Concerto n°2 pour piano et orchestre avec le Mahler Chamber
Orchestra sous la direction de Claudio Abbado
Variations sur un thème de Paganini
Le label Deutsche Grammophon annonce avec deux vidéos
à voir ci-dessous la sortie prochaine (le 14 mars 2011
en France) du troisième disque de la de la pianiste chinoise
Yuja Wang qui s'est vêtue comme une russe (du moins
pour ce qui concerne le chapeau qui tient chaud à la tête
contrairement à ses autres vêtements plus légers...)
pour la pochette de son prochain disque consacré effectivement
à un compositeur russe : Rachamninov.
Elle joue le Concerto No. 2 pour piano et orchestre avec
le Mahler Chamber orchestra sous la direction de Claudio Abbado,
et , la Rhapsodie sur un thème de Paganini.
Né à Pékin en 1987, Yuja Wang a
commencé à étudier le piano à l'âge
de six ans, et ses premières représentations publiques
ont lieu en Chine, en Australie et en Allemagne, et elle a poursuivi
ses études au Conservatoire central de musique de Beijing
au titre de Ling Yuan et Zhou Guangren. Après trois années,
de 1999 à 2001, à l'émission Morningside
été en musique au Collège de Calgary Mont-Royal,
un programme d'échange artistique et culturel entre le
Canada et la Chine, Yuja Wang a déménagé
au Canada et a commencé à étudier avec Hung
Chen Kuan et Tema Blackstone au mont Royal Conservatoire du Collège.
En 2002, lorsque Yuja a 15 ans, elle a remporté le concours
de concerto Aspen Music Festival et a déménagé
aux États-Unis pour étudier avec Gary Graffman au
Curtis Institute of Music de Philadelphie, où elle a obtenu
en 2008.
En 2006, Yuja Wang a reçu le Prix Gilmore Young Artist.
En 2010, elle a reçu le prestigieux Avery Fisher Career
Grant.
L'enregistrement de ces concertos pour piano de Rachmaninov,
encouragé par Claudio Abbado, a été
une merveilleuse surprise pour Yuja Wang ainsi elle déclare
: «J'avais déjà collaboré avec lui,
mais pas pour ces concertos. Il joue désormais avec très
peu de solistes, c'était donc un grand honneur - j'aurais
été heureuse de jouer n'importe quelle œuvre
de son choix.» «Ce que j'aime, en fait, c'est
vraiment saisir l'épanchement de l'âme slave au travers
de la littérature russe, comprendre les idéaux émotionnels,
et il est assez difficile d'aborder cet aspect au cours d'un concert
public. Dans le Deuxième Concerto pour piano, la grande
difficulté est de me projeter: l'écriture est raisonnablement
transparente, mais la mélodie domine totalement, et il
n'est pas aisé de percer à travers la texture pour
se faire entendre. Faire ressortir les harmonies est un vrai tour
de force, et les legatos sont très particuliers. Dans ce
concerto, il n'est pas rare que le piano serve pratiquement d'accompagnement
à l'orchestre. L'Orchestre de chambre Mahler est un ensemble
avec lequel il est formidable de travailler: il y a une telle
écoute, et tous les musiciens sont vraiment jeunes, à
peu près de mon âge. Je crois que cet enregistrement
restitue véritablement l'enthousiasme du concert public.» Yuja Wang s'est considérablement inspirée
de l'interprétation que donnait Rachmaninov lui-même
de ce concerto, aussi contrôlée et classique que
d'autres peuvent être extraverties et passionnées:
«Dans les passages où l'on pourrait s'attendre
à un paroxysme lyrique, sa sonorité n'est pas ample
mais reste étonnamment transparente», souligne-t-elle.
Quant aux variations sur un thème de Paganini,
Yuja Wang s'enthousiasme pour cette œuvre agile et athlétique.
«De toutes les pièces pour piano et orchestre
de Rachmaninov, c'est ma préférée, déclare-t-elle.
C'est une œuvre incandescente - parfaite pour les jeunes
gens de mon âge en raison de son caractère très
émotionnel. L'écriture est extrêmement intelligente
et révèle toutes les facettes de Rachmaninov. Elle
est d'une telle variété, offre une telle palette
de coloris . . . Je crois que c'est en cela que réside
son génie, dans l'invention de ces multiples caractéristiques
qui explorent tout ce dont le piano est capable.»
Ce disque sortira en France le 14 mars 2011 . Vous pouvez dès
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Yuja
Wang, piano
- Agnès Jourdain
