UNIQUE
CONCERT A PARIS
de la pianiste argentine
Valentina DIAZ-FRÉNOT
Dimanche 10 octobre 2010 à 15h Salle Cortot
78 rue Cardinet, Paris 17è
Par son origine (elle est née en Argentine) et par sa
formation (elle a eu comme maîtres Roberto Caamaño
en Argentine, puis Alicia de Larrocha, Magda Tagliaferro et Vlado
Perlemuter), Valentina Diaz-Frénot est une interprète
remarquable de la musique espagnole (lauréate du Concours
Jaén en 1971), ainsi que de la musique française
(lauréate du Concours Marguerite Long à Paris en
1973 avec un Prix Spécial Gabriel Fauré).
Le programme qu'elle a préparé pour son récital
du dimanche 10 octobre 2010 à 15h à la Salle Cortot
nous permettra d'apprécier les deux facettes de son talent
:
· Padre Antonio Soler : 2 sonates
. Robert Schumann : Arabesque op. 18 et Sonate op. 11
. Claude Debussy : Masques et Estampes (Pagodes, Soirée
dans Grenade et Jardins sous la pluie)
. Ginastera : Milonga del arbol del olvido, et Trois danses argentines
Valentina Diaz-Frénot commence
l'étude du piano à 5 ans, et rentre au Conservatoire
National de Musique Carlos Lopez Buchardo à 7 ans où
elle étudie avec le grand maître argentin Roberto
Caamaño et obtient le diplôme de professeur supérieur
de musique en 1962.
Bénéficiant en 1962 d'une bourse du gouvernement
espagnol pour participer à un cours de perfectionnement
à Saint-Jacques de Compostelle, elle est remarquée
par Alicia de Larrocha qui lui propose de suivre son enseignement
à l'Académie Marshall de Barcelone. Pendant cette
période, elle sera lauréate de plusieurs concours
et donnera des concerts à Barcelone, Avila, Tarragone et
Castellion de la Plana.
L'amitié, l'affection et surtout l'appui de la grande pianiste
Alicia de Larrocha seront déterminants dans le choix que
fit alors Valentina Diaz-Frénot de poursuivre sa carrière
musicale.
Elle retourne ensuite en Argentine où elle obtient le Premier
Prix au Concours pour Jeunes Solistes organisé par l'Orchestre
symphonique de Santa Fé.
Son maître, Roberto Caamaño, avec qui elle continue
d'étudier l'encourage alors à se présenter
à l'épreuve de présélection du Concours
International Magda Tagliaferro. Elle obtient le 1er Prix à
l'unanimité ce qui lui permet d'aller étudier à
Paris avec Magda Tagliaferro et de participer à ses master
classes à la Salle Cortot, et à ses cours de l'International
Sommer Akademie de Salzbourg.
Elle se fixe alors à Paris et se perfectionne avec Marcelle
Heuclin, ainsi qu'avec l'unique élève vivant de
Maurice Ravel, le grand Maître Vlado Perlemuter. Elle approfondira
en particulier avec lui le répertoire de l'uvre française
de la fin du XIXème siècle des compositeurs Debussy,
Ravel et Fauré.
Au cours de sa période française, jusqu'en 1975,
elle donne de nombreux récitals comme soliste, avec orchestre,
ou en formation de musique de chambre dans de nombreux pays européens.
Elle y remporte quelques prix : lauréate du Concours Jaén
en 1971 pour la musique espagnole, lauréate du Concours
Marguerite Long (Paris 1973) pour la musique française
(avec un Prix Spécial Gabriel Fauré).
Après un séjour de quelques années en Amérique
du Sud (1975-1982) où elle poursuit ses activités
artistiques, Valentina Diaz-Frénot revient à Paris.
Elle y résidera jusqu'en 1991.
Ses activités musicales la conduiront alors à accompagner
le Quatuor Vocal Carlos Vilo, spécialisé dans l'interprétation
de la musique de Carlos Guastavino, et à intégrer
le Trio Médicis (trio féminin violon, violoncelle
et piano) avec lequel elle effectue des tournées et des
enregistrements. Elle poursuit également sa carrière
de soliste et donne des concerts à la Salle Gaveau et à
la Salle Cortot. Son dernier concert aura lieu à la Salle
Cortot, elle y interprètera l'intégrale de la Suite
Ibéria d'Isaac Albéniz.
Depuis 1991, pour raisons familiales, Valentiana Diaz-Frénot
réside au Paraguay (Asuncion) ; elle joue fréquemment
comme soliste avec l'OSCA (Orchestre Symphonique d'Asuncion) et
accompagne les grands solistes de passage : le violoniste Roland
Daugareil (Orchestre de Paris), le violoniste Götz Bernau
(Orchestre symphonique de Berlin, le clarinettiste espagnol Oskar
Espina, ou encore des solistes de l'Orchestre Symphonique de Rio
de Janeiro. Elle joue également dans de nombreux pays d'Amérique
du Sud (Argentine, Bolivie, Chili, Costa Rica, Nicaragua, Uruguay)
mais aussi en Angleterre, en Allemagne et au Yémen.
En parallèle, non contente de poursuivre sa carrière
artistique en donnant des concerts dans de nombreux pays d'Amérique
latine, elle s'engage également dans le développement
musical de ce pays :
· Organisation de cours, de stages et participation active
à la vie musicale d'Asuncion comme vice-présidente
des Jeunesses Musicales ;
· Création en 1995 de l'Ecole de musique Diapason,
école unique dans sa conception théorique et didactique
;
· Engagement sur un projet qui a pour but l'éducation
musicale d'un groupe d'enfants sans ressources et la sauvegarde
du folklore, projet appelé " Flores para los niños
", en hommage à José Asuncion Flores (créateur
de la " guarania ", rythme populaire), qui permet aux
enfants d'apprendre à jouer des instruments typiques ;
· Organisation du Marathon Bach en 2000 : interprétation
des concertos pour 1, 2, 3 et 4 pianos ;
· Organisation du Festival Mozart en 2001 avec les concertos
pourr 1, 2 et 3 pianos ;
· Création en 2000 du Conseil Paraguayen de la Musique
qui dépend du Conseil International de la Musique / Unesco.
· En 2002 elle est décorée de la médaille
d'Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres par l'Ambassadeur
de France au Paraguay en reconnaissance de ses actions pour la
diffusion de la musique française ;
· Enfin, en 2003, elle est élue membre du Comité
Exécutif du CIM / Unesco lors de l'Assemblée générale
du CIM à Montevideo.
Ses derniers disques sont : un enregistrement de compositions
paraguayennes contemporaines pour piano, un enregistrement d'uvres
pour flûte et piano de compositeurs chiliens, mais aussi
d'uvres pour violon et piano avec le violoniste Götz
Bernau, et enfin l'Intégrale de la Suite Ibéria,
et Navarra d'Isaac Albéniz. Un disque en préparation
: des uvres de Debussy et Ravel.