et l'accompagner en finesse. Attention, c'est
un objectif, loin de moi l'idée de penser arriver à ce
résultat tout le temps ! Mais c'est ma démarche. Raconter
des histoires, des petites nouvelles."
Quant à ses conditions idéales pour composer, il confie
: "C'est difficile de définir un cadre conventionnel
pour la composition. En général, je travaille d'abord
mon piano, la technique, le phrasé, l'harmonie
puis je
me laisse aller sur l'instrument et c'est là que viennent les
idées. Une fois que cette idée est correctement construite,
je prends du temps pour peaufiner, faire correspondre ma composition
à l'histoire que je veux raconter. Par la suite, je passe souvent
sur l'ordinateur pour y jouer la contrebasse et la batterie, affiner
mes parties de piano. Le reste se passe en répétition
avec mes deux musiciens qui y mettent leur interprétation et
me font des propositions d'arrangements. Je suis très à
l'écoute de leur avis. "
Pour Benjamin Faugloire un disque piano solo n'est pas à l'ordre
du jour : "Je ne me sens pas prêt à me produire
seul avec mon piano sur scène. Le piano solo est un exercice
très particulier et demande une maîtrise technique parfaite
ce qui, d'après moi, n'est pas le cas. Mais je dois avouer que
cela me tente et que je pratique le piano solo un peu tous les jours
dans le but d'un jour sortir un album. Je dois encore mûrir, apprendre
à connaître encore mieux mon instrument et peut-être
oublier mes complexes... mais il s'agit là d'un autre travail."
Ecouter...
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Benjamin Faugloire Project
The Diving
Benjamin Faugloire, piano
Denis Frangulian, contrebasse
Jérôme Mouriez, batterie
Ce disque "The diving" est le second du pianiste
Benjamin Faugloire en trio, qui après avoir donné
une "Première nouvelle" dans un précédent
album paru en 2008 avec les deux mêmes musiciens a cette
fois demandé à Denis Frangulian d'échanger
sa basse électrique contre une contrebasse plus en adéquation
avec sa musique. Une excellente idée car les notes de cet
instrument ont une plus belle résonance et surtout une
meilleure vibration, et quand on sait, et constate par les compositions
originales de ce disque, que la quête du pianiste également
compositeur de l'ensemble des neuf morceaux est ... l'émotion,
nul doute que cet instrument contribue mieux à toucher
l'âme, le trio a acquis ici tous les ingrédients
pour offrir une couleur musicale à la hauteur de cette
quête !
Si Benjamin Faugloire a appris le piano avec sa grand-mère
professeur de musique classique c'est le jazz et la pop qu'il
revendique comme étant à la source de sa propre
musique, il faut dire aussi que c'est son grand-père, pourtant
altiste professionnel dans un orchestre classique, qui lui a permis
de découvrir le jazz ! Comme dans nombreuses chansons,
dans sa musique Benjamin Faugloire a choisi de mettre toutes les
images qu'il imagine à partir d'une histoire, souvent histoire
de sa vie ... ainsi plus bas dans cette page vous pourrez écouter
en lien avec son myspace : "Grandson memory"
...un des quelques titres dont des dédicaces figurent sur
la pochette de son disque , ainsi celle-ci : "Pour nos
moments passés à ...discutés autour d'un
petit Malaga...jouer au mastermind...t'écouter me raconter
l'histoire de la musique...Me régaler de tes raviolis de
chez Verdillon...Vous me manquez" .
En écoute également deux autres splendides titres
: "Oecologia" qui pourrait bien aussi être
inspiré de musique classique dans son court début
en piano solo... et le titre éponyme et présent
sur l'album en deux versions "The diving" qui
n'a pas reçu de dédicace mais au sujet duquel Benjamin
Faugloire qui a bien voulu répondre à très
nombreuses questions confie : "The Diving, c'est le grand
plongeon. J'espère de cet album qu'il nous fasse plonger
dans le monde du jazz français et européen, qu'ils
nous affirment comme un groupe sur lequel il faudra compter"...
OUI, un immense OUI ... Benjamin Faugloire Project est un groupe
sur lequel il faudra compter et si le pianiste est souvent nostalgique
"Des temps d'avant" autre très beau titre
de cet album débutant aussi par quelques mesures au piano
seul très émouvantes, son futur est très
prometteur, mais procurez-vous dès à présent
ce disque qui "l'air de rien" ... vous fera plonger
dans un très bel univers riche en émotion et images
car le compositeur et ces deux complices ont un don pour porter
haut, et en effervescence, une petite mélodie de départ
! A voir aussi après l'entretien une petite vidéo
teaser pour finir de vous convaincre si besoin est ;-)) ...
cliquez
ici pour lire la suite de l'entretien avec Benjamin Faugloire
et écouter des extraits
|
En savoir plus
Visitez le site internet de Benjamin Faugloire...cliquez
ici
© pianobleu.com ---- contact : -
Agnès Jourdain
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