Valse Romantique
Rêverie
Mazurka
Suite bergamasque
Pour le piano
Images - Série 1 et Série 2
Valse - La plus que lente
Juliana Steinbach, piano
Dans le cadre de l'année Debussy,
la firme des pianos Blüthner a souhaité rendre un
hommage à ce compositeur en demandant à quatre jeunes
concertistes, lauréats de la Fondation Alfred Reinhold
de Leipzig, l'enregistrement de l'intégrale de
son oeuvre pour piano. Ces quatre artistes élus pour participer
au projet Debussy proviennent de quatre écoles et d'horizons
géographiques les plus différents qui soient.
C'est la pianiste Juliana Steinbach, d'origine brésilienne,
qui inaugure cette série, une pianiste qui a déjà
pu se faire connaître en France pour diverses raisons puisque
elle est la fondatrice et directrice artistique du festival "Musique
en Brionnais" et a eu une carte blanche pour organiser des cycles
de concerts des "Saisons Blüthner " à Paris
et Lyon et c'est en France qu'elle a suivi ses études de
piano : au Conservatoire de Paris (CNSMP) dans les classes de
Bruno Rigutto et Pierre-Laurent Aimard ; elle y a obtenu les Premiers
Prix de piano et musique de chambre et a été admise
en 2002 à l'unanimité en Troisième Cycle
de piano dans la classe de Jacques Rouvier. Après ses études
en France Elle a reçu également les conseils de
nombreux autres pianistes ainsi ceux de Maria João Pires.(voir
sa biographie complète plus bas)
Bien sûr ce n'est pas sans raison particulière que
la firme Blüthner, fondée à Leipzig en 1853,
tient à rendre cet hommage au compositeur né il
y a 150 ans, ainsi découvrez plus bas dans cette page l'histoire
d'un piano ayant appartenu à Claude Debussy, suite à
son séjour à Jersey en 1905, et dont il fut "tellement
ravi du piano qu'il ne s'en sépara plus jamais ",
ce piano est actuellement conservé par le musée
de Brives la Gaillarde mais l'instrument original, ne pouvant
être utilisé c'est sur un piano à queue moderne
qu'il a été réalisé, un piano dont
le caractère de la sonorité s'approche néanmoins
le plus possible de l'original cependant l'objectif n'est pas
de proposer un enregistrement à caractère historique
mais de montrer comment résonnent aujourd'hui les oeuvres
de Debussy sur "un instrument répondant toutefois
au goût et au penchant musical du compositeur".
Voilà pour ce qui est de l'éloge du piano utilisé
pour cet enregistrement, éloge revient aussi à la
pianiste Juliana Steinbach : ce n'est sans doute pas non plus
un hasard si cette pianiste a été choisi pour rendre
cet hommage, outre le fait qu'elle soit lauréate de la
Fondation Alfred Reinhold de Leipzig, et a eu multiples autres
récompenses, son précédent disque comportait
déjà le cycle "Estampes" et "Isle
joyeuse" écrits par Debussy à côté
des" Tableaux d'une exposition" de Moussorgski,
un répertoire qui lui tint donc à coeur. Le programme
de ce nouveau disque comporte des compositions écrites
par Debussy entre 1890 et 1910, soit avant et après que
celui-ci ait eu ce piano et parmi elles les deux séries
"Images" qu'elle a choisies sont d'ailleurs la
suite logique des "Estampes", et elle confirme son talent
dans ce répertoire difficile qui demande une bonne maîtrise
de la pédale, son jeu s'avère clair et dynamique.
Mais
bien sûr ces éloges reviennent aussi au compositeur,
car c'est bien avant tout à lui qu'il est question de rendre
un ... "Hommage à Debussy" .
Un compositeur qui s'est montré non dénué
d'humour mais aussi parfois très perfectionniste, ainsi
pour ce qui concerne, la "Suite bergamasque",
composée en 1890, il la remania avant qu'elle ne paraisse
en 1905 : "Des épreuves conservées de cette
publication montrent à quel point Debussy crayonna, ajoutant
contrepoints et couleur modale, et élaguant un matériel
devenu superflu tout en veillant à garder l'essence de
la composition initiale".
C'est aussi en 1905 qu'il termina la première série
"Images" : "Jusque-là, Debussy
les avait retravaillées et fignolées sans relâche.
Durant l'été 1905, toujours mécontent des
Reflets dans l'eau( première pièce de la série
1) , il les déchira et les remplaça en l'espace
d'une semaine par la version que nous connaissons aujourd'hui,
composée au cours de ses vacances à Eastbourne.
C'est exactement là et à ce moment que Debussy découvrit
le piano à queue de Blüthner, qui allait devenir son
compagnon musical pour le restant de sa vie, et dont le caractère
a influencé de manière audible ses compositions
ultérieures pour le piano. « Un petit cercle dans
l'eau... un petit caillou qui tombe dedans », était
le conseil que Debussy donna à la pianiste Marguerite Long
pour jouer le motif de trois notes ouvrant les Reflets dans l'eau.
La fin du morceau reproduit des sonorités semblables à
celles de cloches et d'un gong, révélatrices la
passion de Debussy pour le gamelan javanais. L"'Hommage à
Rameau", au rythme lent de sarabande, est un hommage au maître
classique français qui avait vécu deux cents ans
auparavant et dont la musique avait enchanté Debussy à
l'occasion de quelques renaissances célèbres en
1903. "Mouvement", une saltarelle rondement menée,
nous taquine avec des répétitions des quatre premières
notes du choral grégorien Dies Irae, puis avec un segment
central dramatique qui se tourne vers la clé de si sans
jamais l'atteindre. Le morceau se termine mystérieusement
sur des tons entiers qui évincent presque sa tonalité
principale en do majeur. Il est possible que l'inspiration de
ce morceau doit quelque chose à la mélodie Tournoiement
de Saint-Saëns, datant de l'année 1870, qui révèle
une ambiance et une forme similaires"....c'est précisément
ce troisième "Mouvement" que vous pourrez
écouter plus bas dans cette page.
Présentation de l'éditeur :
La pianiste d'origine brésilienne Juliana Steinbach
signe avec cet "Hommage à Debussy" son deuxième
récital au disque, après un album "Tableaux"
consacré à Debussy (Estampes, L'Isle Joyeuse)
et Moussorgski (Tableaux d'une Exposition), publié
en 2010 par Paraty.
Ce disque comprend trois grands cycles du compositeur (Suite Bergamasque,
Pour le Piano, Images I & II), encadrés par quelques
oeuvres isolées (Valse Romantique, Rêverie, Mazurka,
La plus que lente). Leur composition s'étend de 1890
à 1910, depuis les années de jeunesse de Debussy
jusqu'à ses réalisations de pleine maturité.
Plusieurs de ces oeuvres ont été composées
sur le piano à queue Blüthner que Debussy acquit à
Eastbourne pendant son séjour avec Emma Bardac en 1905
- un instrument au touché que le compositeur qualifiait
d'"extraordinaire", équipé du système
breveté "Aliquot", une quatrième corde
qui vibre par sympathie, capture les harmoniques et enrichit la
sonorité du piano. A l'occasion du cent-cinquantième
anniversaire de la naissance de Claude Debussy en 2012, la firme
Blüthner a souhaité rendre hommage à ce compositeur
qui lui est cher, en confiant à quatre brillants concertistes,
tous lauréats de la Fondation Alfred Reinhold de Leipzig,
l'enregistrement de l'intégrale de son oeuvre
pour piano. Le disque de Juliana Steinbach en constitue le premier
volume, les trois suivants paraîtront successivement au
cours de l'année 2012.
Depuis sa création à Leipzig en 2002, le label allemand
Genuin classics offre à de grands interprètes -
et tout particulièrement ceux de la nouvelle génération
- la possibilité de faire de la musique selon leurs propres
idéaux. Le catalogue, riche de plus de deux cents publications,
comprend notamment des enregistrements de Paul Badura-Skoda, Nicolas
Altstaedt et l'Orchestre Philharmonique de Dresden.
Le piano Blüthner de Debussy "Dans
la France de la fin du XIXe siècle, autant la scène
des salles de concert que les salons de musique privés
étaient accaparés par les instruments des célèbres
facteurs de pianos Érard et Pleyel. Si l'on joue aujourd'hui
sur un instrument bien conservé de cette époque,
on est impressionné par le caractère sonore à
la fois rond, chaud et délicat qui émane d'un tel
piano.
C'est à peine si, à cette époque, d'autres
instruments européens parvinrent à pénétrer
dans ce bastion français : on pourrait presque parler d'une
culture nationale du son typiquement française. C'est pour
ce monde sonore bien particulier que la plupart des compositeurs
français écrivirent leurs oeuvres, tout comme Debussy,
qui donnait lui aussi la préférence à ces
pianos. Toutefois, lorsqu'en 1905, il alla passer ses vacances
d'été à Eastbourne, en Angleterre, il découvrit
un piano à queue Blüthner chez un marchand local,
Hermitage & Sons, dont il s'éprit aussitôt.
Julius Blüthner avait fondé sa manufacture en 1853
à Leipzig. Outre la distribution florissante de ses instruments
en Allemagne, il exporta également un nombre considérable
de pianos en Angleterre, fondant pour finir en 1876 une agence
chargée d'organiser la distribution dans tout le pays.
Parmi les vendeurs chez qui ses instruments étaient représentés
dans différentes villes anglaises, figurait la maison Hermitage
& Sons, une firme importante qui tenait des magasins sur la
côte sud de l'Angleterre. Selon les documents originaux
qui ont survécu, l'instrument n° 65614 fut envoyé
de Leipzig aux îles britanniques en 1904, et vendu à
Debussy durant l'été 1905 pour la somme de 89 guinées.
Le Blüthner n° 65614 de Debussy a été
fabriqué en 1903 dans la manufacture Julius Blüthner
de Leipzig. D'une longueur de 190 centimètres, il
possède une tessiture de 7 octaves 1/4. L'instrument
est pourvu du système spécial de cordes connu sous
le nom de « système aliquote », qui
consiste en une quatrième corde pour chaque note, placée
en déchant et ne vibrant pas sous l'effet du marteau,
mais par sympathie. Cela renforce la résonance des notes
harmoniques et élargit le spectre sonore. Le système,
sous une forme légèrement modifiée, est encore
aujourd'hui en usage sur les pianos Blüthner. L'apparence
de l'instrument est celle, courante, des pianos du début
du XXe siècle : il est muni de pieds tournés, le
placage est en palissandre, la version favorite à cette
époque en Angleterre. Le mécanisme mérite
également qu'on s'y attarde. C'est une variante
d'un mécanisme anglais développée par
Blüthner, réputé pour sa robustesse car il
ne possède que trois axes, en comparaison du mécanisme
bien plus compliqué d'Érard, qui en comporte
cinq. Le toucher est léger et permet aussi une répétition
rapide, ce qui est d'une absolue nécessité
dans la musique pour le piano de Debussy.
Le
compositeur français était tellement ravi du piano
qu'il ne s'en sépara plus jamais. Après
avoir utilisé l'instrument lors de l'été
passé à Jersey, il le fit transporter à Paris
pour l'installer dans son salon. Il est fort probable que
dès lors, Debussy ait conçu toutes ses oeuvres avec,
en tête, les qualités du Blüthner, et que leur
création « domestique » ait résonné
sur cet instrument.
À la mort de Claude Debussy en 1918, l'instrument
entra par le biais de sa femme, Emma Bardac, en possession du
fils de cette dernière, Raoul Bardac, qui avait été
un élève estimé de Debussy.
Les aléas de la Deuxième Guerre mondiale menèrent
la famille Bardac dans la zone libre du sud de la France, où
elle s'établit en Corrèze, dans le petit village
de Meyssac. Raoul Bardac utilisa le piano lors de concerts publics,
auxquels la population locale assistait volontiers et prisait
énor-mément. À la mort de Bardac en 1950,
cette tradition se perdit. Lorsque sa femme décéda
à son tour, sans descendance, le piano passa en possession
du médecin de famille. Il fut ensuite proposé à
la vente par un antiquaire de la région.
Fort heureusement, la fière histoire du piano était
restée bien vivante et le Musée Labenche de Brive-la-Gaillarde
entreprit les démarches nécessaires. Grâce
au soutien financier de la direction des Musées Nationaux,
le musée réunit les fonds pour acquérir l'instrument.
Malgré son âge, il était toujours en bon état,
si bien qu'après une restauration scrupuleuse épargnant
tout le matériau d'origine, le timbre qui était
si cher à Claude Debussy put résonner de nouveau.
Le piano est ainsi devenu un témoignage précieux
des intentions musicales du compositeur, un modèle à
même de nous inspirer en jouant des instruments plus modernes.
Recréer le son original du Blüthner de Debussy fut
un véritable défi. Lors du choix du piano destiné
à l'enregistrement des CD, il a tout d'abord
fallu partir du principe que l'instrument original, pour
des raisons d'ordre muséal, ne pourrait être
utilisé. Le choix s'est donc porté sur un piano
à queue moderne, dont le caractère de la sonorité
s'approche néanmoins le plus possible de l'original.
Les méthodes de fabrication des instruments Blüthner
étant aujourd'hui encore en grande partie les mêmes,
elles assurent un haut degré d'authenticité.
Le caractère de la sonorité du piano de Debussy
a été finement ajusté grâce à
un traitement destiné à changer la densité
des différentes couches de feutre recouvrant les têtes
des marteaux. Selon leur dureté et la vitesse à
laquelle elles frappent ainsi la corde, le spectre sonore partiel
qui est produit confère sa couleur au son.
Les enregistrements ne sont pas conçus comme une reproduction
historique des oeuvres pour piano de Debussy. Ils doivent plutôt
montrer comment elles résonnent aujourd'hui, sur un
instrument répondant toutefois au goût et au penchant
musical du compositeur. Ainsi, les habitudes auditives d'un
amateur moderne de musique ne seront pas maltraitées par
l'historicisme, et l'on demeure dans le monde sonore
familier de notre époque. Il faut cependant faire remarquer
que le monde sonore d'aujourd'hui ne se restreint pas
à une poignée de régions. Les oeuvres de
Debussy ont été interprétées et explorées
par des musiciens du monde entier.
Les quatre artistes élus pour participer au projet Debussy
proviennent de quatre écoles et d'horizons géographiques
les plus différents qui soient. Ils incarnent de la meilleure
façon possible la culture musicale internationale actuelle.
Juliana Steinbach, aux racines brésiliennes, a été
élève du Conservatoire Supérieur National
de Musique de Paris et représente dans son interprétation
l'école musicale française; Chenyin Li, diplômée
de la Guilthall School of Music de Londres, représente
la tradition anglaise au-delà de ses origines chinoises;
Julia Dahlkvist, quant à elle, représente la tradition
musicale russo-finnoise et pour finir, Amir Tebenikhin qui, outre
ses racines kazhakes, représente l'école allemande
à Hanovre.
JULIANA STEINBACH
Biographie
Née au Brésil en 1979, Juliana Steinbach a entamé
ses études musicales en France. Après ses premières
années de formation au Conservatoire de Lyon (CNR) et auprès
de la pianiste américaine Christine Paraschos, elle a étudié
au Conservatoire de Paris (CNSM) dans les classes de Bruno Rigutto
et Pierre-Laurent Aimard ; elle y a obtenu les Premiers Prix de
piano et musique de chambre et a été admise en 2002
à l'unanimité en Troisième Cycle de
piano dans la classe de Jacques Rouvier, remportant à cette
occasion le Prix de la Fondation Alfred Reinhold, un piano à
queue Blüthner.
Juliana Steinbach a ensuite été l'élève
de Franco Scala au sein de l'Académie Internationale
de Piano d'Imola (Italie), de Maria João Pires dans
sa résidence de Belgais (Portugal) et de Pnina Salzman
à Tel-Aviv (Israël). Elle a reçu lors de diverses
masterclasses les conseils de Dmitri Bashkirov, Christoph Eschenbach,
Emanuel Krasovsky, Alicia de Larrocha. En mai 2007 elle a obtenu
le Graduate Diploma de la Juilliard School de New York, après
un cycle de perfectionnement effectué auprès du
pianiste Joseph Kalichstein et des membres du Juilliard String
Quartet.
Lauréate des Fondations Cziffra, Meyer, Natexis Groupe
Banques Populaires, Alfred Reinhold et Umberto Micheli, Juliana
Steinbach a été récompensée lors de
plusieurs concours : le Concours International Artlivre à
São Paulo (Brésil, 2001), les Rencontres Internationales
de Tel-Hai (Israël, 2000 et 2001) et le Concours International
de Jeunes Pianistes à Meknès (Maroc, 1996). En France,
elle a reçu le Prix Flame, la Bourse Musicale du Zonta
International, le Grand Prix et le Prix Spécial du Forum
Musical de Normandie.
Passionnée de musique de chambre, elle a remporté
en 2002 le Premier Prix du prestigieux "Premio Vittorio Gui"
à Florence (Italie) et en 2005 le Prix Beethoven du Concours
International de Musique de Chambre "Trio de Trieste"
(Italie). Très intéressée par la musique
contemporaine, elle participe régulièrement à
diverses créations et a collaboré avec les compositeurs
Jean-Louis Agobet, Yves Chauris, Guillaume Connesson, Thierry
Escaich, Balázs Horváth, Fabio Nieder, Matan Daniel
Porat et François Sarhan. En 2010, le festival Aspects
des Musiques d'Aujourd'hui à Caen lui a confié
l'exécution de Chryptophonos de Philippe Manoury et
des Structures de Pierre Boulez.
Juliana Steinbach se produite en soliste avec divers orchestres
: Orchestre Philharmonique de Nice, Orchestre Symphonique et Lyrique
de Paris, Orchestre des Lauréats du Conservatoire, Orchestre
des Jeunes de Fribourg, le Rundfunk Blasorchester de Leipzig,
Orchestre Symphonique Mav de Budapest, Orchestre Symphonique d'Israël,
Orchestre Symphonique de la Paraíba (Brésil), collaborant
avec des chefs comme Sergio Monterisi, Michael Cousteau, François-Xavier
Roth, Théophanis Kapsopoulos, Jan Cober, László
Kovács, Mendi Rodan et João Linhares.
En récital ou en musique de chambre, elle se produit à
Paris (Auditorium du Louvre, Cité de la Musique, Amphithéâtre
Bastille, Opéra Garnier, etc.). Dans diverses séries
françaises (Salle Molière à Lyon, Opéra
de Nantes), sur de grandes scènes européennes et
dans de prestigieux festivals (Périgord Noir en France,
Salzburg en Autriche, Bologna Festival et Lago Maggiore en Italie,
Santander en Espagne, Farsund en Norvège). Elle a joué
dans des salles comme le Museum de Tel-Aviv, le Lincoln Center
de New York, le Rozsa Center de Calgary, la Sala Cecilia Mereiles
de Rio de Janeiro, le Teatro Colón de Buenos Aires, ainsi
que dans plusieurs capitales d'Asie : Séoul, Manille,
Bangkok, Hong-Kong et Tokyo (Casals Hall).
Depuis 2005, Juliana Steinbach est la fondatrice et directrice
artistique du festival "Musique en Brionnais" qui attire
chaque été une audience internationale dans les
églises romanes de la Bourgogne du Sud. En 2009/2010, elle
s'est vu offrir une carte blanche pour la première
"Saison Blüthner" en France, huit concerts de piano
et musique de chambre à Paris et Lyon.
En 2011, Juliana s'associe à 2 autres concertistes
Sébastien Surel (violoniste) et Sébastien Walnier
(violoncelliste), pour former Le Trio Talweg. Ce trio crée
un ensemble unique du paysage musical actuel, enrichissant en
permanence son terrain de jeu des plus importantes oeuvres du
répertoire classique, romantique et contemporain. Leur
volonté n'est pas de "réaliser" mais bien
de donner une lecture vivante, poétique et intègre
de la musique qui les anime. Un disque consacré à
Brahms est en préparation pour le label Fondamenta.
Son album "Tableaux", publié par Paraty/Intégral
au printemps 2010, réunit des oeuvres pour piano de Debussy
(Estampes, L'Isle Joyeuse) et Moussorgski (Tableaux d'une
Exposition). Sa discographie comprend également cinq enregistrements
de musique de chambre (oeuvres de Schumann, Brahms, Franck, Ravel,
Chostakovitch et Messiaen), produits entre 2001 et 2009 en France
et en Allemagne. Le 7 Mars 2012 (distribution Distrart Productions)
paraît son second album en récital, entièrement
consacré à Claude Debussy « Hommages à
Debussy » et publié par le label allemand Genuin
Classics.
Pour écouter
Claude Debussy
Images série 1
Mouvement
Juliana Steinbach, piano
avec l'aimable autorisation
du label Genuin
classics
cliquez sur le triangle du lecteur
ci-dessous