Sodi Braide
Merci à Sodi Braide d'avoir répondu aux questions de
Piano bleu pour la réalisation de cette page.
Biographie résumée
Sodi
Braide est né le 14 juin 1975 de parents Nigériens à
Newcastle (Angleterre) dans une famille d'universitaires, tous scientifiques
mais mélomanes : "Mon père est pianiste amateur
(comme l'était son père avant lui). Par ailleurs, l'un
de mes deux frères joue de la guitare. Mes parents organisaient
chaque Noël un concert avec une chorale d'enfants, auquel je participais,
au piano ou dans la chorale. Ma mère avait suffisamment de connaissances
musicales pour faire travailler la chorale, même si elle n'a jamais
suivi d'études musicales formelles."
Le piano de la maison fait naturellement partie du monde de Sodi Braide
dès son enfance..."Je me mettais sur les genoux de mon
père pour m'amuser avec les touches" et Sodi Braide
prend des cours dès l'âge de 3 ans à Dublin (Irlande)
où sa famille avait déménagée pour suivre
son père devant y terminer son doctorat d'ingénieur agronome..."Mes
parents voyaient que j'étais intéressé par l'instrument,
mais mon père ne voulait pas me donner de cours lui-même,
car il avait peur de me transmettre des défauts, il préférait
que les cours soient donnés par un professionnel. Donc un beau
jour, on m'a emmené chez une dame, professeur particulier. Je
n'avais que trois ans.... Elle ne voulait pas me donner de cours, me
trouvant trop jeune. Elle disait qu'elle n'enseignait la lecture des
notes qu'à des enfants sachant déjà lire les mots.
Mes parents lui ont dit "mais il sait déjà lire !"
Elle ne voulait pas le croire, donc elle m'a mis un livre sous les yeux,
que j'ai lu. J'étais un peu en avance à cette époque-là ;
il se trouve que j'avais commencé à lire à l'âge
de deux ans et demi. Elle a alors accepté de me prendre comme
élève."
Dès décembre 1979, Sodi Braide doit repartir au Nigéria
: "Mon père avait terminé son doctorat, mes parents
reprenaient donc leur travail à l'université Ahmadu Bello,
à Zaria, une ville dans le nord du Nigéria. Il était
très difficile de trouver des bons professeurs; à l'époque
il n'y avait pas de conservatoire de musique au Nigéria. Ces
années d'études du piano ont donc été un
peu chaotiques pour moi. Nous faisions parfois jusqu'à 100 kilomètres
de route, une fois par semaine, pour que je puisse avoir mon cours de
piano. Quand j'y repense, je me dis que c'est un miracle que je sois
devenu pianiste.". Cependant c'est grâce à deux
professeurs polonaises (expatriées au Nigéria)qui ont
beaucoup insisté sur la beauté et l'écoute du son
qu'il a eu ce qu'il estime être son premier déclic musical
: "Jusque-là je crois que je jouais sans vraiment faire
attention à ma sonorité. Je me souviens d'avoir entendu
une de ces professeurs jouant du Chopin, j'étais fasciné
par la beauté de cette musique que je connaissais très
peu à l'époque. "
En 1987, ses parents ayant appris, par hasard, qu'un concours de piano
pour pianistes de moins de 25 ans, organisé par la Société
Musicale du Nigéria avec le soutien du Centre Culturel Français,
avait lieu à Lagos, décident de faire participer Sodi
Braide..." Le premier prix de ce concours était une bourse
d'études de deux mois en France. Le pianiste Éric Heidsieck
était dans le jury, ainsi que sa femme, Tania. Ils ont été
enthousiasmés par mon jeu, et souhaitaient me donner le premier
prix. Les autres membres du jury n'étaient pas d'accord, et le
prix a finalement été attribué à quelqu'un
d'autre. Mais Heidsieck était tellement furieux qu'en rentrant
en France il a fait tout ce qu'il pouvait pour que je puisse venir en
France. Finalement, j'ai obtenu, grâce à ses recommandations,
une bourse non pas de deux mois, mais de deux ans renouvelables !
"
Sodi Braide peut parfaire ses études musicales en France : "En
arrivant en France, j'avais 13 ans. Éric Heidsieck m'a confié
à Françoise Thinat, avec qui j'ai étudié
au Conservatoire d'Orléans. C'était la première
fois que je suivais un enseignement musical régulier. Quelques
années plus tard, j'ai beaucoup travaillé pour préparer
le concours d'entrée au CNSM de Paris, où j'ai été
admis à l'âge de 16 ans, dans la classe de Jacques Rouvier.
Mais à cette époque-là, je n'étais pas encore
sûr de vouloir devenir musicien professionnel. J'aimais aussi
les sciences et j'étais en Terminale scientifique cette année-là.
J'ai vraiment décidé de devenir musicien deux mois avant
la fin de l'année scolaire, quand j'ai demandé une dispense
temporaire des cours du CNSM pour pouvoir passer le baccalauréat.
J'ai pratiquement arrêté de jouer du piano pendant deux
mois, et ça m'a beaucoup manqué. A ce moment-là,
j'ai compris que ma voie était la musique." Voie qu'il
suit avec succès puisque Sodi Braide obtient les Premiers Prix
de piano et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur
de Musique (CNSM) de Paris dans les classes de Jacques Rouvier et Jean
Mouillère ainsi que le Diplôme Supérieur d'Exécution
à l'unanimité de l'École Normale de Paris, dans
la classe de Françoise Thinat.
Désireux
de continuer à se perfectionner, il entre en 3ème cycle
au CNSM de Paris dans la classe de Gérard Frémy, avant
d'être admis dans la classe de Dimitri Bashkirov à l'école
Reina Sofia de Madrid..."Gérard Frémy était
un musicien passionnant, qui avait la sagesse de ne jamais chercher
à s'imposer à l'élève. Il pouvait être
très pointilleux sur des détails d'interprétation,
tout en laissant une grande liberté à la personne qu'il
avait en face de lui. Bashkirov était très différent.
Il pouvait être d'une exigence presque tyrannique. Certaines personnes
n'ont jamais pu travailler avec lui ! Il cherchait à nous
faire aller jusqu'au bout de nous-mêmes et au-delà encore,
car pour lui la musique exigeait ce niveau d'investissement, un investissement
absolu au moment de l'exécution. Avec lui, en musique, il n'y
avait pas de demi-mesure. Son assistante, Galina Eguiazarova, était
aussi exigeante; or nous avions un cours par semaine avec Bashkirov
et deux avec elle. Inutile de dire que nous n'avions pas beaucoup de
temps pour nous détendre !"
Sodi Braide devient ensuite résident à la prestigieuse
fondation pour piano du Lac de Côme, où il suit l'enseignement
de maîtres tels que Léon Fleisher, Fou Ts'ong, Andreas
Staier, Alicia de Larrocha et Charles Rosen entre autres."Nous
étions à peu près dix pianistes admis par an, et
nous avions la chance de suivre des masterclasses avec beaucoup de maîtres
différents. Après l'intensité des cours à
Madrid, j'ai pu "respirer", et commencer à apprendre
à travailler seul. En même temps, les rencontres avec toutes
ces personnalités différentes étaient passionnantes,
elles m'ont vraiment ouvert l'esprit sur énormément d'aspects
différents de la musique. J'ai appris des choses qui m'ont servi
des années plus tard, certaines leçons à la Fondation
ont été des leçons pour la vie. Je dois aussi dire
que pendant mes années d'études, je suis resté
très proche de Françoise Thinat. Elle a été
comme un mentor pour moi, quelqu'un vers qui je pouvais toujours me
tourner en cas de doute ou de difficulté. "
Sodi Braide a obtenu de nombreux prix et distinctions- tout d'abord
Pretoria, Afrique du Sud (1996)..."C'était mon premier
concours. Je n'avais que vingt ans, et l'une de mes motivations pour
le passer était tout simplement le fait que mes parents n'habitaient
pas très loin à l'époque; ils travaillaient à
l'université du Lesotho. Par contre, je crois que je n'étais
pas vraiment conscient de l'investissement et du niveau de préparation
qu'il fallait pour un concours aussi difficile! J'avais déjà
joué une ou deux fois en Afrique du Sud, et je me souviens que
la plupart des Sud-africains, à l'époque, n'avaient jamais
vu un pianiste Noir jouant de la musique classique, une "musique
de Blancs", qui plus est en finale d'un tel concours. C'était
juste après la fin de l'apartheid et certains étaient
réellement abasourdis de découvrir qu'en fait il n'y avait
pas de barrière culturelle due à la couleur de peau !"
Sodi Braide a également été lauréat de la
fondation "Natexis Banques Populaires" de 2001 à 2004,
ainsi que lauréat des concours internationaux de, Leeds (2003)
et Van Cliburn (prix spécial du jury "jury discretional
prize", 2005)..."Je n'aime pas les concours ! Je trouve
la notion de "concours" impossible à concilier avec
celle d'"art". Et pourtant, il faut bien que les concours
existent, et rares sont les jeunes musiciens qui ne passent jamais de
concours. Si on décide de passer un concours, alors il faut essayer
de le prendre du bon côté- je me suis souvent dit pendant
les concours que je ne concourais pas contre les autres mais contre
moi-même, que le concours était une occasion de relever
mon niveau d'exigence artistique au-delà de ce que j'avais fait
auparavant. Dans ce cas-là, je trouve que les concours deviennent
moins désagréables. Tous les concours auxquels j'ai participé
ont été l'occasion pour moi de faire des progrès
en tant que pianiste et en tant que musicien."
Sodi Braide réside actuellement à Paris et se produit
en récital et musique de chambre en France (Radio France, Salle
de l'Archipel, Salle Cortot, Festival Chopin de Bagatelle, Festival
des Serres d'Auteuil, Festival des Nouveaux Interprètes de Rouen,
Festival de Chambord, Flâneries Musicales de Reims, entre autres).
Il se produit aussi en Angleterre, aux États-Unis , en Belgique,
en Italie, en Allemagne, en Espagne, au Luxembourg, en Roumanie et en
Afrique du Sud...."Je trouve que certaines salles peuvent apporter
un surcroît d'inspiration, par la qualité de l'instrument,
l'acoustique, ou simplement par la beauté de la salle. On a moins
de plaisir à jouer dans une salle laide ! En tournée,
j'ai parfois l'agréable surprise de découvrir des salles
magnifiques, dont l'esthétique me porte. A Paris, j'aime beaucoup
jouer à la Salle Cortot, qui est une salle à l'acoustique
parfaite, et dont la disposition est très chaleureuse. Je sens
un contact très proche avec le public quand j'y joue. J'aimerais
connaître davantage l'Asie, qui est un continent que j'ai très
peu visité. J'aimerais beaucoup connaître l'Inde et la
Chine, en particulier."
'
Sodi Braide a enregistré un disque dans le cadre de la série
"Déclic" de l'AFAA..."Le programme "Déclic"
de Cultures France (ex-AFAA) a été extraordinaire pour
moi. J'ai pu, grâce à ce programme, effectuer beaucoup
de tournées, notamment en Amérique Latine, un continent
que j'adore et où je me sens très bien...Je suppose que
les Latino-américains m'adorent aussi car j'ai été
réinvité six ou sept fois depuis quatre ans ! L'automne
prochain je dois d'ailleurs repartir en tournée au Mexique. Grâce
à ces tournées, j'ai pu acquérir une expérience
de la scène et une maturité que je n'avais pas avant.
Ce n'est pas tout de travailler son piano chez soi, il faut aussi se
confronter au public....
Parmi les concerts à venir Sodi Braide a particulièrement
hâte de jouer la dernière sonate de Schubert dans un récital
à Toulouse, le 10 Avril à l'Espace Croix-Baragnon..."
Ce sera la première fois que je joue cette oeuvre, que j'ai
envie d'aborder depuis très longtemps, et que j'adore. "
Actualité : Sodi Braide réalisera une tournée
en récital/musique de chambre (avec la violoniste Fanny Clamagirand)
au Moyen Orient (Egypte, Koweit, Arabie Saoudite, Israel...) au mois
de novembre 2007 ; ensuite un récital salle Cortot à Paris
le 15 février 2008(voir plus bas).
Son répertoire
Sodi
Braide aime particulièrement interpréter les compositeurs
de l'époque Romantique mais d'autres noms rejoignent de très
près ceux qu'ils citent en premier lieu :" Chopin, et
particulièrement Liszt sont très proches de ma propre
sensibilité. J'aime aussi beaucoup jouer Rachmaninov, qui pour
moi est un très grand compositeur, à la fois sauvagement
lyrique, mais aussi profond et noble. Et puis il y a Mozart, qui occupe
une place à part dans mon panthéon musical. J'aime avant
tout chez Mozart l'homme d'opéra, l'homme de théâtre,
qui n'avait pas son pareil quand il s'agissait de mettre en musique
toutes les émotions de l'âme humaine."
Il a récemment enregistré un disque d'oeuvres de César
Franck..."J'ai joué du Franck pour la première
fois à l'âge de 15 ans. Il s'agissait de Prélude,
Aria et Final. J'ai tout de suite aimé l'Aria, qui allie une
richesse harmonique et polyphonique foisonnante avec une candeur d'expression
bouleversante. Franck est un compositeur surprenant, qui arrive souvent
à concilier simplicité et complexité de la façon
la plus naturelle qui soit. L'idée de travailler les Chorals
transcrits par Blanche Selva m'est venue bien plus tard. Ce sont des
oeuvres très émouvantes, mais difficiles à jouer.
Elles présentent de nombreuses difficultés déjà
à l'orgue, et cette difficulté est encore plus grande
au piano car nous devons arriver à faire avec nos deux mains
ce que les organistes font avec leurs mains et le pédalier!"
Sodi Braide aime tout autant les récitals en soliste qu'avec
orchestre ou en musique de chambre, appréciant même à
l'occasion de combiner les formations au cours d'un même concert
: "Le récital en soliste est ce qu'il y a de plus difficile,
il y a quelque chose de très beau dans le fait de se confronter
en solitaire à de grandes oeuvres. Mais j'aime aussi avoir de
la compagnie sur scène, partager un moment musical avec d'autres
musiciens en musique de chambre. Et l'orchestre, c'est encore autre
chose... C'est une masse sonore incroyable, qui vous porte, et qui peut
vous mener à vous sortir de vous-même. Mais je crois surtout
qu'il ne faut pas trop cloisonner, vouloir pratiquer à tout prix
un genre ou un autre, ça ne me gêne pas, au cours du même
concert, de jouer un peu de solo, puis un peu de musique de chambre.
En ce qui concerne l'orchestre, c'est un peu plus difficile, pour des
raisons de logistique..."
Parallèlement à son activité de concertiste,
Sodi Braide enseigne le piano :"J'enseigne, car je crois que
l'enseignement fait partie intégrante de l'art. Je ne crois pas
au stéréotype de la séparation entre le concertiste,
d'un côté, et le professeur de piano, d'un autre. Si nous
ne transmettons pas à la génération suivante, il
n'y aura plus d'art. Évidemment , certains sont plus doués
pour transmettre que d'autres. Mais un artiste qui n'a jamais essayé
d'enseigner, au moins, est, à mon avis, un artiste à qui
il manque quelque chose.". Interrogé sur sa façon
d'aborder une uvre Sodi Braide confie : "Quand j'aborde
une nouvelle oeuvre j'aime en avoir une vision globale le plus vite
possible, avant de m'attaquer aux détails de l'interprétation.
Je ne veux pas, en général, séparer l'aspect physique
et l'aspect purement musical, en tout cas, pas au début. Donc
j'essaye tout de suite de jouer l'oeuvre. Je suis très impatient
quand je commence une nouvelle pièce ! Ensuite, j'entre
plus dans les détails, en analysant la pièce, et parallèlement
, en essayant d'en apprendre le plus possible sur le compositeur et
sur l'histoire de l'oeuvre elle-même. Et puis, petit à
petit, j'arrive à une vision plus claire de la façon dont
je veux jouer l'oeuvre. A partir de là, je sais où je
veux aller."
Pour Sodi Braide, le pianiste de référence reste Arthur
Rubinstein, cependant il en désigne quelques autres dont un pianiste
jazz : "Je ne connais pas d'autre pianiste ayant possédé
cette générosité sonore, cette palette de couleurs,
cette autorité dans l'interprétation, toujours dans le
plus grand respect du compositeur. Il ne se servait jamais de la musique,
il servait la musique avec humilité. Et pourtant, il était
grand quand il jouait, grand comme un roi. A part lui, je citerais Cortot
dans Chopin, Schnabel dans Beethoven et Schubert, Horowitz pour l'aspect
diabolique de son interprétation. Et il y en a d'autres, évidemment,
qui ne sont pas tous des pianistes classiques. Je suis époustouflé,
par exemple, par le "swing" d'Erroll Garner, ce "swing"
qui vient d'un sens rythmique hors du commun". Sodi Braide
apprécie d'ailleurs encore bien d'autres styles musicaux : "
La musique latino-américaine , notamment la bossa-nova brésilienne.
Mais je suis aussi un fan de fado portugais, j'adore le groupe Madredeus."
Pour son interprétation, Sodi Braide se nourrit de nombreux
autres arts : "J'aime beaucoup la peinture, car j'adore la couleur.
J'aime beaucoup le théâtre aussi, car les comédiens
font la même chose que nous : ils partent d'un texte, écrit
en noir sur du papier blanc, à la recherche d'une vérité
artistique qui se trouve derrière les mots, entre les mots. Et
j'adore lire. Tout ce qui est art est utile pour l'interprétation.
Je pense qu'il y a des parallèles qu'on peut faire entre les
arts, chaque art renvoyant aux autres, comme un "miroir".
On parle toujours de couleur, de forme et d'architecture en musique.
Ou voyez Kandinsky, qui comparait les couleurs de ses tableaux à
des sons musicaux." Sodi Braide emprunte d'ailleurs une expression
à ce peintre pour exprimer ce à quoi il attache le plus
d'importance dans son interprétation : " La "nécessité
intérieure", pour reprendre une expression de Kandinsky.
Je crois que l'interprète doit arriver au moment où il
joue l'oeuvre d'une certaine manière parce qu'il ne peut pas
faire autrement. Tout chef d'oeuvre a été écrit
pour une raison profonde. Je ne parle pas d'un sentiment précis,
ni d'un événement dans la vie de l'artiste, ni de quoi
que ce soit d'aussi prosaïque. C'est plus profond que ça,
ça ne s'exprime pas avec des mots."
Écouter...
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Franck
Oeuvres pour piano
Sodi Braide
Le compositeur belge, naturalisé français, César
Franck(1822-1890) ne s'est réconcilié avec le piano
que sur la fin de sa vie : par opposition à son père
qui l'avait poussé à le travailler à trop
hautes doses dans sa jeunesse, il s'était plus intéressé
à l'orgue ; cependant des musiciens n'ont pas manqué
par la suite de transcrire pour le piano certaines oeuvres, même
tardives, qu'il avait écrites à l'origine pour cet
autre instrument .
Ainsi Blanche Selva(1884-1942), "pianiste redoutable qui
plaçait le bon César au côté de Bach
et de Beethoven dans son panthéon personnel" explique
encore Jéröme Bastanielli, auteur du livret du disque
enregistré pour le label Lyrinx par le jeune pianiste Sodi
Braide. Ce dernier qui cumule les prix et récompenses,
est soutenu pour cette publication par la Fondation d'entreprise
Groupe Banque Populaire dont il est lauréat. Sodi Braide
a notamment choisi de jouer lors de cet enregistrement deux émouvants
chorals pour orgue transcrits par Blanche Selva, dont il donne
une interprétation à la fois d'une ample résonance
externe et d'une grande intériorité...cliquez
ici pour lire la suite
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en concert
Mercredi 11 Mai 2011 20H30
Sodi Braide, piano
Ingrid Schoenlaub, Violoncelliste
PIANO SOLO :
Franz Liszt : Consolation no. 3 Sonnet de Petrarque no. 47 Ballade no.
2 Légende : Saint Francois de Paule marchant sur les flots
PIANO ET VIOLONCELLE :
Franz Liszt : La Lugubre Gondole no. 2
Zoltan Kodaly : Sonate pour violoncelle et piano op. 4
1) Fantasia : Adagio di molto 2) Allegro con spirit
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