ALBERT ROUSSEL Musique pour Piano volume 1 Jean Pierre Armengaud

Albert Roussel (1869 -1937)
Musique pour piano - Intégrale volume 1

Sonatine op.16
Le marchand de sable qui passe - musique de scène op.13
trois pièces op.49
Prélude et fugue op.46
Doute
Petit Canon perpétuel
L’Accueil des Muses
Segovia
Conte à la poupée

Jean-Pierre Armengaud, piano

Ce disque, qui paraît sous le label Naxos, est la double très belle occasion de découvrir à la fois un compositeur peu connu, Albert Roussel, qui il est vrai se destinait à devenir marin, et un pianiste notamment accueilli par l'étranger comme l'un des plus grands interprètes de la musique française de Chabrier à Henri Dutilleux : Jean-Pierre Armengaud. Il est aussi connu pour ses enregistrements et ses concerts de musique russe du XXème siècle et nombreuses autres activités de recherches et écritures, ainsi une biographie sur un autre compositeur français, contemporain de Roussel mais qui bénéficie aujourd'hui d'une plus grande notoriété : Satie.
Ravel, autre contemporain de Roussel, bénéficie aujourd'hui aussi d'une plus grande notoriété et pourtant..." "Le plus grand compositeur français vivant c'est Roussel et non Ravel"... et je me suis rendu compte de l'estime et du respect que lui témoignaient bien avant la guerre de 1914 des musiciens de bords esthétiques très éloignés " explique Jean-Pierre Armengaud, spécialiste donc de cette époque, et qui a bien voulu répondre à nombreuses questions à l'occasion de la sortie de ce disque. C'est dire combien ce disque, le premier d'une intégrale, répare une injustice, et mérite de parvenir à vos oreilles, que vous aimiez ou non la musique de Ravel avec lequel Roussel , né six années plus tôt, partage l'année de disparition : 1937.
La sonatine qui ouvre le disque ramène bien sûr à celle de Ravel, mais celle-ci écrite quelques années plus tard : composée l'été 1912, à Belle-île en mer, est beaucoup plus colorée et d'un rythme plus marqué. Certes une oeuvre un peu moins facile à écouter, exigeant une plus grande concentration, d'où peut-être aussi le fait que le compositeur soit désormais au rang des oubliés... mais il n'y en fait parfois pas de véritable logique au succès d'un compositeur. Ainsi Bach a été re-découvert par Debussy et l'on sait le succès qu'il a encore aujourd'hui ! On peut d'ailleurs découvrir dans ce disque un "Prélude et Fugue " qui fut en fait écrit en deux moments différents par Albert Roussel : la fugue en 1932 pour l'hommage à Bach de la Revue Musicale et le Prélude fut ajouté en 1934, c'est sa dernière oeuvre pour piano et sans doute une des plus étonnantes de ce disque par sa modernité et si la Fugue ramène indéniablement à Bach, il est plus difficile de l'y déceler dans ce court Prélude absolument saisissant et qui ferait plus penser à la musique de compositeurs russes.
La "promenade" musicale qu'offre Jean-Pierre Armengaud dans ce disque à travers diverses période de composition d'Albert Roussel, puisque l'intégrale ne suivra pas la chronologie ramène aussi parfois à la musique d'autres compositeurs connus comme celle de Debussy et là encore interroge sur sa moindre notoriété, sachant que Satie fut même son élève sur le tard ... c'est dire ses contemporains avaient à apprendre de lui !
Mais nul autre que Jean-Pierre Armengaud, qui avait déjà débuté cette intégrale sous un autre label, disparu, ne saurait parler actuellement de sa musique et lisez plutôt son entretien dont ne doit absolument pas vous échapper cette réflexion : " Il s'agit de la très grande musique française, avec ses couleurs débordantes, mais maîtrisées , sa palette poétique qui va de l'intimisme au cocasse, ses différences de style intégrées avec rigueur dans une architecture implacable mais toujours sensible, et son évolution assumée mais pleine de doutes, trop tôt interrompue par la mort".
Oui, nul autre que Jean-Pierre Armengaud ne saurait aujourd'hui en parler aussi bien et la faire chanter aussi bien car... "la musique de Roussel, contrairement à ce qu'on pense souvent, n'est pas à dominante contrapunctique ou harmonique ; elle chante sans cesse, mais avec plusieurs lignes en même temps qu'il faut faire entendre non seulement avec une intention architecturale mais avec le souci d'une courbe lyrique. " Et c'est ce que le pianiste nous apprend à discerner, alors même que cette musique "ne coule pas facilement sous les doigts" , ainsi pourrez-vous, ou en fait peut-être pas, le mesurer aussi dans quelques courts extraits plus bas dans cette page ! Une promenade dont il ne faut pas se priver et qu'on ne demande qu'à prolonger !
Que représente précisément Albert Roussel dans votre répertoire et vous rappelez-vous comment vous avez découvert son oœuvre et ce que vous en avez pensé alors ?
Je me souviens d'avoir été frappé, adolescent par le "Festin de l'araignée" dirigé par Paul Paray aux Concerts Pasdeloup et par un récital Roussel de Jean Boguet à la Salle Gaveau : ce sont mes premiers souvenirs de la musique de Roussel. Plus tard j'ai appris qu'on disait dans les années 30 "Le plus grand compositeur français vivant c'est Roussel et non Ravel"... et je me suis rendu compte de l'estime et du respect que lui témoignaient bien avant la guerre de 1914 des musiciens de bords esthétiques très éloignés : outre les compositeurs de La Schola Cantorum, Debussy, Satie (qui a été sur le tard son "élève"), Dukas, Aubert, Samazeuilh et de très grands chefs d'orchestre (après les années 50 Charles Munch, Ernest Ansermet, André Cluytens, Charles Dutoit...). Alors je suis allé voir de près sa musique de piano et j'ai été persuadé qu'elle allait bien au-delà des faux critères dans laquelle on enferme l'oeuvre de Roussel, faute de pouvoir la classer dans une catégorie esthétique.. Il est vrai que la géniale révolution debussyste a masqué beaucoup d'évènements artistiques importants de l'avant-guerre de 14 ; pourtant on est avec Roussel en face d'une troisième voie artistique que l'on pourrait qualifier d'"Impressionnisme moderniste" (Satie, le provocateur ne s'y est pas trompé) : il s'est très vite dégagé de l'influence wagnérienne, il a su écouter sans dogmatisme les nouvelles harmonies de Debussy et Ravel, puis il a évolué ensuite dans l'entre deux-guerres vers un expressionnisme polyphonique, rude mais toujours transparent, bref un peu comme un Bach qui aurait entendu Debussy et Honegger...! Il s'agit de la très grande musique française, avec ses couleurs débordantes, mais maîtrisées , sa palette poétique qui va de l'intimisme au cocasse, ses différences de style intégrées avec rigueur dans une architecture implacable mais toujours sensible, et son évolution assumée mais pleine de doutes, trop tôt interrompue par la mort (1937).
Aujourd’hui qu’aimez-vous particulièrement dans sa musique en général et plus particulièrement dans son œuvre pour piano seul ?
Disons d'emblée que ce qui m'a attiré chez Roussel, c'est la liberté d'écriture : ce va-et-vient entre l'élaboration de grandes formes architecturales impressionnantes et l'hypersensibilité d'un humanisme très touchant, à l'écoute du monde. Cette contradiction féconde entre une maîtrise d'esprit "universaliste" (nous sommes encore dans un monde colonial...) et un doute humaniste profond est la marque de fabrique de Roussel ! Encore aujourd'hui, il est difficile de dire quelle place les pièces pour piano occupent dans son oeuvre, mais ce qui est sûr c'est que le piano ne l'a jamais quitté (sauf peut-être pendant la composition assez longue de son opéra-ballet Pâdmavati pendant la guerre de 1914) ; le piano était son confident, son terrain d'expérimentation, et ce n'est pas un hasard si ses grands ballets bénéficient d'une version pour piano dûment reconnue par son auteur. Les oeuvres pianistiques représentent une sorte de ponctuation appuyée qui jalonnent sa vie de créateur et reflètent son évolution et les différentes périodes de son style.
J'ai d'abord été attiré par les Rustiques (1906) qui figurent déjà sur le CD que j'ai consacré à "Debussy et son temps": cette oeuvre montre bien son ouverture à une forme très personnelle d'Impressionnisme, différente de celle de Debussy; elle n'est pas seulement "aquatique", mais aussi cocasse, voire pointilliste, avec dans la "Promenade sentimentale" quelques souvenirs d'un Symbolisme finissant. Puis j'ai travaillé la Suite op.14 (1909) remplie de bourrasques d'énergie tellurique comme d'élans primesautiers, la Sonatine (1912) très dessinée et polie comme une pierre de Brancusi, et les trois Pièces op 49 d'un néoclassicisme pétillant, mais toujours très charpenté; j'avoue aujourd'hui avoir quelque tendresse particulière pour la découverte du Poème symphonique "Résurrection", version piano, qui figurera dans le deuxième CD, une de ses oeuvres tourmentées ( (inspirée de Tolstoï), encore wagnérienne et franckiste où la couleur submerge les lignes du contrepoint.., et pour le Conte lyrique "Le marchand de sable qui passe"(1908) d'après un texte de Georges-Jean Aubry, dans lequel on passe d'un type d'émotion digne de "Le Poète parle" (des Scènes d'enfant de Schumann) à celle de la "Pavane pour une infante défunte de Ravel", avec cette infinie nostalgie d'un monde qui ne sera jamais plus: un joyau méconnu de la musique française!"*
Est-ce une musique que vous avez très souvent jouée dans votre carrière ou bien à laquelle vous revenez par période ?
C'est une musique difficile à faire accepter dans un programme de récital, car elle est encore peu connue, sauf en Allemagne où je l'ai encore jouée à Heidelberg l'année dernière; mais elle m'accompagne depuis longtemps sur le pupitre de mon piano et dans mes conférences-récitals ou des émissions de radio.
Albert Roussel était marin et la mer exerça toujours sur lui une fascination explique l’auteur du livret de votre disque,et il a souvent vécu dans des villes côtières, savez-vous pourquoi il s’est finalement tourné vers la musique ?
La modestie et l'humilité profonde de Roussel jointe à une réserve naturelle sur sa vie privée et à un comportement social de façade très peu médiatique (on ne fait que pressentir dans ses lettres de profondes tempêtes intérieures...) ont certainement gêné la compréhension de la force innovante du message musical rousselien et empêché la floraison de biographies glamour, qui, on le sait, consacrent la légende de tout créateur célèbre...
Roussel a vécu deux immersions dans sa vie : la mer et la musique... Pourquoi a-t-il d'abord choisi la mer, qu'il a servi comme officier de marine, naviguant des années entières et par tous les temps ? Sans doute pour se protéger, lui le jeune homme hypersensible, refusant d'une certaine façon les compromissions du monde d'avant 14 qui allait un jour basculer vers la guerre ; à la marine toute sa vie était réglée, organisée en ligne droite, alors il pouvait penser à la musique, y compris en jouant du piano sur La Jeanne lorsqu'il n'était pas officier de quart et pour composer à l'intention de ses camarades les plus fous divertissements. Mais la musique a gagné sur la mer et sur le service public, car elle réclame aussi un engagement total et un apprentissage exigeant...
Mais la musique a-t-elle gagné vraiment ? Rien n'est moins sûr, car la mer va imprégner, rythmer, architecturer de façon métaphorique presque toutes les formes musicales qu'il invente (une des clefs pour comprendre Roussel), crypter ses expressions les plus symboliques, parfois de façon stylisée (le sentiment des rythmes contradictoires du roulis et du tangage se retrouve dans toute la dynamique de la Sonatine), parfois de façon presque réaliste dans la Suite op 14 (dont les tempêtes musicales violentes évoquent le choc de vagues géantes se brisant sur les rochers, sans avoir rien à envier à la brutalité du Prélude de Debussy "Ce qu'a vu le vent d'ouest"), parfois de façon plus sublimée comme dans les Rustiques ou le Festin de l'araignée. On aurait aimé entendre ce Poème des eaux ou Poème de la Mer auquel il n'a finalement pas donné suite ! Disons pour paraphraser la formule célèbre de Satie : "il a refusé la mer, mais toute sa musique l'accepte"...Rien de plus normal donc de d'aller s'installer pour composer au bord des falaises de Varangeville pour exprimer ses gigantesques tempêtes intérieures que ne reflète pas en apparence sa vie réelle ! Cette obsession est aussi nourrie de tous les drames de la mer qu'il a vécus, notamment celui bien connu du jeune moussaillon emporté par les flots au cours d'une tempête sans que personne ne puisse le sauver...
Sur le plan musical que pensez-vous de la façon dont la mer l’a inspirée par rapport à Debussy son contemporain mais décédé auparavant et pour lequel il a écrit en 1920 « L’accueil des muses » dans un hommage collectif ?
Sortant d'une Intégrale Debussy (un de mes prochains CD chez Naxos comportera La Mer à 4 mains de Debussy...), j'ai été tenté par une autre, celle d'Albert Roussel... Il y a à l'évidence une correspondance avec Debussy, tous les deux élaborant leur langage à partir de formes aquatiques... mais que de différences..! Debussy s'abandonne au plaisir que lui offre les formes naturelles et les images inconscientes qu'elles lui suggèrent ; Roussel les auscultent à la façon d'un entomologiste et veut les maîtriser , les sculpter à sa façon, en synthèse avec les formes musicales classiques. On est en face d'une des dernières grandes utopies universalistes de la musique. Il y a davantage de Rimbaud et de Proust chez Debussy, et plus de Valéry chez Roussel...!
Ce disque est le premier volume d’une intégrale mais vous aviez déjà enregistré une partie de ces œuvres, y-a-t-il dans ce disque des ré-éditions et comment est né ce projet d’intégrale avec le label Naxos ?
J'avais réalisé une quasi-intégrale en 2007 pour le label Mandala Harmonia Mundi, mais qui a été très peu diffusée, la firme ayant fermé ses portes peu de temps après. J'ai donc réécouté cet enregistrement avec recul (ce qui est très difficile pour un interprète...), et j'ai trouvé certaines oeuvres convaincantes et d'autres dans lesquels je pensais pouvoir faire mieux et que j'ai donc ré enregistrées (comme la Sonatine), en y rajoutant les pièces découvertes depuis (La Marchand de sable...). Ce sera le même principe pour le deuxième CD. Le Label Naxos étant en train d'enregistrer toute l'oeuvre de Roussel, cela tombait bien...? De plus j'ai travaillé avec une équipe artistique exceptionnelle : Gérald Hugon, directeur artistique, Bertrand Cazé, ingénieur du son...
Comment avez-vous sélectionné les pièces de ce premier album, notamment y avait-il certaines que vous aviez particulièrement envie de présenter au public en premier lieu ?
Dans un enregistrement le plaisir de la découverte doit primer... Je ne souhaitais pas faire un CD historique ou pédagogique sur Roussel, mais plutôt une "promenade" dans son oeuvre et à travers plusieurs de ses périodes.
Albert Roussel privilégie souvent l’abstraction, pensez-vous que cela soit une des raisons pour laquelle son œuvre ait été moins réputée que celle de Ravel par exemple un autre de ses contemporains ou avez-vous une autre explication à ce qu’il soit délaissé à l’instar de quelques autres compositeurs français de cette époque ?
Je ne trouve pas que la musique de Roussel soit abstraite, malgré l'intérêt que portait Roussel aux jeux mathématiques. Je ressens par exemple celle de Paul Dukas comme beaucoup plus savante et "scientifique" que celle de Roussel. Ce qui m'a attiré chez Roussel, c'est davantage cette hypersensibilité parfois très spontanée, parfois "en creux", jointe à une recherche de tissu sonore très original et à une volonté certes utopique de canaliser tout cela dans l'invention de grandes formes parfaitement maîtrisées , encore une fois, sculptées et polies comme ces galets des falaises de la Côte normande... J'y rajouterai un humour très pointilliste (comme un sourire intérieur), dont on ne parle jamais.
Alors que Ravel a privilégié un mélodisme virtuose , simplifié (parfois comme des bibelots sonores...) très séduisant et d'une grande liberté poétique dans son néoclassicisme, Roussel a donné la priorité à une synthèse esthétique faite à la fois de lyrisme contenu, d'énergie moderniste (avec les dissonances qui vont avec...) et d'écriture dense et très ouvragée. Rajoutons que pour l'interprète, la musique de Roussel ne tombe pas forcément sous les doigts ; c'est ce que m'avait un jour avoué la grande pianiste Geneviève Joy qui pourtant adorait Roussel.
Quelles difficultés particulières présentent l’interprétation de l’œuvre pour piano d’Albert Roussel et vous-même qu’est-ce qui vous a tenu le plus à cœur dans votre interprétation de ces œuvres ?
Comme dans toute oeuvre d'art, il y a la surface et le coeur de l'oeuvre. Chez Roussel la surface est une écorce souvent assez dure à percer sur le plan technique, car la densité de l'écriture (beaucoup de quartes, de quintes, de voix intermédiaires) et les changements incessants dans la ligne d'accompagnement mettent la main du pianiste en position difficile pour chanter et coder les réflexes digitaux, sans lesquels on n'atteint pas la liberté et la souplesse d'expression indispensables. Car la musique de Roussel, contrairement à ce qu'on pense souvent, n'est pas à dominante contrapunctique ou harmonique ; elle chante sans cesse, mais avec plusieurs lignes en même temps qu'il faut faire entendre non seulement avec une intention architecturale mais avec le souci d'une courbe lyrique. S'ajoute à cela la place qu'il faut donner à la dynamique énergétique (proche dans la Suite op 14 du jeune Prokofiev ou de Pacific 231 d'Honeger...), sans compter le respect de tempi très rapides marqués par le compositeur...
Ce que j'ai voulu, c'est débarrasser Roussel du côté scholastique et sec qu'on lui prête souvent, pour retrouver une souplesse lyrique, tout en maintenant présent à l'oreille l'ensemble des lignes du discours. On découvre alors la profonde émotion, les secrets de cette musique : je pense notamment à la voix supérieure du début de la Sonatine qui évoque la tendre émergence du thème de flûte dans le Festin de l'araignée, ou au final du Marchand de sable, dont les harmonies très ravéliennes atteignent les sommets de la musique française, élégiaque et nostalgique. C'est très intéressant à jouer car il s'agit d'un vrai travail d'invention d'une palette musicale diversifiée, à l'intérieur de contraintes strictes : polissage de l'harmonie chez le compositeur, polissage des doigts chez l'interprète... Au public de juger!"
Jouerez-vous prochainement ces œuvres en concert ? et/ou quels sont vos prochains concerts ?
J'ai pris une sorte d'année sabbatique pour me consacrer aux sept enregistrements/Naxos que j'ai à réaliser sur la musique française (Debussy, Poulenc, Roussel, Louis Aubert...), et donc en limitant au maximum le nombre des concerts ou en repoussant des tournées (par exemple Aux Etats-Unis). Mais je jouerai Roussel dans un concert à l'Auditorium de la Radio Suisse Romande à Lausanne le 12 et 13 mai prochains, dans le cadre de l' émission "Musique en mémoire", consacrées pendant une semaine à la musique pour piano de Roussel et dont je suis l'invité.
Le 16 mai on me retrouvera à l'Auditorium d'Evry pour un concert présenté sur Francis Poulenc dans le cadre de l'Université du Temps libre. Voilà pour le proche immédiat."


Pour écouter
Albert Roussel
Jean-Pierre Armengaud , piano

extrait de Sonatine op.16
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extrait de Trois pièces, op.49 :

 

 

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