Bach Une étrange beauté Simone Dinnerstein PIANO

Bach a Strange Beauty

J. S. BACH/ FERRUCCIO BUSONI : Prélude de choral « Ich ruf’ zu dir, Herr Jesu Christ, » BWV 639
J. S. BACH : Concerto pour clavier no 5 en fa mineur, BWV 1056
J.S. BACH/ WILHELM KEMPFF : Prélude de choral « Nun freut euch, ihr lieben Christen » BWV 734
J. S. BACH : Suite anglaise no 3 en sol mineur, BWV 808
J. S. BACH : Concerto pour clavier no 1 en ré mineur, BWV 1052
J. S. BACH/ MYRA HESS : Prélude de choral « Jésus, que ma joie demeure » BWV 147

Simone Dinnerstein, piano
Staatskapell Berlin
La pianiste américaine Simone Dinnerstein(voir plus bas sa biographie) qui a déjà enregistré un disque des variations Goldberg de Bach, revient à ce compositeur, cette fois-ci sous le prestibgieux label Sony, avec un très beau programme comme vous pouvez en juger dans la playlist ci-dessus. Elle y alterne des pièces au piano seule dont des transcriptions et deux concertos avec orchestre. Quant au titre Simone Dinnerstein le justifie par une phrase du philosophe Francis Bacon à propos de la beauté " Il n'est d'excellente beauté qui n'ait sa part d'étrangeté" ... certes celle-ci pourrait donc sans doute s'appliquer à nombreux compositeurs dont la musique est... belle, mais quoi qu'il en soit sa... belle invitation dans l'univers de Bach avec un programme varié qui lui permet de jouer toute une palette de sonorités du piano et dans lequel Simone Dinnerstein s'exprime avec liberté et clarté contribuera peut-être à la faire connaître au public français cependant le programme de ces concerts à venir ne comporte, pour le moment, aucune étape en France, il faudra donc soit se rendre à l'étranger soit se contenter du disque mais c'est là déjà un très beau voyage.
"Pour son premier album chez Sony Classical « Bach : A Strange Beauty » (« Une étrange beauté »), la pianiste Simone Dinnerstein revient à Bach, réunissant cette fois trois transcriptions de ses préludes de choral, l’une de ses Suites anglaises et deux de ses concertos pour clavier.
L’affinité particulière de Simone Dinnerstein pour la musique de Bach fut scellée lorsque son   enregistrement autofinancé des Variations Goldberg s’imposa parmi les meilleures ventes aux
États-Unis dès sa sortie en 2007. L’album fut encensé par la critique, et le jeu unique de Dinnerstein lui valut des comptes rendus impressionnants, tel celui du New York Times : « Une voix extrêmement personnelle dans la forêt des interprétations de Bach ».
Son style de jeu intense et expressif, ainsi que sa vision personnelle de la musique de Bach, sont également manifestes dans ce premier disque chez Sony Classical. Le programme varié offre tout un éventail de sonorités et de textures – le piano avec orchestre, le piano imitant un autre instrument (l’orgue, par exemple), ainsi que le piano évoquant un soliste avec orchestre, comme on peut l’entendre par endroits dans la Suite anglaise.
Le titre que Simone Dinnerstein a choisi pour son album vient d’une citation de l’écrivain et philosophe Francis Bacon sur la beauté : « Il n’est d’excellente beauté qui n’ait sa part d’étrangeté. » Ces mots illustrent, la manière dont elle perçoit la musique de Bach. En apparence, sa musique est faite de modèles, de symétries, de logique ; mais, en réalité, lorsqu’on regarde de plus près, elle s’écarte constamment des modèles attendus, modifiant l’accentuation rythmique et créant quelque chose de mystérieux et d’inattendu.
Simone Dinnerstein établit également des parallèles entre la singularité magique de la musique de Bach et les arts plastiques, en particulier la peinture réaliste. « La “part d’étrangeté” est ce que j’aime dans tous les arts, dit-elle. Mon père est un artiste, et j’ai grandi en parlant de cela avec lui dans le domaine des beaux-arts. Je préfère le réalisme mystique de Van Eyck à la perfection froide de Gérard David. Cela affecte certainement la manière dont je cherche à jouer du piano. La netteté et la régularité ne m’intéressent absolument pas en tant que telles. Je veux être capable de créer l’effet de la parole autant que possible, avec toutes ses irrégularités et ses infimes fluctuations. »
Pour son premier enregistrement orchestral, Simone se joint à des membres de l’une des plus vénérables institutions de Berlin – le Kammerorchester Staatskapelle Berlin, avec Stephan Mai comme premier violon. Adam Abeshouse, lauréat d’un Grammy Award, qui était le directeur artistique et le preneur de son pour le disque des Variations Goldberg et de The Berlin Concert de Dinnerstein, revient capturer sa sonorité caractéristique dans « Bach : A Strange Beauty »
."
Présentation de l'éditeur

Simone Dinnerstein, piano
Le magazine Slate a dit de Simone Dinnerstein qu’elle rappelait « les grandes-prêtresses de la musique comme Wanda Landowska et Myra Hess », tandis que TIME a loué « sa saisissante fraîcheur et sa subtilité ». La pianiste new-yorkaise s’est fait une réputation internationale grâce au succès remarquable de son enregistrement des Variations Goldberg de Bach, enregistrement pour lequel elle a elle-même réuni les fonds. Sorti en 2007, il s’est classé en tête des meilleurs ventes aux États-Unis dès la première semaine et figurait sur de nombreuses listes des meilleurs enregistrements de 2007, dont celles du New York Times, du Los Angeles Times et du New Yorker. Son album suivant, The Berlin Concert, s’est également classé numéro 1.
Le calendrier de concerts de Simone Dinnerstein lui a fait faire le tour du monde, depuis ses débuts triomphaux en récital au Weill Recital Hall du Carnegie Hall de New York en 2005 avec les Variations Goldberg de Bach. Ses concerts récents et à venir comprennent ses débuts en récital au Kennedy Center for the Performing Arts, au Konzerthaus de Vienne, au Wigmore Hall de Londres, au Mostly Mozart Festival du Lincoln Center, aux festivals d’Aspen et de Ravinia, à Cologne, Paris, Londres, Copenhague, Vilnius, Brême, Rome et Lisbonne, et au Festival Bach de Stuttgart ; ainsi que ses premiers concerts avec l’Orchestre symphonique de la Radio de Francfort, le Philharmonique de Dresde, la Philharmonie tchèque, le New York Philharmonic, le Minnesota Orchestra, l’Atlanta Symphony, le Baltimore Symphony, l’Orchestra of St. Luke’s, l’Absolute Ensemble de Kristjan Järvi, et l’Orchestre symphonique de Tokyo. À New York, elle s’est produite dans la série « grands interprètes » du Lincoln Center, et a donné trois récitals à guichets fermés au Metropolitan Museum of Art. Elle joue souvent aussi au Poisson rouge de New York, un club qui présente des musiques de tout genre à Greenwich Village.
Simone Dinnerstein a donné des concerts à travers les États-Unis pour la fondation Piatigorsky, organisme qui se consacre à amener la musique classique dans des lieux non conventionnels.
Elle a notamment joué dans des maisons de retraite, des écoles et des salles municipales. Elle a aussi donné le premier concert de musique classique dans les prisons d’État de Louisiane, à l’établissement pénitentiaire d’Avoyelles. Elle s’est également produite à l’institution pénitentiaire pour femmes du Maryland, lors d’un concert organisé par le Baltimore Symphony Orchestra pour coïncider avec ses débuts en compagnie de cette formation.
Simone Dinnerstein a en outre fondé les Neighborhood Classics, série de concerts du soir organisés dans des écoles publiques élémentaires New Yorkaises. Les concerts, qui présentent des musiciens qu’elle admire et avec qui elle a collaboré au cours de sa carrière, permettent de collecter des fonds pour les écoles. Les premiers concerts de Neighborhood Classics ont eu lieu à P.S. 321, l’école publique élémentaire de Brooklyn que fréquente son fils et où son mari enseigne.
Simone Dinnerstein est diplômée de la Juilliard School, où elle a été l’élève de Peter Serkin. Elle a été lauréate des Astral Artist National Auditions et a reçu deux fois le Classical Recording Foundation Award. Elle a également étudié avec Solomon Mikowsky à la Manhattan School of Music et à Londres avec Maria Curcio. Simone Dinnerstein vit à Brooklyn, New York, avec son mari et son fils. Elle est représentée par Tanja Dorn chez IMG Artists.
Pour écouter des extraits du disque
de Simone Dinnerstein
Bach
Une étrange beauté
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