Chopin ou Schumann en concert
«
Vous dites Chopin ? Ou bien Schumann ? »
du 23 au 27 mars
à
L'Archipel à Paris
La question sera sur toutes les lèvres en ce mois de mars
à l'Archipel !
A l'occasion du bicentenaire de leur naissance, l'Archipel
participe donc aux festivités. Avant de se poursuivre en
mai pour un second « tour », elles commenceront du
23 au 27 mars avec 19 artistes réunis pour 10 concerts,
dans nos 2 salles, la bleue et la rouge, avec des instruments
exceptionnels, contemporains ou d'époque : 2 pianos
- le Fazioli de 2002 et le Erard de 1898 - et 1 pianino Pleyel
de 1838.
Hors festival, l'Archipel accueillera aussi de jeunes talents
parrainés par leurs aînés : la pianiste Jasmin
Arakawa présentée par son professeur Emile Naoumoff
et le violoncelliste Dimitri Berlinski présentée
par la pianiste Ludmila Berlinskaia.
PROGRAMME
MAR 23 MARS _
_19H30 - Salle rouge sur piano Erard (1898)
Philippe Guilhon Herbert, piano
Programme :
Frédéric Chopin
Polonaise-Fantaisie
Nocturnes op 37 n° 1 en sol mineur & op 55 n° 2 en
mi bémol Majeur
Etudes op 25 n° 1. 6. 7. 12
Ballades n° 3 & n° 4
_____
_21H - Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)
Romain Descharmes, piano
Programme :
Robert Schumann
Carnaval
&
Lydia Jardon, piano
Programme :
Frédéric Chopin
24 préludes
/MER 24 MARS_
_19h30 - Salle rouge sur pianino Pleyel (1838)
Aya Okuyama, pianino
Jérôme Huille, violoncelle
Programme :
Frédéric Chopin
Polonaise Brillante
Grand duo concertant en mi Majeur
Pièce pour pianino solo
_____
_21H - Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)
Rebecca Chaillot, piano
Programme :
Frédéric Chopin
3éme sonate
&
Eliane Reyes, piano
Programme :
Robert Schumann
3 fantasiestücke op 111
Nicolas Bacri
Prélude et Fugue
Frédéric Chopin
Polonaise-fantaisie op 61
Barcarolle op 60
/JEU 25 MARS_
_19h30 - Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)
Sodi Braide, piano
&
Quatuor Tercea :
Claire Bucelle, violon
Anne Camillo, violon
Céline Tison, alto
Pauline Buet, violoncelle
Programme :
Frédéric Chopin
Concerto n°1
_____
_21H - Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)
Macha Matalaev, piano
Programme :
Robert Schumann
Carnaval de Vienne, op.26
Toccata, op.7
&
Berlinskaïa Ludmila, piano
Programme
Frédéric Chopin
Ballade n°4, op. 52
Robert Schumann
Kreisleriana op.16
/VEN 26 MARS_
_19h30 - Salle rouge sur pianino Pleyel (1838)
Aya Okuyama, pianino
Programme :
Frédéric Chopin
24 préludes
_____
_21H - Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)
Jean-Claude Pennetier, piano
Programme :
Frédéric Chopin
Grande Valse brillante op.34 n°1
Valse op.64 n°2
Barcarolle
4 Mazurkas op.17
3 Nocturnes op.15
4ème Ballade
/SAM 27 MARS_
_19h30 - Salle rouge sur pianino Pleyel (1838)
Jerome Granjon, piano
Frederic Sounac, récitant
Marielle Aujollet, récitante
Programme :
Frédéric Chopin
Lettres Croisées autour des 4 ballades pour piano de Chopin
_____
_21H - Salle bleue sur Piano Fazioli (2002)
Marie-Catherine Girod, piano
Programme :
Frédéric Chopin
1er rondeau op 1
Boléro op 19
Guy Sacre
Variations sur une mazurka de Chopin (pièce écrite
en 1989)
Frédéric Chopin
Fantaisie op 49
Andante spianato
Grande polonaise op 22
_____
A SUIVRE DU 6 AU 10 MAI -
LA SUITE DES FESTIVITES AVEC LE CYCLE « MIROIR » :
« VOUS DITES SCHUMANN ?
Ou bien CHOPIN ? »
(en cours de programmation)
Les artistes du festival
PHILIPPE
GUILHON-HERBERT
Philippe GUILHON-HERBERT étudie principalement auprès
de Michel Béroff, Jean-François Heisser et de Denis
Pascal. Il obtient les premiers Prix de piano, musique de chambre
et accompagnement à la Musikhochschule de Freiburg im Breisgau
ainsi qu'au Conservatoire Supérieur de Paris.
Lauréat de l'Académie internationale Maurice
Ravel en 1997, il se produit salle Cortot, à l'Opéra
Bastille (amphithéâtre), au théâtre
de Poissy (dans les 2 concertos de Chopin), au musée Debussy,
à la Hochschule der Kunst de Berlin, au Mozarteum de Salzburg...
Attiré par le répertoire contemporain, il participe
notamment à la création d'oeuvres de Michael
Levinas et Jonathan Harvey, en particulier au sein de l'Orchestre
Philharmonique de Radio-France, de l'Opéra de Lyon
ainsi que de l'orchestre de Suisse Romande.
Sa discographie comprend un récital de mélodies
de Poulenc avec le ténor David Lefort, récompensé
par l'Académie du disque lyrique.
Accompagnateur recherché, il collabore avec de nombreux
chanteurs, en particulier dans les domaines du lied et de la mélodie,
et possède en outre une solide expérience de chef
de chant.
Enfin, impliqué dans la création musicale, il participe
à diverses manifestations autour de l'écriture
; composition et improvisation pour courts-métrages, arrangements
et orchestrations divers.
LYDIA
JARDON
Lauréate du Conservatoire national supérieur de
musique de Paris, licence de concert à l'unanimité
de l'Ecole normale de musique de Paris, Lydia Jardon est
également lauréate de la fondation Cziffra et du
concours international Milosz Magin. Dès lors, elle fait
le choix d'aller à la rencontre de la scène
et du public. En juillet 2001, elle est choisie pour le concert
d'ouverture du Festival de Newport (USA) : ovationnée
par le public, elle est réinvitée en 2002. Après
avoir joué en France, Allemagne, Autriche, Uruguay, Brésil,
Turquie, Cameroun, Gabon, Colombie et dans de nombreux pays d'Europe
de l'est, elle interprète le Cinquième concerto
de Beethoven au Japon avec l'Orchestre Symphonique de Tokyo
au Suntory Hall sous la direction de madame Yuri Nakamura, à
Bratislava, le Troisième concerto de Rachmaninov avec l'Orchestre
de la Radio Slovaque sous la direction de Jean-Paul Penin et la
Rhapsody in Blue au Victoria Hall de Genève avec l'Orchestre
de la Suisse Romande dirigé par Arthur Fagen.
Début 2009 elle se rend en Arabie Saoudite pour une série
de récitals et master classes où elle joue pour
la communauté française, britannique et américaine.
En septembre 2009, elle se produit au Théâtre de
l'Athénée à Paris à l'occasion
de la sortie de son dernier disque. Certains ont parlé,
à propos du jeu pianistique de Lydia Jardon, d'une
alchimie mystérieuse de fougue et de distance face au texte,
d'une inextinguible passion et d'un contrôle méticuleux
de l'expression. Elle montre une prédilection pour
les partitions éruptives, celles qui requièrent
l'élan intrépide du virtuose autant que le
soin du détail (les critiques de son précédent
disque Scriabine s'en sont fait l'écho). Elle
vient ainsi d'enregistrer son neuvième disque, les
Sonates n° 2, 3 et 4 de Nikolaï Miaskovsky.
Mais Lydia Jardon ne se contente pas de jouer pour le public.
Elle est à l'écoute des musiciens du monde
entier lorsqu'ils sont plongés dans les difficultés
: en 1998, elle donne un concert à l'Unesco au profit
du centre André Malraux de Sarajevo avant de se rendre
en Bosnie- Herzégovine.
Constatant la désertion des meilleurs professeurs de musique
dans de nombreuses villes, elle fait venir à Ouessant deux
pianistes, l'un Serbe, l'autre Bosniaque, avant d'organiser
des récitals en Bretagne qu'elle donne avec eux. Pour
elle en effet, la Musique est le seul pont susceptible de relier
les causes les plus improbables au-dessus des fossés creusés
par l'arbitraire. Fondamentalement passionnée, elle est
également une artiste réfléchie, qui ne cesse
de s'engager et d'imaginer les projets les plus variés.
ROMAIN
DESCHARMES
Né en 1980, Romain Descharmes se voit décerner en
2006 le Premier Grand Prix lors du Concours
International de Dublin. Il se produit alors en récital
sur plusieurs scènes prestigieuses : Carnegie Hall à
New York, Wigmore Hall à Londres, National Concert Hall
à Dublin, Minato Mirai Hall à Yokohama, Tsuda Hall
à Tokyo...
Après avoir étudié au CNSMDP où il
obtient, avec des mentions très bien, 4 Prix et Diplômes
de Formation Supérieure (piano, musique de chambre, accompagnement
au piano et accompagnement vocal) notamment dans les classes de
Jacques ROUVIER, Bruno RIGUTTO, Christian IVALDI, il poursuit
sa formation en cycle de perfectionnement et reçoit les
conseils de Pierre BOULEZ.
Il est invité à se produire à l'étranger,
aux USA, en Angleterre, Irlande, Italie, France, Japon, Chine,
avec des orchestres d'excellente réputation et en
France : La Roque d'Anthéron, Piano aux Jacobins,
Rencontres Internationales F. Chopin, Serres d'Auteuil, Festival
Agora. Il participe à de nombreuses émissions radiophoniques
et télévisuelles (France Musique, Mezzo, NHKJapon).
Pianiste recherché en tant que chambriste pour son écoute,
sa sensibilité et sa large connaissance du répertoire
allant de la sonate au grandes formations en passant par le lied
qu'il affectionne particulièrement, il se produit
avec des artistes tels que Roland DAUGAREIL,
Henri DEMARQUETTE, Laurent KORCIA, Sarah NEMTANU, l'ensemble
Court-Circuit, le quatuor EBENE, le Berliner Philharmoniker Quintett.
Son 1er disque enregistré à Londres, chez Claudio
Records est consacré à BRAHMS. Il vient également
d'enregistrer un disque Ravel chez Audite.
AYA
OKUYAMA
Née au Japon en 1973, Aya Okuyama commence le piano à
l'âge de trois ans et demi à Tokyo avant de
poursuivre ses études au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris dans les classes de Brigitte Engerer, Michel
Béroff et Pierre-Laurent Aimard pour la musique de chambre.
Elle est titulaire du Diplôme de Formation Supérieure
(Premier Prix) de Piano et de Musique de Chambre au Conservatoire
national supérieur de musique et de danse de Paris en 1999
et du Diplôme Supérieur de Piano-Forte au Conservatoire
supérieur de Paris - CNR dans la classe de Patrick Cohen
en 2002. Aya Okuyama est régulièrement invitée
à donner des récitals et des concerts de musique
de
chambre en Europe ainsi qu'au Japon : La Salle Cortot, Cité
de la Musique, l'Archipel, Amphithéâtre Richelieu
de la Sorbonne, Château d'Assas, Château de Champs
sur Marne, Festival d'été de Gargilesse, «
Festival de Japon-Allemagne » à Hilden, Casa degli
Italiani à Barcelonne, « Piano Fest' »
à Ostende, «Concert du 250e anniversaire de W. A.
Mozart » à Milan (Lorenzelli Arte), Minato Mirai
Hall à Yokohama, etc...
Depuis quelques temps, elle se confronte avec d'anciens pianos
Pleyel de la période de F. Chopin et nous fait découvrir
par des récitals et performances, tout en univers immensément
riche en couleurs, nuances et sonorités, authentique et
fidèle témoignage du langage musical et instrumental
de la première moitié du 19ème siècle.
En juin 2007, elle donne un récital pour le 75ème
anniversaire de l'ouverture du Museo Chopin Celda par Edouard
Ganche à Majorque sur un pianino Pleyel identique à
celui que Chopin utilisa en 1838 pour composer les 24 Préludes.
Elle participe en tant que soliste à l'enregistrement
des oeuvres de J. N. Hummel sur instruments anciens organisé
par Didier Talpain, directeur de l'institut français
de Bratislava.
REBECCA
CHAILLOT
« Rebecca Chaillot est un être musical vibrant au
diapason des musiciens qu'elle illumine par son charisme.
Son jeu est subtil. Son intuition est doublée par son audace
sans frontières. Elle inspire par l'élan qu'elle
donne autour d'elle. Sa curiosité pour les répétitions
est aussi doublée par une justesse de l'émotion
contenue. Elle est chambriste, elle est créatrice, elle
est organisatrice, elle orchestre sa vie musicale avec grâce
et détermination. Dans son jeu, elle scrute le beau »
Emile Naoumoff. Née dans la Drôme en 1975, dès
l'âge de sept ans, Rebecca Chaillot interprète
en public un concerto pour piano de Haydn.
En 1993, admise au conservatoire de Genève dans la classe
de Sébastien Risler elle obtient le diplôme supérieur
de piano. Lauréate en 1997 du concours de concertos à
Genève, Rebecca Chaillot interprète le concerto
en do mineur de Mozart sous la direction de Marc Kochkacy.
Encouragée par le soutien d'un mécénat
genevois, elle se perfectionne aux Etats-Unis de 1998 à
2001 à l'Indiana University de Bloomington (USA) où
elle bénéficie entre autres de l'enseignement
de Léonard Hokanson, György Sebök et Emile Naoumoff.
Puis elle obtient le deuxième prix du concours de concerto
de Bloomington et joue le concerto en Fa de Gershwin avec l'orchestre
de l'Université d'Indiana sous la direction de
Imhre Pallo. Rebecca Chaillot se produit en France, en Suisse,
en Angleterre, aux Antilles, en Colombie, au Vénézuela,
au Canada et aux Etats-Unis comme soliste et chambriste : aux
Invalides et au festival Ravel de l'Archipel à Paris,
aux rencontres musicales d'Ivry Gitlis à Pont Saint
Esprit, au
Festival d'Aix en Provence en quintette avec Augustin Dumay
dans le cadre de l'Académie européenne, au
Château de Grignan, au Festival Bel-Air de Chambéry,
au Festival Mozart de Lille, au Festival d'Annecy.
Invitée par France Musique elle participe à plusieurs
concerts et à diverses émissions télévisées
d'ARTE et de Mezzo.
Durant l'été 2000, elle interprète le
concerto de Schumann avec l'orchestre philharmonique de Heibei
(Chine). De 2001 à 2003, Rebecca Chaillot est conseillère
artistique du festival et de l'académie de musique
de chambre au Château de Suze la Rousse (Drôme) et
s'entoure de musiciens tels que Alexis Cardenas, Gilles Apap,
Jean-Marc Apap, Sidonie Bougamont, Lyda Chen, Philippe Noharet
et Emile Naoumoff.
Inspiratrice de quelques compositeurs, Rebecca Chaillot interprète
la sonate d'Emile Naoumoff au Festival Mozart de Lille en
janvier 2002, qu'il a composée en 1981, et lui dédie
la Passacaglia qui devient le 3ème mouvement de cette même
sonate (composée en 2002). Le compositeur Jean-Guy Bailly
a dédié une sonate pour violon et piano à
Sidonie Bougamont et Rebecca Chaillot, qui fut enregistrée
lors d'un concert au Festival Music en Aubrac.
ELIANE
REYES
Née à Verviers en 1977, Eliane
Reyes a commencé le piano avec sa mère et
donne son premier récital à 5 ans à l'issue
duquel elle reçoit une distinction des mains de Jörg
Demus.
Ses études l'ont menée à la fréquentation
régulière de grands maîtres qui l'ont prise
sous leur aile le temps d'une maturation nécessaire, depuis
l'âge de dix ans où elle rencontre Gyorgy Cziffra,
jusqu'à Vladimir Ashkenazy à l'âge de
20 ans, en passant par Martha Argerich, Michel Béroff,
Brigitte Engerer, Hans Leygraf, Jacques Rouvier, Jean-Claude Vanden
Eynden et
Alan Weiss.
Pendant cette période où elle a également
le privilège de jouer pour les masterclasses de Paul Badura-Skoda,
Abdel-Rahman El Bacha, Murray Perahia et Gyorgy Sebök, elle
suivra un cursus au sein des institutions européennes parmi
les plus prestigieuses - Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris (3e cycle), Conservatoire Royal de Musique
de Bruxelles, la « Chapelle Musicale Reine Elisabeth »
,Hochschule der Künste de Berlin et Mozarteum de Salzbourg,
dont elle sortira avec les plus hautes récompenses.
Lauréate de plusieurs concours internationaux (concours
international de Montréal, Clara Schumann à Düsseldorf,
concours Maria Canals en musique de chambre), Eliane Reyes, depuis
ses débuts avec l'orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam
et du festival Tibor Varga à l'âge de 11 ans,
elle s'adonne à une carrière de soliste et
de chambriste qui ne cesse de susciter l'admiration de ses
partenaires, du public et de la presse.
Parmi ses prestations récentes, citons seulement pour la
saison 2008-2009, son interprétation au "Bozar"
de Bruxelles du Concerto n°5 "L"Empereur" de
Beethoven avec le BPO, Festival de Wallonie, Nuits musicales de
Beloeil, au Festival de Nohant, Flâneries musicales de Reims,
au Parlement Européen de Luxembourg, au Festival David
Oistrakh en Estonie, au Festival Albustan au Liban ainsi qu'à
Berlin.
Parmi ses partenaires réguliers de musique de chambre figurent
Fanny Clamagirand, Elisabeth Deletaille, Henri Demarquette, Amanda
Favier, Elsa Grether, Marie Hallynck, Florent Heau, Frédéric
Pélassy, Gabrielle Philipponet, Antal Szalai, Ronald van
Spaendonck, Sébastien Walnier, les quatuors Danel et Elysée...
Elle est également la pianiste du trio Agapé. En
outre, elle s'est produite exceptionnellement avec Marc Coppey,
Misha Maisky,François-Joël Thiollier,
José Van Dam.
Enseignant au CNSM de Paris et au Conservatoire Royal de Musique
de Bruxelles, elle a eu l'occasion d'accompagner des
masterclasses de Zakhar Bron, Sylvie Gazeau et a été
accompagnatrice de la classe de Philippe Koch au Conservatoire
de Liège. Ses projets immédiats incluent plusieurs
disques consacrés à Nicolas Bacri, Darius Milhaud,
Alexandre Tansman pour la firme Naxos et Fuga Libera tant en récital
qu'en musique de chambre.
SODI
BRAIDE
« Sa sonorité est claire, son jeu à la fois
puissant et fluide, il possède de surcroît un sens
inné des couleurs et du chant. [...] C'est un musicien
infiniment sensible qu'on souhaite écouter
lorsque le jour disparaît et qu'on cherche un peu de
paix dans son salon de musique. »
Mathias Heizmann, Arte TV.
Né de parents Nigérians à Newcastle (Angleterre),
Sodi Braide
commence le piano dès l'âge de 3 ans. Il poursuit
ses études musicales au Nigeria jusqu'en 1988, où
il est remarqué par le pianiste français Eric Heidsieck.
De là, il obtiendra une bourse du gouvernement français,
pour parfaire ses études musicales au Conservatoire d'Orléans,
au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM) de
Paris, dans la classe de Jacques Rouvier, ainsi qu'à l'Ecole
Normale de Musique de Paris, dans la classe de Françoise
Thinat. Il sortira de ces trois établissements avec les
plus hautes distinctions.
Après un cycle de Perfectionnement avec Gérard Frémy
au CNSM de Paris, il sera admis dans la classe de Dimitri Bashkirov
à l'école Reina Sofia de Madrid, avant de devenir
ensuite résident à la prestigieuse Fondation pour
piano du Lac de Côme, où il suit l'enseignement
de maîtres tels que Léon Fleisher, Andreas Staier
et Alicia de Larrocha, entre autres. Sodi Braide a obtenu de nombreux
prix et distinctions. Il a notamment été lauréat
des concours internationaux de Leeds (2003) et Van Cliburn (Jury
Discretional Prize, 2005).
Sodi Braide réside actuellement à Paris et se produit
en récital et musique de chambre en France (Radio France,
Salle Cortot, Festival Chopin de Bagatelle, Festival des Serres
d'Auteuil, Festival des Nouveaux Interprètes de Rouen,
Festival de Chambord, Flâneries Musicales de Reims, entre
autres). Il se produit aussi aux Etats-Unis, en Angleterre, en
Belgique, en Italie, en Allemagne, en Espagne, au Luxembourg,
en Roumanie ainsi qu'aux Emirats Arabes Unis, en Afrique et en
Amérique Latine.
Sodi Braide est également passionné de musique de
chambre et a été par ailleurs l'invité
d'orchestres comme le Neue Philharmonie Westfalen, l'Orchestre
Inter Loire, l'Orchestre Tempo de Toulouse et l'Orchestre
National Philharmonique de Caracas. Ses prestations ont été
retransmises à la télévision par les chaînes
MEZZO et BBC.
LUDMILA
BERLINSKAÏA
Ludmila BERLINSKAÏA est diplômée de l'Institut
Gnessine et du Conservatoire de Moscou, et lauréate de
nombreux concours internationaux (Premiers Prix du concours de
musique de chambre de Paris et de Florence ; Prix Leonardo).
Elle donne de nombreux concerts de musique de chambre aux côtés
de solistes tels que Mstislav Rostropovitch, Youri Bachmet, Victor
Tretiakov, Jean- Jacques Kantorov, Alexandre Kniazev, Dominique
de Williencourt, Paul
Meyer, Gérard Caussé, Alain Meunier, ainsi que le
Quatuor Borodine, Orlando, Danel, Fine Arts, Saint-Pétersbourg,
le Quintette Moraguès...
Considérée comme une des meilleurs interprètes
actuels de la musique de Chostakovitch, elle s'est produite à
travers le monde avec le mythique Quatuor Borodine exécutant
une série de concerts intitulés "Toute la musique
de chambre de Chostakovitch".
Son dernier disque des oeuvres de Glinka a été unanimement
félicité pour ses qualités musicales par
la critique française et internationale.
Ludmila BERLINSKAÏA se produit fréquemment en Europe
et en Russie en tant que soliste à la tête de grands
orchestres ainsi qu'en récital.
Passionnée par la pédagogie, Ludmila BERLINSKAÏA
donne des nombreux masterclasses à travers le monde ; elle
est également professeur de piano à l'Ecole
Normale de Musique Alfred Cortot à Paris
MACHA MATALAEV
Macha Matalaev, âgée de 18 ans, est née à
Paris dans une famille d'éminents musiciens russes. De
fait, sa famille comprend de grandes personnalités telles
que le grand violoncelliste et fondateur du Quatuor Borodine,
Valentin Berlinsky, et le chef d'orchestre renommé Lev
Matalaev. Son père est le regretté Anton Matalaev,
violoniste talentueux et fondateur du Quatuor Anton.
Actuellement sous la tutelle de sa mère, la pianiste hautement
réputée Ludmila Berlinskaia, elle a terminé
ses études au Conservatoire Régional National de
Paris en 2005 et a suivi des masterclass de perfectionnement avec
des pianistes tels que Igor Laszko, Rena Schereschevskaya, Jean-Marc
Luisada, Jacques Rouvier. Elle suit également des cours
en tant
qu'étudiante en lettres à la Sorbonne.
Macha Matalaev est la gagnante de nombreux prix de concours internationaux
de musique, le dernier succès en date étant le Premier
Prix à la compétition Internationale de Paris d'Anton
Rubinstein en 2006.
Ses nombreuses performances incluent un certain nombre de concerts
solo dans des lieux prestigieux comme le Wigmore Hall à
Londres et les Grande et Petite Salle du Conservatoire de Moscou.
JEAN-CLAUDE
PENNETIER
Riche d'un parcours musical varié (musique contemporaine,
théâtre musical, composition, direction d'orchestre,
pianoforte, enseignement, pratique assidue de la musique de chambre),
Jean-Claude Pennetier trouve son expression privilégiée
dans ses activités de pianiste récitaliste.
Formé au CNSMD de Paris, il se distingue dans les concours
internationaux - Premier Prix Gabriel
Fauré, Deuxième Prix Marguerite Long, Premier nommé
du Concours de Genève, Premier Prix
du Concours de Montréal - avant d'entamer une brillante
carrière qui lui permet d'accompagner, aussi bien
en France qu'à l'étranger, des orchestres
de renommée internationale comme l'Orchestre de Paris,
la Staatskapelle de Dresde, l'Orchestre National de Lille,
le NHK de Tokyo...
Invité de festivals prestigieux comme La Roque d'Anthéron,
Prades, Seattle ou Les Nuits de
Moscou, il effectue également de fréquentes tournées
aux Etats-Unis et au Canada, où il se
produit en récital, en musique de chambre et en tant que
soliste avec orchestre.
Ses disques de Beethoven, Schubert, Schumann, Brahms et Debussy
(pour Lyrinx) ont reçu les
meilleures distinctions de la presse musicale.
Au nombre de ses enregistrements récents figurent la musique
de chambre de Ravel (Saphir
Productions) et deux disques Mozart, réalisés en
collaboration avec Michel Portal et le Quatuor
Ysaÿe. Une intégrale des Sonates pour piano de Mozart
est par ailleurs en préparation pour la firme Soupir, ainsi
qu'un album Fauré pour le label Mirare.
JEROME
GRANJON
«...Il faut avoir découvert l'aplomb et la
cohérence musicale du jeune
Jérôme Granjon.»
Christian Merlin (Le Figaro - 19 janvier 2004)
«...Piano(s)Festival aura été l'occasion
de découvrir des pianistes de la jeune génération
: Jérôme Granjon enthousiasme dans le Concerto en
ré mineur de Bach.»
Alain Cochard (Diapason - mars 2004)
Né en 1966 à Marseille où il commence ses
études musicales, Jérôme Granjon entre dès
l'âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris dans les classes de Jacques Rouvier et Jean
Hubeau. Il y obtient un 1er prix de piano et de musique de chambre
et poursuit sa formation au Canada au Banff Centre au contact
de grands maîtres comme Paul Badura-Skoda et Claude Franck.
Il se perfectionne également auprès de Pascal Devoyon.
Par la suite, il décide de prendre le temps d'approfondir
et d'enrichir son approche musicale. Il obtient deux années
de suite une bourse Lavoisier du Ministère des Affaires
Etrangères pour se perfectionner à Londres auprès
de la grande pédagogue Maria Curcio- Diamand, et étudie
parallèlement l'accompagnement, l'harmonie et
l'écriture. Jérôme Granjon est lauréat
du concours international de piano « Città di Senigallia
» et prix de la fondation Albert Roussel.
Remarqué par Maria Joao Pires, il se produit à plusieurs
reprises à ses côtés, notamment dans le concerto
pour deux pianos de Mozart à Paris au Théâtre
du Châtelet avec l'Orchestre Philharmonique de Radio
France, et à Lisbonne avec l'Orchestre de la Fondation
Gulbenkian.
Depuis 2000, il anime régulièrement des cours avec
elle, que ce soit au Portugal, en Espagne ou au Brésil.
C'est avec elle qu'il partage en janvier 2004 le concert
d'ouverture de Piano(s) festival autour de Lille 2004 dans
le concerto en ré mineur de J.S.Bach avec l'Orchestre
National de Lille dirigé par Jean-Claude Casadesus. De
ce concert, on peut lire dans Diapason « Jérôme
Granjon enthousiasme dans le concerto en ré mineur de Bach
» (Alain Cochard) et dans Le Figaro « Il faut avoir
découvert l'aplomb et la cohérence musicale
du jeune Jérôme Granjon dans Bach » (Christian
Merlin).
Il se produit également en soliste avec l'Orchestre
de Bordeaux Aquitaine, les Solistes de Moscou, l'Orchestre
de la Radiodiffusion Portugaise, l'Orchestre des Solistes
de Marseille..., joue dans de nombreux pays (Espagne, Etats- Unis,
Danemark, Roumanie, Suisse, Allemagne...) et dans les principales
villes françaises. On le retrouve également dans
les émissions de France Musique En blanc et Noir, Scènes
Ouvertes, Jeunes Solistes et au festival Présences de Radio-
France.
Parallèlement à ses activités de soliste,
il se passionne pour la musique de chambre, notamment au sein
du Trio Hoboken en compagnie de la violoniste Saskia Lethiec et
du violoncelliste Renaud Déjardin. Depuis 2003, ils se
produisent à Paris, au Festival de l'Orangerie de
Sceaux, au Festival de Colmars, au Festival Pablo Casals de Prades,
à Girona... Leur disque consacré à Smetana
et Dvorak (Lyrinx) a été salué par la critique
(4 étoiles dans le Monde de la musique, Le Figaro...) et
ils réalisent en 2008 un enregistrement de trios de Joseph
Haydn (sortie mars 2009). Depuis 2007, ils se produisent régulièrement
en compagnie de l'accordéoniste Richard Galliano dans un
programme de Bach à Galliano.
Il a également enregistré L'histoire de Babar
de Poulenc (disque partagé avec Maria João Pires
chez Deutsche Grammophon), un disque consacré à
la musique française avec le violoncelliste Yves Savary
(Pan Classics), l'intégrale de la musique de chambre
d'Anton Webern (Farao), disques qui ont reçu un accueil
particulièrement élogieux dans la presse spécialisée
(Fono Forum, Das Orchester...).
Pour ce récital à l'Archipel, aux côtés
des récitants et comédiens MARIELLE AUJOLLET et
FREDERIC SOUNAC, il interprètera un programme intitulé
« Lettres Croisées autour des 4 ballades pour piano
de Chopin » :
« ...Si vous en trouvez un jour l'audace, dites
de ma part à Monsieur Chopin que sa musique est dangereuse,
et qu'elle va trop loin...il est important qu'il
le sache... »
Il s'agit de lettres fictives mais qui s'appuient sur des personnes
et des situations historiques et qui font apparaître tour
à tour Carl Filtsch, l'enfant prodige élève
de Chopin, Robert et Clara Schumann...
Ces lettres s'intercalent entre les 4 Ballades de Chopin qui sont
jouées dans leur intégralité. Elles les éclairent
sans jamais chercher à expliquer leur mystère.
MARIE-CATHERINE
GIROD
Non conformiste et originale dans ses choix de répertoire,
Marie-Catherine Girod a su trouver une place à part dans
le monde musical par sa manière avec virtuosité
et audace des partitions inconnues ou rarement jouées.
Ses interprétations, servies par sa technique irréprochable
et son engagement personnel, permettent ainsi au public de se
familiariser avec des compositeurs tels qu'Abel Decaux, Tournemire,
Le Flem, D'Indy, Emmanuel ou Aubert, mais aussi Arnold Bax
ou York Bowen pour la musique anglaise, sans négliger pour
autant le grand répertoire classique ou romantique dans
lequel elle excelle, comme le démontrent ses disques consacrés
à Chopin, Franck, Rachmaninov ou Weber.
Régulièrement invitée par de grands festivals
tels que le festival Chopin de Bagatelle et de Nohant ainsi que
par des festivals étrangers, dont celui de Husum en Allemagne,
consacré aux « Musiques rares pour le piano »,
elle participe fréquemment aux émissions de France
Musique ou de Radio Classique.
Sa carrière discographique est impressionnante : une trentaine
de disques dont une grande partie en première mondiale
: Diapasons d'Or, Chocs du Monde de la Musique, 10 de Répertoire
récompensent ses choix musicaux aussi originaux que personnels
: Pierre Octave Ferroud et Gabriel Dupont y côtoient Manuel
Rosenthal ou Gustave Samazeuilh. Le Grand Prix de l'Académie
du Disque Français lui a été décerné
deux fois : pour son interprétation des sonates de Georges
Auric, Henri Dutilleux et André Jolivet, puis pour celle
de l'intégrale des sonatines de Maurice Emmanuel.
Enfin, le Grand Prix International Charles Cros lui a été
décerné pour son enregistrement consacré
au compositeur Arthur Lourié. Concertiste, pédagogue,
Marie-Catherine Girod est également directeur d'un
Conservatoire et a crée en 1992 le Concours National de
Piano de Sucy. Passionnée, enthousiaste, sensible, lors
de toutes ses apparitions en public, Marie-Catherine Girod porte
au plus haut niveau le témoignage de son art.
Marie-Catherine Girod est Chevalier des Arts et Lettres et Chevalier
de l'ordre du Mérite.
© pianobleu.com - ISSN 2264-2056 ----
contact :
- Agnès Jourdain
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