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ano solo Bill Carrothers et Gwilym Simcock inspirés par des lieux

Deux pianistes viennent de sortir des disques dans lesquels ils improvisent inspirés par des lieux, l'un, Bill Carrothers, par son village natal du Minessota, Excelsior, et l'autre, Gwilym Simcock, par le lieu même de son enregistrement, un château luxueux situé dans les Alpes Bavaroises, Schloss Elmau où il n'a fait que passer quelques "bons jours". L'un n'était pas né lorsque l'autre a commencé à jouer du piano, l'un revendique multiples influences et l'autre aucune. Les deux pianistes ont écrit une petite introduction en anglais à leur disque et utilisent des mots sur leur état d'esprit lors de ces enregistrements "Enjoyement" ( plaisir) pour Gwilym Simcock et "Trepidation" pour Bill Carrothers ce que Alain Gerber qui a rédigé en complément une texte de présentation traduit comme "mélange d'inquiétude et d'exaltation". Tous deux se révèlent des compositeurs spontanés fort inventifs dans des pièces enregistrés dans une durée très courte (une journée pour Gwilym Simcock, deux jours pour Bill Carrothers qui lui a enregistré au célèbre studio La Buisssonne) quant à leur véritable état d'âme lors de ces expériences l'on devine bien en écoutant leurs albums qu'un seul mot ne peut les résumer pas plus qu'un seul lieu juste prétexte à une improvisation où chacun vise à donner le meilleur de lui-même et du piano. Découvrez en des extraits...

Excelsior
Bill Carrother
1. Wild Rose Lane
2. Trees
3. Amusement Park
4. The Commons
5. Holy, Holy, Holy
6. Lake Minnetonka
7. Bike Ride
8. Soda Fountain Happiness
9. Water Street – Summer
10. Water Street – Winter
11. Excelsior Bay Fireworks
12. Whoville
13. Goodbye Carousel
14. Cemetery On The Hill
15. Bygone Era
16. Excelsior In a Dream


« Imprévisible ». L’appréciation vient de Bill Stewart, batteur, son complice de toujours. Qui pourrait mieux définir le pianiste Bill Carrothers ? Son parcours est atypique. Il cite parmi ses références les compositeurs classiques- de Bach et Brahms à Messiaen et Dutilleux- les jazzmen de toutes les écoles- Monk, Tristano, Corea et Hancock pour se cantonner aux pianistes- et, plus inédit, les marches militaires. Ne lui doit-on pas une reprise des airs de la Guerre de Sécession (« Civil War Diaries ») et une suite dédiée à la Grande Guerre (« Armistice 1918»). Ce « foudre de guerre »-dans le sens où il sait faire parler la poudre avec les 88 touches de son piano- se montre aussi pacifique, mélancolique, rêveur. C’est le Bill Carrothers retiré avec sa famille dans la campagne du Minnesota. Celui qui évoque dans « Excelsior » son village natal dans ce même Etat. Une modeste commune comme les autres, telle que les peignait Norman Rockwell, avec un lac aux rivages arborés et son petit parc d’attraction. Quand il est entré en studio pour cet exercice solitaire, Bill Carrothers n’avait rien dans les poches, ni canevas, ni même quelques phrases musicales. « C’était la première fois de ma carrière !. Je voulais seulement me laisser à la méditation sur Excelsior. Exprimer ce que signifiait cette ville pour moi dans mon enfance et aujourd’hui ». Son inspiration prend son envol sans plan de vol. Et nous entraîne dans un voyage intime et intimiste dont on ressort ébloui, ému et émerveillé.(Présentation de l'éditeur).
Il est plus difficile de donner une biographie de Bill Carrothers, né en 1964, qui sur son site internet donne la version officielle et la "vrai version"... pour ce qui est de l'officielle Bill Carrothers est un pianiste professionnel depuis plus de 30 ans. Il a joué dans de nombreux lieux à travers les États-Unis et en Europe, y compris le Village Gate, Knitting Factory, Birdland, Blues Alley, New Morning (Paris), l'Audi Jazz Festival à Bruxelles, le Festival Jazz de Nevers (où il partage l'affiche avec Abbey Lincoln) , le Festival de Jazz de Montréal, Middelheim Jazz et le Festival de Marciac en France. En Octobre 2000, M. Carrothers a titré le prestigieux Rising Star Tour dans toute l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse. À l'été 2009, le Bill Carrothers Trio joué une semaine à la célèbre Village Vanguard de New York. Il a été un leader sur des enregistrements depuis quinze ans, et qui ont tous reçu des critiques élogieuses. Egalement sideman des plus grands noms du jazz, dont Joe Beck, Scott Colley, Buddy DeFranco, Dave Douglas, Curtis Fuller, Eric Gravatt, Drew Gress, Tim Hagans, Billy Higgins, Lee Konitz, James Moody, Matt "Guitar "Murphy, Gary Peacock, Dewey Redman, Charlie Rouse, James Spaulding, Bill Stewart, Ira Sullivan, Toots Thielemans, Benny et Wallace.
Quant à ses influences , il déclare sur son myspace "Aucune. Je suis arrivé à ma façon de jouer, presque comme par magie, sans écouter une seule note de musique, jamais"

 

Gwilym Simcock
Good days at Schloss Elmau

01 These are the Good Days
02 Mezzotint
03 Gripper
04 Plain Song
05 Northern Smiles
06 Can we Still be Friends
07 Wake up Call
08 Elmau Tage

Le pianiste Gwilym Simcock a fait forte impression sur la BBC dès le début de sa carrière.
Qu'on en juge : en 2005, à 24 ans à peine, il remporte le prix "Rising Star" ("Etoile montante") lors des "BBC Jazz Awards". L'année suivante il inaugure le titre de "meilleur jazzman de la nouvelle génération" de la BBC Radio 3, qui lui à nouveau décerné l'année suivante.
En 2007, il reçoit le titre de "musicien de Jazz" de l'année décerné par le "British Parliamentary Jazz Awards" et en 2008, son premier album, "Perception", emporte un chaleureux accueil critique dans le monde entier. Mais le plus révélateur reste le commentaire de ses pairs. Chick Corea le qualifie de "génie original et créatif", et Jamie Cullum - star incontestée du jazz britannique - déclare à son sujet : "C'est notre meilleur jeune pianiste."
Ce jeune Gallois se situe indubitablement au niveau de Vijay Iyer, Yaron Herman et Michael Wollny, qu'il rejoint d'ailleurs au sein de l'impressionnante collection de solos de pianos éditée par le label ACT. "Good Days at Schloss Elmau" contient huit compositions personnelles inspirées par le "refuge culturel" incomparable qu'est ce château des Alpes bavaroises. Comme on pouvait s'y attendre de la part d'un pianiste aussi étroitement lié à la musique classique, le disque tout entier est imprégné par l'esprit du lieu.(Présentation de l'éditeur)
Agé de 29 ans, Gwilym Simcock est l'un des pianistes les plus doués et les compositeurs imaginatif sur la scène britannique. Capable de se déplacer sans effort entre le jazz et la musique classique, il peut, parfois, habitent deux mondes et son style a été décrit commerappelant celui de Keith Jarrett, avec «sophistication harmonique et subtile imbrication des traditions musicales» ainsi que qualifié de pianiste ' exceptionnel»,à la « capacité brillante » et « éblouissante ». Sa musique a été largement salué comme «passionnante, souvent inattendue, mélodiquement fascinante, complexe et merveilleusement optimiste».
Les influences de Gwilym Simcock viennennt de légendes du jazz tels que Keith Jarrett, Chick Corea et John Taylor et aussi du classique, ainsi des compositeurs Maurice Ravel et Igor Stravinsky, Mark-Anthony Turnage. Bien que principalement un artiste de jazz, Gwilym innove entre les genres et utilise souvent des points de référence classique dans son travail composé.
En dehors de son travail solo de piano de renommée, Gwilym a beaucoup travaillé dans toute l'Europe avec la crème des artistes de jazz britannique et international, y compris Dave Holland, Kenny Wheeler, Lee Konitz, Terrassements Bill Bruford, Bob Mintzer, Bobby McFerrin, Steve Swallow et Adam Nussbaum. Ses propres groupes vont du trio au big band. Son premier album "Perception" avec son sextet avec Stan Sulzmann (saxophones), John Parricelli (guitare), Phil Donkin (basse), Martin France (batterie) et Ben Bryant (percussions). a été nominé pour le meilleur album de jazz de la BBC Awards 2008 et a été acclamé par la critique. Sa version la plus récente "Blues vignette" regroupent un piano solo et un nouveau trio avec Yuri Goloubev (basse) et James Maddren (batterie). L'album a été universellement salué comme «sublime», «impeccable», «impressionnant»...
Lauréat du Prix Perrier, BBC Jazz Awards 2005. British Jazz Awards 2005 Gwilym a été le premier BBC Radio 3 New Generation Artist jazz. Il a été élu «musicien de jazz de l'année» au 2007 Jazz Awards parlementaire (et à nouveau en lice en 2010), et nominé pour le Prix 2008 de Jazz BBC comme meilleur instrumentiste. Sa formation impressionnante formelle comprend Trinity College of Music (Londres), Chetham's School of Music (Manchester) - où il a étudié le piano classique, le cor français et de la composition et la Royal Academy of Music (Londres) où il obtient son diplôme du cours de jazz avec en première classe honneurs et le trsè convoité «prix principal" pour ses réalisations exceptionnelles.

Pour écouter
des extraits du disque
Excelsior
Bill Carrothers
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Pour écouter
des extraits du disque de
Gwilym Simcock
Good days at Schloss Elmau
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