Christoph Stiefel
Merci à Christoph Stiefel d'avoir répondu aux questions
de Piano bleu pour la réalisation de cette page.
Biographie commentée
Christoph
Stiefel est né à Zurich le 29 juillet 1961 dans une famille
de musiciens amateurs :"Ma mère a chanté du classique
pendant 40 ans, mais avec quatre enfants, évidemment elle n'est
pas devenue musicienne professionnelle. Mon père a joué
un peu de piano, quand il était plus jeune. Mes surs et
mon frère jouaient aussi du piano, mais moi je suis le seul à
être devenu musicien professionnel". J'ai d'abord
entendu ma sur et mon frère (plus âgé) commencer
à jouer du piano, et ça m'a intéressé de
l'apprendre aussi..."
Ainsi il prend ses cours de piano auprès d'un professeur de musique
classique qui heureusement est très patiente avec son élève
même si son intérêt ne se portait pas prioritairement
à ce type de musique : "Tous les quatre enfants nous
sommes allés prendre des cours chez la même vieille maîtresse
de piano classique Madame Frauchiger - aussi parce que nous étions
encore très jeunes et ça aurait été trop
compliqué pour ma mère de nous emmener en voiture chez
différents maîtres chaque semaine. Chaque fois, quand je
sonnais à la porte, j'espérais, qu'elle n'était
pas là...pas parce qu'elle n'était pas une bonne maîtresse,
mais j'étais toujours plus intéressé de jouer ma
propre musique, mes compositions, mes idées au lieu de jouer
et répéter les compositions des autres - et elle m'a enseigné
seulement la musique classique, pas l'improvisation... Elle a dû
sentir, que j'étais vraiment intéressé par la musique,
mais pas trop par le classique. Alors quelquefois elle jouait du piano
pour moi, la musique de Chopin pendant toute une heure, jusqu'à
ce que je trouve un morceau qui me plaise et que je veuille apprendre.
Comme ça, elle m'a motivé quand même pour travailler
au piano classique. "
Christoph Stiefel travaille cependant en parallèle et sans
professeur des musiques plus contemporaines : "Le premier et
plus important "déclic" a eu lieu à la maison,
quand j'étais encore très jeune : huit ans. Mes parents
ont invité un étudiant de mon père (mon père
était professeur) pour le petit déjeuner, et après
manger, l'étudiant a commencé à jouer du Boogie-Woogie
et des Blues sur le piano. C'était la même musique, que
je connaissais déjà un peu par les disques de mon père,
des morceaux de Scott Joplin, Eroll Garner, Art Tatum. Je n'avais jamais
entendu cette musique "live" auparavant. J'étais très
impressionné, et je voulais tout savoir...Alors l'étudiant
m'a montré le système du Blues avec les 12 mesures, il
m'a montré la gamme du Blues et aussi quelques différents
types d'accompagnement avec la main gauche pour ce style. Avec cette
information j'ai pu travailler après pendant des années
moi-même sans maître...L'intérêt pour le "vrai"
jazz (Be-bop etc.) est venu beaucoup plus tard, vingt ans après
avoir joué pendant des années du Blues, Rhythm & Blues
et Rock."
Au lycée Christoph Stiefel joue du piano lors de chaque minute
libre, ce qui lui donne la chance de trouver un nouveau professeur :
" Dans chaque pause de 10 minutes, je courais dans les salles
de piano pour jouer surtout mes compositions...Une fois, le maître
de piano très connu, Boris Mersson, m'a entendu jouer et il m'a
pris comme élève pour 5 ans. Puisqu'il jouait très
bien et la musique classique et le jazz, c'était génial
pour moi avec lui, aussi parce qu'il a apprécié beaucoup
mon talent particulier... "
Par la suite Christoph Stiefel a pris des cours privés avec
des pianistes de jazz différents..."des musiciens que
j'ai entendu et à qui j'ai demandé qu'ils me donnent des
leçons. Pour moi, c'était toujours comme ça : je
prenais une ou deux leçons, et après je pouvais travailler
seul pendant un ou deux ans. Je n'ai jamais fait un conservatoire ou
une école de jazz, parce que j'étais toujours trop occupé
par mes projets musicaux, et je ne voulais pas les laisser tomber pour
quelques années d'études. Aussi à cette époque,
il me semblait, que les écoles de jazz en Suisse étaient
encore très limitées au be-bop, et ça ne m'intéressait
pas encore trop... A 30 ans, j'ai repris des cours chez un professeur
de piano classique pour travailler ma technique en jouant Mozart, Chopin
et surtout les fugues de Bach - très difficile à jouer,
mais aussi très utiles pour mes isorythmes aujourd'hui."
Ses intérêts musicaux se sont concentrés surtout
sur le funk, la fusion et le jazz à partir des années
1980. À côté de son activité comme "Sideman",
accompagnateur dans différentes formations suisses comme SOFA
et ARK de Max Laesser entre autres, STIEFEL a formé en 1980 son
propre groupe funk STILETTO, avec lequel il a produit 2
CD..."À cette époque, beaucoup de musiciens de
jazz ont joué de la fusion. Miles Davis, Wayne Shorter et Joe
Zawinul avec Weather Report, Michael Brecker et Mike Manieri avec Steps
Head...Alors nous étions nous aussi inspirés par tous
ces groupes intéressants, et nous avons cherché avec Stiletto
notre propre style de Fusion, Funk, Jazz-rock. À ce moment-là,
j'avais déjà fait beaucoup d'expériences avec des
claviers électroniques dans le groupe d' Andréas Vollenweider.
Alors je voulais les intégrer dans le monde du Jazz & Funk."
A partir de 1984, il a été un membre de groupe constant
de Andreas Vollenweider & Friends pour 5 ans, ce qui le détourne
de ses études...."D'abord je voulais devenir avocat,
et j'ai étudié le Droit pendant trois ans. Quand le moment
est venu de passer l'examen final, j'ai eu au même moment l'invitation
d'entrer dans le groupe de Vollenweider. Alors là, je ne voulais
pas laisser passer cette chance de faire des tournées mondiales,
et j'ai pensé, que je pouvais aussi bien passer cet examen de
Droit plus tard. Pendant et surtout après ces 5 ans avec Vollenweider,
ça devenait de plus en plus clair, que j'étais musicien
et que j'allais l'être pour toujours. Nous avons donné
des centaines de concerts en Europe, USA, Japon, Australie ... dans
les salles de concerts les plus connues comme Carnegie hall, Radio city
music hall etc. En ce temps-là, j'avais 24 ans, et j'ai vraiment
apprécié de pouvoir voyager dans tous ces pays, rencontrer
beaucoup de gens, et, en plus, jouer de la bonne musique, qui était
à ce moment-là tout à fait magique...mais j'apprenais
aussi à vraiment prendre des responsabilités dans un groupe
- vous imaginez - à 24 ans..et j'avais un rôle important
dans cette musique de new âge avec les claviers électroniques.
Après 5 ans, j'ai quand même quitté le groupe pour
me concentrer plus sur le Jazz et mes propres projets..."
En
1990, Christoph Stiefel forme son propre Trio/Quartet de jazz avec lequel
il a produit 6 CD (en 93/95/97/01/06/08). Il a donné beaucoup
de concerts en Suisse, en Allemagne et en Autriche toujours avec ce
groupe mais en formation changeante, avec Peter Erskine, Charlie Mariano,
Michel Benita, Jeff Hirshfield, Hämi Hämmerli, Dieter Ilg,
Roberto Gatto, Alfred Kramer, Rätus Flisch, Tony Renold, Heiri
Känzig, Joel Allouche, Matthieu Michel, Nat Su, Patrice Moret,
Marcel Papaux et dautres. Interrogé sur les musiciens qui
ont beaucoup compté pour lui Christoph Stiefel répond
:"Andreas Vollenweider était un très bon chef
d'orchestre et surtout très concentré sur son projet.
Ça m'a beaucoup impressionné, et par rapport à
celà, j'ai beaucoup appris de lui.
Pendant deux ans, j'ai eu la chance de jouer souvent avec Charlie Mariano.
Je l'ai invité de jouer sur mon CD "ancient longing"
et après nous avons donné beaucoup de concerts avec mon
quartet. C'était une grande expérience pour moi! J'avais
35 ans et lui en avait plus de 70 ans, et en jouant tous ces concerts
avec lui, je pouvais apprendre beaucoup de lui. Il a joué d'une
façon fantastique, mais il était malgré tout très
modeste, très gentil et il est resté curieux envers tout...
En outre c'était fantastique pour moi de jouer et enregistrer
deux CDs avec Peter Erskine. Son concept de " son et time "
est d'une telle clarté, et il a des idées très
intéressantes pour l'orchestration de sa batterie dans les différentes
compositions. En jouant avec lui, je me sentais comme si je roulais
à 200 km/h sur l'autoroute sans le moindre problème. Tout
était calme et on entendait très clairement, ce que chacun
jouait sur son instrument. Lui aussi était très gentil
et il m'a aidé à bien jouer dans ces situations. J'ai
eu un projet "world-jazz" en duo avec le percussionniste et
chanteur Fabio Freire "Limmazonas" (un jeu de mot entre Limmat
et Amazonas, deux rivières très connues dans nos pays...).
Pendant 10 ans nous avons joué ensemble en Europe et aussi au
Brésil, et c'était toujours une expérience très
particulière, pour nous ainsi que pour le public, Nous sommes
tellement différents par rapport à nos origines musicales
et aussi en ce qui concerne notre façon d'appréhender
la musique. Mais durant ces années nous avons beaucoup appris
l'un de l'autre. Il y a encore plusieurs musiciens, qui comptent beaucoup
pour moi, dont évidemment les membres de mon Trio : Marcel Papaux,
Thomas Lähns, (et avant eux Pat Moret , J.Allouche, M.Benita),
autrement je ne jouerais pas avec eux..."
Interrogé sur ses musiciens de référence, Christoph
Stiefel indique : "Ceux qui m'ont le plus marqué Keith
Jarrett : par la mélodie, le dévouement, l'inspiration,
sa technique pianistique. Herbie Hancock : par le rythme, les harmonies,
le groove, le style, les claviers électroniques, le gout. Lennie
Tristano : par le "phrasing", la mise en place rythmique de
ces lignes dans les solos, les accords et le concept. Joe Zawinul :
par les sons et le concept avec des claviers électroniques, la
polyphonie. D'autres artistes m'ont impressionné : Art Tatum,
Thelonious Monk, Bill Evans, Brad Mehldau, John Taylor, Django Bates,
Jacky Terrasson, Martial Solal"
Mais c'est en fait à une vieille technique de composition que
Christoph Stiefel s'est particulièrment intéressé
: l'Isorythmie : "C'est pour la première fois à
la Renaissance (Ars Nova) qu'on a travaillé et composé
avec des isorythmes. Des rythmes identiques (iso= identique en grec)
sont combinés avec des mélodies différentes, ce
qui superpose les divers plans rythmiques et mélodieux d'une
façon absolument inattendue pour l'auditeur.. Dans la musique
improvisée le domaine des isorythmes n'a pas encore trop été
exploré, sûrement aussi parce que l'exploitation pianistique
de ces différents plans rythmiques et mélodiques est très
complexe. Le point de départ dans cette direction a été
une de mes compositions il y a environ 15 ans du nom de "Sweet
Paradox". Celà m'a ouvert la porte pour accéder aux
possibilités multiples et incroyablement fascinantes de l'isorythmique.
Depuis j'ai continuellement fait des recherches dans ce domaine-là.
J'ai expérimenté de nouvelles idées et me suis
entraîné pour les exploiter. Le résultat est une
musique autonome et originale avec des affinités et des points
de références à de différents pianistes
ou compositeurs comme, entre autres, György Ligeti, J.S.Bach, Lennie
Tristano, John Adams. J'ai commencé à composer spécialement
de nouveaux morceaux dans ce genre et quelquefois j'ai choisi également
d'interpréter un standard de Jazz très connu d'une façon
inédite en le superposant à des structures isorythmiques.
"
Cependant il est bien évident que toutes sortes de musique l'ont
également influencé ainsi le confie-t-il :"Je
pense, que tout ce que j'ai écouté, m'a influencé...c'est
à dire en dehors du Jazz plutôt Rythm & Blues, Funk,
Fusion, Soul, Pop, Singer & Songwriter, Rock, différentes
musiques africaines et brésiliennes, la musique classique..."
Parallèllement
à ses propres formations, Christoph Stiefel mène d'autres
projets ainsi au printemps 1997 il reçoit le contrat de composition
de la part de la fondation culturelle suisse Pro Helvetia qui lui demande
décrire une oeuvre pour lorchestre de chambre de
Zurich; un concert pour piano, deux batteries et un orchestre à
cordes. La première a eu lieu le 10 juillet 1998..."Le
pianiste classique australien Peter Waters a entendu mes compositions
de jazz, et un jour, il m'a appelé et demandé, si je pouvais
imaginer composer une uvre pour lui au piano et pour l'orchestre
de chambre de Zürich. D'abord je ne savais pas, si je serais capable
de faire ça...après un moment, j'ai pensé: pourquoi
ne pas prendre cette occasion de l'apprendre? P.Waters a montré
mes compositions de jazz au chef d'orchestre Howard Griffiths, et lui
aussi a aimé mes compositions et il était d'accord. Alors
c'était Griffiths et Waters, qui ont demandé à
Pro Helvetia de me donner le contrat de composition. J'ai travaillé
très dur pendant presque une année plus ou moins seulement
à ça. Le résultat n'avait pas le niveau de Stravinsky
bien sur, mais je pense qu' il y avait des moments très beaux
là-dedans.... Peter l' a joué fantastiquement. Moi j'ai
appris à écrire une partition pour piano d'abord (si le
morceau est particulièrement virtuose, c'est assez compliqué),
et puis aussi pour percussion et batterie ainsi que pour un orchestre
à cordes, ce qui était la partie la plus difficile. J'ai
également appris, qu'on peut écrire de manière
beaucoup plus dissonante pour les instruments à cordes, et à
la fin la musique sonne quand même assez harmonique..."
Autre projet : à partir de 2003 Christoph Stiefel participe avec
Florian Goette (basse) et Marius Peyer (batterie & electronics)
à la formation du Trio électronique Envelope générateur
qui se situe dans le genre NuJazz, et qui se sert beaucoup
des synthétiseurs, des samlers et de léléctronique
en direct : "Nujazz, c'est une direction de jazz, qui veut créer
un nouveau genre de jazz avec toutes les machines électroniques,
lap tops etc. Mon intérêt pour les synthétiseurs,
des samlers et de l'électronique en direct est resté éveillé
depuis mes temps en tant que keyboarder chez Vollenweider, Stiletto
et dans beaucoup d' autres projets...Avec mon groupe "Envelope
générateur", nous avons travaillé pendant
5 ans à créer et développer notre propre style
de nujazz. Ce projet était bien, je trouve, et il a aussi avancé
pas mal, mais en faisant ça, j'ai dû arrêter pendant
ce temps mon travail avec mon trio jazz acoustique, parce que le travail
avec l'électronique prend immensément de temps. Faire
du nujazz intéressant, et ne pas suivre simplement la mode, c'est
très difficile, et ça demande un grand investissement.
Après 5 ans, j'ai réalisé, que c'était le
moment de revenir au concept acoustique (trio & solo) ce qui me
permettait de m'investir plus dans le concept des isorythmes..."
Christoph Stiefel a également été est professeur
à l'école de jazz de Zurich de 1994 à 1998 et depuis
1998 il est formateur pour keyboard et pour piano à la haute
école de musique de Lucerne..."C'est clair, que comme
musicien de jazz (avec une famille en plus) c'est très important
d'avoir un salaire régulier. Ça me permet de me consacrer
à des concerts et d'investir dans des projets, qui sont musicalement
intéressants, sans être obligé de toujours faire
beaucoup d'argent avec. Enseigner à la haute école de
musique de Lucerne c'est aussi intéressant, avant tout parce
que c'est une très bonne école de jazz. Il y a toujours
des élèves, qui sont très doués et qui sont
vraiment prêts à tout donner pour la musique. Et en fait
pour moi, c'est la chose la plus importante pour devenir musicien! Si
un élève donne tout, je peux aussi lui donner tout mon
savoir, mon expérience et mon amour pour la musique. Normalement
ça les inspire beaucoup...C'est clair, qu'il y en a toujours
d'autres... J'essaie de les aider à résoudre leurs problèmes
musicaux et personnels, pour qu'ils puissent se concentrer uniquement
sur la musique et faire des progrès. Enseigner des keyboards
et l'électronique c'est intéressant aussi, parce que c'est
un grand univers très différent et on a beaucoup de possibilités
intéressantes et variées à enseigner"
Enfin Christoph Stiefel confie :"Les trois dernières
années nous avons donné chaque année environ 30
concerts en trio et à cela s'ajoutent environ 5-10 concerts en
solo. Comme "sideman" je ne joue pas souvent, peut-être
environ 10-15 concerts par an. En ce moment, en trio nous jouons plutôt
dans les clubs de jazz. Nous aimerions participer à des festivals
de jazz, mais c'est évidemment plus difficile de recevoir une
invitation. Nous avons déjà joué dans quelques
festivals, et c'est intéressant, parce que là, il y a
un public plus large pour découvrir notre musique. En plus il
y a de bons pianos et de meilleurs cachets ...Dans les clubs de jazz,
l'atmosphère est bien, mais normalement il n'y a pas beaucoup
de monde et ça ne paie pas beaucoup. En trio nous profitons pendant
3 années (2008-2010) du statut "jazz prioritaire" dans
le cadre d'un programme de Pro Helvetia, et ça nous aide en ce
moment à financer nos concerts. Mais sans ça ou de autres
fondations, qui nous soutiennent, ce ne serait pas possible de continuer
les tournées sans jouer aussi dans de grandes salles et sans
recevoir plus d'argent. Les lieux préférés de concerts?
Pourquoi ne pas retourner à la Carnegie hall un jour, mais avec
ma propre musique cette fois..? J'aimerais également jouer aux
grands festivals de jazz en France, en Allemagne, en Italie ou en Amérique
entre autres. Ca serait pas mal..."...en attendant déjà
de nouveaux horizons s'ouvrent à lui puisque : "En automne
2009 nous allons donner plusieurs concerts ; pour la première
fois aux Pays-Bas, , et en janvier 2010 en Autriche...Nous n'avons pas
encore donné de concerts dans ces deux pays, et c'est toujours
un moment spécial et une aventure de faire connaissance avec
un tout nouveau public..."
Ecouter...
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Christoph Stiefel
Isorhythms
for solo piano
Inner Language Trio
Le pianiste/compositeur Christoph Stiefel compte nombreux disques
à son actif, Inner Language Trio est le dernier édité
(sorti en mars 2008) chez Neuklands Records. Isorhythms for piano
solo date de 2005. Ils sont tous deux distribués en France
que depuis peu de temps. Le trio a été désigné
par le magazine allemand Stéréoplay comme un des
"futurs classiques trio du piano" et par le magazine
allemand Stéréo comme le "meilleur trio
de piano" en Suisse.... il est grand temps d'y prêter
une attention plus que soutenue en France car assurément
la musique de Christoph Stiefel a de quoi ravir les oreilles des
amateurs de piano : celle-ci est essentiellement composée
avec des Isorythmes ou Isorhythms en anglais(rythmes identiques)qui
sont combinés avec des mélodies différentes
et le résultat est splendide, que ce soit en piano solo
ou en trio, voir les vidéos plus bas de Isorhythm
Nr.4 dans les deux versions, cependant les deux disques
ne comportent pas tous les mêmes isorythmes aussi mieux
vaut vous procurer les deux de toutes façons ! En complément
de l'interview sur sa biographie. Christoph Stiefel a bien voulu
répondre à quelques questions au sujet de ces deux
disques à découvrir absolument....cliquez
ici pour lire la suite
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