Piano à Lyon
Pour connaître le programme de la saison
2009-2010 cliquez ici : piano
lyon
Nouvelle saison de Piano à Lyon
Fort du succès rencontré par sa première édition,
PIANO A LYON continue, s'enrichit de nouvelles formules,
dont un week-end consacré à Chopin,
invite 11 interprètes de prestige à se produire
dans la belle Salle Molière, en récital ou en duos.
PROGRAMMES
Sous réserve de modifications
Vendredi 20 Octobre 2006 à 20h30 - Salle Molière
Scarlatti Sonates L483, L5, L352, L486
Beethoven Sonate n°15 en ré majeur opus 28 " Pastorale
"
Brahms Sonate n°3 en fa mineur opus 5
Bruno Léonardo Gelber, piano
Bruno
Léonardo Gelber
D'origine autrichienne et franco-italienne, Bruno Leonardo Gelber est
né en Argentine. Il est imprégné de musique dès
sa plus tendre enfance et commence le piano à l'âge de
3 ans et demi avec sa mère, qui demeurera toute sa vie sa principale
conseillère. A l'âge de 5 ans, il donne son premier concert
et un an plus tard, il commence à travailler avec Vincenzo Scaramuzza,
également professeur de Martha Argerich.
Frappé à l'âge de 7 ans d'une sévère
attaque de poliomyélite qui le cloue au lit pendant une année,
la musique sera pour lui l'élément nécessaire et
vital et, pour qu'il n'arrête pas de jouer, on démontera
la lyre au-dessous du piano afin qu'il puisse travailler allongé,
son lit glissé sous le clavier.
Déjà célèbre en Amérique du Sud,
il joue le concerto de Schumann à l'âge de 15 ans sous
la direction d'un jeune chef d'orchestre, Lorin Maazel. A l'âge
de 19 ans, le gouvernement français décide de lui accorder
une bourse qui lui permet de venir travailler à Paris et surtout
de rencontrer Marguerite Long qui, en l'entendant, déclare :
"Vous serez mon dernier élève, mais le meilleur".
Elle le pousse alors à se présenter à son concours
où il obtient un troisième prix, ce qui soulève
un véritable scandale de la part du public et de la presse compte
tenu de l'enthousiasme suscité par ses prestations.
C'est alors le début d'une immense carrière internationale
qui l'amène à se produire en récital et avec orchestre
devant les publics du monde entier. Arthur Rubinstein, qui voit en lui
l'un des plus grands pianistes de sa génération, le choisira
pour participer avec lui au film que lui consacra François Reichenbach.
Les parrains de ses premiers concerts portent des noms aussi célèbres
qu'Ernest Ansermet, Rudolf Kempe, George Szell, Sergiu Celibidache,
Josef Krips, Kyril Kondrachine, Alceo Galliera ou Antal Dorati. Il joue
aujourd'hui sous la direction de chefs d'orchestre tels que Kurt Masur,
Sir Colin Davis, Charles Dutoit, Bernard Hatink, Mstislav Rostropovitch,
Riccardo Chailly, Christoph Eschenbach, aux côtés des plus
grands orchestres du monde et notamment dans le cadre d'institutions
aussi prestigieuses que la Philharmonie de Berlin, le Musikverein de
Vienne, la Tonhalle de Zurich, l'Orchestre de la Suisse Romande, l'Orchestre
de Montréal, le Philadelphia Orchestra, le Festival de Salzbourg,
la Scala de Milan, la NHK de Tokyo, l'Orchestre National de France,
l'Orchestre de Paris, le Royal Philharmonic Orchestra, l'Orchestre de
Cleveland, les festivals de Lanaudière, d'Aix-en-Provence, de
Lucerne, de Zurich, de Grenade, de Saratoga.
En décembre 2000, Bruno Leonardo Gelber a donné ses premiers
concerts à Moscou, au Conservatoire Tchaïkovsky, sous la
direction de Vladimir Spivakov. L'Orchestre Philharmonique de Saint
Pétersbourg dirigé par Yuri Temirkanov l'a également
invité.
"Il est de ces artistes qui nous apprennent toujours sur les uvres
que nous pensions le mieux connaître et dont l'avenir, nous le
savons, est encore riche d'enseignements". (Clarendon dans Le Figaro).
Vendredi 24 Novembre 2006 à 20h30 - Salle Molière
Chopin Introduction et Polonaise brillante opus 3
Grieg Sonate en la mineur opus 36
Rachmaninov Sonate en sol mineur opus 19
Gautier Capuçon, violoncelle
Gabriela Monteiro, piano
Gabriela
Monteiro
" J'ai rarement vu un talent comme celui de Gabriela. C'est une
artiste unique. " C'est en ces termes que Martha Argerich évoquait
la pianiste Gabriela Monteiro dans une interview donnée récemment
dans Le Monde de la Musique.
Née en 1970, la pianiste vénézuelienne fait sa
première apparition en public à l'âge de 5 ans.
Elle étudie avec Lyl Tiempo, Rosalina Sackstein, Anfrez Esterhazy
et Hamish Milne. A 7 ans, une bourse de l'Etat vénézuelien
lui permet de se rendre à l'étranger pour poursuivre sa
formation.
A peine âgée de 12 ans, elle remporte le concours international
de piano pour jeunes artistes de l'American Music Scholarship Association
en interprètant en finale le 1er concerto pour piano de Tchaïkowsky.
Sa participation régulière au festival Martha Argerich
de Lugano lui permet de faire ses débuts en Europe. Elle s'y
produit en récital, avec orchestre, à deux pianos avec
Martha Argerich et Lilya Zylberstein ou en duo avec Gautier Capuçon.
Les improvisations dans les styles jazz et classique, avec lesquelles
elle aime terminer ses récitals, suscitent l'enthousiasme du
public.
Gabriela Monteiro joue sous la direction de chefs tels que Claudio Abbado,
Alexandre Rabinovitch, Michel Béroff, et fréquente à
présent les salles de concert du monde entier. Elle fera prochainement
ses débuts avec le New York Philharmonic et Lorin Maazel, et
sera l'invitée du prochain festival de piano aux Jacobins (Toulouse)
et des concerts du Dimanche matin au Théâtre du Châtelet
Sa discographie : - GRIEG : Sonate pour piano et violoncelle, enregistrée
en Live au festival de Lugano (EMI)
- Récital Chopin, Ginastera, Falla, Granados, Liszt, Scriabine
Rachmaninov et Improvisations (2 CDs EMI).
Vendredi 15 Décembre 2006 à 20h30 - Salle Molière
Mozart Sonate pour deux pianos en ré majeur K 448
Stravinsky Concerto pour deux pianos
Schumann/Debussy Etudes en forme de canons
Poulenc Sonate pour deux pianos
Frank Braley,
Eric Le Sage, pianos
Frank
Braley
Brillant et atypique, Frank Braley n'a pas suivi le cursus habituel
des artistes de sa stature. Il jure même ses grands dieux n'avoir
jamais souhaité devenir pianiste
Mais il donne aujourd'hui
plus de 50 concerts par an. Après avoir hésité
entre sciences et musique, Frank Braley finit par abandonner l'université
à sa majorité pour rejoindre le cercle des élus
au CNSM de Paris. Malgré tous ses efforts pour être dernier
de la classe, il sortira surdiplômé de la prestigieuse
institution, pour être aussitôt propulsé sur la scène
internationale après avoir remporté en 1991 le premier
prix du prestigieux Concours Reine Elisabeth de Belgique.
Aujourd'hui recherché par les plus grandes phalanges orchestrales,
signataire d'un triplé d'enregistrements (Schubert, Strauss et
Beethoven) qui lui vaut des comparaisons flatteuses avec les plus grands
du piano (des Claudio Arrau, Alfred Brendel, Radu Lupu ou Andreas Schiff),
Frank Braley n'a pas laissé la gloire lui monter à la
tête. Ce jeune homme à l'intelligence vive, à la
répartie foudroyante et aux idées musicales bien arrêtées
n'a rien perdu de son rapport spontané, naturel et décontracté
au piano, fait d'humour et de poésie, de pudeur et de grâce
apollinienne, de fraîcheur et de sincérité. Un émerveillement
d'amateur -ou plutôt d'amant- qui lui permet de jouer toute musique
comme si elle venait d'être créée.
Frank Braley joue par plaisir, que ce soit pour le grand frisson des
récitals ou pour la joie partagée de la musique de chambre
entre amis, aux côtés d'Augustin Dumay, Paul Meyer, Eric
Le Sage, Emmanuel Pahud ou de Renaud et Gautier Capuçon, avec
lesquels il a gravé l'intégrale de la musique de chambre
de Ravel. Son dernier disque, parut chez Harmonia Mundi, est consacré
à des uvres pour piano de Gershwin.
Eric
Le Sage
Eric Le Sage est un des représentants les plus originaux de l'école
française de piano. Après des études précoces
au Conservatoire de Paris puis à Londres auprès de Maria
Curcio, l'année de ses 25 ans il remporte successivement les
1ers Prix du Concours de Porto, du Concours Robert Schumann à
Zwickau et le 3ème Prix du Concours de Leeds qui lui permet d'interpréter
le Concerto pour piano de Schumann en compagnie du City of Birmingham
Touring Orchestra dirigé par Simon Rattle. Refusant le cloisonnement
des disciplines, Eric Le Sage mène de front une double vie de
soliste et de musicien de chambre. Avec le flûtiste Emmanuel Pahud
et le clarinettiste Paul Meyer, il a fondé le festival de l'Empéri
à Salon-de-Provence qui connaît cette année sa 15ème
édition. La subtilité de sa sonorité, la poésie
de son toucher et son intelligence des structures font d'Eric Le Sage
un interprète privilégié du piano romantique (notamment
schumannien) et du piano français, de Fauré à Debussy
en passant par Chausson, Franck, Poulenc ou Milhaud, dont l'intégrale
de la musique de chambre lui a valu un Diapason d'or en 2001. Son répertoire,
aussi vaste qu'atypique, est à l'image de sa générosité
passionnée et de son enthousiasme.
Vient de paraître le premier volume d'une intégrale de
l'uvre pour piano de Schumann chez Alpha.
Vendredi 26 Janvier 2007 à 20h30 -
Salle Molière
Schumann Arabesque
Schumann Fantasiestücke opus 12
Brahms Fantaisies opus 116
Brahms Intermezzi opus 117
Brahms Klavierstücke opus 119
Nicholas Angelich, piano
Nicholas
Angelich
Né aux Etats Unis en 1970, Nicholas Angelich commence le piano
à l'âge de 5 ans avec sa mère. Deux ans plus tard,
il donne son premier concert avec orchestre en interprétant le
concerto K. 467 de Mozart. A 13 ans, il entre au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris où il étudie avec
Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod et Michel Beroff. Il y obtient les premiers
prix de piano, de musique de chambre, d'accompagnement et travaille
en parallèle avec Marie-Françoise Bucquet, suit les masterclasses
de Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov et Maria Joao Pires.
En 1989, il remporte le 2ème Prix du Concours International R.Casadesus
de Cleveland et en 1994, le 1er Prix du Concours International Gina
Bachauer.
Grand interprète du répertoire classique et romantique,
il participe à l'intégrale des sonates de Beethoven dans
différents pays, puis donne plusieurs fois l'intégrale
des Années de Pèlerinage de Liszt, au cours de la même
soirée, en France (La Roque d'Anthéron, Bordeaux, Nantes),
en Allemagne, au Canada, au Portugal et en juin 2004, à Washington.
Son répertoire inclut aussi des uvres du vingtième
siècle de compositeurs comme Rachmaninov, Prokofiev, Chostakovitch,
Bartok, Ravel, mais aussi de Messiaen, Stockhausen, Boulez, Tanguy et
Pierre Henry, dont il crée le Concerto sans orchestre pour piano.
Il s'est récemment produit avec l'Orchestre National de Lyon
et David Robertson, l'Orchestre National de Bordeaux et Yutaka Sado,
les orchestres de Strasbourg et de Montpellier sous la direction de
Jerzy Semkow, l'Orchestre National de France et Marc Minkowski, l'Orchestre
Philharmonique de Radio France et Paavo Järvi, l'Orchestre Philharmonique
de Liège et Alexandre Dmitriev, l'Orchestre National de Lille
et Matthias Bamert, l'Orchestre de Toulouse et Michel Plasson au Festival
Berlioz, l'orchestre de la SWR Baden-Baden et Michael Gielen, ainsi
qu'en récital à Paris (Sonates de Schubert), Bordeaux,
La Roque d'Anthéron, Nantes, Dijon, Lille, Genève, Bruxelles,
Hanovre, et dans la plupart des grandes villes d'Europe. En mai 2003,
il fait ses débuts avec le New York Philharmonic et Kurt Masur.
Avec ce même chef et l'Orchestre National de France, il participe
à une tournée au Japon en Avril 2004.
Passionné de musique de chambre, il joue fréquement avec
Josha Bell, Renaud et Gautier Capuçon, Augustin Dumay, Gérard
Caussé, Marc Coppey, Paul Meyer, le Quatuor Ysaye et le Quatuor
Prazak.
Vient de paraître le premier volume d'une intégrale des
uvres pour piano de Brahms chez Virgin Classics (Variations Paganini,
4 Ballades, 2 Rhapsodies opus 79). Le second volume, incluant les opus
116, 117 et 119, au programme du récital, est annoncé
pour Janvier 2007.
Mercredi 28 Février 2007 à 20h30 - Salle Molière
Mozart Sonate n°6 en ré majeur K 284
Mozart Rondo en la mineur K 511
Mozart 12 Variations sur " Ah ! vous dirais-je maman " K 265
Prokofiev Sonate n°3 en la mineur opus 28
Prokofiev 10 pièces du ballet Roméo et Juliette, opus
75
Prokofiev Toccata opus 11
Lise de la Salle, piano
Lise
de la Salle
Née en 1988, Lise de la Salle, donne son premier concert à
l'âge de 9 ans à Radio France. Elle remporte de nombreux
concours dont un Premier Prix, à peine âgée de 12
ans, au Septième Concours International d'Ettlingen, en Allemagne.
Lauréate de la Fondation d'entreprise Groupe Banque Populaire-Natexis,
elle remporte successivement le Premier Prix du "European Young
Concert Artists" à Paris en octobre 2003 et le Premier Prix
du "Young Concert Artists International Auditions" à
New York en janvier 2004.
En 1998, Lise de la Salle rencontre Pascal Nemirovski qui devient son
professeur. Parallèlement, elle entre au CNR de Paris dans la
classe de Pierre Réach, où elle obtient en 2001 un Premier
Prix à l'unanimité du jury, puis au CNSM, en 3ème
cycle (de perfectionnement), dans la classe de Bruno Rigutto. Geneviève
Joy-Dutilleux lui prodigue aussi quelques conseils.
Depuis 2001, elle est invitée à donner des concerts en
France et à l'étranger et dans de nombreux Festivals (Auditorium
du Louvre, Midem, Herkulessaal à Münich, Opéra d'Avignon,
Palais des Beaux Arts à Bruxelles, Konzerthaus à Berlin,
Festival de La Roque d'Anthéron, Musique aux Serres d'Auteuil,
Festival de Saint-Riquier, Auditorium Maurice Ravel à Lyon, Festival
de Bad Kissingen
).
En 2003, Lise de la Salle fait ses débuts à Berlin puis
en 2004, à Tokyo, Washington et New York. Elle est invitée
à jouer avec l'Orchestre de l'Opéra d'Avignon, l'Orchestre
National d'Ile de France, l'Orchestre National d'Auvergne, l'Orchestre
du Schleswig Holstein, l'Orchestre National de Belgique, l'Orchestre
National de Lyon, la Staatskapelle de Weimar, le Deutsches Symphonieorchester
de Berlin, sous la direction de chefs tels que Lawrence Foster, Jun
Märkl, Moshe Atzmon, Arie Van Beck, et Semyon Byshkov, qui l'invite
à cologne pour le concert d'ouverture de la saison de l'orchestre
Dernièrement, Lise de la Salle a donné son premier récital
Salle Gaveau dans le cadre de la prestigieuse saison parisienne Piano ****.
Elle a également fait ses débuts à Copenhague,
Zürich, Lisbonne, et à Québec.
Un premier disque consacré à Ravel et Rachmaninov, unanimement
salué par la critique, a marqué le début de sa
collaboration avec le label Naïve Classique, pour lequel elle enregistre
désormais en exclusivité. Paru récemment, un récital
Bach/Liszt qui lui a valu d'être nominée dans la catégorie
" jeunes solistes instrumentistes " aux Victoires de la Musique
Classique 2006.
A paraître en Février 2007, un disque Liszt, Chostakovitch
et Prokofiev (concertos pour piano n°1) avec l'orchestre de la Fondation
Gulbenkian placé sous la direction de Lawrence Foster.
Vendredi 16 et Samedi 17 Mars 2007- Salle Molière,
" Hommage à Chopin "
Vendredi 20 Avril 2007 à 20h30 - Salle Molière
Beethoven Variations en fa majeur opus 34
Beethoven Sonate n°8 en do mineur opus 13 " Pathétique
"
Beethoven Sonate n°30 opus 109
Chopin 4 Mazurkas opus 24
Chopin Ballade n°2 en fa majeur opus 38
Schumann Carnaval opus 9
Jean-Marc Luisada, piano
Jean-Marc
Luisada
Formé par deux grands pédagogues, Marcel Ciampi et Denyse
Riviere, Jean-Marc Luisada part pour l'Angleterre où il étudie
à l'école Yehudi Menuhin. Il entre ensuite au Conservatoire
National Supérieure de Musique de Paris dans la classe de piano
Dominique Merlet et la classe de musique de chambre de Genevieve Joy-Dutilleux.
Après avoir obtenu un Premier prix dans ces deux disciplines,
il choisit de poursuivre sa formation avec Nikita Magaloff, Paul Badura-Skoda
et Milosz Magin.
En 1983, il est lauréat du concours Dino Ciani à la Scala
de Milan et en 1985, du concours Chopin de Varsovie où son succès
le propulse sur la scène internationale. Suivront alors des apparitions
à travers le monde. Invité à jouer au Japon après
le concours, il y retourne chaque année, accueilli par un public
fidèle.
Parallèlement à son activité de concertiste, Jean-Marc
Luisada enregistre pour Deutsche Grammophon plusieurs disques dont les
Valses et les Mazurkas de Chopin, les Goyescas de Granados et les Concertos
de Schumann et Grieg avec le London Symphony Orchestra et Michael Tilson
Thomas.
Jean-Marc Luisada joue sous la direction de Charles Dutoit, Adam Fischer,
Theodor Guschlbauer, Eliahu Inbal, Marek Janowski, Emmanuel Krivine,
Yehudi Menuhin, Michel Plasson, avec des orchestres tels que le LSO,
le NHK, l'Orchestre National de France, l'Orchestre de la Suisse Romande,
le St Petersburg Orchestra, le Sinfonia Varsovia, l'Orchestre du Capitole
de Toulouse....
Chambriste apprécié, il se produit avec les quatuors Fine
Arts, Sine Nomine, Kocian, et Talich, ainsi qu'avec Paul Meyer, Patrick
Gallois, Guy Touvron, Gary Hoffman, Jean-Jacques Kantorow, Laurent Korcia,
Raphaël Oleg, Françoise Pollet et bien d'autres.
Il est régulièrement invité à participer
aux Festivals de Besançon, de la Roque d'Anthéron, de
Radio France à Montpellier, de Strasbourg, et se produit à
travers l'Europe dans les salles les plus prestigieuses, telles que
le Queen Elizabeth Hall et le Wigmore Hall de Londres, le Suntory Hall
de Tokyo, le New Bilbao Auditorium de Barcelone, le Victoria Hall de
Genève, le Salle Pleyel, le Théâtre des Champs-Elysées,
la Salle Gaveau et le Théâtre du Châtelet à
Paris...
En 2006, il est nommé professeur à l'Ecole Normale de
musique de Paris.
Jean-Marc Luisada est un cinéphile passionné. Il enregistre
l'Histoire de Babar de Poulenc avec l'actrice française Jeanne
Moreau et collabore régulièrement avec des comédiens
comme Macha Méril, avec qui il réalise Feu Sacré,
un concert/pièce autour de George Sand et Chopin, mais aussi
Clément Sibony, Nicolas Vaude, Marie-Christine Baurrault et Bruno
Putzulu.
En Juin 1989 il est nommé Chevalier des arts et des lettres.
En Novembre 1999, le gouvernement français le fait Chevalier
de l'ordre du mérite et en juillet 2003, Officier des arts et
des lettres.
1998 marque le début d'une collaboration en exclusivité
avec le label RCA Red Seal/BMG. Il enregistre des oeuvres de Bizet et
Fauré (un cd pour lequel il reçoit le Grand prix du disque),
Chopin, Dvorak, Mozart, Haydn, un récital Schumann (avec les
papillons, l'Arabesque, le Carnaval et les variations fantômes)
et tout dernièrement des sonates de Chopin, Liszt et Scriabine.
Pour en savoir plus sur Jean-Marc Luisada...cliquez
ici
" Hommage à Chopin " Enregistré par France
Musique
1er concert
Vendredi 16 Mars 2007 à 20h30 - Salle Molière
Chopin Allegro de concert opus 46
Chopin 12 études opus 10
Chopin 12 études opus 25
Nelson Goerner, piano
Nelson
Goerner
Né en 1969 à San Pedro, en Argentine, Nelson GOERNER commence
l'étude du piano à cinq ans avec Jorge GARRUBA, puis il
est admis au Conservatoire National de Musique de Buenos Aires dans
la classe de Juan Carlos ARABIAN puis de Carmen SCALCIONE. En 1980,
il donne son premier concert dans sa ville natale et en 1986, il y obtient
le Premier Prix du Concours Franz Liszt.
Grâce à son talent exceptionnel, Martha ARGERICH lui fait
décerner une bourse d'études qui lui permet d'entrer au
Conservatoire de Genève dans la classe virtuosité pour
travailler avec Maria TIPO.
Septembre 1990 représente un tournant dans sa carrière.
Il remporte le Premier Prix à l'unanimité du Concours
de Genève en interprétant le Concerto n°3 de Rachmaninov
avec l'Orchestre de la Suisse Romande, qui le réinvite la saison
suivante pour un premier Concerto de Chopin. Ce prix entraîne
de nombreux concerts en Europe et une tournée au Japon où
il obtient un immense succès.
Depuis, Nelson GOERNER a été invité par la plupart
des grands festivals français : La Roque d'Anthéron, Piano
aux Jacobins à Toulouse, La Grange de Meslay (où il remplace
Sviatoslav RICHTER au pied levé), Menton, Montpellier, Divonne,
Nohant, ainsi qu'au Schleswig-Holstein Festival. Il donne aussi des
récitals dans la plupart des capitales européennes et
aux Etats-Unis. Il se produit en musique de chambre avec les Quatuors
Takacs, Carmina et Ysaye, ainsi qu'avec Steven Isserlis et Vadim Repim.
Nelson GOERNER est le soliste d'orchestres tels que le Philharmonia
Orchestra sous la direction de Claus-Peter FLOR, le London Philharmonic
et l'Orchestre Residentie de La Haye dirigés par Franz WELSER-MOEST,
le Royal Scottish National Orchestra avec Neeme JARVI, le Deutsches
Symphonie-Orchester de Berlin et Andrew DAVIS, le Bayerische Rundfunk
Orchester, le Los Angeles Philharmonic et David ZINMAN, le Nederland
Philharmonic et Vassily SINAISKY, ainsi qu'avec les Orchestres de Montréal,
Moscou, Radio Norvégienne, Varsovie, Tonhalle de Zurich, les
Orchestres de Bordeaux et Montpellier avec Yutaka SADO, l'Orchestre
National de France et Hans GRAF. Il a joué au Musikverein de
Vienne, au Festspielhaus de Salzbourg ainsi qu'avec le Royal Liverpool
Philharmonic et l'Orchestre de la Radio de Leipzig. Ses engagements
futurs incluent des concerts avec les orchestres de la Tonhalle de Zurich,
de la Suisse Romande, de Liège, de la NHK à Tokyo et des
récitals à Londres, Paris, Lyon, Manchester, Dallas
Nelson GOERNER a enregistré un récital Chopin (EMI), un
récital Rachmaninov, les 12 Etudes d'exécution transcendante
de Liszt, des Préludes de Rachmaninov et le Concerto N°3
avec le BBC Philharmonic dirigé par Vassily Sinaisky (Cascavelle),
des uvres de Busoni pour piano et orchestre (Chandos).
A paraître prochainement : les concertos de Liszt et un récital
Brahms et Schubert (Cascavelle), ainsi qu'une création de John
Lord (EMI).
Samedi 17 Mars 2007 - Salle Molière
La leçon de musique 12h30
Chopin par Jean-François Zygel
Leçon de musique et improvisations
Jean
François Zygel
Pianiste et compositeur, Jean-François Zygel improvise régulièrement
en concert, pour le cinéma muet, le théâtre ou la
danse (Théâtre du Châtelet, Forum des Images, Opéra
Bastille, Festival d'Avignon, Auditorium de Lyon, Musée du Louvre,
Musée d'Orsay
) ainsi que pour la radio (France Musique)
et la télévision (Mezzo, France 2). En compagnie de l'Orchestre
Philharmonique de Radio-France, il présente chaque mois les oeuvres
du grand répertoire au jeune public salle Olivier Messiaen de
la maison de la Radio. Il y est également chargé d'une
émission hebdomadaire publique et en direct, " Le cabaret
classique de Jean-François Zygel ", diffusée sur
France Musique le dimanche de 19h à 20h. Il crée en 2006
pour France 2 une série d'émissions intitulée "
La Boîte à musique de Jean-François Zygel "
consacrée aux grands compositeurs. On peut aussi le retrouver
dans la " La leçon de musique " en DVD (déjà
parus : Mozart, Chopin, Fauré, Ravel, Bartok, Debussy, Mendelssohn,
Franck et Chostakovitch). Jean-François Zygel est professeur
d'écriture et d'improvisation au Conservatoire de Paris. Il a
remporté le 1er février dernier une Victoire de la Musique
Classique. Ses disques et ses DVD sont édités chez Naïve.
2ème concert
18h Chopin et la musique française, correspondances
Chopin Nocturne n°20 en do dièse mineur opus posthume
Debussy "Clair de Lune" (extr. de la Suite Bergamasque)
Chopin Mazurka opus 67 n°4
Debussy Arabesque n°1
Fauré Nocturne n°1 opus 33 n°1
Chopin Fantaisie Impromptu en do dièse mineur opus 66
Saint Saëns Allegro appassionato opus 70
Chopin Andante spianato et Grande Polonaise
David Bismuth, piano
Chopin Concerto pour piano n°1 en mi mineur opus 11
(version pour piano, quatuor à cordes et contrebasse)
Bertrand Chamayou, piano et ses amis
David
Bismuth
Pianiste français né en 1975 sur la Côte d'Azur,
David Bismuth commence ses études musicales au CNR de Nice où
il obtient un Premier Prix à l'unanimité dans la classe
de Catherine Collard. À l'âge de 14 ans, il entre au CNSM
de Paris dans la classe de Gabriel Tacchino puis de Brigitte Engerer,
et obtient ses Premiers Prix de piano et de musique de chambre à
l'unanimité. Il se perfectionne ensuite durant plusieurs années
auprès de Monique Deschaussées, formée par Alfred
Cortot, et participe à des masterclasses auprès de Gyorgy
Sebok, Menahem Pressler, Richard Goode ou Lisa Leonskaja.
Ces dernières années, il se rend régulièrement
au Portugal, à Belgais, pour travailler auprès de Maria
Joao Pires, qui l'invitera par la suite à se produire à
ses côtés au Festival Radio France- Montpellier puis au
Gstaad Menhuin Festival.
Au cours des dernières saisons, David Bismuth est notamment invité
aux Rencontres Internationales Chopin à Nohant, au Festival Piano
en Valois, au Festival du Comminges (avec le Quatuor Parisii), aux Flâneries
Musicales de Reims, au Festival de Perros-Guirec, au Festival Piano
aux Jacobins ainsi qu'aux Pays-Bas (Holland Music Sessions), en Allemagne
(Festival de Schleswig-Holstein), en Autriche (Salzbourg), en Italie
(Rome) et au Québec (Festival de Orford), en Ukraine (Philharmonie
d'Odessa).
Il s'est également produit avec l'Orchestre de Cannes, sous la
direction de Philippe Bender et l'Orchestre National du Capitole de
Toulouse, sous la direction de Fayçal Karoui puis de Jaap Van
Zweden. Il est le partenaire régulier des violonistes Laurent
Korcia et Marina Chiche.
De profondes affinités avec ce répertoire ont poussé
David Bismuth à associer Franck et Fauré dans son premier
disque (AmeSon 2004). C'est naturellement qu'il poursuit l'approfondissement
de cette musique en réunissant à nouveau deux compositeurs
français parmi les plus éminents : Debussy et Dukas (AmeSon
2006). Auparavant, David Bismuth avait participé à un
CD consacré aux uvres chorales de Berlioz dirigées
par Michel Plasson (EMI Classics 2004).
Bertrand
Chamayou
Curieux début de parcours que celui de ce toulousain qui entame
ses études musicales au conservatoire de sa ville natale. Bertrand
Chamayou se met très tôt à l'harmonie, s'essaie
à la composition et s'intéresse avant tout à la
musique contemporaine (Messiaen, Stockhausen). Le directeur du conservatoire,
Marc Bleuse, est intrigué par la singulière personnalité
du jeune élève. Vers l'âge de treize ans vient le
moment d'un sursaut pour un musicien qui manifeste désormais
des préoccupations plus " pianistiques ". Présent
dans le jury de fin d'année, Jean-François Heisser perçoit
immédiatement le fantastique potentiel de celui qu'il fera d'abord
travailler pendant trois ans en privé, avant de le retrouver
dans sa classe au Conservatoire de Paris. Bertrand Chamayou se perfectionne
en parallèle avec Maria Curcio à Londres, Leon Fleisher,
Dimitri Bashkirov et Murray Parahia, dont on sait qu'il prête
une oreille attentive à l'évolution du jeune français.
L'un des atouts du pianiste est d'avoir été très
tôt en contact avec la scène. Il a ainsi négocié
aisément le tournant entre la fin du cycle de perfectionnement
et l'entrée dans la vie de concertiste. L'expérience des
concours internationaux y a également contribué : un deuxième
prix au Concours Kraïnev, un quatrième prix au Long-Thibaud
en 2001.
Mais actuellement, ses préoccupations sont ailleurs et se nourrissent
d'une intense soif de découverte. Tous les visages de l'art,
et de son art, l'intéressent. Tous les répertoires l'attirent,
et ce goût pour les défis musicaux qui l'a amené
aux Etudes de Liszt lui inspire des projets autour de Schumann, Mendelssohn,
Scriabine ou Debussy et, plus généralement, d'une musique
française à laquelle il s'intéresse jusque dans
ses aspects les plus récents.
Aucune spécialisation pourtant chez un artiste dont les envies
évoluent. Bertrand Chamayou se reconnaît une " humeur
changeante " et avoue en même temps sa " fascination
pour des gens qui se sont spécialisés, tel Michelangeli
".
Et, lorsque le pianiste souhaite s'isoler pour travailler, c'est à
Berlin qu'il se rend le plus volontiers. La vie culturelle foisonnante,
l'enthousiasme très communicatif d'une capitale en pleine évolution
l'attirent irrésistiblement
.
Il a enregistré en Décembre dernier les 12 études
de Liszt lors d'un récital Salle Molière. Produit par
PIANO A LYON, le disque sortira en Juin chez SONY BMG.
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