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Théodore Dubois Jean François Heisser Piano et Direction
Théodore
Dubois (1837-1924)
Fantaisie-Stück pour violoncelle et orchestre
Suite concertante pour violoncelle piano et orchestre
Concerto capriccioso pour piano et orchestre
In memoriam mortuorum
Andante cantabile pour violoncelle et orchestre.
Jean-François Heisser, piano et direction
Marc Coppey, violoncelle
Orchestre Poitou-Charentes
A découvrir ci-dessous avec l'aimable autorisation
du label Mirare un extrait du disque Théodore Dubois (1837-1924)
de l'Orchestre Poitou Charentes avec Jean-François Heisser,
piano et direction , et également Marc Coppey, violoncelle
dont seules deux des cinq oeuvres sont avec piano mais elles sont
en quatre mouvements ce qui n'est pas le cas des autres.
Théodore Dubois, compositeur en fait peu
connu bien que " reconnu comme le témoin artistique
majeur d'un romantisme français soumis à l'épreuve
des modernités" a remporté multiples prix
en piano et composition dont un premier grand prix de Rome. Peu
connu et aussi "mal-aimé" car regardé
avec mépris comme l'auteur d'un traité d'harmonie
rébarbatif... cependant cela ne l'empêcha pas de
garder un certain optimisme puisque dans le livret écrit
par Alexandre Dratwiki l'on apprend que dans son journal intime
Théodore Dubois a écrit : " Je ne sais si
je me trompe ; cependant j'ai comme une certitude que si plus
tard après moi, mes oeuvres tombent sous les yeux des musiciens
et de critiques non prévenus, un revirement se fera en
ma faveur ! Je ne serai plus là pour en jouir mais c'est
égal, cela fait plaisir à penser[...] On doit trouver
au milieu de tout ce que je laisserai assez de bonnes choses pour
me rendre justice !". Et effectivement il y a de bonnes
choses dans ce disque ainsi une splendide "Suite concertante
pour violoncelle, piano et orchestre" qui marque l'un
des aboutissements symphoniques du style et de la carrière
de Théodore Dubois...
Là encore dans son journal intime on apprend que Théodore
Dubois a hésité pour en choisir le titre mais aussi
qu'il était satisfait de sa composition sans garder cependant
cette fois un petite pointe de doute puisqu'il a écrit
: " Ça vient assez bien, et il me semble que ce
sera une bonne suite. Ce n'est pas facile à ordonner, à
établir, à combiner. Je ne veux pas que ce soit
une symphonie avec piano principal et violon principal. Je veux
que ce soit une sorte de concerto à trois , mais d'où
toute virtuosité, dans le sens étroit du mot, soit
bannie. Je voudrais que la musicalité domine le tout ,
y réussirai-je ? "... ce n'est pas sous nos yeux
mais sous nos oreilles que nous pouvons donc la découvrir
et vous pouvez donc écouter plus bas le premier mouvement
en intégralité pour l'apprécier.
Dans l'autre oeuvre composée en 1876, alors
que la suite est de 1912, le piano par contre tient une place
principal et même l'unique place du premier mouvement puisque
il s'agit d'une longue cadence introductive, ce qui ne sera pas
non plus pour déplaire aux amateurs de cet instrument.
Ce n'est pas pour se faire valoir que Théodore Dubois composa
cette oeuvre puisque malgré ses prix de piano tout en étant
professeur d'harmonie au conservatoire dès 1871 de Paris
il fut aussi organiste (maître de chapelle à l'Église
Sainte-Clotilde jusqu'en 1869 et à l'Église de la
Madeleine jusqu'en 1877 puis succèda à Camille Saint-Saëns
au poste d'organiste toujours dans cette église) et c'est
son épouse, Jeanne Duvinage, également pianiste,
qui la créa. Ce n'est cependant pas le couple de musiciens
qui illustre la pochette de ce disque qui est un tableau de Victor
Prouvé : "Les fiancés" réalisé
en 1898 .
Vous pouvez vous faire aussi une petite idée du Concerto
capriccioso pour piano et orchestre grâce au widget mais
sous les doigts du pianiste Jean-François Heisser qui la
fait revivre magnifiquement !
Présentation de l'éditeur
Théodore Dubois (1837-1924) est aujourd'hui reconnu
comme le témoin artistique majeur d'un romantisme
français soumis à l'épreuve des modernités.
À la fois profonde et sentimentale, mais toujours claire
et immédiate, sa pensée s'exprime dans les
genres les plus divers. Les pièces concertantes de ce disque
rappellent les grandes heures artistiques de la Belle Époque
du Paris d'avant-guerre, avec une sincérité
touchante et une passion communicative.
Jean-François HEISSER
Direction et Piano
"Artiste complet", l'expression prend tout son
sens avec Jean-François Heisser, pianiste, chef d'orchestre,
pédagogue à la vaste culture et à la curiosité
sans cesse en éveil.
Né à Saint-Etienne, titulaire de six premiers
prix au Conservatoire de Paris, il est le disciple et l'héritier
de Vlado Perlemuter et Henriette Puig-Roger avant de se perfectionner
auprès de Maria Curcio, récemment disparue. Il enseigne
à son tour depuis 1991 au Conservatoire National Supérieur
de Musique de Paris. Parmi ses disciples on peut citer Bertrand
Chamayou et Jean-Frédéric Neuburger avec lesquels
il entretient une relation de grande complicité musicale.
Le début de son parcours est partagé entre la
musique de chambre, une activité soliste et la musique
contemporaine : il joue entre autres la Turangalilâ-Symphonie
et Des Canyons aux Étoiles d'Olivier Messiaen avec
les plus grands orchestres sous la direction de Mehta, Janowski
ou Segerstam. Ses premiers enregistrements marquants sont "l'oeuvre
pour piano" de Paul Dukas, le coffret "Espagne"
(six CD chez Erato). Le fil conducteur de sa carrière reste
toutefois Beethoven, compositeur dont il enregistre les dernières
Sonates, Bagatelles et Variations Diabelli (2 CD chez Naïve,
2000).
Depuis 2001, sa carrière a évolué vers
une activité conjuguée de soliste et de chef d'orchestre.
Développant le projet de l'Orchestre Poitou-Charentes,
"orchestre Mozart", il l'a hissé au plus
haut niveau des formations françaises, ainsi qu'en
atteste l'enregistrement De Falla (L'Amour Sorcier, Les Tréteaux
de Maître Pierre, Mirare, 2007), salué par une presse
unanime.
Aucune terra incognita ne décourage l'insatiable défricheur
au jugement avisé qu'est Jean-François Heisser.
C'est ainsi que le pianiste a récemment créé
le Concerto de Gilbert Amy (Orchestre philharmonique de Radio
France), La Ville de Philippe Manoury (commande de Piano aux Jacobins
enregistrée chez Praga), tandis que le pianiste et chef
révélait, avec l'OPC, Terra Ignota de ce compositeur
(Bouffes du Nord, 2008).
Son exigence d'interprète le pousse à jouer
régulièrement sur pianos historiques (Weber, les
quatre Sonates chez Praga, Konzertstück chez Mirare, sur
piano Erard). Avec le chef François-Xavier Roth et son
orchestre "Les Siècles", il alterne claviers
modernes (les trois Concertos de Bartók) et instruments
d'époque (Saint-Saëns).
En 2009, il joue Beethoven au Concertgebouw d'Amsterdam avec
Jean-Claude Casadesus, Prokofiev à l'Opéra de Berlin,
Saint-Saëns à l'Opéra Comique de Paris et enfin
les cinq concertos de Beethoven qu'il dirigera du piano avec l'OPC
le 18 octobre. En parallèle, il a dirigé depuis
2008 les orchestres de Bordeaux, Île de France, Auvergne,
Pays de Savoie, Colonne, Grenade, etc.
Ses prochaines parutions discographiques proposeront une nouvelle
version d'Iberia d'Albéniz (présentée au
Théâtre de la Ville le 3 octobre 2009) un hommage
au pianiste Ricardo Viñes ; Debussy (avec Hervé
Niquet, Marie-Josèphe Jude et le choeur de la Radio Flamande)
et le 4e Concerto de Saint-Saëns (enregistré en live
à l'Opéra Comique avec François-Xavier Roth
et "Les Siècles").
Il préside également l'Académie Maurice Ravel
de Saint-Jean-de-Luz et assure la programmation des Soirées
musicales d'Arles.
Aventures et nouvelles aventures s'ouvrent devant Jean-François
Heisser dans l'espace-temps, maîtrisé, du monde musical.
Jean-François Heisser est Directeur artistique de l'orchestre
Poitou-Charentes, Président de l'Académie Internationale
de musique Maurice Ravel et Directeur artistique des Soirées
musicales de Arles
Pour écouter
Théodore Dubois
Suite concertante pour violoncelle piano et orchestre
Maestoso, sans lenteur
Jean-François Heisser, piano et direction
Marc Coppey, violoncelle
Orchestre Poitou-Charentes
avec l'aimable autorisation
du label Mirare
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